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01 01 2022 - 7h03

@Victoria Lahey

« Pour l’instant, ça se passe plutôt bien. » Tant mieux dans ce cas, mais je ne précise pas que pour ma part, je ne supporterais pas. J’ai toujours eu cette tendance, celle de mieux m’entendre avec les gars. Tant que l’ambiguïté ne gâche pas tout, n’est-ce pas ? « On est que trois et une collègue va nous rejoindre à la fin du mois. J’ai hâte qu’elle soit là. » j’ai bien envie d’appuyer le que trois parce que ça me paraît déjà énorme à moi. Elles seront donc quatre à la finalité, c’est bel et bien bonne chance qu’il faut lui souhaiter. « Mon chat est terrorisé par le Husky de ma coloc alors je passe pas mal de temps dans ma chambre. » J’ignore si je dois en rire ou bien en pleurer. Je ne sais pas lire entre ses lignes, entrevoir si ça la gêne ou ça lui plaît. Et me contente de préciser un piètre « Au moins tu n’es pas embêtée. » Sans trop savoir ce que je cherche réellement à prouver.

Et je porte un toast auquel elle répond, de la même façon. Avant d’en venir à ma spécialisation. A l’égo gonflé. A ma fierté. Je ne peux pas le nier. C’est toute ma vie, ce métier. C’est plus qu’une évidence, c’est dans mes veines que la médecine est distillée. « Félicitations. » Les paupières plissées, à tenter de déterminé de son intonation, le ton. « J’aurais dû, oui. » Et à sa manière de boire le verre dans sa presque entièreté, je devine qu’il y a de l’aigreur mélangée aux regrets. « Je ne voulais pas te faire de compétition. » Y a un rire qui m’échappe, et mon index qui bat la mesure, négativement, comme un tic tac incessant. « Au contraire, » le fait de me faire de la compétition, « ça m’aurait rendue meilleure. » M’aurait forcé à encore plus m’élever, à devenir virtuose, à exceller. Même si j’estime que je le fais. « Les autres sont trop simples à écraser. » Car dans ma douceur se cache cette ambition. Cette rage de vaincre. D’embrasser ma destinée. « Et reprendre, non ? » Parce qu’il n’est jamais trop tard pour réparer ses erreurs. Et je sais pertinemment que sa carrière lui tenait à cœur.

 

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01.01.2022 @Taylor V. Foster
J’ai beau apprécier notre colocation et les filles, j’ai l’impression que les mots sortent de la bouche d’une étudiante. Obligée de partager pour pouvoir se payer un loyer, même si l’argent n’est pas la raison principale de mon déménagement. Il y avait cette solitude, trop pesante, qui m’a convaincue de sauter le pas. Il n’empêche que si je réfléchi à ma vie, il y a deux ans, j’ai reculé plus qu’avancer. De mon propre appartement, partagé avec ma fiancée, résidente en chirurgie, je suis passée à célibataire, en colocation, ambulancière… et sans utérus. Elle reste là, la perte la plus douloureuse. « Exactement. » Je pourrais ajouter que les filles ne m’embêtent pas plus que ça, mais on s’en moque un peu en fait. C’est de la pluie du beau temps que nous allons discuter, lorsque nous aurons fini de mentionner les grandes lignes de ces deux dernières années. J’ai beau apprécier sincèrement Taylor, nous nous sommes éloignées et ce n’est pas en quelques heures que nous allons retrouver l’amitié d’antan.
Lorsque la brune mentionne sa carrière, les prouesses de celle-ci, je ne peux m’empêcher de ressentir une petite pointe de jalousie. Il me faut garder à l’esprit que cette descente aux enfers résulte de ma seule et unique erreur et des choix qui s’en sont suivis. Je n’ai personne d’autre à blâmer que moi même, inutile de faire la malheureuse à présent. « C’est possible, ça ? » Je demande avec un sourire lorsque Taylor me dit que ma présence n’aurait fait que la rendre meilleure. Des bruits de couloirs, lorsque je m’y perds encore, ne ressortent que son talent inné. Son arrogance, aussi, mais n’est-ce pas le trait principal de chaque bon docteur ? Des mauvais aussi, d’ailleurs. Je pense à ces autres qu’elle dit avoir facile à écraser et j’en rirais presque, bien loin de la perfection que Taylor m’attribue presque.
A sa question, j’inspire profondément et bloque ma respiration en levant les épaules dans une fausse indifférence, réfléchissant à la manière de répondre le plus honnêtement possible sans creuser ma tombe. « J’y ai pensé. » Jusque là, ce n’est que la vérité. Le verre vidé dans son entièreté, je le pose sur la table et viens croiser les bras devant ma poitrine. « Mais je doute qu’on m’offre un jour un nouveau contrat. » Dans un autre hôpital, sans souci. C’est la solution de facilité, que je n’ai pas choisi de saisir mais qui me traverse de plus en plus l’esprit. Qu’est-ce qui me retient encore à Boston à présent ? Absolument rien ni personne. Mais tout et chacun. « Je ne suis pas exactement partie de mon plein gré. J’ai foiré et je crois que mon renvoi est définitif. » J’en suis même certaine, car si rien n'apparaît dans mon dossier, le conseil s’en souvient. « Même si je revenais, j’ai deux années de retard sur toi à présent. Tu serais mon maître plus que ma rivale et franchement, je ne suis pas certaine d'être prête pour ça. » J’ajoute en riant, dans le but de minimiser autant que possible les informations que je viens de lui fournir.

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01 01 2022 - 7h03

@Victoria Lahey

« Exactement. » Et je n’ai pas la lucidité nécessaire pour pouvoir jauger de si elle en est contente ou totalement dépitée. J’imagine que c’est surtout le fait qu’elle n’a pas vraiment d’autres choix, après tout, je vis bien chez mon faux-ex-fiancé moi. Nos quotidiens pêle-mêles, voilà. Mais qu’on maintient en un équilibre malgré tout, malgré nous.

Car ça fait partie de mon ADN, parler de la médecine est presque trop naturel. Lui dire qu’elle se devrait d’être avec moi, qu’il aurait dû se faire à deux, ce combat. Cette bataille, pour être la meilleure, je n’avais pas de mal à l’imaginer, ça l’aurait bercé, notre amitié. « C’est possible, ça ? » Être plus douée que moi ? « Non, je ne crois pas. » Que je réponds en un rire, mais en croyant dur comme fer en mes mots. Parce que mon orgueil n’a d’égal que mon talent avec un scalpel entre les doigts. Et à la finalité demander si elle ne pourrait pas se décider à recommencer. « J’y ai pensé. » Y penser, c’est sympa, mais on sait toutes les deux qu’il n’y a que les actes qui comptent, n’est-ce pas ? « Mais je doute qu’on m’offre un jour un nouveau contrat. » Dans le privé peut-être, elle ne peut le savoir tant qu’elle n’a pas essayé. Ce ne sont que de suppositions, potentiellement erronées. « Je ne suis pas exactement partie de mon plein gré. » Je me doute, parce que je la connais, elle n’est pas du genre à abandonner. « J’ai foiré et je crois que mon renvoi est définitif. » Ma tête qui oscille, qui tente d’approuver, mais si c’est embêtant pour moi, je n’ose pas imaginer combien ça l’est pour elle. « Même si je revenais, j’ai deux années de retard sur toi à présent. Tu serais mon maître plus que ma rivale et franchement, je ne suis pas certaine d'être prête pour ça. » Pourtant je serais une merveilleuse professeure, j’en suis convaincue, même si j’ai trop bu. « Justement ! » que je hurle presque comme si je venais de trouver l’idée du siècle, qu’on soit claire, je l’ai fini mon verre, et je m’en suis servie un autre. « T’apprendrais de la meilleure on a dit ! » Et je me dandine presque pour m’approuver. Ca me donne d’ailleurs derechef une idée. « Tu sais ce qu’on va faire ? » Un sourire malin et mes lèvres à nouveau poser contre la porcelaine de mon cocktail maison. « Mettre de la musique ! » Après tout, c’est comme ça que l’on fête habituellement la nouvelle année. « Me remercie pas pour le changement de sujet. » Que je balance en trottinant jusqu’au salon pour allumer la stéréo vintage que Trent adorait.

 

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01.01.2022 @Taylor V. Foster

Je roule gentiment des yeux en souriant à sa réponse, feignant d’être agacée par son arrogance quand je n’en attendais pas moins d’elle. Il n’y a que comme cela qu’on avance dans ce métier, il nous faut croire que nous sommes meilleurs que les autres et en l'occurrence, pour Taylor, il s’avère que l’affirmation est vraie. C’était le cas lorsque j'exerçais encore mais nul doute que la jeune femme aie continué de s’élever ces dernières années.
Avouer mes torts à Taylor est sans doute bien plus difficile qu’à n’importe qui d’autre. Si nous sommes amies, elle a aussi longtemps été ma principale concurrente, celle qui me donnait envie de me surpasser. Même si nous avons perdu le fil de notre amitié, je n’ai aucune envie de voir son avis sur moi changer. Pourtant, je me lance, sans réfléchir plus d’une minute à la question. Je crois que j’ai besoin de lui dire, pour me sentir plus légère. L’évoquer à voix haute ne me blanchit pourtant pas de mes péchés et ne change définitivement rien à ma situation mais cela me fait du bien. Ironiquement, je pense même que j'espère un jugement de sa part, comme si je n’avais pas déjà payé le prix fort pour mes erreurs. C’est un besoin constant de me punir, me rappeler que j’ai envoyé valser quatorze années de ma vie pour une seule et unique mauvaise décision, qui a mené à bien d’autres. Sa réaction n’en est rien et j’ignore si je suis soulagée ou déçue dans un premier temps. J’aurais dû me douter que Taylor Foster est intelligente et qu’il n’y a rien que je lui dise qui soit une nouveauté pour elle. La chirurgienne ignore peut-être les détails mais elle n’est pas surprise par mes révélations. Peut-être qu’elle me connaît mieux que je ne le pense, ou que malgré les précautions, les bruits de couloir ont eu raison de ma réputation. Je secoue la tête pour chasser ces réflexions et lui adresse un sourire sincère alors que mon verre se remplit miraculeusement, au même titre que le sien. « Certes. » Sauf que je ne veux pas apprendre de mon amie, je veux l’égaler. Ce qui m’est impossible, car malgré tous les efforts du monde, on ne rattrape jamais le temps perdu. « Non. Mais tu vas me le dire. » Dis-je gaiement, pour me calquer sur son humeur bien plus festive que la mienne. Quelle idée de lui faire ces révélations et de nous lancer sur un sujet aussi sérieux, lorsque nous nous sommes promis de passer un bon réveillon décalé. Je la pointe du doigt, pour appuyer son idée et bois une nouvelle gorgée avant de me redresser. « Quelle est ta relation avec les voisins ? » Je demande, sourire espiègle aux lèvres, prête à danser et chanter à tue-tête afin de fêter dignement cette nouvelle année. Au diable les autres, qui récupèrent sans doute de leur folle nuit. Nous avons plus que mérité notre tour. « À… nous. » Nos vies, nos carrières car malgré la déviation, j’aime ce que je fais.
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01 01 2022 - 7h03

@Victoria Lahey

Qu’on se le dise, je ne suis pas fanatique de l’idée, celle de remuer le couteau dans la plaie. Mais dans le fond, elle devait bien se douter, que nous aborderions le sujet. C’est limpide que ça me semblait. Surtout que des détails, afin de comprendre, je n’en possède pas assez. « Certes. » Je le jure, je dois me mordre la langue pour ne pas lui balancer un Cache ta joie. Je le ressens, malgré l’alcool et la fatigue qu’à l’intérieur de son esprit, plus rien ne va. Je n’ose pas imaginer comment je serais si j’avais du arrêter. J’en suis convaincue, intimement persuadée, la médecine, une fois qu’elle nous a piqué, ce n’est plus un métier. C’est plus qu’une vocation. Plus qu’une passion. Ca devient plus fort que tout et même de la raison. Mon métier, c’est dans mes veines qu’il est distillé. Et si elle souffrait du même mal, ça doit la flinguer de ne plus œuvrer dans un hôpital.

Alors parce que je me dis que je ne saurais rien de plus, que ça risque de tendre l’ambiance, je préfère pour le coup, choisir l’option danse. « Non. Mais tu vas me le dire. » Même pas, je vais te le montrer. Parce que j’allume et directement, le son, je commence à le monter. De la musique pour la nouvelle année, forcément, ça s’écoute à l’excès. « Quelle est ta relation avec les voisins ? » J’en hausse les épaules parce que clairement, je n’en sais rien. Mais il me semble qu’en ce premier jour de l’année deux mille vingt-deux, je vais signer le fait qu’ils ne m’aiment pas. Seulement quand elle lève son verre et me lance, souriante, « À… nous. » de la haine de mes voisins, je n’en fais pas cas. Alors je soulève le mien aussi, et c’est une longue gorgée que je bois. Je ne sais pas si je suis exaltée ou dépitée. J’ignore si l’alcool me réchauffe ou si j’ai la sensation de geler. Tout ce dont j’ai réellement conscience, c’est le rythme de la musique qui commence à s’emballer, et mon corps à bouger. Je repose mon verre sur la table basse, et je vais attraper ses mains, armée d’un sourire malin. Je préfère rester silencieuse, fermer les yeux et nous souhaiter heureuses demain. Danser, pour mieux oublier les caprices du destin.

 

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01.01.2022 @Taylor V. Foster

Le son monte et je ris, espérant ne pas être dérangée dans les minutes qui suivent par des voisins mécontents, qui décuvent après de grandes célébrations. Habituellement, celle dérangée dans son sommeil parce que le monde ne se calque pas sur ses horaires, c’est moi. Nous, Taylor ayant un rythme aussi soutenu - si ce n’est pire - que le mien. Alors aujourd’hui, je décide que je m’en moque bien d’être celle qui se fout des règles. Je suis d’ailleurs à peu près certaine que celles-ci tombent à l’eau, en ce premier jour de l’an, et je suis heureuse de constater que mon amie se moque bien des répercussions elle-aussi.
Une longue gorgée avalée, mon lèvre repose sur la table alors que ses mains viennent s’emparer des miennes. Les paupières fermées, toute ma concentration se porte sur la musique afin de faire taire tout autre chose. Mon corps suit le rythme, mes mains s’accrochent un peu plus à celles de la brune et je souris. Je ne saurais dire si je suis sincèrement heureuse, mais je passe un bon moment et c’est déjà beaucoup. Celui-ci ne sera qu'éphémère, avant un retour au quotidien lassant mais je ne peux clairement pas me plaindre si je compare ma situation à ce jour et celle dans laquelle je me trouvais en mai dernier.
Je ne lâche la main de Taylor que pour attraper mon verre sur la table et en boire une bonne moitié, avant de me remettre à danser. On devrait faire ça plus souvent. Dis-je lorsque je ralentis pour reprendre mon souffle. Pas forcément après une garde. Même si d’un côté, c’est le meilleur moment pour se défouler. Je serais néanmoins ravie de partager une soirée en sa compagnie - une vraie soirée - , à tête reposée.
Me laissant tomber dans le fauteuil après plusieurs minutes à retrouver la piste de danse improvisée, je termine ce Gin et soupire. On m’a fait chanter, suite à une erreur, pour voler l'hôpital. C’est dit. Sans préambule, sans qu’elle ne m’ait forcé la main. Cette année, c’est lavée de mes péchés que j’aimerais la commencer et si Taylor n’est pas en mesure de m’accorder le pardon du tout puissant, elle est la personne présente pour m’écouter. Dans la panique, j’ai plongé... J’étais certaine que j’allais y perdre ma carrière. Et elle sait à quel point il s’agit de ce qui compte-ait le plus à mes yeux. L’accident de Beth n’en était pas un. Enfin, ça l’était d’après les rapports officiels qu’elle m’a fournis mais… je n’arrive pas à me dire que le timing était une coïncidence. Pas alors qu’il (lle?) la menaçait, pas après l’avoir revendiqué. Au final j’y ai perdu ma carrière, ma femme. Celle qui aurait dû le devenir, en tout cas. Sa carrière. Nos rêves, ceux pour lesquels nous nous sommes battues, parfois seules, parfois ensemble. Envolés. Bref, je ne dis pas non à un autre Gin-to. A entendre par là qu’elle n’est pas obligée de commenter. Je ne m’attends ni à son soutien, ni à son jugement, l’oreille attentive qu’elle me prête est déjà plus que ce que je ne mérite. Il faut dire que je ne lui ai pas vraiment l’option de m’arrêter en chemin.
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01 01 2022 - 7h03

@Victoria Lahey

Boire et danser, je crois que ce sont les deux meilleures activités pour commencer cette année. Oublier toutes les choses qui ont pu foirer jusque là, et les mettre totalement derrière nous, derrière moi. Penser à l’avenir et pouvoir se dire qu’on possède le pouvoir de l’écrire. Et nos mains entrelacées, et nos corps qui bougent sur un rythme que je n’entends plus réellement, je bois quand elle avale aussi, et pour tout et rien, je souris. « On devrait faire ça plus souvent. » Je suis totalement d’accord, cette année 2022 ce sera aussi l’occasion de retrouver notre amitié pour de bon. « Pas forcément après une garde. » Je baisse le visage, en signe d’approbation. En continuant de balancer mon corps avec un peu moins de conviction. Je le sens, à sa manière de se vautrer dans le canapé qu’elles arrivent, les grandes révélations. « On m’a fait chanter, suite à une erreur, pour voler l'hôpital. » Woh. Ok. Pour le coup, la musique, je me dis que je me devrais de la baisser. J’avoue que je pouvais m’attendre à tout, sauf à ce genre de secret.

Qu’on se le dise, j’ai arrêté de danser. Je me contente de la regarder, interloquée. « Dans la panique, j’ai plongé... J’étais certaine que j’allais y perdre ma carrière. » Mords-toi la langue Tay pour ne pas lui dire qu’elle l’a quand même perdue, à la finalité. « L’accident de Beth n’en était pas un. Enfin, ça l’était d’après les rapports officiels qu’elle m’a fournis mais… je n’arrive pas à me dire que le timing était une coïncidence. » Je n’ai pas tous les détails, mais je ne peux pas nier que c’est suspect. Merde, je prends la chose plutôt bien, c’est l’alcool que je dois remercier. « Au final j’y ai perdu ma carrière, ma femme. Sa carrière. » J’ai fini mon verre. « Bref, je ne dis pas non à un autre Gin-to. » Je hoche la tête par la positive, plusieurs fois, « D’accord, » pour le résumé, pour la boisson, « mais on va passer à la vodka. » Parce qu’il nous faut au moins ça.

Alors la tête pleine des informations qu’elle vient de me donner, je disparais jusque dans la cuisine, le corps déséquilibré. Une fois la main mise sur deux shooters et ladite bouteille de vodka, je reviens sur mes pas. Et je m’étale aussi sur le sofa. « Je vis chez mon ex-faux-fiancé. » J’en ai un rire nerveux et mauvais. Même le faux fiancé m’a abandonnée, dérisoire comme jamais. Je sers nos verres à ras bord. Buvant le mien dans la foulée. « Et j’ai fait enfermer ma mère dans un asile psychiatrique, ce qui a engendré le fait je suis ruinée. » Personne n’est tout blanc, pas même moi. Il me semble que je suis pire, n'est-ce pas ? J’ai beau jouer les femmes parfaites, les personnes solaires. Moi aussi, je sais merder. Moi aussi, je suis brisée. On l’est tous, à notre manière. Alors qu’elle le sache, je ne juge pas. Je ne questionne pas. Je ne suis pas là pour ça. Je n’estime pas avoir ce droit lorsqu’on sait de quoi je suis capable pour obtenir ce que je veux, pour me délester des poids de mon passé sinueux. Des responsabilités qui me pèsent et pas qu’un peu. « On fait tous des erreurs. » Et moi je passerai l’éponge sur toutes celles qu’elle a pu faire. « Je t’aime bien quand même. »

 

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01.01.2022 @Taylor V. Foster
Je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin de tout lui confier mais une fois lancée, on ne peut plus m’arrêter. Sans entrer dans les sombres détails, je lui narre l’enfer que j’ai rejoint volontairement il y a deux ans et dans lequel je me suis baladée pendant plusieurs semaines, la peur au ventre. Le problème est que lorsque je le raconte, je n’ai pas l’impression qu’on puisse comprendre l’impression de ne pas avoir d’autre choix qui m’habitait à l’époque. J’aurais pu admettre mon erreur dès le moment où je m’en suis rendue compte et on me l’aurait sans doute pardonnée mais je n’ai pas vu cette possibilité, à chaud. J’ai vu l’étincelle et plutôt que de calmer le jeu, j’ai versé de l’essence sur ma carrière pour être certaine qu’il n’en reste plus rien. « D’accord, » Je hoche la tête, n’ayant rien à ajouter. Elle non plus, visiblement et j’ignore si c’est inquiétant ou rassurant. « mais on va passer à la vodka. » Un sourire naît au coin de mes lèvres et je viens hocher la tête et croiser les bras devant ma poitrine. Tant qu’on ne mélange pas avec du vin, tout me va. Je ne tiens pas à passer ce premier jour de l’an la tête dans la cuvette et les mélanges peuvent parfois faire très mal.
Taylor s'éclipse à la cuisine et je me laisse aller à fermer les yeux quelques secondes, plus légère maintenant qu’elle sait et qu’elle ne m’a pas jeté à la porte pour autant. Cette année sera placée sous le signe du renouveau et notre amitié, c’est sur des bonnes bases que je tiens à la construire. « Je vis chez mon ex-faux-fiancé. » Je rouvre les yeux et observe les meubles comme s’il y avait un quelconque indice qui aurait pu me mettre sur cette voie. Rien. C’est charmant mais classique et aucune photo de ses fausses fiançailles ne trônent sur les meubles ou au mur. Le shot qui m’est destiné finit entre mes doigts mais je ne le bois pas tout de suite. Mon estomac se soulève déjà à l’idée de l'accueillir, on en a d'autres des idées comme celles-ci?! « Et j’ai fait enfermer ma mère dans un asile psychiatrique, ce qui a engendré le fait je suis ruinée. » Aouth. Ok, c’est l’info qu’il me manquait pour le boire d’une traite. Du courage liquide. Une petite anesthésie locale pour oublier, l’espace de quelques heures. « On fait tous des erreurs. » Certes. Certaines plus grosses que d’autres. Je m’apprête à lui demander si c’en était réellement, pour elle, mais Taylor est plus rapide pour reprendre la parole. « Je t’aime bien quand même. » Me voilà rassurée. Juste bien, ou bien bien? J’arque un sourcil, curieuse, avant d’éclater de rire et d'attraper sa main que je serre entre mes doigts. Ton faux-fiancé ne sait pas ce qu’il perd. Sérieusement, cette histoire, je la veux dans les moindres détails. Je suis curieuse, c’est plus fort que moi, mais je peux attendre si Tay n’est pas prête à s’ouvrir à ce sujet. Je tiens à poser ma candidature comme demoiselle d’honneur pour la prochaine fois. Tu ne regretteras pas ton enterrement de vie de jeune fille. Même si les mariages, après deux échecs, me donnent la nausée plus qu’autre chose. Mariée, divorcée, fiancée, séparée. Le tout du haut de mes trente-trois ans, il est hors de question de prononcer à nouveau un “I do” et là dessus, il n’y a aucun doute.
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01 01 2022 - 7h03

@Victoria Lahey

Le but premier de cette « soirée » improvisée, je crois bien qu’on l’a un peu égaré. Si je voulais me défouler, essayer d’oublier mon quotidien chaotique, je réalise que c’est devenu une séquence de confidences improvisées. Et peut être que c’est de ça, dont on avait véritablement besoin. Boire afin de vider nos sacs, et d’être plus légère une fois l’effet de l’alcool passé. Boire aussi pour s’essayer à relativiser, il y a toujours pire, pas vrai ? Ouais, on n’est pas à plaindre, on est même à envier. On est deux femmes superbes, dans la trentaine, et malgré nos erreurs, le monde, on va le conquérir avec ferveur. Je délire, mais ça fout du baume à mon cœur. « Juste bien, ou bien bien? » A son expression j’en ai directement un rire cristallin. Je n’ai jamais été avec une femme alors… Enfin, une pelle à la fac, j’imagine que ça ne compte pas des masses. « Ton faux-fiancé ne sait pas ce qu’il perd. » Incapable de contenir un « Oh lui… comme tous les hommes de ma vie. » Et fièrement j’en souris, même si je ne sais pas si j’y crois autant que ça ; De toutes les façons, je n’ai pas envie de m’embourber sur le chemin de cette conversation-là. « Je tiens à poser ma candidature comme demoiselle d’honneur pour la prochaine fois. » J’approuve en opinant, des objections à ce projet, je n’en vois pas réellement. « Tu ne regretteras pas ton enterrement de vie de jeune fille. » Amen, ma sœur. Et je ris de plus belle pour lui préciser. « Sache que je rêve du mariage à Vegas, du truc bien cliché. » Je veux la totale, comme dans les films les plus démodés. Un truc romantique et à la fois extrêmement barré. « Je veux qu’on boive, qu’on perde de l’argent, qu’on fasse tout et n’importe quoi. » Que ça rentre dans les annales comme une soirée que l’on n’oublie pas. Je veux que ce soit grandiose, parce que Taylor Foster l’est, n’est-ce pas ? « Je veux que ce soit inoubliable. A mon image. » que je termine avec un large sourire parant les traits de mon visage.
Et la suite de cette matinée, c’est sur le même ton qu’elle s’est déroulée. Une fois nos secrets révélés, choisissant de rire plutôt que de pleurer. De se dire que deux mille vingt deux ne pouvait nous réserver que des choses incroyables, et que tout se passerait bien, parce que maintenant, on était à nouveau deux pour affronter nos destins.

FIN DU RP :heaart:

 

HARLEY-
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