Even there for the worst ((rosalia))

Les douleurs, elles étaient toujours présentes. T'avais beau prendre des anti-douleurs qui t'avaient été fournis par l'hôpital, ça diminuait le temps de quelques heures mais ça revenait toujours. Des bains chaud, tu en avais pris. Du repos, tu ne faisais que ça. T'avas même manqué plusieurs cours depuis le début du trimestre parce que tu ne te sentais pas capable d'affronter la journée. T'avais beau faire la fière devant les autres, Rosalia avait pu voir que tu n'étais pas à ton meilleur. Ton appétit avait grandement diminuer, ton comme ton entrain. Toi qui était toujours partante pour faire les 400 coups, tu peinais à faire tes journées de cours. T'allais même plus au boulot, ayant demandé à l'hôtel d'allonger ton congé. Ils comprenaient vu la situation par chance et te l'avait accordé.
Tes journées se ressemblaient beaucoup trop. Mais tu commençais à reprendre un peu vie. Tu étais dans le bain quand t'entendis la porte s'ouvrir et se refermer, des bruits de pas et de sacs qu'on dépose au sol. "Rosie, c'est toi?" Qui tu veux que ce soit d'autre? C'est pas comme si tout le voisinage avait la clé. Mais ça aurait pu être un de tes frères ou encore Mala qui t'apportent à manger. Ils avaient tous été adorables depuis ta sortie de l'hôpital malgré leurs propres blessures.

La vie ces derniers jours n'était pas des plus simples, l'embrouille avec Katalia lorsqu'elle avait compris que tu étais de retour et qu'elle avait souhaité une explication : du drama à la Borgia, tout ce que j'avais tenté d'éviter depuis mon retour. Comment deux personnes qui s'aiment autant pouvaient autant se déchirer lorsqu'elles étaient trop proches, à se brûler, se consumer même. Et puis il y avait @H. Siloé Rhodes aussi et son accident. Début janvier était des pires, si on mettait de côté le premier mois de janvier après le décès de ma mère. Voir Silo', diminuait autant dans son moral que sa fatigue me brisait le coeur, révélation sur ma capacité à ressentir des émotions. Je la voyais tous les jours trainer dans l'appartement, lui ayant préparé un petit déjeuner tous les matins avant de partir en cours. A chaque midi un message pour lui faire une blague ou autre, avant que je ne rentre le soir après une longue journée de cours et révisions, mes 4 mois d'absence m'ayant mis un retard considérable, que je ne savais pas combler - pour le moment-. Poussant la porte, j'entendis une voix un peu au loin, j'en déduis qu'elle se trouvait dans la salle de bain. Je m'approchais et tapais à la porte. Oui c'est moi Miss Rhodes. Tu bulles dans la baignoire ? Tu as besoin de quelque chose ? Moi aussi j'aurais bien envie de me prélasser après cette dure journée, mais j'attendrais mon tour, la santé et le moral de Silo' étant une priorité : pour moi.

C'était difficile même si ton état s'améliorait. Il y avait des jours meilleures que d'autres. Aujourd'hui en était un malgré le fait que tu avais un de ses mal de crânes et que tu ressentait une douleur dans tes épaules. Plongée dans l'eau chaude, une anti-douleur dans le sang qui commençait à faire effet, tu entends la porte de l'appartement s'ouvrir, suivi de pas qui s'approche de la salle de bain. Identité confirmée, tu te détends de nouveau. Comme si tu avais eu une raison de te crisper. "J'sors dans quelques minutes. J'ai commandé à manger, ça devrait arriver bientôt." T'avais pris un truc pour vous deux, voulant remercier l'italienne pour tout l'aide qu'elle t'apportait depuis ton retour de l'hôpital. "Je t'ai pris quelque chose aussi."ajoutas-tu avant de finalement avoir le courage de sortir de la baignoire. Bruit de l'eau qui s'échappe alors que tu enroules une serviette autour de tes cheveux et une autour de toi. T'as pris le temps de t'apporter des vêtements, pensant être sortie avant que ta coloc revienne. Tu te sèches donc rapidement avant de remettre la serviette en place et quitter la salle de bain pour te diriger vers la chambre. Tu as moins mal même si te déplacer fait ressortir un peu.

Les mots qui fusent à travers la porte de la salle de bain. Voilà que @H. Siloé Rhodes nous a préparé un repas ou du moins commandé un truc pour ce soir. Une soirée sympathique en perspective, une soirée dont j'avais besoin. Retrouver Silo' comme avant, et je l'espérais de mieux en mieux dans les jours à venir. C'était un déchirement de la voir souffrir, l'ombre d'elle même. Ah oui tu m'as pris quoi de bon Rhodes ? dis je toute impatiente de savoir ce qu'elle avait bien pu nous concocter, alors que je défaisais mes affaires tranquillement dans le salon. Laissant juste ma robe noire sur le corps, le style avant tout, ou alors cela était juste inné chez les Borgia, simple et élégante en toutes circonstances. La porte de la salle de bain s'ouvrir et dans un élan que je ne pourrais décrire, je rejoignais Silo' juste pour humer son parfum, sentir son corps dans une étreinte. Un câlin du réconfort, peut être aussi un câlin pour me rassurer que son accident ne l'avait pas totalement volé à moi. Le résultat aurait pu être bien pire, la vie sans elle, je ne m'en serais surement pas remise. Un bisous sur la joue qui dérape malencontreusement sur le bord des lèvres et je me recule d'un soubresaut. Tu veux que je prépare un cocktail ? Une boisson pour ce soir ? Que je me précipite à dire pour esquiver, ce frissonnement qui m'avait parcourut, interdite. Et j'avais déjà filé loin d'elle en attendant sa réponse qu'elle saurait surement crier de loin.

@Rosalia C. Borgia À peine sortie finalement de la baignoire, de l'eau chaude qui te permettait d'avoir un petit moment de répit sur la douleur dans ta journée, tu prends une serviette pour te sécher. C'est d'ailleurs là que tu réalises que t'as pas de vêtements avec toi, tu vas devoir te rendre à ta chambre pour t'habiller. Tu sors donc de la pièce et avant même que tu passes le cap de la porte, l'italienne est à tes côtés, te prenant dans ses bras avant de déposer un baiser sur le bord de tes lèvres, geste qui pourrait paraître innocent mais qui ne te laisse pas de marbre comme chaque fois que c'est arrivé auparavant. T'as même l'idée de laisser tomber ta serviette mais elle te ramène vite à la réalité avec sa question. "Des carbonaras, j'espère que ça te va." T'avais pris un truc qui se mange bien et que de ton côté, tu pouvais réchauffer plus tard au besoin. Tes anti-douleurs te coupait parfois l'appétit. "Euh... ouais, j'veux bien. Un truc sans alcool. J'ai pris mes médocs y'a pas longtemps." T'en as d'ailleurs un peu marre d'éviter l'alcool à cause de ça. "et puis, non, tu sais quoi? comme d'habitude, change rien." Tu restais à la maison, qu'est-ce qui pourrait bien t'arriver? Tu filas d'ailleurs rapidement -aussi vite que te le permettait tes muscles endoloris- vers ta chambre pour t'habiller. Tu faisais pas autant dans le style dernièrement avec ton t-shirt et tes pantalons jogging.