Invité
est en ligne
Invité
Won't stand down
@Victoria Lahey
Le rythme est revenu en l'espace de trois semaines. Après six mois de break et un retour sur les chapeaux de roue, Clary a simplement réalisé à quel point ce quotidien est exigeant. Les interventions successives, le sang froid requis et le peu de temps pour soi; des situations toujours plus éprouvantes et ce temps, la course éternelle contre la montre. La rose a toujours fonctionné ainsi, toujours travaillé dans ce secteur; tout cela n'était qu'une façon de vivre, jugée "normale" après de nombreuses années. Et pourtant, le fait de s'arrêter sur une longue période lui a offert un recul, une distance qu'elle n'avait jamais été en mesure de prendre. A l'écart du monde, là où le principe même de l'urgence ne semble pas exister; là où on soigne les blessures et maladies avec des plantes, pas avec des hôpitaux et des traitements coûteux; là-bas, tout est remis en question. Raconter ce quotidien aux membres du village, c'était comme parler d'une vie sur une autre planète. Les enfants ne connaissaient même pas le mot "gratte-ciel", et ce n'est pas plus mal finalement. Pour Clary, ça a seulement été un drôle de choc. Et c'est avec une pensée pour ce peuple vivant dans le bonheur, qu'elle revient - enfin - à la caserne. Remonte la fermeture éclair de ses rangers, salue rapidement les hommes du feu; en l'absence de rose dans sa chevelure noire, certains ne l'ont même pas reconnue. Enfin, la jeune femme se dirige vers l'ambulance, son outil de travail. Lueur nostalgique dans le regard, lorsque les doigts glissent doucement contre la carrosserie, comme si quelque chose avait changé. Mais tout est comme avant, ou presque. Arrivée en avance, Clary a eu l'occasion de jeter un coup d'oeil à la fiche de garde; juste le temps de remarquer le nom de sa collègue du jour: Victoria. Une raison de plus d'être joyeuse, souriante, presque impatiente. La jeune femme lui a manqué, ce binôme est sans nul doute l'un de ceux qu'elle préfère. Portes arrières ouvertes, le temps d'effectuer la vérification du matériel, en attendant sa partenaire aussi; espérant que cette dernière sera contente de la retrouver, même après plusieurs mois sans la moindre nouvelle.
Le rythme est revenu en l'espace de trois semaines. Après six mois de break et un retour sur les chapeaux de roue, Clary a simplement réalisé à quel point ce quotidien est exigeant. Les interventions successives, le sang froid requis et le peu de temps pour soi; des situations toujours plus éprouvantes et ce temps, la course éternelle contre la montre. La rose a toujours fonctionné ainsi, toujours travaillé dans ce secteur; tout cela n'était qu'une façon de vivre, jugée "normale" après de nombreuses années. Et pourtant, le fait de s'arrêter sur une longue période lui a offert un recul, une distance qu'elle n'avait jamais été en mesure de prendre. A l'écart du monde, là où le principe même de l'urgence ne semble pas exister; là où on soigne les blessures et maladies avec des plantes, pas avec des hôpitaux et des traitements coûteux; là-bas, tout est remis en question. Raconter ce quotidien aux membres du village, c'était comme parler d'une vie sur une autre planète. Les enfants ne connaissaient même pas le mot "gratte-ciel", et ce n'est pas plus mal finalement. Pour Clary, ça a seulement été un drôle de choc. Et c'est avec une pensée pour ce peuple vivant dans le bonheur, qu'elle revient - enfin - à la caserne. Remonte la fermeture éclair de ses rangers, salue rapidement les hommes du feu; en l'absence de rose dans sa chevelure noire, certains ne l'ont même pas reconnue. Enfin, la jeune femme se dirige vers l'ambulance, son outil de travail. Lueur nostalgique dans le regard, lorsque les doigts glissent doucement contre la carrosserie, comme si quelque chose avait changé. Mais tout est comme avant, ou presque. Arrivée en avance, Clary a eu l'occasion de jeter un coup d'oeil à la fiche de garde; juste le temps de remarquer le nom de sa collègue du jour: Victoria. Une raison de plus d'être joyeuse, souriante, presque impatiente. La jeune femme lui a manqué, ce binôme est sans nul doute l'un de ceux qu'elle préfère. Portes arrières ouvertes, le temps d'effectuer la vérification du matériel, en attendant sa partenaire aussi; espérant que cette dernière sera contente de la retrouver, même après plusieurs mois sans la moindre nouvelle.
(Invité)