the disembarkation (aidine)

2021, december 27 C’est assez difficile à croire, mais pourtant il est là en France avec toi. T’as l’impression que c’est un pas de plus en avant. Il y en a eu tant ces derniers jours, t’es incapable de dire où vous en êtes vraiment. Ça devrait sembler être clair maintenant que vous connaissez la nature de vos sentiments, ce que vous partagez l’un pour l’autre et pourtant. Tu te moques un peu de l’étiquette sur vous devez vous coller, ne réponds pas vraiment aux demandes de ta famille et ils n’ont pas cherché à savoir plus. Certains ne comprennent pas, d’autres comme te mère restent silencieux à ce sujet. Après t’être longuement baladé avec Aidan et Némo vous retournez à la maison de te grand-mère. Elle valide un peu trop l’Ecossais, elle qui en tant normal examiné chaque personne. Au moins ça fait une dans la maison, car on ne peut pas dire que Jade ou Dae soient d’une très grande aide. Mais les choses semblent être plus complexes encore. Dans la cours, il y a de multiples voitures. Ça sent mauvais. Tu pensais que les autres étaient partis en vacances mais ils ont eu vent de votre passage et ont certainement changé leurs projets. T’as envie de faire demi tour presque. Tu tires brutalement Aidan la bras venant te cacher derrière un mur.  ❝ Attends, attends, je veux ça avant de retourner à l’intérieur. Tu l’embrasses une dernière fois avant d’aller te jeter dans la gueule du loup. T’aimes ta famille, mais là ça fait trop de monde d’un seul coup. Et puis y a les gosses. Tous sauf eux.

2021, december 27 toujours à côté de la plaque. toujours à me dire de pas faire des trucs et à faire tout le contraire. je me fatigue à pas m'écouter moi même. j'étais censé passer noël en écosse avec la famille. je me suis retrouvée à faire le 24 et 25 à Boston avec toi et ta famille et maintenant je suis en France dans ta famille, comme si j'étais le gendre idéal.. alors que tout le monde sait que je ne le suis pas du tout et moi le premier. pourtant je suis là. parce que je préfère être ici qu'avec ma famille de merde. parce que je me rends compte que quand je passe trop de temps loin de toi, je suis pas au meilleur de ma forme, parce que j'ai envie d'être avec toi, tout simplement. et ça me tiraille. écartelé entre le besoin de tout stopper pour pas qu'on se foute un peu plus dans la merde et se besoin de toi. je m'étais promis de ne pas jamais tomber amoureux. et aussi incroyable que ce soit, je sais qu'après toi, je serais capable de la tenir cette promesse. petite balade sympa dans la forêt avec Némo et on rentre à la maison de ta grand mère. on arrive dans la cours et je vois quatre voiture de plus qu'à notre départ. on était pas censé être pas beaucoup ? moi tu m'avais vendu un truc tranquille, déjà que j'étais pas chaud pour venir en france. parce que là ça fait quand même vraiment très couple sérieux. j'ai pas le temps de terminer ma pensée que je me fais tirer d'un coup par le bras, Némo qui suit sans comprendre ce qu'il se passe. tu m'embrasses et moi je souris comme un con. voilà tu me rends con. « attends, encore » que je lâche en glissant mes mains autour de ta taille et en venant coller mes lèvres contre les tiennes. un dernier baiser avant de se rapprocher de la maison. et au moment où on arrive au niveau des voitures, c'est ta cousine, celle que j'ai pécho pendant mon road trip avec Iwan qui sort et avec qui je me retrouve nez à nez. elle me sourit, me fait la bise et me demande ce que je fais ici. « j'suis pote avec Capucine, ta cousine. elle m'a invité à passer les fêtes avec.. vous. » elle sourit et commence à poser ses mains sur mon torse pour remettre ma veste en place et me dire qu'elle est très contente de me voir, en insistant bien sur le contente. meuf, tu ferais mieux de prendre tes distances parce que Capu elle va faire qu'une bouchée de toi.

2021, december 27 La suite des vacances aurait pu très mal se passer, si on regarde vos discordes de vendredi. Mais c’est à croire que vous savez passer rapidement au-dessus de tout ça. C’est assez difficile de rester fâché contre lui, même s’il sait comment te mettre les nerfs à vif. T’as constamment cette envie d’être avec lui, ce qui te donne envie de te donner des claques. C’est niais, t’es niaise avec lui. Il n’y a rien qu’à vous regarder là maintenant, à vous cacher pour vous embrasser comme des amoureux que vous n’assumez pas. Pourtant, tu n’y penses absolument pas lorsque vous êtes que tous les deux, Némo qui se retrouve coincé avec vous. Ça semble être l’histoire de sa vie. Lui, qui vous a longtemps mis des bâtons dans les roues, s'est habitué à devoir te partager avec l’Écossais. Il lui arrive encore très régulièrement de vouloir lui aussi avoir droit à des câlins, mais il comprend assez rapidement qu’il est de trop. Vous extirpant de votre cocon, vous retournez vers cette maison pleine de Beauregard. Ça devait être tranquille et voilà que tu sens ton sang te monter au cerveau, bouillir. Caroline. Non, tu n’as pas oublié cette photo qu’Aidan t’a envoyé il y a quelques semaines, celle ou il embrasse à pleine bouche ta cousine et promet d’aller plus loin si tu couchais avec celui qui semble être désormais devenu le mec de Jade. Les prunelles sombres, tu la regardes être trop proche de ton mari. T’as envie de lui mettre une gauche et de laisser la trace de ta bague sur sa pommette, histoire qu’elle se souvienne de votre lien. ❝ T’as l’air de t’être vite remise de ta rupture avec Ugo. Je vais lui dire de ne plus se faire de souci pour toi. Le jeune homme l’avait régulièrement au téléphone, Caroline pleurant et s’excusant d’avoir embrassé Aidan. Il se pourrait que t’ais légèrement enjolivé les choses, que non seulement tu lui ais envoyé la photo mais que tu ais également dit que la blonde avait couché avec l’écossais. Détachant Némo, t’avances et entre à l’intérieur de la maison, Caroline qui te supplie de ne rien dire à Ugo. Tu ne l’écoutes pas, regarde qui est venu s’incruster à votre séjour. ❝ On peut se changer en douce et s’en aller au bar. que tu viens murmurer à l’oreille d’Aidan. Tu te sens soudainement oppressée, comme prise en otage par des nains de jardin. Ils sont là accrochés à tes jambes, braillant avec ennuie. Tes petits cousins, des enfants probablement adorables, mais qui sont insupportables à tes yeux. ❝ Ouais, ouais, super, je suis super contente de vous voir les mioches... On peut filer au bar maintenant.