Encore sur les nerfs de la veille, t'arrives pas à décolérer de ce plot twist de merde. Tu crois encore que c'est une mauvaise blague, que c'était pas vraiment Clary, que c'est ton psyché qui a fait des siennes. Alors t'as fouillé sur meets et tu l'as vu, ce profil réactivé, ce visage trop familier, celui qui t'a tant manqué mais qui t'a foutue plus bas que terre. Et t'as des flashs qui reviennent, encore. Pourtant, t'es là, dans ton bureau, parce que t'avais pas envie de rester chez toi. T'avais pas envie de tourner en rond. T'es enfermée dans ton bureau depuis un moment, et quand t'en sors, tu croises Jared, planté juste devant ta porte. « Vas-y bouge, pas qu'ça à foutre. » T'es froide, limite agressive. Si bien que tu le bouscules, alors qu'il a rien demandé.
Au bord de l’explosion, au bord du gouffre presque, une envie de hurler qui te prend trop à la gorge, l’envie de pleurer surement. Tout remonte en tête, toutes ses personnes qui t’ont abandonné, toutes ses personnes à qui tu tiens et qui finiront par te laisser sur le côté elle aussi et pourtant t’es là planté devant la porte du bureau de Lana, parce que t’as pas envie de faire de connerie, t’as pas envie de faire n’importe quoi, t’a pas envie de l’abandonnée elle et toutes cette famille. Tu joues nerveusement avec tes mains, fais les cents pas, la communication ce n’est pas votre fort et t’as peur qu’elle ne comprenne pas que t’as juste besoin d’aide, besoin d’elle. La porte s’ouvre à la volé et quand tu t’apprête à bégayer quelques mots elle t’envoie valser si bien qu’il t’en faut peu pour démarrer la machine “C’est quoi ton problème ? T’as encore pas tiré ton coup pour être mauvaise comme ça ? Vous faites chier toi et ton caractère de merde”
Le pauvre, il a rien demandé, pourtant, tu l'envoies chier comme une merde. Mais t'es tellement bornée que c'est pas pour autant que tu vas t'excuser, encore moins quand tu vois qu'il réplique aussi vite. Tu lui fais face, et ton regard s'assombrit. « Tu t'es laissé pousser des couilles dans la nuit ? J'ai pas eu la tête à tirer mon coup, ta soeur la revenante de merde ! » Info balancée à la volée, coup d'épaule donné pour le dégager de ton passage. « Tu sais ce qu'on te dit avec mon caractère de merde ? Que t'as qu'à retourner chez ta mère ou retourner dans tes histoires de merde avec un flingue sur la tempe, comme quand j't'ai retrouvé. » T'es ignoble, bordel, surtout que tu le pense pas vraiment tout ça.
TW - VULGARITE - La voilà qui m’enchaine, j’ai souvent entendu Lana hurler, même dans notre jeunesse, mais contre moi je n’ai pas le souvenir que c’était arrivé. Je ne prends même pas en compte ce qu’elle dit, je l’entends juste brailler sans réel but. “T’a vraiment un grain toi, t’a pensé à te faire soigner ?” ses derniers mots m’achève et si je n’étais pas dans un tel niveau de colère extrême je pense que je me mettrais à chouiner sur place, je serre mes poings fort, j’ai clairement envie d’exploser sur place “Tu sais quoi Lana, j’ai fais une grosse erreur en te contactant, j’étais beaucoup mieux dans ma vie sans toi ! Tu peux crever la gueule ouverte je n’en ai plus rien à foutre ! Bouffonne va” je tape un grand coup dans la porte de son bureau “je me casse essais pas me retrouver cette fois”
TW - mention de suicide • Regard perçant et mauvais qui se fige dans sa direction, l'envie d'exploser mais te contenir un peu. « C'est la faute de ton père si j'ai un grain. J'étais pas comme ça avant mais tu jouais encore avec des jouets quand j'étais pas cinglée. » Les mots fusent et transpercent les âmes, comme des balles. « Vous auriez dû m'laisser crever dans la baignoire le jour où j'suis sortie du centre, ça vous aurait tous soulagés que j'sois plus là. » Puis d'un air glacial, tu le regardes. « J'ai jamais essayé de te retrouver. » C'est faux, pourtant.
TW - VIOLENCE - MENTION SUICIDE • Je ne comprends rien à ce qu’elle me dit cette folle et vraiment je me dis que la meilleure décision de ma vie ça été de quitter cette famille, la pire ça été de tenter de la retrouver. Au moins si je quitte Boston, Lana je ne la regretterais absolument pas. Elle prononce les derniers mots, les mots qui font mal, mais la peine ne traverse pas mon visage bien trop pris par la rage. Je retourne vers elle, front collé contre le sien “La prochaine fois que tu tentes d’en finir, ne te loupe pas, histoire que tu réussisses au moins quelque chose dans ta vie de merde” coup d’épaule et je quitte le Sun.