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I CHOOSE A MORTAL LIfE
It is mine to give to whom I will. Like my heart.
La bombe avait fait tellement de dégâts. Je ne m'en n'étais pas rendu compte tout de suite, en fait. Quand j'avais appris la nouvelle, j'étais à Montréal pour assister à l'enterrement de mon grand-père, alors l'attaque terroriste m'était un peu passé par dessus la tête. Je savais qu'aucun de mes amis proches n'avaient été tués, alors j'avais préféré me concentrer sur ma famille. Mais quand j'étais revenu à Harvard, ça m'avait sauté aux yeux. Les mentalités avaient radicalement changées. Tout le monde était plus vigilant, et durant les semaines qui suivirent l'attentat, on croisait régulièrement des élèves en pleurs dans les couloirs ou dans les dortoirs. C'était terrible, de voir autant de tristesse. Ça m'avait touché, alors que je suis loin d'être sensible d'habitude. Puis, d'autres élèves étaient décédés suite à leurs blessures. Il paraît même que certains se sont suicidés. Tout le campus était en deuil. Et puis, tout doucement, la vie a repris son cours. Les examens, qui avaient été suspendus pendant quelques jours, ont repris.
Mes cours venaient de se terminer et avant de rejoindre le bâtiment des Dunster pour réviser un peu, je décidai de me poser dans les gradins du stade de foot. J'avais envie de prendre un peu l'air. En ce moment, je me sentais un peu mal. L'anniversaire de la mort de ma soeur approchait à grands pas, et comme chaque année, ça me mettait très mal. Des tas de souvenirs me revenaient en mémoire et ça me tuait. La mort toute récente de mon grand-père n'aidait pas à me remonter le moral. Installé sur le dernier gradin, je regardai sans vraiment les voir les footballers qui s'entraînaient, comme chaque jeudi soir. Au bout d'un certain moment, quelqu'un vint s'asseoir près de moi. Je tournai la tête, et vit qu'il s'agissait de Maxime, alias ma petite-amie. Un petit sourire s'étala sur mon visage : elle faisait partie des quelques rares personnes qui pouvaient me remonter le morale. Notre couple était un peu bizarre, parce qu'au début, c'était plus pour tester. Mais on se sent bien ensemble, alors pourquoi pas ? Je déposai un petit baiser sur ses lèvres. « Salut » la saluai-je en souriant. « J'étais en train de penser à la bombe, tout ça. Est-ce que tu connais des personnes qui sont mortes ? » Nous n'avions jamais réellement parler de ça. Parce que c'était un peu devenu tabou. « J'espère que non. Je connais deux personnes qui sont mortes, mais ça n'était pas vraiment des amis. Mais c'est terrible de savoir que tu vas jamais les revoir » Je passai rapidement une main dans mes cheveux. « Bah, ça fait juste deux personnes de plus sur la très longue liste des gens qui m'ont quittés... » lançai-je ironiquement. Oui, j'adorais plaindre mon sort.
Mes cours venaient de se terminer et avant de rejoindre le bâtiment des Dunster pour réviser un peu, je décidai de me poser dans les gradins du stade de foot. J'avais envie de prendre un peu l'air. En ce moment, je me sentais un peu mal. L'anniversaire de la mort de ma soeur approchait à grands pas, et comme chaque année, ça me mettait très mal. Des tas de souvenirs me revenaient en mémoire et ça me tuait. La mort toute récente de mon grand-père n'aidait pas à me remonter le moral. Installé sur le dernier gradin, je regardai sans vraiment les voir les footballers qui s'entraînaient, comme chaque jeudi soir. Au bout d'un certain moment, quelqu'un vint s'asseoir près de moi. Je tournai la tête, et vit qu'il s'agissait de Maxime, alias ma petite-amie. Un petit sourire s'étala sur mon visage : elle faisait partie des quelques rares personnes qui pouvaient me remonter le morale. Notre couple était un peu bizarre, parce qu'au début, c'était plus pour tester. Mais on se sent bien ensemble, alors pourquoi pas ? Je déposai un petit baiser sur ses lèvres. « Salut » la saluai-je en souriant. « J'étais en train de penser à la bombe, tout ça. Est-ce que tu connais des personnes qui sont mortes ? » Nous n'avions jamais réellement parler de ça. Parce que c'était un peu devenu tabou. « J'espère que non. Je connais deux personnes qui sont mortes, mais ça n'était pas vraiment des amis. Mais c'est terrible de savoir que tu vas jamais les revoir » Je passai rapidement une main dans mes cheveux. « Bah, ça fait juste deux personnes de plus sur la très longue liste des gens qui m'ont quittés... » lançai-je ironiquement. Oui, j'adorais plaindre mon sort.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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