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Valentin & Ambre
Une journée radieuse s’était annoncée ce matin. Je m’étais levée de bonne humeur mais cette dernière avait légèrement baissé lorsque j’eu à ramer durant le cours d’histoire. A force de sortir et de négliger mes études, je commençais à avoir certaines lacunes et surtout dans cette matière. Et je ne me ressaisissais pas pour autant. La encore, à la pause déjeuner, j’étais sortie en toute hâte et m’étais faite une place sur la pelouse du Yard à côté d’un arbre qui m’offrait une ombre fraiche bien agréable. M’adossant à son tronc, je sortais un cahier pour me remettre dans le bain.
Puis, dix minutes passèrent et je dus revenir aux pages précédentes tellement j’avais du mal à me concentrer. Au bout d’à peine vingt-minutes, j’abandonnai.
Je soupirai et observai le ciel bleu. J’allais mal, je devais ne penser qu’à mes études et me reprendre ou je finirais par retrouver mes parents en France, déçus par mon manque de travail. Et puis on ne pouvait pas rester à Harvard en sortant tous les soirs. Bon. J’allais m’en sortir, en réalité ce n’était pas cela qui me tracassait le plus.
Sateen me manquait et même si on s’était « réconcilier » je voyais bien que ce n’était pas ça. Elle et moi n’étions plus comme avant depuis notre dispute dans ma chambre. Je n’aurais pas du la rejeter ainsi alors qu’elle était venue m’aider… Quelle idiote j’étais ! Sateen était ma meilleure amie, pourquoi refuser son aide ? Pourquoi vouloir la laisser à l’écart de tous mes problèmes ?
Il était évident que je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour moi, mais en lui mentant et en l’évitant ça ne pouvait que lui procurer ce sentiment d’inquiétude. Il fallait que je règle ce problème et il était important à mes yeux car j’y pensais tous les jours.
Finalement, je m’allongeais en glissant mes bras derrière la tête. Respirant profondément, je ne regrettais pas d’avoir mis un short en jean, la chaleur d’aujourd’hui était vraiment agréable. Je n’eu même pas la force de sortir mon carnet pour y écrire quelque mots, et pourtant ce n’était pas l’inspiration qui manquait. Mais là, pour une fois, j’étais (presque) bien.
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