D. SOLVEIG-WILLA HITZ ► esti ginzburg.

Solveig a fait sa première année d’université en Finlande parce qu’ayant postulé pour Harvard, elle n’avait jamais eu de réponse. C’est à la fin de première année à Helsinki qu’Harvard la contacta : son dossier était apparemment perdu. Et voilà donc pourquoi elle n’est ici que maintenant. Jusque-là, elle s’était dit que même major de sa classe au lycée ça n’avait pas suffit. Elle trouvait même ça bizarre et avec le temps, elle avait laissé tomber ces rêves de grandes écoles. Maintenant qu’elle est bien installée sur le campus, elle va pouvoir profiter de tous ces avantages et peut-être inconvenants ? Design de mode et Journaliste, c’est les deux spécialité qu’elle étudie. Le premier parce qu’elle rêve de percer dans l’univers de la mode depuis qu’elle est toute jeune. Le second parce qu’elle aime beaucoup écrire et être au courant de pleins de choses, mener sa propre enquête quoi. Au final, son rêve serait peut-être de devenir une grande journaliste de mode. Elle ne sait pas exactement encore.

Élevée en bonne et due forme, Solveig est une fille des plus respectueux et polie. Elle ne supporte pas la méchanceté gratuite, cette méchanceté qu’elle a subie quand elle était jeune. Celle qui lui a pourri son enfance. Elle ne veut plus jamais la voir, plus jamais. Grosse, moche, boudin, obèse, truie. C’est ce qu’elle s’est pris en pleins face et ce qu’elle a combattu toute sa jeunesse. Ça a fait d’elle quelqu’un à l’écoute, ouverte et gentille mais beaucoup trop renfermée sur elle-même. Elle déteste laisser paraitre ses émotions, elle se cache devant la magnifique jeune femme qu’elle est devenue. Non, elle ne se sert pas de son corps pour se faire accepter, bien au contraire, elle reconnait les bonnes personnes aux mauvaises. Celles qui vous convoitent parce que vous être belle, ou bonne, celles qui ne veulent que votre cul. Solveig est devenue une personne franche, qui ne mâche pas ces mots. Sa mère a toujours dit que les mots vulgaires ne devaient pas sortir de la bouche de jolies filles comme la sienne mais Solveig s’en fiche. Elle est beaucoup trop révoltée pour écouter les conseils de sa mère. Mise à part, elle adore être au service des autres. D’ailleurs, elle espère vite trouver une association dans laquelle elle pourra rendre service, dans laquelle elle pourra être elle-même comme toujours, dans laquelle elle servirait à quelque chose. Dans laquelle, elle sera importante aux yeux de quelques personnes.