(ravelsie) birthday birthday

@Raven R. Van Horn Bazar omniprésent te donnant rien d'autre que la sensation d'être là, mais pas à ta place. Noyée dans la foule c'est pourtant là d'habitude que tu trouves ta place, dans les silences et dans les ombres, mais ce soir c'est différent. Parce que le calme te manque, et qu'une partie de toi la voudrait juste pour toi. Vous retrouver toutes les deux dans votre petite bulle comme vous aviez l'habitude de le faire. Hors du temps et surtout loin des gens. Une absence s'empare de toi, comme celles qui t'ont secouées des années durant, avec le temps ça allait mieux. Y'a que la douleur saisissante qui continue de pulser dans ta jambe qui finalement te ramène à la réalité. « Quoi ? » Ah oui la danse. « Oh certainement pas, je pense jamais être capable de te battre sur ce plan là. » Tu souris doucement puis ton regard papillonne jusqu'à sa main qui tient ses cotes, et tes sourcils se froissent rapidement. « Qu'est ce que tu as ? » Ses traits sont impassibles mais son regard te laisse perplexe, tu la connais. Tu penches le buste pour attraper sa main libre, celle qui ne tient pas le verre. « Viens. » Tu prends la direction de l'escalier et traverses le couloir jusqu'à ta chambre. Tes oreilles bourdonnent encore un peu à force d'être restée trop longtemps là en bas, mais le silence de la pièce te fait du bien. « Tu t'es cognée quelque part ? »

@Elsie Barlow | Cet endroit, c'est habituellement votre cocon de retrouvailles, dans le calme et la sérénité, avant de filer dans sa chambre. Mais ce soir, ce lieu de quiétude est source de vacarme et de douleur physique que tu tentes du mieux que tu peux de dissimuler. T'as envie de fuir cette foule, mais tu restes pour elle. Parce que ça te fait plaisir d'être avec elle, et c'est sans doute la seule chose qui te retient ici ce soir. Ne pas vouloir la laisser seule. Mais ça se voit qu'elle aussi, elle n'est pas dans son élément. Si bien qu'une fois de plus, et depuis un certain temps, elle a eu une absence. « Ne jamais dire jamais. » Sourire amusé qui se dessine au coin des lèvres avant qu'elle ne remarque ta posture. « C'est rien.. » Tu ne veux pas qu'elle découvre l'état de ta peau sous les tissus. Pour autant, elle ne te laisse pas d'autre choix que de la suivre jusqu'à sa chambre, loin du capharnaüm d'en bas. À sa question, tu baisses les yeux. « On peut dire ça comme ça.. si le quelque part est quelqu'un et que la raison c'est une compétition acharnée tout à l'heure. » Tu ris doucement, pour minimiser la situation. « Mais c'est rien, dans quelques jours ça se verra plus. »

@Raven R. Van Horn Enlevée loin du bruit, loin des gens, loin de tout. Dans ta chambre où elle vient souvent, pourtant cette fois c'est différent. Pas de promesse d'une bonne soirée ensemble, de discussions animées ou de rires partagés. Non non, cette fois c'est l'inquiétude qui te fais la tirer ici avec toi. « Pas où quand, où… où. » et tandis que tes mots sont pas clairs, tes gestes eux le sont. Désigne timidement sa taille, ses cotes, là où tes doigts passent pour savoir où. Tu décides de faire fit de ses mots. Tu le sais, qu'elle pratique divers sport de combats, que c'est son truc à elle. Mais d'habitude lorsqu'elle revient et que tes doigts passent sur elle, elle n'avait pas cette plainte sur le visage, en tout cas pas celle là. A vrai dire tes doigts ne passent jamais vraiment sur elle, enfin sauf il y a des mois… le souvenir qui remonte brutalement te fait frissonner. Tu fronces les sourcils et sans réfléchir ni comprendre comment, une espèce d'autorité anime ta voix « Montre. » T'es pas vraiment douée pour savoir gérer les maux, ni ceux de l'âme ni ceux du corps, mais une chose est sure tu peux pas rester sans tenter de l'aider.

@Elsie Barlow | t'avais pas envie de l'inquiéter, t'avais pas envie qu'elle écourte cette soirée à cause de toi et de ton état, mais elle t'a pas laissé le choix. elle est là, en train de demander où est-ce que t'as mal, et tu fais non de la tête à chaque fois, parce que pour toi, c'est rien. c'est pas la première fois que tu as des blessures en sortant de tes compétitions, mais il est vrai que cette fois, c'est pire que toutes les autres réunies. t'es plutôt surprise quand elle fait preuve d'autorité sur toi, et dans un soupir, tu retires lentement ta veste et ton t-shirt, laissant apparaître les marques violacées sur ton buste, tes bras et ton dos. « c'est rien, demain ça sera déjà mieux. » tu souris légèrement, de sorte à ce que ses émotions s'apaisent, mais t'es pas sûre que ça fonctionne.

@Raven R. Van Horn Est-ce que l'inquiétude, elle peut se lire sur ton visage ? Certainement. De la plus jolie des façon de le dire, t'es un livre ouvert. La réalité ? t'as du mal à garder ton sang froid. Tu paniques pour un rien, et surtout lorsqu'il s'agit des autres. « … Rien ? » tu répètes, un teint livide sur le visage lorsque tes pupilles parcourent sa peau nouvellement démise des vêtements. T'as pas vraiment d'expérience en la matière, mais t'as déjà entendu ton grand frère te répéter plusieurs fois de mettre de la glace sur les bleus que tu pouvais te faire dans la maison d'enfance. Ils n'étaient pas rares les bleus, à chaque fois que tu sursautais brutalement à cause d'un bruit étrange, ou quand dans la nuit tu cherchais le chemin de sa chambre dans le noir parce que t'avais peur. « T'as du gel contre les hématomes dans ta chambre ? » Toi t'as pas ça dans ta chambre. Birdy et toi êtes de pauvres petits oiseaux sans défenses, et dans ce cas là il n'y a qu'un seul moyen pour ne pas se briser les ailes ; ne pas tenter de s'envoler. « Si j'avais su… je t'aurais pas demandé de venir à cette soirée débile, t'aurais mieux fait de te reposer. » Tu fais inconsciemment un geste délicat de la main pour désigner ton lit, qu'elle puisse s'y asseoir. « Je devrais aller chercher un bloc de glace en bas, pour l'enrouler dans une serviette. »

@Elsie Barlow | tu vois bien qu'elle est à deux doigts de la crise de nerfs, et tu veux tout sauf la voir craquer à cause de toi et de l'état de ton corps. c'est pour ça que tu as tenté de minimiser les choses avant de lui montrer la réalité de tes hématomes. « c'est pas grave, j'te jure. c'est pas la première fois, j'ai rien de cassé.. » du moins, en théorie, car en pratique t'en as pas la moindre idée, t'as pas passé d'examens médicaux en sortant de la compétition. mais des côtes cassées, ça doit faire beaucoup plus mal que ça, dans ton esprit. « non, j'ai rien. j'ai oublié d'en racheter. » parce qu'à force, les officines te regardent comme si t'avais un problème de violence chronique et tu vas finir avec les flics chez toi. tu t'approches d'elle, les mains qui se posent sur ses épaules et ton regard tendre qui tente de capter le sien. « eh.. j'ai pas besoin de me reposer. ce sont de simples contusions dûes à des coups répétés. et j'avais envie de te voir dans tous les cas, alors tu m'aurais trouvée ici ce soir, dans tous les cas. » tes lèvres se posent presque au coin de ses lèvres avec un sourire, et tu l'entraîne avec toi sur son lit. « tout ce que je veux, c'est un câlin. »

@Raven R. Van Horn Est-elle lasse d'être venue vers toi lorsqu'elle te voit dans cet état ? T'imagines que tu le sauras jamais. De un parce que t'auras jamais le cran de poser la question, de deux car t'as bien trop peur de la réponse. Est-ce que Raven se lassera un jour du bazar perdu que tu es ? Cette idée te glace le sang, lorsque t'y penses tu revois qu'une chose. L'an dernier lorsqu'elle était partie. C'était différent de toutes les fois d'avant, et ça avait fait bien trop mal. « Faudra penser à y aller demain. » tu tapotes le haut de son front avec deux doigts et un sourire qui s'étire doucement sur tes lèvres. Lèvres que tu viens pincer des tes dents lorsqu'elle t'intercepte au vol et t'empêche de filer vers la porte et la cuisine. « Ok comme tu veux… » tu finis par céder, incapable de résister lorsqu'elle te tire avec elle sur ton lit. « Ca c'est dans mes cordes. » tu souris encore, ses mots ayant finalement réussis à apaiser tes pensées. Tes jambes que tu replies sur le côté te permettent d'approcher, tes bras sont timides pour ne pas lui faire mal et tes doigts terminent par frôler délicatement la trace des hématomes faisant frémir sa peau toujours pas recouverte de son sweat. A cause de la fraicheur de la pièce, à cause de tes gestes ? Tu soupires longuement, ça te donne la fausse impression que tu pourrais ainsi calmer les battements de ton cœur qui s'affolent. Mais rien n'y fait. T'étais pas prête à réaliser que ça pourrait te faire quelque chose de l'avoir ici avec toi, et surtout contre toi. Tu prolonges l'étreinte pour pas qu'elle voit tes traits prendre des couleurs, mais au bout d'un moment t'as les jambes engourdies et les joues tout aussi cramoisies. Tu recules finalement et t'oses pas affronter son regard. Alors à la place tu regardes partout ailleurs, vers son nez, son menton, vers sa bouche.

@Elsie Barlow | t'aimes bien la rassurer, la petite barlow, non seulement parce que depuis que tu la connais, t'as pris ce rôle naturellement, mais en plus de ça, c'est dans ta nature de préserver les gens que tu aimes. et qu'est-ce que tu peux l'aimer, cette petite brune qui éclaire ta vie sans s'en rendre compte. il y a un an de ça, t'étais même pas là pour son anniversaire, déjà à l'autre bout du monde. il y a un an de ça, ton coeur souffrait bien plus que ton corps à l'heure actuelle. et ça, sans doute que peu de choses pourront l'égaler. tu souris, amusée quand elle vient tapoter ton front de la sorte. « bien cheffe, j'irai en acheter demain. » t'es satisfaite quand elle cède à ta requête de rester avec toi dans cette chambre. t'as ton petit sourire heureux qui ne te quitte pas. t'as su apaiser son moment de panique après qu'elle ait vu les stigmates de ton buste et c'est tout ce qui t'importe. tu l'enveloppes de tes bras alors que les siens sont plus délicats sur toi, comme si elle avait peur de te briser, et l'effleurement de ses doigts sur ta peau provoquent des frissons incontrôlés et incontrôlables. mais t'es bien là, et tu le chuchotes, pas bien sûre qu'elle l'ait entendu. tu l'observes alors qu'elle se recule légèrement de toi, et tu vois qu'elle regarde tes lèvres. coeur qui s'agite. ta main glisse sur sa joue, replace une mèche derrière son oreille, alors que tes lèvres se pincent. bordel elsie, pourquoi t'es si belle ?

@Raven R. Van Horn C'est pas aisé d'abandonner. Mais Raven elle est bordée, surement mille fois plus que toi. Alors tu cèdes, et même si tu détestes l'idée, t'imagines qu'elle a plus l'habitude de gérer ce genre de situations ? C'est que, d'habitude, t'es pas là pour le voir, et t'aimes pas spécialement ça. Dans ses bras t'es mieux, tu retrouves la place que t'as la sensation d'être la tienne. Et ça provoque en toi quelque chose. Quelque chose qu'avait été pas oublié mais repoussé. Tes pupilles papillonnent dans tous les sens mais s'attardent une fois ou deux sur ses lèvres, jamais plus t'aurais pensé que ça arriverait de nouveau, et jamais plus t'aurais pensé que ça te perturberait. Mais c'est le cas, alors lorsque ses doigts viennent courir sur ta joue pour en chasser une mèche, tu recules pas, tu frisonnes. Ta mains se referme sur la couverture sous ta paume, comme le besoin de te raccrocher à un monde qui vacille. Ton autre main elle remonte contre sa joue, flattes sa peau lorsque tu sais plus te resonner de reculer. Fixant enfin ton regard dans le sien, l'instant se transforme en éternité. Puis finalement lorsqu'il n'y a plus rien d'autre que l'adrénaline qui conduit tes gestes, tu réduis à néant la distance et viens déposer tes lèvres sur les siennes avec un étrange mélange de hâte et de timidité.

@Elsie Barlow | c'est pas la première fois que tu te retrouves dans un sale état, et ça sera sans doute pas la dernière fois, parce que t'as toujours cette adrenaline qui te pousse dans tes retranchements quand t'es en compétition, qui te fait oublier toute la douleur du corps, comptant uniquement sur ta force mentale pour rester debout et arracher la victoire. jusqu'à maintenant, t'es jamais tombée même au terme d'un combat, alors que ton corps voulait s'effondrer sur le sol. un mental d'acier pour pas tomber. et là, le corps se repose contre le sien. s'apaise malgré la provocation des frissons causés par la proximité de ses doigts sur toi, frissons agréables. un moment suspendu dans le temps et l'espace, c'est seulement elle et toi, en silence. des regards, le bruit de vos respirations qui comblent l'espace. puis ce baiser qu'elle t'offre, inattendu mais espéré depuis si longtemps. baiser rendu, le coeur comblé de joie, peu importe si ça ne dure qu'un instant, cet instant existe. t'as peur de lui demander ce que ça signifie, tu veux juste profiter de ce moment.