with @Horace Dawson Les murs qui l'entourent devenus la cage de sa prison, endroit qu'elle pensait posséder tel ces être malfaisant qui te font peur. Liberté tant désirée que tu décides de lui apporter. Elle veut pas que son coeur se réchauffe face à ta venue, elle veut pas ressentir de la reconnaissance, mais si t'étais pas là, qui serait là, hein ? Peut-être que cet endroit aux milles pilules et séances avec les hommes en blanc était exactement ce dont elle avait besoin. Mais si elle restait, peut-être qu'elle sera plus jamais la même. Cette lumière qui pétille et deviendra vacillante. Y'a comme un poids qui s'échappe de la poitrine lorsque la chambre est quittée pour faire place à ta scène de théâtre. Parce que t'es pas le plus fort, mais t'es peut-être le plus malin. Doué de tes gestes et de tes mots, c'était presque trop facile. Les étages qui défilent sur ce petit écran dans l'ascenseur, parce qu'elle connait pas la peur, mais peut-être que pour la première fois, elle en était pas loin. Risquer de s'enfermer à nouveau et de t'enfermer à ton tour. L'air frai qui retrouve les poumons, soleil qui s'acharne sur la peau clair, le regard qui se redresse lorsque que tu te fais sortir de l'entre, mauvais état qu'elle observe et qui prends au coeur. Parce qu'elle veut s'éloigner et se donner des preuves, mais tu fais tout pour qu'elle reste accrochée. Parce que t'as pas hésité, même pas une seconde. Le corps qui reste figé, le coin de la lèvre qui se mord et les azurs qui observent ce visage brisé. Alors c'est maintenant qu'on se dit au revoir ? Inquiétude qui tente de se cacher, regard rapide vers le taxi qui accepte de s'arrêter. Les bagages qui tombent au sol, le corps qui s'approche du sien et les bras qui entourent ses épaules pour le serrer contre elle. Le visage qui s'enfouit dans son cou, ce moment de pause, vous savez, quand tout s'arrêt et que vous faites vos adieux. Le corps qui a du mal à se reculer, mauvaise odeur d'alcool qu'elle oublie, ta propre odeur dont elle s'enivre. Le visage qui se redresse, la main qui remonte doucement contre ta joue. T'es plein de sang, va te soigner Dawson. Faible sourire qu'elle affiche, baiser qu'elle dépose contre sa joue et bagages qu'elle reprend en mains pour les donner au chauffeur. Dernier regard qui s'échappe, boule au ventre et yeux humidifiés lorsqu'elle ouvrait la portière. De meilleurs décisions qui tentent d'être prise, les dirigeant des enfers dans le besoin de se séparer, s'éloigner mais peut-être ne jamais s'oublier.
(Astra Rothschild)