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Dear Friend, I'm sorry I haven't written in awhile, but I've been trying hard to not be a loser.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -J'étais dans ma chambre depuis exactement deux cent quarante minutes. Deux cent quarante minutes à essayer de finir cette putain de dissertation. Deux cent quarante minutes à se faire déranger toutes les cinq secondes par un eliot passant par ma chambre. Je n'en pouvais plus du tout. J'avais envie de prendre mon bureau et de leur lancer dessus. C'est pas la gare ma chambre, vous avez cru quoi ? Donc après une énième visite de Candice, je finis par ramasser toutes mes feuilles et les jeter dans mon sac avant de sortir de la Blue House. Je jetai un coup d'oeil à ma montre qui affichait déjà 19h30. Ce qui était sûr, c'est que c'était mort pour aller à la bibliothèque. A cette heure-ci les documentalistes avaient déjà fichu le camp depuis longtemps. Pourtant il fallait bien que je la termine cette dissertation. Et assise par terre dans la cours ce ne serait certainement pas possible. Après un instant d'hésitation je finis donc par me diriger vers Harvard Square, à l'extérieur du campus. Une chose que j'apprécie là-bas c'est que peu importe qui vous êtes et le bruit que vous faites en arrivant à l'intérieur, les locataires sont tous tellement occupés qu'ils ne remarquent même pas votre présence. Faut dire que l'année dernière je venais tellement souvent que je commençais à en connaître des gens du voisinage.
Je me retrouvai devant cette même porte à chaque fois et toquais de la même manière à chaque fois. La seule chose qui était différente aujourd'hui c'était ce malaise qui me rongeait le ventre. Il fut un temps où nous étions très proches avec Jake. Trop proches même. Et nous avons décidé de ne plus nous voir, pour éviter de faire des choses qu'on regretterait par la suite. Nous ne nous sommes plus parlé pendant plusieurs mois ensuite et je dois dire que c'était très dur à vivre. J'avais toujours eu l'habitude de me réfugier chez lui quand cela n'allait pas. Ce n'était pas mon confident, non. De toute façon je ne suis pas vraiment du genre à me confier. J'étais juste mieux avec lui parce que j'étais au calme, que je pouvais étudier correctement et qu'avec Jake, on ne parlait jamais pour rien dire.
C'est après l'attentat que nous avons recommencé à nous parler. J'étais tellement retournée par cette histoire que je ne voulais plus me gâcher la vie en faisant les choses qu'on attendait que je fasse. Mais depuis, je n'étais jamais revenue toquer à sa porte pour demander asile.
Je finis par me décider, pris une grande inspiration et sonnai trois coup contre la porte en bois.
Fiche by Lavender J. Trevena
Crédits gif : TUMBLR
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