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Give me a hug, Darling and don't worry about him. - River

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Give me a hug, Darling and don't worry about him.
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Je revenais de chez Jake. Ca me faisait tellement bizarre de recommencer à le voir après tous ces mois de silence... On avait fait la bonne chose à faire en s'éloignant après le baiser la dernière fois. Il savait que j'aimais River. Il savait que c'était une erreur et il savait par dessus tout que si je devais choisir entre eux deux, il ne serait pas celui qui finirait à mes côtés. Mais ce que je me demandais, là, tout de suite, c'était si ça avait été une bonne chose de se revoir. Je savais qu'il était seul en ce moment avec sa meilleure amie qui était morte dans l'attentat mais ce qui m'inquiétait, c'était River. Je n'avais pas eu besoin de lui dire pour le baiser la dernière fois. Il avait compris tout seul. Et comme toujours, il s'était montré très compréhensif. Mais même maintenant que nous étions fiancés, je ne savais pas si il allait réagir de la même manière. J'étais sûre de mes sentiments. C'était lui. Personne d'autre. Mais je savais aussi que si j'étais à sa place, il y a longtemps que j'aurais remonté les bretelles de ce garçon.
Je lâchai un soupir. Je ne voulais pas blesser River. Mais Jake avait besoin d'un ami en ce moment et il n'avait personne. Je ne pouvais pas lui tourner le dos une nouvelle fois.

Après avoir jeté un coup d'oeil à ma montre qui affichait 23h12, j'ouvris la porte de la Eliot House et trouvai mon fiancé juste en face de moi, me fixant en silence et dans le noir. Merde... J'avais prévu de lui expliquer l'état de Jake et donc notre soudain rapprochement au calme. Pas qu'il me voit rentrer super tard avec une expression coupable sur le visage... J'allumai la lumière et m'assis à côté de lui.

" Avant que tu ne dises quoi que ce soit, laisses moi t'expliquer : Jake va mal et il est seul. J'avais besoin de calme pour travailler alors je lui ai rendu visite et il m'a aidée pour ma dissertation. Rien de plus. "

Bof bof comme excuse, je le savais bien mais c'était la vérité alors j'espérais que cela lui suffirait. Je me blottis dans ses bras et continuai :

" Je veux pas que tu te fasses d'idées... "

Fiche by Lavender J. Trevena
Crédits gif : TUMBLR



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River & Eden
“Give me a hug, Darling and don't worry about him”


J’étais dans la Eliot House, faisant les cent pas, à penser. Où était-elle? Je m’étais endormi un peu plus tôt dans la soirée, vers 20h00, dû à la fatigue qui me pesait sur les épaules depuis quelques jours. Je savais que ma fiancée, Eden, était partie un peu plus tôt : après tout, je n’avais pas à le lui reprocher, puisque ce n’était pas comme si je voulais la tenir prisonnière ici, avec moi. Bref, je m’étais cependant réveillé vers 22h07, et Eden n’était toujours pas là. Certes, cela m’inquiétais. Non pas que je pensais qu’il ait pu lui arriver quelque chose, puisque quelques fois, il était très possibles de rentrer tard après des études prolongées dans la soirée, les traits tirés par la fatigue dû aux problèmes de mathématiques compliqués. Oui, c’était possible. Mais pourquoi n’était-elle pas rentrée encore, là? Une inquiétude me hantait depuis au moins une heure, soit celle qui portait le nom de «Jake.» Je faisais confiance à Eden, plus que tout, mais je savais qu’il y a déjà quelques mois, ils s’étaient embrassés. Eden me l’avait raconté, heureusement, et j’avais été compréhensif. J’avais eu un petit pincement au cœur, bien sûr, ce qui était normal, mais je ne lui en avais pas voulu. Si elle n’avait pas voulu de moi, si elle ne m’aurait pas aimé réellement, ou si elle l’avait aimé lui, ce Jake, elle n’aurait pas accepté ma demande en mariage. Pourtant, j’étais encore dans la Eliot House, depuis un peu plus d’une heure maintenant, à faire les cent pas toujours, juste devant la porte, à attendre son retour.

23h12. J’entendis la porte s’ouvrir, alors je me tournai directement vers l’arrivante et l’observai, à travers l’obscurité et le silence de la pièce. Elle arborait cet air comme désolé, un peu coupable, mais innocent à la fois. Je me faisais des idées, je le savais, mais j’appréhendais mal la suite. Pourtant, toujours en silence, elle vint se placer à côté de moi, me regardant également. Ce qu’elle me dit, au début, me fit un autre pincement au cœur. Allait-elle me dire qu’elle l’avait embrassé une seconde fois? Non, finalement, elle me déclara simplement que cet ami, Jake, allait mal, et qu’il se sentait seul, ce pourquoi elle est allée lui rendre compagnie. Mais je n’entendis pas réellement ce bout de sa phrase, comme si elle ne rentrait pas dans ma tête. Le seul mot qui était imprégné dans mon cerveau, à ce moment même était : Jalousie. Elle vint se placer entre mes bras, alors comme à mon habitude, je ne pus lui résister, ce pourquoi j’enroulai mes bras immédiatement autour d’elle pour la serrer fort tout contre moi. Pourtant, j’avais cette lueur de jalousie qui me tracassait grandement.


« C’était calme, ici. Je dormais. Tu aurais très bien pu rester, ce n’est pas comme si je ronflais comme un ogre. Enfin… S’il t’a fait quoi que ce soit, dis-le-moi J’irai lui dire ma façon de penser! »

Je n’étais pas batailleur, loin de là, mais s’il l’avait embrassé de nouveau, comme je craignais, même si ma fiancée me disait le contraire, cela me rendait jaloux. J’étais fou amoureux d’elle depuis deux ans, et ce n’était pas pour rien que je lui avais demandé sa main. Je laissai échapper un léger soupir qui mélangeait jalousie et un peu de peur.

« Il espérait probablement que tu l’embrasses de nouveau. Après tout, c’est tout le monde sait que c’est toi la plus belle, ne le sais-tu pas toi-même?»


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Eden P. Eastwood a écrit:



Give me a hug, Darling and don't worry about him.
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« C’était calme, ici. Je dormais. Tu aurais très bien pu rester, ce n’est pas comme si je ronflais comme un ogre. Enfin… S’il t’a fait quoi que ce soit, dis-le-moi J’irai lui dire ma façon de penser! »

Je soupirai. C'était de ma faute si River était mal. J'aurais dû le prévenir avant de sortir, je le savais. Mais même malgré mes efforts de concentration durant l'après-midi, je n'avais rien réussi et mes feuilles étaient restées blanches. Je détestais me sentir ainsi. Coupable. Déchirée entre le devoir de bien faire, la loyauté que je devais aux uns et aux autres... Mais le pire, c'était cette rancoeur qu'ils avaient l'un pour l'autre. C'était aussi de ma faute. Jake n'était pas du genre à faire des avances aux filles comme ça, pour s'amuser. Mais mes actes avaient poussé River à penser le contraire. Et de son côté, Jake était sceptique et avait un peu du mal avec ce gars qui lui avait pris une amie alors que c'était le moment où il en avait le plus besoin. Cette querelle existait simplement parce qu'ils ne se connaissaient pas l'un l'autre. Et parce que j'étais entre eux deux...

" Ne t'inquiètes pas. Jake n'est pas comme ça. Et il a rencontré une fille donc tu n'as aucun soucis à te faire. "

Je lui déposai un baiser au coin des lèvres et me levai pour aller chercher un pot de crème glacée. De retour, je m'assis contre lui et lui proposai une cuillère.

« Il espérait probablement que tu l’embrasses de nouveau. Après tout, c’est tout le monde sait que c’est toi la plus belle, ne le sais-tu pas toi-même?»

Je ne pu m'empêcher de sourire. River voyait toujours la meilleure partie de moi-même. C'était toujours celui qui croyait en moi, qui me soutenait, qui m'encourageait. Je me demandais ce que je serais devenue si il n'avait pas débarqué devant moi, en première année à la bibliothèque et s'il n'avait pas dit avec ce petit sourire dont il a la recette : " Une bizut eliot fan de livres ? On va être amis, je le sens bien. Je peux m'asseoir ? ". Nous nous étions tout de suite très bien entendus et en quelques semaines, mon seul rêve était celui de me jeter dans ses bras. Pour une fille qui n'était sortie avec quasiment personne pendant son adolescence, rester avec le même garçon pendant plus de deux ans était un bon début.

" Tu parles toujours de mes prétendants potentiels mais ce que tu ne sais pas c'est qu'une armée de filles seraient prêtes à tuer pour manger cette glace avec toi. Peut être que c'est moi qui suis chanceuse tu sais. D'ailleurs, faudrait penser à annoncer nos fiançailles aux eliots et.. à nos parents. "
Fiche by Lavender J. Trevena
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River & Eden
“Give me a hug, Darling and don't worry about him”


Au début, j’entendais à peine ce qu’Eden me disait. La raison était simple : j’étais jaloux. Je n’avais pas à l’être, mais je ne pouvais m’en empêcher, simplement par le fait du baiser passé. Je me souviens que cette fois-là, lorsqu’elle m’avait avoué qu’elle et son ami Jake s’étaient embrassés mais qu’elle regrettait et qu’elle ne souhaitait pas que cela se reproduise, j’avais été compréhensif, certes, mais j’avais passé en même temps, les deux dernières années que nous avions passé ensemble. Heureux de la tête jusqu’aux pieds, je m’étais demandé si j’avais fait quelque chose de pas correct, qui ne lui avait pas plu, pour que cela la pousse à embrasser son ami. Depuis ce temps, non pas que je détestait ce Jake, mais je ne l’appréciais pas non plus. Cette réaction me m’enrageait assez, puisque ce n’était pas nécessairement dans mon tempérament de détester quelqu’un comme cela sans raison valable.

Eden me sortit finalement de mes sombres pensées lorsqu’elle me dit que son ami avait rencontré une fille. Heureusement, me dis-je! Ma jalousie restait un peu présente, mais c’était comme si elle s’enfouissait un peu plus loin, se cachant de la surface puisqu’elle n’avait pas vu de raison de rester. Bref, ma fiancée était toujours callée dans mes bras, et je me permis de la serrer un peu plus fort tout contre moi, en déposant un baiser sur son front.


« Elle ne peut pas être aussi parfaite que toi, ça c’est sûr! »

J’arborai finalement un petit sourire à son intention, la gardant toujours dans mes bras, lorsqu’elle vint m’embrasser sur le coin des lèvres. J’allai lui rendre son baiser, mais je la sentis se défaire de mon étreinte pour disparaitre. Rouvrant les yeux quelques secondes plus tard, elle était de nouveau devant moi, tenant entre ses mains un pot de ma crème glacée préférée, et une cuillère. Je m’étais assis, alors elle vint s’asseoir tout contre moi, ce qui n’était pas pour me déplaire. À dire vrai, ma jalousie était complètement en train de se dissiper. Je lui piquai la cuillère des mains avec un grand sourire taquin et la plongeai dans le pot de crème glacée.

« Délicieux! »

Parfois, en y pensant bien, je me disais que j’agissais comme un grand bébé. Ça me faisait rire rien que d’y penser, mais j’étais comme ça. J’aimais faire rire les gens, et surtout ma fiancée : lorsque ses lèvres laissaient apparaître un sourire, elle était si magnifique qu’elle me faisait littéralement fondre. Lorsque je l’avais connue, ce sourire était identique, quoiqu’un peu plus timide. Je m’en rappelais comme si c’était hier. Maintenant, cela faisait deux belles années que nous étions ensemble, et j’espérais que cela ne se termine pas. Elle était contre moi, dans mes bras, et nous mangions de la crème glacée, tandis que je l’observais du coin de l’œil. Mes bras étaient autour d’elle, alors que nous étions tous les deux enfouis dans le canapé. C’était toujours un moment de rêve d’être en sa présence. Puis, à ses mots, j’éclatai de rire.

« Ah bon? Une armée de filles? Mmh… Pas étonnant que ce soit une armée, si elles se font la guerre pour ça! Pourtant, j’ai déjà la gagnante de la bataille avec moi. »

Je gardai un moment de silence par la suite, réfléchissant à ce qu’elle venait de dire, puis je dis, un sourire en coin accroché aux lèvres.

« Attention, attention! Missile à l’horizon! Je suis certain que les Eliots seront bien plus enthousiastes à cette nouvelle que nos chers progéniteurs. Vite, sauvons-nous! Je n’ai pas envie de mourir étouffé à cause d’un attroupement d’Eliots trop…contents!


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