Invité
est en ligne
Invité
Je passe aux aveux ❦
Deaclan & Ambre
Lorsque j’entrais dans une des salles de cours musicaux, je n’allais pas très bien. En réalité, j’aurais vraiment put me sentir mieux. Je revenais d’une longue soirée, j’avais complètement zappé les cours du matin et n’avais pas réussi à capter quoi que ce soit l’après-midi. J’étais à l’ouest mais fort heureusement, mon mal de tête était passé.
Je n’avais pas de véritables souvenirs de la soirée d’hier soir mais je sentais que ça avait été la soirée de trop. Mais à quoi bon penser cela puisque quoi qu’il arrive, je savais que ce soir ou demain soir, je referais les mêmes conneries.
Ca faisait aussi un bout de temps que je n’avais pas rendu visite à Deaclan, le prof de musique avec qui j’entretenais une relation bien plus forte qu’avec tous mes autres professeurs. Pourtant, je n’allais même pas à ses cours. Deaclan m’apprenait à jouer du piano et même si Adriel m’avait vraiment donné l’envie d’apprendre, ce fut lui qui me donna de vraies leçons.
Il était vrai qu’à force de trainer avec lui durant mes heures de pauses, ou durant les soirées que je passais parfois à me reposer au piano, on avait finit par se rapprocher. Et puis je l’aimais Deaclan, c’est vrai, c’était quelqu’un que j’appréciais vraiment. Mais je ne pouvais tout simplement pas lui dire :
« Deaclan, excuses-moi de ne plus venir te voir pour parler, jouer au piano et tout ça… Mais je suis complètement shootée, un truc de dingue ! Et je suis trop occupée à faire la bringue en soirée pour redevenir la gentille Quincy que tu as connus un jour alors désolée !»
Ouais je ne pouvais pas lui dire ça. Alors ma solution avait été de m’éloigner, ce n’était pas la meilleure en effet, mais j’avais préféré ne pas le tenir au courant pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas qu’il se fasse du soucis pour moi. J’allais bien… C’est ce que je m’efforçais de penser d’habitude, mais ce soir, c’était trop dur de rester forte. Non, je n’avais qu’une envie : pleurer.
Il était 17H30 : je m’assis sur le tabouret du piano et pausai ma tête sur les touches de l’instrument. Les notes raisonnèrent un moment, puis le silence revint. Je sentis les larmes me picoter les yeux. Je m’en voulais de mentir à Deaclan, à Sateen, à Lavender, à Indio et à tous ceux qui m’entouraient. Et je m’en voulais surtout parce qu’à cause de ça, j’étais seule maintenant, seule pour me rétablir aussi physiquement que mentalement. Et même si c’était que ce que j’avais toujours voulu, c’était douloureux de vivre cette solitude, surtout dans ce genre de moment.
Alors je pressai mes mains sur mon visage pour ne pas pleurer, je devais me dominer car ça passerait surement un jour même si j’avais l’impression que celui-ci ne viendrait jamais. Je jouai deux notes, les répétai, les répétai deux, trois, quatre fois puis, alors que j’espérai rester ici, seule toute la soirée, je n’eu jamais autant envie de voir Deaclan passer la porte et me réconforter.
Deaclan & Ambre
Lorsque j’entrais dans une des salles de cours musicaux, je n’allais pas très bien. En réalité, j’aurais vraiment put me sentir mieux. Je revenais d’une longue soirée, j’avais complètement zappé les cours du matin et n’avais pas réussi à capter quoi que ce soit l’après-midi. J’étais à l’ouest mais fort heureusement, mon mal de tête était passé.
Je n’avais pas de véritables souvenirs de la soirée d’hier soir mais je sentais que ça avait été la soirée de trop. Mais à quoi bon penser cela puisque quoi qu’il arrive, je savais que ce soir ou demain soir, je referais les mêmes conneries.
Ca faisait aussi un bout de temps que je n’avais pas rendu visite à Deaclan, le prof de musique avec qui j’entretenais une relation bien plus forte qu’avec tous mes autres professeurs. Pourtant, je n’allais même pas à ses cours. Deaclan m’apprenait à jouer du piano et même si Adriel m’avait vraiment donné l’envie d’apprendre, ce fut lui qui me donna de vraies leçons.
Il était vrai qu’à force de trainer avec lui durant mes heures de pauses, ou durant les soirées que je passais parfois à me reposer au piano, on avait finit par se rapprocher. Et puis je l’aimais Deaclan, c’est vrai, c’était quelqu’un que j’appréciais vraiment. Mais je ne pouvais tout simplement pas lui dire :
« Deaclan, excuses-moi de ne plus venir te voir pour parler, jouer au piano et tout ça… Mais je suis complètement shootée, un truc de dingue ! Et je suis trop occupée à faire la bringue en soirée pour redevenir la gentille Quincy que tu as connus un jour alors désolée !»
Ouais je ne pouvais pas lui dire ça. Alors ma solution avait été de m’éloigner, ce n’était pas la meilleure en effet, mais j’avais préféré ne pas le tenir au courant pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas qu’il se fasse du soucis pour moi. J’allais bien… C’est ce que je m’efforçais de penser d’habitude, mais ce soir, c’était trop dur de rester forte. Non, je n’avais qu’une envie : pleurer.
Il était 17H30 : je m’assis sur le tabouret du piano et pausai ma tête sur les touches de l’instrument. Les notes raisonnèrent un moment, puis le silence revint. Je sentis les larmes me picoter les yeux. Je m’en voulais de mentir à Deaclan, à Sateen, à Lavender, à Indio et à tous ceux qui m’entouraient. Et je m’en voulais surtout parce qu’à cause de ça, j’étais seule maintenant, seule pour me rétablir aussi physiquement que mentalement. Et même si c’était que ce que j’avais toujours voulu, c’était douloureux de vivre cette solitude, surtout dans ce genre de moment.
Alors je pressai mes mains sur mon visage pour ne pas pleurer, je devais me dominer car ça passerait surement un jour même si j’avais l’impression que celui-ci ne viendrait jamais. Je jouai deux notes, les répétai, les répétai deux, trois, quatre fois puis, alors que j’espérai rester ici, seule toute la soirée, je n’eu jamais autant envie de voir Deaclan passer la porte et me réconforter.
Code © BloodyFace
(Invité)