aidine + walk through hell by your side

le 23.01.2022 with @Capucine Nesbitt effrayé parce que je viens de faire, encore secoué par les coups que je venais de porter, encore. toute cette colère que j'ai ressenti et qui circule dans mes veines, encore. du déjà vu, parce que j'ai déjà été dans cette situation. celle du mec qui se contrôle plus après qu'on ai fait du mal à une personne qu'il aime. le mec qui abat ses poings sur la gueule d'un autre sans réussir à contrôler la colère qui prend possession de son corps. et quand je vois sa gueule ensanglanté, les gémissements qui sortent de sa bouche, j'ai juste envie de continuer de taper, encore et encore. et alors que je me sens pris d'une envie de me déchainer sur lui, c'est ta voix qui résonne en moi, ton visage qui apparait devant mes yeux. je peux pas te faire ça. je peux pas prendre le risque de me détruire et te perdre. les semaines qui ont suivit la mort de Jordy et ce que j'ai fait à Alix.. plus jamais. je ne veux plus jamais être dans cet état. alors je me stop. je lui crache à la gueule que c'était un avertissement et s'il lui prenait l'envie de poignarder quelqu'un d'autre je serais là. je rentre chez moi, me douche pour me débarrasser du sang et je commence à boire pour oublier. et sans trop savoir comment j'ai fait, je me retrouve à l'hôpital à errer dans le couloir comme un fantôme. qu'est-ce que j'ai fait encore ? est-ce que je suis fier de moi de mettre retenu de ne pas aller plus loin ? est-ce que je m'en veux d'avoir céder à la colère. et c'est les larmes aux yeux que j'entre dans ta chambre. t'es seule. et je viens m'allonger à côté de toi, posant juste ma tête sur ta poitrine et laissant aller mes larmes.

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Le 23.01.2022 with @Aidan Nesbitt T’es épuisée et pourtant, tu n’arrives pas à dormir. Entre les visites, la transfusion avec toutes ses surveillances et désormais Aidan qui est parti un café à l’autre bout du pays, c’est impossible de fermer les yeux. Tu ne le sens pas. Il est parti d’une manière qui ne signifie rien de bon. Pas le temps d’écouter ce que te dis l’équipe médicale, t’es omniprésente. Téléphone en main, l’autre bras tendu pour laisser au mieux passer le sang que l’on t’injecte, t’harcèles ton mari. Car oui, c’est le terme exact. T’envoie des messages, appels à de multiples reprises, laisse un vocal, rappel, laisse un message, rappel une dernière fois et lui laisses un message sur son répondeur. ❝ J’en reviens pas de dire ça à une messagerie, il me fait vriller ce mec. Téléphone que tu laisses tomber sur le lit, tu laisses tes mains glisser le long de visage, resongeant à toute cette merde qu’il y a pu avoir bien plus tôt dans la journée. T’as comme l’impression que ça ne sera pas derrière toi tout ça. L’homme qui t’a envoyé par erreur ici semble avoir le droit de s’en sortir avec uniquement une petite tape sur les doigts pour le moment. Ce n’est pas au goût de tout le monde malheureusement pour lui. Tu finis alors par lire ce livre que l’on t’a apporté. Médiocre, mais ça t’occupe au moins, et tu louches sur les pages lorsque que t’entends la porte s’ouvrir et se fermer. Sans un mot, Aidan vient s’allonger à tes côtés, prend cette position que t’as adopté avec lui et pleure en silence. Ok, tu le sens, ça pue ça. Main qui vient lui masser le cuire chevelu, l’autre son bras, tu t’inquiètes à nouveau. ❝ Hé, qu’est-ce qui se passe ? T’embrasses son crâne et laisse quelques instants s’écouler. ❝ Tu profiterais pas de la situation pour retrouver tes copains, boobs gauche et droit ? Tu tentes l’humour et continues à la réconforter avec tes mains, embrasses à nouveau son crâne. ❝ Tu veux en parler ?

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Le 23.01.2022 with @Capucine Nesbitt le silence. celui qui siffle dans mes oreilles avant que le dernier coup ne s'abatte sur son visage. son sang qui gicle sur mes fringues, sur mon visage, qui s'incruste à même les rainure de ma peau. ses expressions de douleur, ses gémissements de souffrance qui me prennent aux tripes. l'envie de gerber quand finalement la colère me laisse tranquille, me rend le contrôle de mon propre corps. et la première chose que j'ai envie après mettre débarrasser du sang, de la haine, de la honte, c'est d'être avec toi. la tête contre ta poitrine, je laisse aller les sanglots, je laisse les larmes dévaler mes joues. ton premier baiser sur mon crâne qui me fait l'effet d'une épine en plein coeur. qu'est-ce que j'ai fais capu. est-ce que j'ai encore tout gâché ? est-ce que tu m'aimeras encore après tout ça ? et quand je lève enfin les yeux vers toi, ils sont injectés de sang, la pommette qui devient bleu, la lèvre fendue qui fait si mal. et c'est pire quand je viens tenter d'essuyer une larme avec ma main et que celle ci est couverte de plaie et de sang. le mien.  « j'arrivais .. » que j'essaie d'articuler.  « j'arrivais plus à me contrôler et je.. » la respiration qui se bloque, l'envie de hurler de douleur.  « j'ai cru que j'allais le tuer » j'ai failli Capucine. j'ai failli le tuer et c'est mon amour pour toi qui m'en a empêché.

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Le 23.01.2022 with @Aidan Nesbitt Tu crains le pire, jamais tu ne l’as vu dans un état comme celui-ci. Il est dévasté et tu voudrais faire quelque chose pour faire taire tous ses tourments. Là, la tête enfuies contre ta poitrine a déversé sa peine, tu lui caresses les cheveux et son bras. Et lorsqu’il lève la tête vers toi, tu vois d’abord ses yeux rougis par toutes ces larmes qui en sont sorties, puis sa pommette marquée d’un hématome. Sans même avoir vu la suite, tu te doutes de ce qu’il a fait. Tu craignais déjà que ça ne se produise. Cette lèvre fendue et sa main abimée sont la preuve que tes inquiétudes étaient fondées. Tu le regardes avec tes grands yeux bleus, écoutant ce qu’il arrive difficilement à t’avouer. Il a mal, il souffre de l’intérieur. Il n’a pas besoin de le dire, tu l’entends, le vois. Tu le sers un peu plus contre toi, quitte à te faire au passage, qu’importe. T’embrasses son front, comme pour lui montrer que t’es là, qu’il est en sécurité avec ton frêle corps lui aussi abimé. T’imagine le pire, te mords la lèvre et essuis ses yeux d’une main, avant de t’emparer de la sienne pour mieux le regarder. Tu te souviens de cette violence dont il te parlait, celle qu’il n’arrivait pas à contrôler. C’est justement ça qui t’a poussé à te faire du souci pour lui. Pas pour autrui, pour lui. ❝ C’est l’autre ? Tu l’as retrouvé ? T’embrasses le dessus de sa main, comme pour apaiser la douleur qui doit le lancer. ❝ Tu ne l’as pas fait. Tu m’entends ? Tu dis j’ai cru que j’allais, donc tu ne l’as pas fait. T’oses pas imaginer dans quel état cette personne est.. ❝ Comment t’as réussi à stoper tout ça ?

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Le 23.01.2022 with @Capucine Nesbitt c'est comme une absence. un moment où je ne suis plus mettre de moi-même. je vois les actes du monstre qui me contrôle, par la lucarne de mes émotions, tapis dans l'ombre, attendant de pouvoir refaire surface. comme un lycanthrope à la lumière de la pleine lune, je me transforme en une bête sauvage, qui devient violent plus par nécessité déguisée. c'est ce plaisir sadique que je prends à frapper ce mec qui me donne envie de vomir. comme si j'avais le droit de me prendre pour un bourreau, justicier des ruelles sombres qui applique la peine qu'il estime juste. mais une fois au creux de tes bras, je me rends compte que perdre le contrôle et laisser l'animal se réveiller n'était pas une bonne solution. pas qu'à cause de problèmes légaux qui risqueraient d'en découler. mais parce que ça fait mal. ça m'arrache les tripes, ça me ronge de l'intérieur. l'écho d'une nuit où tout à basculer, où ta voix ne m'a pas sortie de ma torpeur et où j'ai commis l'irréparable. une nuit que je me suis promis de laisser derrière moi et de ne jamais revivre.. jusqu'à ce soir. hoche la tête à la positive quand tu me demandes si c'est l'autre, si j'ai réussi à le retrouver. ferme les yeux pour laisser une rafale de larme rouler le long de mes joues. ouvre les yeux pour les planter dans les tiens. « j'aurais pu. j..j'aurai pu le faire.. je l'ai déjà fait.. » confession avoué à demi mot. ça me pèse depuis le temps, le plus gros secret, fardeau que je porte depuis maintenant presque deux ans. « j'ai entendu ta voix dans ma tête et .. et .. je me suis imaginé ne plus te revoir si j'arrêtais pas maintenant.. et j..je pouvais pas »

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Le 23.01.2022 with @Aidan Nesbitt T’aurais peut-être dû le retenir davantage, le forcer à rester là, ne pas fermer les yeux et découvrir qu’il a foutu le camp. En signant à Vegas, en n’allant pas jusqu’au divorce, tu t’es engagée à prendre soin de lui, prendre soin de quelqu’un d’autre que de ta petite personne. Il semble que vous aillez failli à votre promesse et ça depuis longtemps. A nouveau l’eau ruisselle le long de sa peau, et d’un revers de la main, tu effaces toute trace de son passage. Comment ça il l’a déjà fait ? Tu ne comprends pas. Regard planté dans le sien, tu tentes de démêler ce qu’il vient te dire. ❝ Tu veux dire que … Voix basse, très basse, tu te demandes si l’homme que tu aimes n’aurait pas commis l’irréparable par le passé. Tu sais qu’il est du genre à s’emporter, laisser sa colère parler par elle-même, mais pas au point d’enlever une vie. Tu te souviens les fois où il s’est battu, qu’il a su s’arrêter. Mais peut-être que la colère n’était pas aussi vive que lors de cette fois, que cette nuit là. Tu n’en sais rien. ❝ Ma voix ? Tu n’es pas certaine de comprendre. ❝ Je suis là … toujours. Visiblement t’es complètement incapable de tirer un trait sur votre histoire. T’es trop faible face à lui. Tu te penches légèrement vers lui et embrasses doucement ses lèvres, évitant de lui faire mal.

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Le 23.01.2022 with @Capucine Nesbitt ton regard d'incompréhension qui se pose sur moi. la honte qui me brûle les lèvres, la douleur qui perle sur mes joues. j'hoche la tête à nouveau en accusant un sanglot qui bloque ma respiration à nouveau avant que je ne gémisse doucement de tristesse.  « il avait violé mon amie, tabassé ma soeur et.. et j'voulais juste.. j'vouais juste lui faire peur et le faire payer » que je souffle à voix basse.  « j'voulais juste lui faire mal comme il leur a fait mal. » je pleure chaudement en silence. j'ai jamais pleuré comme ça devant qui que ce soit. même pas Jake. personne. « j'ai pas réussi à me contrôler. j'ai tapé encore et encore et j.. j'pouvais pas m'arrêter. » les images qui me reviennent en pleine face, danse dans mes iris comme si c'était arrivé hier. je sers les poings pour ne pas céder et hurler de douleur.  « quand j'ai pris conscience de ce que je faisais c'était trop tard. il était mort » mon beau frère était là. on a mis son corps dans une benne et on y a mis le feu. les mois qui ont suivit dès que j'entendais une sirène de police, j'étais persuadé que c'était pour moi. même encore maintenant. tes lèvres qui viennent se poser sur les miennes. doucement. je te rends ton baiser avant de tourner la tête. « c'est pour ça que je t'ai repoussé. j'ai repensé à ça, ce que j'ai fais à Alix.. je mérite pas d'être heureux. et je peux pas prendre le risque de te faire du mal ou de te causer du tort alors que je suis un danger. » mais voilà j'ai pas réussi à te quitter. et finalement c'est toi qui m'a sauvé ce soir.  « c'est toi qui doit me demander de m'en aller Capucine. regarde ce que j'ai fait ce soir, ce que j'ai fais avant. ce que j'ai fais à mon ex. j'suis pas un mec bien. tu ne dois pas m'aimer. c'est toi qui doit me quitter. parce que moi j'ai pas la force de le faire »

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Le 23.01.2022 with @Aidan Nesbitt Ok, tu déglutis l’information. T’as beau dire que tu te moques d’où sa violence peut le mener, mais un homicide involontaire ce n’est pas rien. Tu crains surtout ce qui peut lui advenir à lui. Là où ses secrets et son impossibilité à se contrôler vont le mener. Non, tu n’es pas effrayée par lui et t’es peut-être inconsciente, mais tu vois toute sa peine, que cette facette de lui l’effraie à plus haut point. Tu l’écoutes attentivement, secoues la tête à chacun de ses mots. Tu comprends ce qu’il te dit, le retour de bâton qu’il lui réservait et tu serais qui pour le juger ? Cela ne change pas le fait que c’est mal, mais t’es du genre à penser : œil pour œil, dent pour dent. Tu sens son poing se serrer à l’annonce de son passé. ❝ Aidan … je ne sais pas quoi te dire ? Tu humidifies rapidement tes lèvres avant de reprendre. ❝ Ce que je vais dire ne changera rien à ce qui s’est passé, mais … écoute moi, tu n’es pas le premier à qui l’envie de faire mal à un connard dans ce genre te prend. Tu n’as pas su te contrôler parce que ta haine t’a aveuglé. Je ne dis pas que c’est totalement acceptable, mais des fois on veut faire justice soit même et on se perd. Tu repousses ses cheveux en arrière. ❝ T’as fait quoi ensuite ? Au fond, tu te dis que le mec l’a bien mérité et tu te moques du sort qui lui a été réservé. C’est Aidan et les conséquences de ses actes qui te font du souci. Tu n’es pas d’accord avec sa vision. ❝ Non, mais tu t’entends ? Parce qu’il a commis de graves erreurs, il doit s’en punir toute sa vie ? Ce considérer comme un monstre ? Pourquoi il ne se voit pas comme tu le vois ? ❝ Aidan regarde moi s’il te plait. Ton doigt viens guider son visage dans ta direction. ❝ Je t’ai dit non, et ce n’est pas ce que tu viens de me dire qui va changer quoi que ce soit. Contrairement à toi, je vois un homme qui se punit pour tout ce qu’il a fait, qui semble vouloir, se terrer dans la tristesse pour payer ses fautes. Et après tous ces mois à se chercher, se rendre fou, je n’ai pas vu cet homme qui t’effraie tant. Je vois quelqu’un qui se ravise et laisse une deuxième chance, si on peut appeler ça comme ça. Je n’ai pas envie de partir, je sais où est ma place.

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Le 23.01.2022 with @Capucine Nesbitt c'est la première fois depuis Jake que je raconte tout ça, de vive voix. j'en ai parlé il y a un moment à Sofia, par message. parce que j'étais incapable de poser des mots à nouveaux sur les actes que j'ai commis. les voir écrit et savoir que j'avais la possibilité de les effacer après, c'était plus facile que de les dire à voix haute et de réaliser. j'ai menti à Sofia. je lui ai dit que c'était un cas de légitime défense. je ne lui ai pas raconté ce qu'il s'était réellement passé. je n'ai pas parlé de la colère qui s'est emparée de moi, de comment je me suis transformé en un animal sauvage pour juste écraser le visage d'un mec avec mes poings. je ne voulais pas qu'elle me voit de cette manière, qu'elle sache qui j'étais réellement. au fond je crois que j'avais pas confiance en elle, pas assez pour lui montrer mon vrai visage et lui confier le secret le plus horrible de ma vie. quant à toi. tu me fais sentir dans une bulle quand je suis avec toi. surement plus dangereux qu'autre chose. c'est comme si t'étais accrochée à mon âme, jusqu'à la fin de nos existences. est-ce que c'est vrai ? est-ce que la femme de notre vie existe vraiment ? si c'est le cas alors je pense que c'est toi, et j'ai encore plus peur de te briser à cause de mes travers. « alors dis rien.. » que souffle. parfois c'est mieux. « çy a une différence entre voir envie de tuer un connard et le faire vraiment. y a une morale, des lois et c'est pas fait pour faire jolie dans la constitution. c'est quoi la prochaine étape ? quand je vais juger qu'un mec mérite pas d'être vivant je vais faire justice tout seul ? je suis pas daredevil. et je devrais pas être comme ça. ça veut dire quoi de ne pas pouvoir se contrôler. c'est quoi mon problème ? » je le sais depuis que je suis gosse qu'un truc cloche chez moi. que je suis cassé, que je suis brisé. mais j'ai aucune idée de pourquoi. « je l'ai balancé dans une benne à ordure et j'ai mis le feu » que je chuchote doucement. je parle pas de Dawie, parce que je veux surtout pas qu'il risque quoi que ce soit. maintenant ma soeur et lui ont des enfants. si je dois un jour reparler de ça, je dirais que j'étais seul. je secoue la tête quand tu me dis toute tes merdes sur le fait de ne pas me laisser, que ce que je venais d'avouer ne changeait rien. je me redresse, un mouvement de recul qui m'éloigne de toi. je vais pas te crier dessus parce qu'on est pas seul, mais j'hausse la voix tout en chuchotant. « mais putain capu t'entends ce que tu dis ? je viens de te dire que j'avais tué un mec et que j'avais failli en tuer un autre et tu me racontes de la merde sur le fait que j'ai pas su me contrôler et que j'étais aveuglé comme si c'était normal et pas du tout dangereux. mais réveille toi merde. tu vis dans quel monde ? » j'suis essoufflé, parce que ce qui se passe c'est que je suis complètement à bout. physiquement crevé, psychologiquement éteint. « tu devrais avoir peur de moi. tu devrais ne plus vouloir me voir. tu devrais pas continuer à m'aimer. j'suis un putain de monstre. »

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Le 23.01.2022 with @Aidan Nesbitt Tu ne sais trop quoi dire. Pour être honnête, tu n’as aucune peine pour celui qui se fait appeler le TG. Pourtant, lorsque ce crétin en question ouvre la bouche, c’est exactement ce que tu penses tg, formule fort sympathique dans ton pays d’origine. Tu ne pleures pas son état qui doit très certainement laisser à désirer. Tu t’en inquiètes uniquement parce qu’Aidan est lié à tout ça et qu’il peut risquer gros. Tu ne t’en soucis pas parce qu’il n’a eu aucun scrupule à te laisser te vider de ton sang, sans t’adresser une parole. Il s’est juste barré. Alors, oui, t’ignores les circonstances avec l’autre gars, celui a qui il a enlevé la vie, mais tu doutes qu’il soit quelqu’un que l’on peut qualifier de bien. Enlever la vie à quelqu’un n’est pas la réponse à ce qu’il a fait, mais tu ne sais trop quoi dire, car t’es persuadée que ce n’était pas voulu, qu’il a frappé jusqu’à épuisement. ❝ C’est pas ce que j’ai dit... T’es nulle quand il est question de t’exprimer. T’es pas la meilleure pour rassurer ou trouver les mots. Tu voulais seulement lui dire que oui, il souhaitait sa mort, mais il ne l’a pas vraiment prémédité. Mais malheureusement, c’est fait et il ne pourra pas revenir dessus. Et tu te mets à hocher la tête, lorsqu’il te dit avoir pris les précautions nécessaires pour se débarrasser du corps. Au moins, il n’aura pas à se soucier d’un corps retrouvé et d’une enquête. Enfin, tu n’y connais rien après tout. Alors, oui, t’es peut-être dans ta bulle, une inconsciente, mais tu n’as pas la même vision des choses. Tu ne vas pas t’en excuser, non plus. Pourquoi, c’est si difficile pour lui de comprendre ton regard ? ❝ J’en sais rien, mais dicte moi ce que je dois répondre puisque ça ne te convient pas. J’essaie juste de te dire que des fois les choses nous dépassent, qu’on perd pied. T’as perdu pied et non seulement, tu reconnais tes tors, mais tu te punis pour ça. Tu veux que je te dise quoi de plus ? Il veut quoi au juste ? Que tu t’énerves, que t’appelles au secours parce que tu es avec un criminel qui a failli récidiver ? Apparemment, il veut que tu prennes la fuite, que t'ais tellement peur de ce qu’il peut faire, que tu t’en ailles loin. Seulement, ce n’est pas le cas. Et ça te fait mal qu’il se considère de la sorte, comme un monstre. Dans un élan, le flanc qui te torture, tu t’assois. ❝ Je t’interdis de penser ça, tu m’entends ? Tu n’es pas un monstre. Ok ?! Tu plantes avec sérieux tes yeux dans les siens. ❝ Je ne dis pas de la merde, t’es seulement buté. Réfléchis. T’es là au lieu de cacher un cadavre. Cet été, t’as préféré retourner dans ta cabine plutôt que frapper à nouveau ce pauvre lourdaud qui tapait à ma porte. Et j’ose même pas imaginer toutes les fois où tu rêves de m’étrangler. Tu n’as jamais levé la main sur moi. Alors, oui, tu n'es pas un saint, mais je ne serais pas tombée amoureuse de toi si tu l’étais. Et tu ne m’empêcheras pas de continuer de t’aimer. Tu viens poser une main sur sa joue pour la caresser. ❝ Je ne partirai pas, je me répète. Si tu n’as pas confiance en toi, ais confiance en moi.