I'm really sorry. Do you forgive me ? ☼ ft. Damoria

I'm really sorry. Do you forgive me ?

Après douze jours passés à Rio, il ne restait désormais plus que quelques heures avant d’enfin atterrir sur le sol américain. Victoria ne parvenait pas à fermer l’œil, pourtant le temps serait ainsi passé plus vite mais elle en était tout à fait incapable. Elle était trop heureuse, excitée et angoissée à la fois pour dormir. Aby semblait être dans le même état qu’elle. Depuis qu’elles avaient quitté l’aéroport de Rio, la rouquine s’agitait dans tous les sens, confiant à tout le monde qu’elle allait enfin retrouver Romane. Ça lui faisait un bien fou de la voir comme ça. Toutes deux avaient retrouvé le sourire et la joie de vivre et la brésilienne était maintenant certaine que ce voyage avait été la meilleure décision, et ce malgré le manque de leur copain respectif. Elles pourraient à nouveau profiter de la vie à fond et elles avaient aussi appris certaines choses sur elles-mêmes.

Ça y est, l’avion se posa enfin ce qui fit sourire de plus belle les deux amies. Ces heures de vol avaient semblé interminables et c’était bien la première fois que le trajet lui parut aussi long. Une fois à l’extérieur, Victoria enlaça son amie et après un regard complice, elles repartirent chacune de leur côté. Il était à peine 4h30, elle se voyait mal rejoindre la villa de Damen à cette heure-ci même si elle en crevait d’envie. Elle ne voulait pas le réveiller, elle rejoignit donc sa chambre dans le dortoir des Quincy et y déposa ses affaires. Elle se revoyait douze jours avant, faire sa valise et quitter la chambre en pleine nuit laissant Damen seul. Les choses avaient tellement changé depuis cette nuit là. Cependant cette dernière pensée lui noua l’estomac. Elle était anxieuse à l’idée de retrouver l'espagnol, elle avait bien tenté de le rassurer mais il n’avait jamais répondu à son message et la seule fois où elle avait trouvé le courage de l’appeler, elle était tombée sur sa messagerie. Et s’il lui en voulait toujours d’être partie comme une voleuse ? Et s’il n’était pas prêt à lui pardonner ? Si ce voyage lui avait bien appris une chose, c’était qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui. Elle avait toujours su qu’elle tenait énormément à lui mais ces jours passés loin du garçon avaient été bien plus difficiles à supporter qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Elle s’était bien sûr beaucoup amusée avec Aby mais c’est comme si une partie d’elle-même était restée à Cambridge. Il lui manquait quelque chose et ce quelque chose était la présence de Damen désormais encore plus indispensable à son bien-être. Elle s’en voudrait toute sa vie si elle devait le perdre à cause de ce voyage imprévu. Non, il fallait qu’elle arrête immédiatement d’imaginer le pire. Elle parvint finalement à se convaincre que tout se passerait bien mais un léger doute persistait toujours dans un coin de sa tête. Attendre encore après tout ce temps passé loin de lui était abominable. Elle tournait en rond dans sa chambre, avait déjà rangé toutes ses affaires et n’était toujours pas parvenue à s’endormir. Elle prit une douche, enfila rapidement des vêtements propres et jeta un coup d’œil à sa montre. 6h45. Bon il était encore tôt et Damen était plutôt du genre grasse mat’ mais elle ne pouvait plus attendre, c’était trop insupportable. Elle fourra quelques affaires dans son sac à main et entreprit de rejoindre la villa du mannequin à pied. Avec un peu de chance, prendre l’air la détendrait. Arrivée au coin de sa rue, elle s’arrêta quelques secondes. Sa voiture était garée devant la villa ce qui signifiait qu’il était bel et bien chez lui. Encore fallait-il qu’il soit réveillé. Respirant un grand coup, elle rejoignit la maison et gravit les quelques marches qui menaient à l’entrée. Son cœur loupa quelques battements lorsqu’elle entendit du bruit à l’intérieur, elle était désormais incapable de frapper à cette foutue porte. S’asseyant sur le sol, elle sortit un marqueur et une feuille de papier de son sac et y griffonna ces quelques mots ; « Je suis vraiment désolée. Tu me pardonnes ? » Elle se redressa après avoir glissé la feuille sous la porte d’entrée. Bon d’accord, c’était pas très courageux de sa part mais c’est tout ce dont elle était capable. Elle sentit son cœur accélérer, si ça continuait ainsi, il allait finir par sortir de sa poitrine. Tout ce qu’elle espérait c’était qu'au moins cette porte s’ouvre. Qu’elle reste close serait sans aucun doute le pire des cas.

made by pandora.

I'm really sorry. Do you forgive me ?

Son cœur avait cessé de battre dès lors qu’elle avait glissé la feuille sous la porte. Sa respiration était irrégulière et la brésilienne était totalement incapable de se calmer. Elle avait redouté ce moment pendant tellement longtemps qu’elle avait peine à croire qu’il avait finalement lieu. Elle avait imaginé toutes sortes de scénarios parfois vraiment horribles et elle allait maintenant savoir lequel de ceux-ci allait se réaliser. Cette attente lui semblait interminable. Et s’il n’allait pas ouvrir cette foutue porte ? Elle resterait là comme une idiote, lui trop blessé pour lui pardonner. Elle pria pour que ça ne se passe pas ainsi et son estomac se noua lorsque la porte s’ouvrit enfin. Damen était encore plus beau qu’avant même si elle n’était peut-être pas objective. Elle crevait d’envie de le serrer dans ses bras mais préféra s’abstenir. Elle n’était pas certaine que ce soit ce que le mannequin voulait. Elle resta figée sur place, le souffle court et les yeux rivés sur lui. Le jeune homme s’avança légèrement mais se contenta de regarder le sol ce qui ne présageait rien de bon. En même temps qu'est-ce qu'elle s'imaginait ? Qu'il lui sauterait dans les bras comme si de rien n'était ? Fallait arrêter de rêver et être réaliste deux secondes. Ils restèrent tous les deux silencieux pendant une durée indéterminée mais qui lui parut extrêmement longue. Elle ne savait pas quoi dire et c’est finalement le Winthrop qui brisa le silence. « Alors c'était bien ? » Ces quatre mots voulaient tout dire. Il lui en voulait et au fond c’était normal mais ça ne faisait pas moins mal pour autant. Elle savait que répondre n’était pas nécessaire, cette question avait été posée juste pour lui faire passer le message et elle l’avait aisément compris. Elle se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas craquer. Putain, mais pourquoi elle l’avait laissé ? Il était celui à qui elle tenait le plus au monde et elle était partie sans rien lui dire. Qu'est-ce qui tournait pas rond chez elle ? Elle ne pouvait dès lors plus le regarder et posa à son tour son regard sur le sol. Elle sentit pourtant le garçon la prendre dans ses bras. Victoria passa ses mains dans le dos du beau brun et ne put s’empêcher de le serrer un peu plus fort contre elle comme s’il pouvait disparaitre à tout moment. Elle était restée loin de lui pendant trop longtemps et être à nouveau à ses côtés lui faisait un bien indescriptible. Cette part d’elle-même qui lui avait manqué pendant toute la durée de son voyage s’était comblée lors de cette étreinte. « S'il te plaît ne recommence plus ou au moins ne part pas en me laissant un foutu bout de papier, Vic. » Elle le serra encore un peu plus. Partir sans lui une nouvelle fois était tout simplement impossible, elle en serait incapable. Se décollant légèrement, elle posa son regard dans ses yeux et passa sa main sur la joue du mannequin. « Je te le promets. » répondit-elle d’une voix à peine audible. Elle avait encore un peu de mal à faire sortir des sons de sa bouche tellement sa gorge était nouée. Il posa ses lèvres sur les siennes pour un baiser qu’elle prolongea pendant plusieurs secondes. Le goût de ses lèvres lui avait tellement manqué, c’est incroyable comme elle était accro à cet homme. « Je vais pas te mentir je t'en veux un peu, tu avais promis de ne jamais m'abandonner et tu l'as fais, j'aurais un peu de mal à te pardonner et a te refaire totalement confiance mais ça fait tellement du bien de te revoir. » Ces mots faisaient mal, vraiment mal mais pourtant elle ne pouvait pas lui reprocher quoi que ce soit. Il avait d’excellentes raisons de lui en vouloir et elle appréciait quand même qu’il soit honnête avec elle. Malgré tout, elle ne supportait pas l’idée d’avoir perdu sa confiance. C’était un sentiment atroce et elle s’en voulait horriblement d’être partie comme ça. « Je… je t’ai pas abandonné, je t’avais promis de revenir vite… » murmura-t-elle. Elle essayait de se défendre comme elle pouvait mais elle savait bien que c’était peine perdue. C'était elle la fautive. Lorsqu’elle était à Rio, elle s’était mise à la place de ses proches et surtout de Damen et elle réalisait combien elle avait été lâche. Elle n’aurait pas supporté que ça se passe dans le sens inverse alors comment pouvait-elle lui reprocher quoi que ce soit ? Elle ne pouvait pas, tout simplement et ce même si elle ne considérait pas l’avoir abandonné. Elle lui avait promis de revenir et elle avait tenu cette promesse. Sa main dans celle de Damen, elle entrelaça ses doigts aux siens et acquiesça avant qu’ils ne pénètrent dans la villa. Une fois dans le salon, Victoria se tourna vers lui en ne le lâchant toutefois pas. Elle prit son courage à deux mains et plongea ses yeux dans le regard du Winthrop. « Dis-moi que je pourrai regagner ta confiance, je t’en prie. » C'était ce qu'elle avait de plus précieux et elle ne supportait pas l'idée de l'avoir perdue. Jusqu'à présent, jamais elle ne l'avait déçu. Elle pensait d'ailleurs que ça n'arriverait jamais et pourtant, aujourd'hui, elle regrettait amèrement de s'être comportée de la sorte.

Spoiler:

made by pandora.

No matter what happen, I'll never leave you again. ♡

En quittant la ville comme ça, elle savait qu’elle lui avait fait du mal, qu’elle l’avait blessé et surtout, que du coup il ne lui faisait plus totalement confiance. Et très franchement, cette idée lui était insupportable. Elle réalisait que ce voyage était en même temps la meilleure et la pire des idées qu’elle n’ait jamais eue. La meilleure parce que grâce à ça, elle se sentait mieux, elle avait appris des tas de choses sur elle-même, Aby aussi et elle s’était encore davantage rapprochée de l’ancienne Quincy. Mais aussi la pire parce qu’elle avait fait du mal à celui auquel elle tenait le plus au monde. Elle l’avait lâchement laissé seul alors qu’elle lui avait toujours promis d’être là pour lui. Elle avait failli à cette promesse mais elle savait aussi qu’elle ne serait plus jamais capable de refaire la même erreur. Durant tout son voyage, une part d’elle-même lui manquait et cette part, c’était le jeune homme qu’elle venait tout juste de retrouver. Dès lors, elle ne pourrait plus jamais rester loin de lui.

Au fond, elle ne pouvait pas vraiment lui reprocher de lui en vouloir alors qu’elle aurait sûrement réagi de la même manière. Elle comprenait parfaitement ce qu’il avait pu ressentir. Elle voulait simplement qu’il lui promette qu’elle pourrait regagner sa confiance. C’était ce qu’il y avait de plus important à ses yeux. Il lui répondit par un sourire et un baiser avant de hocher la tête. La brésilienne lui adressa à son tour un sourire tout en resserrant légèrement son étreinte. Elle ne voulait plus le quitter, plus jamais. Elle caressa doucement son dos, son regard toujours plongé dans celui du jeune homme. Cet homme était si parfait, c’en était déroutant. Elle aurait pu rester comme ça pendant des heures, rien qu’en le regardant mais Damen rompu leur lien. « Je ne t'ai toujours pas donné ton cadeau d'anniversaire » déclara-t-il en s’éloignant d’elle pendant quelques instants. D’ici, elle ne pouvait pas distinguer ce qu’il faisait. Elle resta là, quelque peu intriguée. Si ! Elle avait reçu un cadeau. Enfin du moins elle considérait la merveilleuse fin de soirée passée en sa compagnie comme son cadeau. Pour elle, c’était tout ce qu’il y avait de plus précieux pas besoin de cadeaux hors de prix tant qu’il était à ses côtés. Le jeune homme la rejoignit très vite, lui volant un énième baiser et replongea son regard dans le sien tandis qu’elle ne put s’empêcher de sourire. « Je n'aurais jamais pensé aimé autant une personne, je n'aurais même jamais pensé faire ça un jour... Tu es ma raison d'être Victoria, celle qui fait battre mon cœur, je ne m'imagine plus sans toi, tout les matins quand je me réveille auprès de toi, je me dis que j'ai finalement trouvé ma place, que tu dois être celle avec qui je passerais ma vie, celle qui doit se réveiller tout les jours à mes côtés » Son sourire s’agrandit encore davantage. Entendre ces mots la rendait simplement heureuse. Damen n’était pas du genre à dévoiler ses sentiments à tout bout de champ, en général il gardait ça pour lui. Et même si la brésilienne savait tout ça, elle était touchée qu'il prenne sur lui pour le lui dire. Le mannequin la serra encore un peu plus contre lui. Désormais, ils n’étaient plus séparés que par quelques centimètres et si ça ne tenait qu’à elle, Victoria l’aurait embrassé une nouvelle fois mais le mannequin ne s’arrêta pas là. « Je veux faire de toi la mère de mes enfants, je ne me suis jamais senti aussi mal que lorsque tu étais à Rio, j'ai besoin de t'avoir ici avec moi… » commença-t-il. Tout ce qu’il disait correspondait tellement à ses propres envies, c’était hallucinant. Elle aussi avait énormément souffert de son absence lors de son voyage, elle savait désormais qu’elle ne pouvait plus être loin de lui, ça faisait trop mal. Elle voulait simplement passer le restant de ses jours auprès de lui, sentir sa peau contre la sienne blottie dans ses bras, le regarder pendant des heures, l’embrasser à en perdre haleine, porter ses enfants. « … j'ai besoin de t'entendre gueuler, me dire à quel point tu en a marre de regarder de la boxe et que tu préférerais regarder un film d'amour niais, en ma compagnie, j'ai besoin de toi tout simplement. » Victoria ne put s’empêcher de rire légèrement en l’entendant mentionner la boxe. Il est vrai qu’elle n’était pas une grande fan de ce sport bien qu’avec lui, c’était nettement plus passionnant. Elle rapprocha encore son visage du sien, alors que ses lèvres frôlaient celles du beau brun. « J’ai besoin de toi aussi. » murmura-t-elle à son attention. Une fois de plus, il se détacha de son emprise et se mit à genoux. Elle fut quelque peu décontenancée en le voyant agenouillé sur le sol. « Profite tu me verras pas souvent dans cette position. » lança-t-il en riant légèrement tandis que le cœur de la jeune fille manqua plusieurs battements et que sa respiration s’arrêta net. Damen ouvrit le petit étui qu’il tenait en main laissant apercevoir une sublime bague qui avait dû lui coûter un bras. « Je sais pas si c'est le bon moment, mais je ne veux pas te perdre à nouveau, veux-tu m'épouser Victoria? » Elle avait l’impression que son cœur avait cessé de battre mais vu qu’elle tenait toujours debout, ça ne devait sans doute pas être le cas. Sa respiration aussi était difficile, elle tentait tant bien que mal de ne pas perdre ses esprits alors que ses mains se mirent à trembler légèrement. Nom d’un chien, elle n’était pas préparée à ça. Bon certes, elle y avait songé de nombreuses fois et avait espéré que Damen serait l’homme de sa vie. Cependant, il n’avait jamais émis l’envie de se marier et là clairement, elle ne s’y était pas attendue. Ça faisait désormais trop longtemps qu’elle restait immobile et le garçon allait finir par se demander si oui ou non, ça avait été une bonne idée. Elle avait eu quelques secondes d’absence suite à la surprise mais son cerveau parvint à se remettre en route. Son sourire finit enfin par reprendre possession de ses lèvres tandis qu’elle se laissa tomber au sol à son tour. « Oui, sí, yes, sim, dans toutes les langues du monde s’il le faut mais ouiii ! » répondit-elle avant de s’emparer de ses lèvres pour un baiser qu'elle savoura comme si ça devait être le dernier. Elle ne pensait pas pouvoir être plus heureuse qu’à ce moment précis, c’était juste parfait.

Spoiler:

made by pandora.

No matter what happen, I'll never leave you again. ♡

Tous ces mots avaient tellement de sens à ses yeux, elle ne pouvait rêver mieux. Elle connaissait les sentiments que Damen éprouvait pour elle, il les lui montrait chaque jour par ses gestes, ses attentions, son amour quotidien mais jamais du plus loin qu’elle s’en souvienne, il ne s’était ouvert de la sorte. C’était la première fois qu’il mettait des mots sur ses sentiments et surtout qu’il se confiait à elle. C’était sans doute la plus belle preuve d’amour qu’il pouvait lui offrir.

Elle avait quand même du mal à réaliser ce qu’il se passait. Il la demandait en mariage, c’était pas rien puis elle ne s’y était tellement pas attendue, ça lui faisait bizarre. Elle était fébrile mais pas comme elle l’avait été avant ces retrouvailles. Si au départ, c’était dû au stress de le revoir, c’était maintenant du pur bonheur. Elle avait des papillons dans le ventre, son sourire qui ne pouvait plus quitter ses lèvres et le cœur qui battait plus qu’il ne l’aurait dû. Ses mains tremblant toujours, elle ne put s’empêcher de l’embrasser après avoir accepté sa demande. Elle savourait ce baiser plus que n’importe quel autre en passant sa main dans les cheveux de son fiancé. Non plus petit copain, compagnon, mais bien fiancé. Elle n’avait jamais autant aimé la signification de ce mot. Le Winthrop lui mordit la lèvre avant de se détacher d’elle gardant toutefois une certaine proximité. Il reposa ensuite son attention sur l’étui avant de s’emparer de la bague et de la glisser à son annulaire gauche. Cette bague était véritablement sublime mais elle avait aussi dû couter très cher. Certes, Damen avait les moyens mais la brésilienne n’aimait pas pour autant qu’il dépense son argent pour elle. Lui offrir une bague en plastique qu’on trouve dans les paquets de céréales aurait eu la même signification à ses yeux. Mais soyons réalistes, jamais Damen ne lui aurait offert un tel bijou. Le jeune homme passa ses bras autour de sa taille et tous deux se relevèrent tandis qu’il lui vola un énième baiser. « Tu es donc officiellement ma fiancée! Je me doute que tu as envie d'annoncer cette nouvelle à tout le monde, j'ai bien peur de la réaction d'Aby, tu as intérêt de faire d'elle ta demoiselle d'honneur elle m'étranglerait sinon, m'enfin la question ne se pose pas maintenant prenons notre temps. » Fiancée, ce mot faisait bizarre mais sonnait en même temps tellement bien. Depuis toujours, elle espérait que Damen soit le seul et unique homme de sa vie et elle savait désormais que ce serait le cas. Elle était la seule qu’il désirait et elle lui appartenait toute entière. Rien qu’à cette pensée, elle sourit de plus belle. Non à vrai dire pour le moment, elle ne voulait pas spécialement l’annoncer à tout le monde, elle souhaitait simplement savourer cet instant, profiter de son futur mari et personne d’autre. Cependant, elle allait malgré tout devoir le dire à ses proches et elle imaginait déjà la tête que ferait Aby lorsqu’elle le lui annoncerait. « Je lui dirai mais pour l’instant j’ai juste envie de profiter de toi, mon futur mari. » dit-elle d’une voix à peine audible. « Victoria Ambrosio Claes, ça sonne bien je trouve. » ajouta-elle avec un léger sourire.

Damen se détacha d’elle un sourire malicieux sur le visage ce qui l’étonna quelque peu. Elle aurait préféré qu’il reste contre elle pendant encore de longues minutes, voire des heures. « J'oublie pas que tu dois te faire pardonner ! Je me demande comment tu vas t'y prendre. » lança-t-il en s’éloignant. C’était donc ça. Victoria sourit en secouant légèrement la tête. Quant à lui, il s’installa à la table de la cuisine reprenant son petit-déjeuner là où il l’avait laissé, l’air de rien. « T'as intérêt à me surprendre ! » ajouta-t-il ensuite. La brésilienne se posta juste derrière lui avant de se pencher et de poser ses lèvres dans son cou pour quelques baisers. Elle passa ensuite ses bras autour de lui, les posant sur son torse. « Je vais y réfléchir, je voudrais pas te décevoir une nouvelle fois. » murmura-t-elle à son oreille. « Pour te faire patienter, j’ai un petit quelque chose pour toi. Pas très surprenant mais j’espère que ça te plaira quand même. » Elle se dirigea vers son sac à main duquel elle sortit un petit paquet. A l’intérieur, se trouvait un bracelet fait de lanières de cuir où pendaient deux breloques ; une figa en onyx, porte-bonheur brésilien et un drapeau espagnol. Le premier pendentif représentait la jeune femme, le second son fiancé. Victoria portait exactement le même et de cette manière, elle était en quelque sorte liée à lui en permanence. Elle retourna auprès du beau brun et lui tendit son cadeau un sourire aux lèvres en espérant qu’il l’apprécierait.

made by pandora.

No matter what happen, I'll never leave you again. ♡

Victoria avait l’impression d’avoir manqué tellement de choses pendant son absence, cependant elle comptait bien se rattraper dans les jours à venir. Dans un premier temps, elle songea à offrir son cadeau à Damen. Même si le mannequin avait été très loin d’être pour ce voyage improvisé, elle avait tenu à lui rapporter un petit quelque chose. Mais pas un simple souvenir de vacances, elle voulait un objet qui avait une réelle signification à ses yeux. C’est pour cette raison qu’elle avait opté pour ce bracelet personnalisé symbolisant le couple par leur nationalité respective. Après avoir récupéré le petit paquet dans son sac à main, elle rejoignit Damen et se pencha légèrement au dessus de son épaule pour lui tendre le cadeau. Le visage du mannequin s’illumina tel celui d’un gosse après le passage du père Noël. Il se hâta de déchirer l’emballage le sourire aux lèvres, ce qui fit sourire à son tour la brésilienne. Elle adorait le voir dans cet état, il était vraiment craquant quand il affichait un tel sourire. Elle le regarda enfiler son bracelet avant qu’il ne tourne la tête dans sa direction et pose ses lèvres sur les siennes. « Merci mon amour! » Victoria lui adressa son plus beau sourire avant de déposer un baiser sur sa joue. « Je suis contente qu’il te plaise. » Elle appréciait vraiment de voir leur poignet décoré du même bracelet et il fallait admettre qu’il allait particulièrement bien à Damen. Ce dernier passa son bras autour de la taille de la jolie brune la forçant à se poster à côté de lui. Elle se laissa attirer sans résistance avant de finalement s’asseoir sur ses genoux et de passer ses bras autour du cou de son fiancé. « Cela ne te dérange pas de sécher les cours et de rester avec ton fiancé tout une journée, j'ai besoin de rattrapé tout ce temps perdu, de t'avoir que pour moi ne serait-ce qu'une journée, rien que toi et moi! Histoire de rattraper ces vacances sans toi,  tu as peut-être envie de te reposer non vu que tu viens juste de rentrer. » La brésilienne se mit à jouer avec ses cheveux tout en posant son front contre le sien. « Tu pensais sincèrement que j’allais repartir à peine arrivée ? » demanda-t-elle plus rhétoriquement qu’autre chose. Si c’est vraiment ce qu’il pensait, il se foutait le doigt dans l’œil. Il lui avait bien trop manqué pendant ces deux semaines pour qu’elle ne reparte aussi vite. Elle voulait rattraper tout ce temps perdu par sa faute, profiter de sa présence à ses côtés, le sentir contre elle, l’embrasser comme si ça devait être la dernière fois. Pas question qu’elle retourne en cours dès aujourd’hui, peut-être pas demain non plus d’ailleurs. Enfin peut importe quand elle reprendrait, c’était pas ce qui comptait le plus à ses yeux pour le moment. « Je compte bien rester avec toi le plus longtemps possible. » Elle posa ses lèvres sur celles du garçon pour un baiser plus passionné. Oui encore, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, l’appel de ses lèvres était beaucoup trop fort. Elle profita de ce baiser comme si ça dut être le dernier, comme si c’était la seule chose capable de la maintenir en vie. Elle finit par se détacher tout en gardant une certaine proximité entre leur visage. Damen avait raison sur un point, elle était vraiment épuisée à cause du voyage et de son insomnie pendant tout le trajet mais elle se voyait mal dormir alors qu’elle venait tout juste de retrouver son homme. « Je suis fatiguée mais il est hors de question que je dorme maintenant. » ajouta-elle d’une voix à peine audible. Elle se leva finalement, prit la main de son fiancé dans la sienne et l’invita à la suivre dans le salon. Une fois qu’il fut allongé dans le canapé, elle s’installa à son tour et se blottit dans ses bras. La chaleur qui émanait de son corps l’apaisait, la détendait. Dès lors, tout le stress qu’elle avait accumulé avant d’arriver chez lui avait disparu comme s’il n’avait jamais existé. Cependant, il restait la raison de son départ que Damen ignorait encore. Il fallait qu’elle lui explique, il n’était pas envisageable qu’il continue à se sentir coupable alors qu’il n’y était absolument pour rien.

made by pandora.