a new chapter for us ((daisy-may)

Armée de ses deux valises qui contient sa vie entière, elle regarde l'immeuble qui sera maintenant son bloc d'appartement où elle résidera. Similaire à ceux qui l'entour, l'édifice avait une structure typique de celles du centre-ville de Boston, ne cachant en rien de son âge, bien qu'elle soit tout de même entretenu. Faisant rouler ses valises derrière elle, Malee se rend à son nouveau chez soi et s'arrête à l'entrée pour chercher  , parmis les sonnettes numéroté, le numéro d'appartement qu'elle partagera avec sa récente amie Daisy-May. Rencontrées via les réseaux sociaux, les deux demoiselles se sont vite lié d'amitié et un peu plus tard,  Daisy l'invite à vivre avec elle après avoir entendu la situation de Sumalee. En effet, la belle ne voulait pas retourner chez elle après avoir goûté à la douce liberté de ne plus habiter sur le même toit que ses parents. Bien qu'elle les aime, jamais elle arrivera à survivre à cette pression parentale de vouloir réussir et la peur de leur déception de constater que le domaine d'étude de Malee n'est pas fructueux monétairement à ses débuts. Le marché du travail dans l'art est très épineux, car la perceptive d'emploi avait un pourcentage très décevant, d'où le pourquoi beaucoup d'artistes travaille à leur compte, et encore se faire un nom sur le marché était tout aussi laborieux. De ce fait, Malee n'a pas eu le choix que de prendre un job de serveuse pour se permettre de vivre en attendant d'avoir des soumissions de potentiels clients. Ne voulant pas qu'ils voient la situation financière périlleuse dans laquelle elle se retrouve, elle s'est mise à chercher une colocation afin d'éviter de retourner chez maman et papa. D'où sa colocation avec Daisy-May fut une vraie bénédiction tombée du ciel. Sonnant à l'appartement de Daisy, elle attend le bip sonore pour se prononcer." C'est moi ,Malee. " s'annonce-t-elle pour que son amie puisse lui donner l'accès de rentrer à l'intérieur.  

Aussitôt qu'elle sonne à la porte, aussitôt qu'elle entend un chien japper à travers la cloison. Sur le coup, elle sursaute de peur, sa main qui se porte à son cœur qui palpite contre sa cage thoracique. Elle n'avait pas peur des animaux, aucunement, le jappement du chien l'avait complètement prise par surprise, ayant oublié le détail que Daisy-May possédait un petit poméranien qui semble avoir de bonnes cordes vocales en santé. Daisy lui ouvre la porte, le chien sécurisé dans son bras, mais cela ne l'empêche pas de continuer de japper. Sumalee regarde ce dernier avec inquiétude, légèrement effrayée que la petite boule de poil décide de la mordre. De ce fait, elle garde une certaine distance avec Daisy-May non sans que cela paraisse aux yeux de sa colocataire. — Non, ça va, je vais m'en sortir, et puis tu as déjà les mains occupées. Rigole-t-elle en pointant le chien qu'elle tient encore dans son bras. Elle tire une première valise à l'intérieur, laissant cette dernière à l'entrée, avant d'agripper la seconde. Comme à son habitude, elle retire ses souliers avant d'aller plus loin dans l'appartement. Faisant rouler ses deux bagages sur leur roulette, elle prend le temps d'admirer la beauté de l'appartement. Décoré au goût de Daisy, le lieu est invitant, élégant et chic. Tout à fait à l’image de la brune.

Conduisant sa nouvelle colocataire vers la chambre qui sera maintenant la sienne, Daisy lui montre l'espace qui était plus vaste que l’ancienne chambre universitaire de Sumalee. Encore nu des murs, en attente que Malee y mette sa touche personnelle, la chambre est meublé d’un lit avec deux table à chevet sur chaque côté. — C'est déjà assez pour me faire sentir à la maison. La remercie-t-elle. L'accueillir chez elle avait été le grand acte de gentillesse qu'elle ait pu lui faire. — J'ai sauté le petit dej pour préparer à temps mes valises, donc ouais, je crève un peu la dalle. Sur le coup de la nervosité de ce déménagement, elle avait été incapable de prendre ne serait-ce qu'une bouché de pain. Maintenant, que la pression est retombée, la faim se fait sentir. — Tu choisis, j'ai pas de préférence. Elle mangerait n'importe quoi à ce point.

Sumalee continue d'admirer l'espace qui lui sera sien, un sourire aux lèvres qui semble loin de faiblir. Cet espace l'inspire déjà à continuer dans sa lancé sur le nouveau projet qu'elle venait tous juste de débuter. Avec un environnement comme celui-ci, sa créativité semble bouillir d'impatience de créer de nouveaux œuvres ici. Satisfaite, elle se retourne pour regarder Daisy-May qui relâche son chien à terre, comme ce dernier semble s'être calmé. Sumalee regarde l'animal avec une certaine appréhension, ne sachant pas qu'elle sera sa réaction. Le petit chien ne tente pas de s'approcher d'elle, le regard tout aussi anxieux que le sien. Il finit par faire demi-tour et retourné dans le salon. Sumalee suit ce dernier des yeux avant de regarder son maître. — Ahh je vois. Alors, j'espère qu'il m'acceptera lui aussi. Sourit-elle en retour, souhaitant que le chien devienne plus à l'aise avec elle avec le temps.

— Daisy, je suis thaï, bien sûr que je mange épicé. Son palet avait été longtemps habitué au plat pimenté de son pays, et encore elle préféré ces derniers toujours épicés, car elle les trouvait plus goûteux comme cela. — Je suis pour du coréen, commande ce qui est bon, je mange presque tout ce qu'ils ont au menu. Serveuse au Myung Dong, elle avait l'habitude d'avoir à son déjeuner des repas coréens variées à chacun de ces quarts de chiffre. Elle était très friande de la cuisine de cette nation. — Comme c'est toi qui paies, tu décides. Mais épargne moi le tofu puant, je me suis déjà essayé et je suis loin de vouloir retenter l'expérience. l'avertit-elle avec un faux air sérieux, bien qu'elle ne ment pas sur ce fait. Elle le conseil à personne ce tofu.