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« Pour l’instant, ça se passe plutôt bien. » Tant mieux dans ce cas, mais je ne précise pas que pour ma part, je ne supporterais pas. J’ai toujours eu cette tendance, celle de mieux m’entendre avec les gars. Tant que l’ambiguïté ne gâche pas tout, n’est-ce pas ? « On est que trois et une collègue va nous rejoindre à la fin du mois. J’ai hâte qu’elle soit là. » j’ai bien envie d’appuyer le que trois parce que ça me paraît déjà énorme à moi. Elles seront donc quatre à la finalité, c’est bel et bien bonne chance qu’il faut lui souhaiter. « Mon chat est terrorisé par le Husky de ma coloc alors je passe pas mal de temps dans ma chambre. » J’ignore si je dois en rire ou bien en pleurer. Je ne sais pas lire entre ses lignes, entrevoir si ça la gêne ou ça lui plaît. Et me contente de préciser un piètre « Au moins tu n’es pas embêtée. » Sans trop savoir ce que je cherche réellement à prouver.
Et je porte un toast auquel elle répond, de la même façon. Avant d’en venir à ma spécialisation. A l’égo gonflé. A ma fierté. Je ne peux pas le nier. C’est toute ma vie, ce métier. C’est plus qu’une évidence, c’est dans mes veines que la médecine est distillée. « Félicitations. » Les paupières plissées, à tenter de déterminé de son intonation, le ton. « J’aurais dû, oui. » Et à sa manière de boire le verre dans sa presque entièreté, je devine qu’il y a de l’aigreur mélangée aux regrets. « Je ne voulais pas te faire de compétition. » Y a un rire qui m’échappe, et mon index qui bat la mesure, négativement, comme un tic tac incessant. « Au contraire, » le fait de me faire de la compétition, « ça m’aurait rendue meilleure. » M’aurait forcé à encore plus m’élever, à devenir virtuose, à exceller. Même si j’estime que je le fais. « Les autres sont trop simples à écraser. » Car dans ma douceur se cache cette ambition. Cette rage de vaincre. D’embrasser ma destinée. « Et reprendre, non ? » Parce qu’il n’est jamais trop tard pour réparer ses erreurs. Et je sais pertinemment que sa carrière lui tenait à cœur.
Et je porte un toast auquel elle répond, de la même façon. Avant d’en venir à ma spécialisation. A l’égo gonflé. A ma fierté. Je ne peux pas le nier. C’est toute ma vie, ce métier. C’est plus qu’une évidence, c’est dans mes veines que la médecine est distillée. « Félicitations. » Les paupières plissées, à tenter de déterminé de son intonation, le ton. « J’aurais dû, oui. » Et à sa manière de boire le verre dans sa presque entièreté, je devine qu’il y a de l’aigreur mélangée aux regrets. « Je ne voulais pas te faire de compétition. » Y a un rire qui m’échappe, et mon index qui bat la mesure, négativement, comme un tic tac incessant. « Au contraire, » le fait de me faire de la compétition, « ça m’aurait rendue meilleure. » M’aurait forcé à encore plus m’élever, à devenir virtuose, à exceller. Même si j’estime que je le fais. « Les autres sont trop simples à écraser. » Car dans ma douceur se cache cette ambition. Cette rage de vaincre. D’embrasser ma destinée. « Et reprendre, non ? » Parce qu’il n’est jamais trop tard pour réparer ses erreurs. Et je sais pertinemment que sa carrière lui tenait à cœur.
HARLEY-
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