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Undead nightmare
#rplibre
Un mois ou presque, depuis son retour à Boston; les habitudes sont revenues mais sa présence ne semble pas encore pleinement acceptée. Peut-être que certains ne réalisent pas vraiment, toujours fixés sur l'idée que la petite Killbane est censée être morte et enterrée. Alors, elle prend son mal en patience. On lui a répété qu'il faut du temps; quand bien même se contenter d'attendre est incroyablement frustrant à son sens. Mais peut-être n'est-ce là que le juste revers de médaille. Quelques flocons tombés du ciel, accrochés à sa chevelure rose pétant, alors qu'elle se dirige vers l'un des cimetières de la ville; passage lui semblant obligatoire vu les circonstances. A pas feutrés, avançant respectueusement entre les pierres tombales, Clary cherche simplement celle qui porte son nom. Et c'est un petit choc, soubresaut du myocarde dans la poitrine, lorsqu'elle y arrive enfin. Clary Killbane, 1994-2021. Le cauchemar est bien réel, l'emplacement est là; le cercueil vide et pourtant, chargé d'une drôle d'énergie. L'esprit imagine la cérémonie, et les jambes se mettent à trembler. Jusqu'à se dérober sous son petit gabarit. La fleur devait venir, pour se rendre compte de l'étendue des conséquences; la réalité est douloureuse, quand bien même la concernée ne repose pas six pieds sous terre. A la tristesse se mêle une forme de colère, contre elle-même, contre le choix qu'elle a fait ces six derniers mois; décision qui, sur l'instant, ne lui semble plus si légitime que ça. Un cri de frustration pour troubler le repos des morts, chasser les corbeaux des arbres aux alentours. La suite, guidée par l'impulsion; et les mains s'écrasent contre la stèle, tentent d'en détruire la surface. Pour effacer ce nom et la symbolique qu'il représente. Clary est bien vivante, seulement incapable de réaliser qu'elle pourrait profaner sa propre tombe.
Un mois ou presque, depuis son retour à Boston; les habitudes sont revenues mais sa présence ne semble pas encore pleinement acceptée. Peut-être que certains ne réalisent pas vraiment, toujours fixés sur l'idée que la petite Killbane est censée être morte et enterrée. Alors, elle prend son mal en patience. On lui a répété qu'il faut du temps; quand bien même se contenter d'attendre est incroyablement frustrant à son sens. Mais peut-être n'est-ce là que le juste revers de médaille. Quelques flocons tombés du ciel, accrochés à sa chevelure rose pétant, alors qu'elle se dirige vers l'un des cimetières de la ville; passage lui semblant obligatoire vu les circonstances. A pas feutrés, avançant respectueusement entre les pierres tombales, Clary cherche simplement celle qui porte son nom. Et c'est un petit choc, soubresaut du myocarde dans la poitrine, lorsqu'elle y arrive enfin. Clary Killbane, 1994-2021. Le cauchemar est bien réel, l'emplacement est là; le cercueil vide et pourtant, chargé d'une drôle d'énergie. L'esprit imagine la cérémonie, et les jambes se mettent à trembler. Jusqu'à se dérober sous son petit gabarit. La fleur devait venir, pour se rendre compte de l'étendue des conséquences; la réalité est douloureuse, quand bien même la concernée ne repose pas six pieds sous terre. A la tristesse se mêle une forme de colère, contre elle-même, contre le choix qu'elle a fait ces six derniers mois; décision qui, sur l'instant, ne lui semble plus si légitime que ça. Un cri de frustration pour troubler le repos des morts, chasser les corbeaux des arbres aux alentours. La suite, guidée par l'impulsion; et les mains s'écrasent contre la stèle, tentent d'en détruire la surface. Pour effacer ce nom et la symbolique qu'il représente. Clary est bien vivante, seulement incapable de réaliser qu'elle pourrait profaner sa propre tombe.
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