Protect Life ▬ ♪♫♪
Sur la table du restaurant à laquelle elle est assise se trouve cette lettre que le majordome de Sheng a déposé il y a deux jours dans sa chambre attitrée. Papiers lui révélant le montant des frais hospitaliers justifiés par les soins qu’elle a reçu en décembre dernier. Un détail qui lui était sorti de la tête, qu’elle n’avait pas vu venir, perturbée par tout et n’importe quoi. Par ses états d’âmes. Pas sa fuite. Pas ses conflits intérieurs. Par les aléas de son cœur.
La lettre dépliée, ses yeux ne parviennent pas à la quitter, une fois encore elle est perdue, la Haiwee, elle ne sait plus comment se sortir de cet effet boule de neige qu’elle ne parvient pas à arrêter. Tout part à vau-l’eau, c’est un naufrage, en bonne et due forme, elle qui croyait que tout serait plus facile une fois qu’elle serait libérée. Mais lorsqu’elle entend la cloche de la porte d’entrée de ce fast-food démodé où elle lui a proposé de venir manger – à l’évidence sans savoir comment elle va payer, vivre dans le déni ce n’est pas la solution désignée, c’est seulement celle d’Haiwee –, elle relève le regard, et sort de ses songes aliénés, cette silhouette, elle pourrait la reconnaître entre mille, malgré tout ce qui entre eux a changé, et ce qui ne l’a pas fait.
Alors elle range avec rapidité la feuille dans son sac, et se relève afin de le saluer, naturelle, même si elle le connaît assez pour savoir que ce ne sont pas des choses qu’habituellement, il fait. Sa joue, elle va rapidement l’embrasser, un sourire glissé sur son visage. Et elle se rassoit, lui intimant de faire de même de ses doigts. Elle met de côté ses réelles intentions, amorçant volontairement, une autre discussion. « Je trouve qu’on ne se voit pas assez. » Un tacle déguisé, car elle a bien compris à présent qu’il est occupé, que son quotidien est compliqué. « C’est moche pour une sœur et un frère. » cette appellation, elle l'adore comme elle peut, à lui, parfois, lui déplaire.
La lettre dépliée, ses yeux ne parviennent pas à la quitter, une fois encore elle est perdue, la Haiwee, elle ne sait plus comment se sortir de cet effet boule de neige qu’elle ne parvient pas à arrêter. Tout part à vau-l’eau, c’est un naufrage, en bonne et due forme, elle qui croyait que tout serait plus facile une fois qu’elle serait libérée. Mais lorsqu’elle entend la cloche de la porte d’entrée de ce fast-food démodé où elle lui a proposé de venir manger – à l’évidence sans savoir comment elle va payer, vivre dans le déni ce n’est pas la solution désignée, c’est seulement celle d’Haiwee –, elle relève le regard, et sort de ses songes aliénés, cette silhouette, elle pourrait la reconnaître entre mille, malgré tout ce qui entre eux a changé, et ce qui ne l’a pas fait.
Alors elle range avec rapidité la feuille dans son sac, et se relève afin de le saluer, naturelle, même si elle le connaît assez pour savoir que ce ne sont pas des choses qu’habituellement, il fait. Sa joue, elle va rapidement l’embrasser, un sourire glissé sur son visage. Et elle se rassoit, lui intimant de faire de même de ses doigts. Elle met de côté ses réelles intentions, amorçant volontairement, une autre discussion. « Je trouve qu’on ne se voit pas assez. » Un tacle déguisé, car elle a bien compris à présent qu’il est occupé, que son quotidien est compliqué. « C’est moche pour une sœur et un frère. » cette appellation, elle l'adore comme elle peut, à lui, parfois, lui déplaire.
LE 25/01/2022
Boston Diner's
Boston Diner's
(Haiwee Wind River)