stand by you —w:maeve

(jeudi 29/01, un peu avant 22h) En d'autres circonstances, il aurait jamais planté quelqu'un en pleine soirée. En d'autres circonstances, il aurait énoncé un refus, arguant qu'il était occupé. Sauf que les circonstances sont ce qu'elles sont. Il s'agit de Maeve. Maeve qui est suffisamment contrariée, à l'évidence, pour réclamer honnêtement sa présence. Et se détourner d'elle, refuser de venir la trouver, même si ça n'a rien d'un crime sachant qu'il avait déjà prévu un truc ce soir, ça lui semblait tout bonnement impossible. Il ne peut tout simplement pas. Il a sprinté du coup. Il a mis fin à son plan de la soirée et il n'est même pas repassé chez lui pour récupérer de quoi dormir et se changer pour le lendemain. Il a juste été porté par le besoin d'être là pour Maeve. Au final une petite vingtaines de minutes s'est écoulée depuis son échange de messages avec son amie quand il parviens à garer sa voiture de luxe en bas de l'immeuble de Maeve. Il saute rapidement hors de l'habitacle, verrouille en deux-deux le véhicule avant de foncer dans le bâtiment. Quelques secondes de plus encore, c'est le temps qu'il met à atteindre le palier de son amie. Il porte une main à la poignée avant de laisser retomber son bras et de relever quelques instants plus tôt. De son poing serré, il donne deux coups contre la porte, le coeur battant.

@Maeve M-Lazzarini

Il suffit d’un rien, une fraction de seconde où tu baisses la garde. Tu crois enfin que tu as trouvé la paix, que tu peux aller de l’avant, mais c’est faux. Elle est là dans l’ombre, qui patiente à attendre le moment où apparaîtra une faille. Tu le sais tu es une bombe à retardement, prête à exploser et il a suffit d’un rien. Alors que tu parlais avec Eliot en rentrant chez toi, te voilà qui tombe sur un ami de ton frère qui le cherchait. Claque au visage, devoir lui annoncer l’accident. Voir le regard qu’il pose sur toi. Cette colère qui ressurgit comme une vieille amie, néfaste et pourtant si chaleureuse. L’envie de céder, tu attrapes un vase et le balance de l’autre côté de la pièce. Les bruits de verres qui s’écrasent sur le sol. Puis tu envoies en l’air tout ce qui se trouve sur la table. La bibliothèque qui fini sur le sol et les larmes qui coulent le long de tes joues. Tu appelles Eliot à ton secours. T’as peur de toi même. De jusqu’où tu pourrais aller. Tu allumes la musique pour espérer te calmer alors que tu dois nettoyer. Ton apparement est en chantier et tu es dans un sale état lorsque tu ouvres la porte. —Aide moi. que tu lâches. L’envie de que cette douleur disparaisse. Tu lèves les yeux sur lui, les tiens noirs par le maquillage qui a coulé partout. Tes cheveux en bataille. Tu veux être sauver.

Il s'attend à retrouver une Maeve complètement déboussolée, un spectacle auquel il a déjà eut droit au cours de l'année passée. Il s'attend à débarquer dans une scène de chaos et c'est ce qui se produit mais il n'y a rien à faire. Même s'il était préparé à ce qu'il découvre quand elle ouvre la porte, son coeur se serre malgré tout en la trouvant les yeux barbouillés de noir, le visage complètement défait. Elle lui réclame son aide et d'un pas il réduit à néant l'espace entre eux, l'attire contre lui. Il noue ses bras autour d'elle, la serre fort. Ca va aller, tu vas t'en sortir qu'il lui murmure sans la lâcher alors qu'en la tenant contre son torse il se dégage une vue sur l'appart derrière elle. L'appart qu'est tout retourné. Il la serre encore un peu plus à cette vue, avant de presser un petit baiser sur le sommet de sa tête. Je suis là il aurait fallu qu'il soit là avant, il aurait voulu être là avant, mais il est avec elle maintenant.

@Maeve M-Lazzarini

La colère en toi prends le dessus ce soir, elle gagne cette partie. Absence d’un frère qui ne saura jamais combien tu lui en veux. Fille de caractère tout est amplifié depuis sa mort. Tu tentes encore d’avoir une vie normale. Ce soir, ça sera un échec pour toi, tu ne te sens pas capable d’y arriver seule. Eliot arrive. L’un en face de l’autre, tu lui lances un appel à l’aide. Tu t’accroches à lui si fort, ton meilleur ami est enfin avec toi. Tu pleures encore silencieusement dans ces bras et tu veux croire à ses paroles réconfortantes. —Quoi que je fasse, ça fini toujours par ressurgir.. Tu sens ses bras te serrer un peu plus et c’est ce dont tu as besoin. Savoir qu’il y a encore quelqu’un pour toi. Quelqu’un auprès de toi. Tu fermes les yeux quand il embrasse ton front. Tu colles ton front contre le sien en reprenant doucement ton calme. Tu ne le quittes pas des yeux en hochant la tête. — Merci d’être venue. Tu sais qu’il y a une chance pour que tu es bouleversé ses plans de la soirée. Que tu te sois imposé en lui demandant de venir.

Il serait prêt à tout pour elle. C'est la pensée qui palpite dans sa tête pendant qu'il la tiens encore dans ses bras, relâchant légèrement (mais pas trop, jamais trop) son étreinte pour lui permettre d'appuyer son front contre le sien et de rencontrer ses yeux. Il brule de gommer ses larmes et c'est ce qu'il fait rapidement. Avec douceur il libère un de ses bras, passe sa main sur ses joues pour les essuyer l'une après l'autre. Il serait prêt à tout pour elle. Ce sont les mots qui restent en équilibre à la commissure de ses lèvres alors qu'il ouvre la bouche. C'est dur de parler en cet instant. L'émotion est trop forte et aussi puissants que puissent être les mots si utilisés à bon escient, Eliot peine à les aligner de sorte à soulager Maeve. Il est impuissant face à son chagrin, et puis face à sa colère. Tu n'as pas à me remercier pour ça. Qu'il lui murmure d'une voix douce. Il fait pas mine de la soustraire l'étreinte maintenue de son bras. Il la laisse prendre cette décision pour eux.

@Maeve M-Lazzarini

TEI. Trois lettres qui font de ta vie un enfer depuis plus d'un an. Faire comme si ce n'était pas important s'est devenue une seconde nature pour toi. Tu fais au mieux pour donner le change, mais parfois ça ne suffit pas. Une nouvelle crise et c'est dans les bras d'Eliot que tu t'effondres. Celui à qui tu peux montrer tes failles, celui qui ne jugera jamais tes réactions. Tu t'accroches à lui désespérément. Tu as de plus en plus de mal à faire taire tes sentiments à son égard. Tu as passé tellement d'années à les cacher. Ton regard ancré dans le sien, tu sens tes battements de cœur qui s'emballe à nouveau, mais ce n'est plus à cause de la colère. Il essuie tes larmes d'un revers de la main et tu te pinces les lèvres. Y a tellement de chose que tu aimerais lui dire, seulement ça ne sort pas. Tu sais que tu pourrais tout foutre en l'air encore une fois. Et pourtant.. L'atmosphère dans la pièce est très intense. Tu sens son corps qui commence à vouloir se détacher du tien et tu le ramènes vers toi. Tu ne veux plus le sentir loin de toi. Impossible. Ta main qui glisse sur sa joue. — Embrasse moi. dis-tu en le regardant fixement. Tu veux lâcher prise, laisser tomber les barrières ce soir. Ici il n'y a que vous deux. Tu laisses ton pouce caresser sa joue, le temps est en suspend.

Elle n'a pas l'air de vouloir se soustraire à ses bras. Bien au contraire, en fait. Et il n'a pas envie qu'elle le fasse non plus. Il a l'impression de se tenir à deux doigts d'un précipice et il est partagé entre la peur du vide et l'envie de s'y précipiter. Il demande qu'à tomber, qu'à se perdre en Maeve, si tant est qu'elle le veuille aussi. Elle passe une main sur sa joue à son tour, clarifiant un peu plus ses intentions. Et puis elle prononce les mots qu'il préférera toujours dans sa bouche. Il y peut juste rien. C'est Maeve. Elle est à part, du moins c'est le cas pour lui. Les battements du coeur d'Eliot s'accélèrent, son regard rivé dans celui de Maeve. Il ouvre la bouche pour parler, prononce des mots hésitants dans un quasi murmure. T'es bouleversée.. Elle ne va pas bien. Et même s'il brule de l'embrasser, peut-être que ce n'est pas la chose à faire. Il n'a pas envie qu'elle regrette ça demain matin, même si c'est lui qui le regrettera s'il ne le fait pas. Sauf qu'elle garde sa main contre sa joue, caresse sa peau de son pouce. Il pousse un soupire vaincu, le regard brillant d'inquiétude et d'envie. Et il laisse les digues céder en lui. Il presse ses lèvres contre les siennes, s'abandonne à un baiser plein de douceur.

@Maeve M-Lazzarini

Tu as parfaitement conscience de ce qui est en train de se passer à cet instant. Si la première fois, vous étiez tout les deux alcoolisés, ça n'est pas le cas ce soir. Tu refuses de le voir mettre de la distance entre vous, tu as le sentiment d'être plus vivante que jamais dans ces bras. Ta crise est passée, ça n'a rien avoir avec la demande que tu finis par lui faire. Tu aurais pu te lancer et voir sa réaction, mais non t'as besoin de savoir que tu n'es pas la seule dans ce bateau pleins de sentiments. Tu ne quittes pas son regard et tu as l'impression que plus rien n'a d'importance à part cet instant. C'est lui que tu veux auprès de toi, aujourd'hui, demain et le jour qui suivra. Ce sont ces lèvres que tu rêves d'embrasser depuis des semaines. Tu sens qu'il hésite et tu te fais plus tendre, ton regard sincère dans ta demande. Et finalement c'est la délivrance, ton cœur explose dans ta poitrine. Ce baiser est si doux et en même temps tu y mets ton cœur clairement. Ton corps qui se colle au sien, tes bras qui se glissent autours de son cou. Tu savoures cet instant jusqu'à manqué d'air et de sourire niaisement. — Tu ne sais pas depuis combien de temps j'ai attendu.. que tu murmures de peur de gâcher le moment.

Est-ce que c'est bon le moment ? Il n'en sait trop rien. Ce qu'il sait, en revanche, c'est qu'ils ne font rien de mal, bien au contraire. Elle lui confie qu'elle en avait envie depuis longtemps. Elle n'est assurément pas la seule et il doute d'avoir besoin de le lui dire vu le sourire qu'il arbore, un sourire qui mange une bonne partie de son visage. Mais il le lui dit quand même. J'en ai une vague idée qu'il lâche dans un murmure avant d'approcher de nouveau son visage du sien. Il frotte son nez contre le sien avant de presser de l'embrasser de nouveau. Un baiser plus doux, plus court, mais qui n'en est pas moins très évocateur de ce qu'il ressent. Il recule ensuite son visage, histoire de bien pouvoir la regarder. Ca va mieux ? Qu'il lui demande avec douceur, toujours soucieux. Il peut pas écarter ses vrais problèmes d'un baiser, pas plus qu'elle ne peut le soustraire de cette façon aux siens.

@Maeve Lazzarini