maeliot | un instant, le temps s'est arrêté.

Un manque, quelques choses de difficile à gérer pour tout être humain. Peut importe qu’ils viennent d’un être cher, d’une addiction ou d’un sentiment. Toi, c’est lui qui te manque. Plus qu’il ne devrait sûrement, mais ce soir tu veux juste te laisser aller. L’envie de te sentir semaine et apaisé. Les tensions du début du mois ont laissé des traces. Tu montes dans le taxi pour rejoindre Eliot chez lui. L’envie de sentir à nouveau son odeur. L’envie de sentir ces bras rassurant autours de toi. Eliot. Il t’attend. Alors tu regardes les buildings défiler sous tes yeux jusqu’à ce que la voiture finisse par s’arrêter. Tu paies et rentre dans l’immeuble jusqu’à chez lui. Tu frappes et attends avec une certaine impatience ce soir. Quand enfin la porte s’ouvre. Tu le regardes, un sourire qui se dessine sur tes lèvres et tu viens te blottir dans ces bras. Fermant les yeux pour humer son odeur. — Tu m’as manqué. que tu murmures à son oreille tout en venant le lâcher.

@Eliot Redmayne

Il a une longue journée dans les pattes. Il a à peine le temps de filer sous la douche en rentrant de son cours de danse après avoir échangé rapidement avec Maeve via meetsa. L'eau chaude lui fait du bien, mais pas que. Le sourire qui courbe ses lèvres en dépit de son corps et de sa tête fatigués, il le doit surtout à l'arrivée imminente de sa meilleure amie. Ca fait beaucoup trop longtemps qu'il n'a pas eut un vrai moment avec Maeve, un moment qui n'appartienne qu'à eux et qui ne sera pas parasité par quelqu'un d'autre. Il traine pas sous la douche du coup. Il n'a pas envie de la faire attendre sur le palier. Il passe une tenue confortable, un pantalon de survet' et un tee-shirt à manches longues. Rien de laid, mais rien d'apprêté non plus. Son lien avec Maeve le permet. Il est à peine sorti de sa chambre, propre comme un sous neuf, quand les coups résonnent contre la porte. Il presse le pas, fonce presque sur la porte qu'il ouvre avec plaisir, un sourire solaire aux lèvres. Avant même que l'un ou l'autre prononce un mot, Maeve viens se réfugier dans ses bras et il l'y accueille avec plaisir. Il la serre contre lui, doit se retenir de poser un baiser au sommet de sa tête brune. Ce serait trop. Ou pas. Il n'en sait rien. Rien de mieux que Maeve pour le remplir de doutes et le pousser à la maladresse. Il se contente donc de la garder un peu contre lui avant de la laisser se soustraire à ses bras. Tu m'as manqué aussi. Et plutôt beaucoup. Il lui adresse un autre grand sourire qui mange une bonne partie de son visage avant de se décaler pour la laisser entrer. Ca te dérange pas si on fait un peu les fonds de tiroirs pour le repas ? J'ai pas eut le temps de faire de vraies courses cette semaine tout en parlant, il commence à filer vers la cuisine, laissant Maeve fermer derrière eux et progresser dans l'appart.

@Maeve M-Lazzarini

Jalousie mal placée de ces derniers jours. Toi qui pensait que tu avais tourné la page sur tout ça. Douleur de le voir à nouveau si près d’elle et si loin de toi. Ton meilleur ami. Celui qui prenait toute la place dans ta vie. Vous avez été inséparable. Lié autant que deux êtres humains peuvent l’être. Ce besoin de ce voire en permanence. Ces doux moments. Les mains qui se frôlent. Dormir dans les bras l’un de l’autre. Les longues conversations. Le cœur qui s’emballent. Puis l’inévitable. L’inexplicable. Encore envahit par les flashs de cette nuit. Sentir à nouveau la sensation de ses lèvres sur ta peau. Frisson immédiat. Tu l’as perdu après ça. Maintenant que vous vous êtes retrouver, tu te forces à réprimer tout ça. Malgré tout dès que la porte s’ouvre, tu viens immédiatement chercher le rapprochement physique. Eliot t’as manqué. Terriblement. L’envie de le toucher. Tu gardes le contrôle. Ne pas franchir la frontière. Ce soir, il n’y a que vous deux. Un large sourire sur les lèvres une fois que tu as fini par le relâcher. Tu fermes la porte et le suis. — T’as de quoi faire une omelette au jambon ? Saucisse ? Pomme de terre ? Tu viens t’asseoir sur le plan de travail tout en l’observant et ne le quittant pas des yeux. Ça fait un bien fou d’être ici avec lui. — Ou bien autre chose, dis moi.

Je dois avoir ça, oui et avec un peu de chance il lui reste peut-être un paquet de laitue pour accompagner le tout. Il regagne la cuisine, Maeve sur ses pas et va direct se poster devant le frigo dont il sort rapidement de quoi cuisiner une omelette au jambon. Il se détourne brièvement de sa meilleure amie qui s'est perchée sur l'ilot central le temps de récupérer fouet et saladier. Il commence ensuite la préparation de l'omellette, se met à casser les oeuf tout en faisant la conversation. La journée a été bonne ? Il a l'impression d'être un peu à la ramasse, concernant Maeve, et cette sensation ne le réjouit vraiment pas. Pour sa défense sa vie à tendance a beaucoup l'occuper, mais il a comme l'impression d'avoir négligée Maeve, ou du moins qu'il lui a donné cette sensation. Leur mini conflit du nouvel an était bâti là-dessus après tout, non ? A moins que le problème soit plus lié à Ambre et à un passif tumultueux qu'Eliot ne tiens pas plus que ça à remettre sur la table. Coucher avec Maeve quand il était encore avec Ambre est un acte les plus honteux qu'il a commis de toute sa vie et s'il ne nie plus rien de cette vérité, elle n'en reste pas moins bien placée dans le top cinq des sujets qu'il n'aime pas aborder. Et puis à quoi bon remuer le passé ? Il s'est suffisamment brulé les ailes comme ça jusqu'ici.

@Maeve M-Lazzarini

Te voilà à le suivre tout en proposant de la simplicité pour dîner. Tu le laisses regarder dans son frigo si il a ce qu’il vous faut pour préparer une omelette. Ton regard qui observe ses mains qui cassent les œufs les uns après les autres. Tu ne sais pas depuis combien de temps vous n’avez pas prit le temps de vous retrouvez tout les deux. Silencieusement, tu observes son visage, ses traits et tu souris de savoir qu’il est à nouveau la pour toi. Tu peux enfin laisser s’envoler le poids de la culpabilité. Ce vide entre vous qui avait duré trop longtemps, période que tu avais passé avec Kobe. Perdre tes deux meilleurs amis en couchant avec Eliot avait tout changé à l’époque et tu avais fini par laissé Kobe gagner ton cœur. Aujourd’hui, chacun de vous était libre. Il fallait simplement réussir à guérir du passé. — J’ai passé la journée en cours. Puis avant de venir je suis passée au Drink comme d’habitude.. Besoin de t’asseoir à cette place et de commander son verre habituel. Chaque jour. Hommage à ce frère qui n’est plus là. Tu descends de l’îlot et tu viens près de lui pour attraper la planche à découper et couper le jambon fine lamelle. — Qu’est ce que j’ai manqué dans ta vie ? demandes-tu à ton tour. Une fille peut-être ? Ton regard fuit le sien pour incorporer le jambon au œufs.

Il acquiesce de la tête sans desserrer les lèvres quand elle fait allusion au verre qu'elle a pris au Drink. Il connaît l'histoire derrière cette coutume, une bien triste histoire. Si le décès du frère de Maeve a d'une certaine façon permis à Eliot de retrouver progressivement sa complicité avec sa meilleure amie, il aurait largement préféré que cette douleur soit épargnée à Maeve. Il ferait tout pour lui ramener son frère, pour pallier au vide laissé en elle, mais tous les efforts du monde ne peuvent inverser le cours du temps. Il ne peut qu'être là pour elle dans le présent, l'épauler comme il est peut. Il est soulagé de pouvoir à nouveau le faire. De pouvoir se tenir avec elle dans une pièce sans être pétri de culpabilité. Ses mains s'activent, il commence rapidement à constituer la base de l'omelette. Il mélange oeufs crème liquide et gruyère pendant qu'à ses côtés Maeve s'occupe de tailler de lamelles de jambon. Son regard va du contenu de son saladier au visage de son amie, faisant des aller retour continus. Il est donc au premier loge pour voir Maeve détourner la tête alors qu'elle l'interroge sur ce qu'elle a raté dernièrement dans sa vie. Il se recule un peu du plan de travail pour la laisser introduire le jambon dans la préparation. Rien de bien particulier en fait. A quelques exceptions près. Le visage de Paige se rappelle à sa pensée de même que leur baiser partagé quelques jours avant le nouvel an de la discorde. Eliot n'a pas fauté, n'a pas commis d'impair et pourtant c'est ce qu'il ressent tout à coup auprès de Maeve. Il tâche de refouler cet élan de culpabilité et prend le parti de lancer une diversion. Je t'ai parlé de mon 24 décembre calamiteux ? Il force un peu le trait. Juste un peu.

@Maeve M-Lazzarini

La solitude a débarqué dans ta vie il y a plus d’un an. La mort de ton frère n’a fait que conclure une période sombre de ta vie. T’as fais des conneries. Tu as perdu Ambre en laissant tes sentiments pour Eliot prendre le dessus. Tu l’as perdu lui en étant égoïste et t’as fini par perdre ton frère. Quelques choses est devenue profondément noir en toi. Maintenant tu dois lutter contre ça. Tu sais qu’il fait de son mieux pour être à nouveau présent pour toi. Qu’il est bienveillant malgré la nouvel année. Tout les deux à faire la cuisine, vous vous lancez dès regards en coin discrets chacun votre tour. Puis une question au sujet de sa vie et tu tournes te tourne pour le regarder. Eliot semble prendre un air soucieux quelques instants. Tu sens bien qu’il y a quelques choses qu’il ne dit pas. Tu reprends ton mélange et je relève pas. Tu incorpores le jambon tout en l’écoutant parler de son Noël. —Non, mais j’ai hâte d’entendre cette histoire. Tu viens attraper une poêle et la lui tend pour qu’il puisse commencer à la faire cuire. Et tu le regardes prête à savoir ce qui est arrivé le vingt quatre.

Il attrape l'appareil à omelette dans une main, la poile tendue par Maeve de l'autre et il va se poster face à ses plaques de cuisson. De là il surveille le moment où il pourra lancer l'omelette tout en parlant à Maeve à qui il tourne momentanément le dos. J'ai accepté dans un moment de faiblesse de faire le révellion avec mes demi-soeurs et je crois que j'aurais dut m'abstenir. J'ai eut l'air d'un étranger dans ma propre famille, c'était limite grotesque rien que d'y penser, il sent un relent de contrariété pointer en lui. Il commence à faire cuir l'omelette et se détourne de son récit et de sa poêle le temps de charger Maeve d'une mission. J'ai peut-être un peu de salade dans le frigo, tu peux regarder ? De son côté il se focalise sur l'omelette, bien jaune et gourmande. Il grimace un peu alors que son estomac lâche un grognement révélateur. Il n'a quasiment rien avalé de la journée et son corps réclame de voir le tir rectifié.

@Maeve M-Lazzarini

Eliot récupère la poêle que tu lui tend, puis il se met devant ses fourneaux pour la faire cuire. Tu prends appuie contre le plan de travail, croisant les bras contre ta poitrine. Tu écoutes alors ce qu'il te raconte à propos de sa soirée et de ce qui s'est passé. — Dis toi que tu as fais un pas vers elle et que tu n'as absolument rien à te reprocher. Mais ça s'est si mal passé que çà ? Pour que tu te sentes étranger c'est quoi ? Tu étais à part ? Tu as eu l'impression de ne pas faire partie de leur monde ? Tu poses des questions parce que tu veux comprendre comment il a ressenti les choses . C'est important pour toi de pouvoir l'aider et le réconforter au mieux. Malgré tes sentiments, tu n'en oublies pas que tu es sa meilleure amie et que tu veux pas que ça change. Tu hoches la tête et tu vas ouvrir le frigo pour prendre la salade. Tu attrapes un saladier et tu commences à préparer la salade de ton côté tout en déposant un baiser sur la joue d'Eliot au passage. — Ces moments m'ont manqué.

Maeve commence à l'interroger sur ce qu'il entend par le fait de s'être fait l'effet d'un étranger au sein de sa propre famille. Du moins une partie de sa propre famille. Il se fend d'un haussement d'épaules en continuant à gérer l'omelette en train de cuire. Il jette un rapide coup d'oeil par dessus son épaule en direction de Maeve. Y aura toujours une distance entre elles et moi. On a beau partager le même sang, je serais toujours à part. C'est ce qui se passe quand t'es le fils de la seconde femme. Y a pas tant d'amertume dans sa voix qu'une forme de lassitude arrosée de frustration. Il aimerait qu'il en soit différemment. Il voudrait que ça soit plus facile. Mais ce n'est pas le cas. Il envoie Maeve en mission pour voir si y a de la salade dans le frigo, une mission vite couronnée de succès quand sa meilleure amie s'exécute. Elle viens ensuite se poster à côté de lui alors qu'il fait glisser l'omelette dans une assiette. Il a à peine achevé son geste que Maeve lui presse une bise sur la joue, ce qui lui arrache machinalement un sourire. Il est vraiment content qu'elle soit là. A moi aussi qu'il lui répond, souriant, ses traits se faisant plus sereins, plus détendus. Il pique une feuille de salade dans le saladier ramené par Maeve avant qu'elle ne l'assaisonne et il la fourre entre ses lèvres. Il attend d'avoir avalé puis rouvre la bouche en se retournant, ses hanches appuyées contre le bord du plan de travail. C'est bon de pouvoir refaire ce genre de choses avec toi. Même si ça n'a l'air de rien, de se préparer un repas basique. Il n'empêche que tout prend une autre portée pour lui quand il s'agit d'être auprès de Maeve.

@Maeve M-Lazzarini