ROMY-TIMEON - jack o'connell.

Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers et les mots qu’j’entends j’les entends à l’envers, les gens que j’devrais aimer j’les hais et les gens qu’je hais.. »

L'enveloppe fatidique était arrivé, elle était dans les mains de mon père. Un bruit de papier que l'on torture, un frottement et la lettre était sortit de sa fine enveloppe. Mon père afficha un large sourire, ce n'était pas bon, voilà que ma mère allait dans les bras de mon père comme ci un lourd poids avait quitté son cœur, la fin de mon existence était proche, très proche. C'est la que j'entrais dans ma bulle, m'asseyant dans le fauteuil en velours de notre beau séjour. Je posais mes coudes sur mes genoux en soupirant, un nouveau chapitre de ma vie commençais aujourd'hui. De vieux flashback défilaient dans ma tête, j'étais déjà nostalgique de la bonne vieille époque. Tout ça était fini pour moi, mes parents étaient postés devant moi comme deux vieux croutons qui allaient jouir de bonheurs. J'avais envie de vomir en voyant cette scène. Oui, j'étais accepté à Harvard et tout ça contre mon grès.

Deux semaines plus tard.
Une bouteille de Jack Daniels, un pétard, des potes. J'étais ailleurs, complètement, je ne sentais pas la bouteille de whisky que je venais de boire, c'était cette mauvaise nouvelle qui m'avait anéanti. Mes potes courraient après leur rêve, moi je faisais dos à mon rêve de devenir footballeur américain et tout ça a cause de mes parents qui voulaient faire de moi une usine à connaissance juridique. Je connaissais le monde pénale, mais pas grâce à mes parents, c'était plutôt grâce à mes nombreuses affaires de drogues, de violence et j'en passe des vertes et des pas mures. J'avais souvent des problèmes avec la loi, les responsabilité et surtout les ordres. Il était hors de question pour moi que je fasse parti un jour de ses fouteurs de merde. Pourtant je ne pouvais pas aller contre la décisions de mes parents, je n'ai jamais réussi à leur tenir tête une seule fois. J'étais comme soumis devant le regard suppliant de ma mère et le regard dur de mon paternel. C'était le monde à l'envers.
Mes potes ne comprenaient pas pourquoi j'avais accepté une telle décisions de mes parents, moi non plus d'ailleurs. Je soupirais, je me contentais de faire ce que je faisais de mieux... me détruit à coup de pétard et d'alcool. L'entrée à Harvard était dans deux semaines.

Et si je n’étais pas le héros ? Et si j’étais... Le méchant ? »

Ils étaient tous bien habillé, j'avais un simple marcel blanc et un vieux jeans. Ils étaient tous coiffé à la perfection, j'avais les cheveux en bataille. Dire que j'allais au moins passer cinq ans ici, suicide ? J'en étais presque à ce stade là. Il fallait prendre ça comme un défit, il allait montrer à mes parents que je n'étais pas à la hauteur de leur attente, il fallait que je leur montre que leur fils était un raté, un putain de bon à rien. Il fallait déclarer ouverte la skins party dans cette p*tain d'école. Un sourire sadique s'affichait sur mon visage, je descendais de la limousine de mon père. Tout le monde semblaient me regarder comme une bête de foire, normal tout le monde me connaissais comme le perturbateur de la ville, personne n'osait se frotter à moi. Je voyais dans leur regard de l'incompréhension, normal... Je n'étais pas fait pour Harvard. Je claquais ma portière, pour finalement me dirigeais vers l'entrée de la battisse. Il était clairement évident que je n'allais pas aller à cette réunion pour les nouveaux venu. J'ai parlé d'anarchie, pas de soumission aux règles.

Deux heures plus tard.
Un casier en feu, c'était le mien. Après tout... A quoi il allait me servir ? Strictement à rien, je n'aimais pas lire, alors les bouquins n'allaient pas me servir à grand chose. Premier jour et je me fais déjà convoquer à l'administration, beau départ, j'étais plutôt fier de moi sur ce coup là. J'étais à présent assis devant le bureau de l'administration, sur une chaise, attendant que l'on vienne me chercher. Devant moi se trouvait une fille, elle aussi assise. Ses yeux noirs étaient fixés sur moi, elle mâchait son chewing-gum nonchalamment. Je la regardais avec un air septique, pourquoi elle me fixait comme ça ? « Je sais que je suis beau, c'est indéniable. Mais puis-je savoir pourquoi tu me fixes ainsi ? » Un sourire amusé s'affichait sur son visage démoniaque. Elle se levait pour s'assoir finalement à mes côtés. Cette journée s'annonçait parfaitement bien menée. La fille en question me regardait, plongeant son regard dans le mieux, je n'avais encore jamais vu des yeux aussi expressif, son âme semblait néanmoins noire. « C'est toi l'auteur du casier brulé ? » Les nouvelles allaient vite ici, c'était parfait pour ma réputation de branleur. Je regardais alors devant moi, avant de lâcher un rire qui se voulait plutôt démoniaque. « Tu as en face de toi l'auteur de cette acte incroyablement bien mené. » Elle croisa les jambes, je ne pus m'empêcher de les regarder, elles étaient magnifiquement longues et fines, tout comme je les aimaient et puis ses collants en résille l'a mettait en valeur, je me pinçais la lèvre inférieur. « Je sens que l'on va bien s'entendre tout les deux. » C'est alors qu'elle posa sa main sur ma cuisse, avant de la pincer doucement. J'esquissais un sourire qui se voulait pervers. C'est la qu'elle se leva, clope au bec. « On y va ? » Hein ? Ou ? Et ma convocation ? Oh et puis m*rde, je ne pouvais pas laisser fuir cette fille. Je ne savais pas où elle m'emmenait, mais je pourrait la suivre jusqu'au bout du monde et tout ça en rampent.