SHALIMAR ROSEBERRY ► kaia gerber

un 08/04/1998, une journée des plus banales. Rien de plus, rien de moins, nulle signification derrière. Les seules choses que tu retiens de ton anniversaire sont les réconciliations et disputes familiales, les proches alcoolisés et les prétendants jouant les jolis coeurs. Tu n'aimes pas fêter ton anniversaire sérieusement. Maintenant, tu en fais un rien ou une fête.

Affublée du prénom Shalimar en référence au parfum que portait ta mère les mois autour de l'accouchement, tu as reçu comme second prénom une attente de tes parents avec Hope. Tu appartiens à une petite fratrie Roseberry dont le nom est synonyme de richesse.

Née américaine, tu es passé de new-yorkaise à citoyenne du Massachusetts pour tes études. Tu aimes énormément ta ville natale mais tu te plais davantage dans ce coin plus calme.

Les origines bien nombreuses. Nous comptons celles anglaises, juif ashkénazes, danoises, irlandaises (plus précisément des origines venant de protestants de l'Ulster), allemandes, galloises, françaises et jersiaises (une des îles Anglo-Normandes). Des personnes d'autres frontières sont passées par là, mais toute cette connaissance n'est pas complète et connue de toustes les membres de la famille.

Quelques expériences prouvent que tu possèdes une certaine fluidité sur le spectre de la sexualité bien que tu t'identifies comme hétérosexuelle. Tes sentiments se fixent uniquement sur les hommes. Le reste se porte principalement sur eux aussi, mais pas exclusivement.

La douce sensation de liberté te prend régulièrement en tant que fière célibataire. Avoir quelqu'un à tes côtés te plairait, mais cela n'occupe absolument pas tes pensées. Tu finis souvent par être lassée ou par ne pas trouver un homme qui s'accorde avec toi. Il s'efface bien vite ou, au contraire, il cherche à légitimer sa place de mâle. Les quelques hommes toxiques qui ont essayé de jouer les dominateurs machos ont toujours fini par être jetés dehors au passage des encombrants.

Deux choix te furent proposés, celui de l'élite et celui du coeur. Sans surprise, tu as choisi le coeur en majeur avec le développement et psychologie de l’humain et l'élite en mineur avec management et leadership. En parallèle, tu équilibres la balance entre investissement entier lorsque tu étudies et les à côtés lorsque tu sors de l'université. Tu as tes propres projets personnels à but professionnel, tes sorties dont l'unique visée est la festivité et du repos pour rattraper le tout.

Nulle bourse ne fut demandée car non nécessaire. L'argent est plus que présent et s'il y a bien une chose que les parents ont mis au dessus de tout, c'est bel et bien le parcours scolaire. Tu es donc non boursière.

Les billets, la thune, le fric, c'est de ça dont tu n'as pas manqué. Grâce à tes parents fortuné-es, tu es riche par définition. Selon eux, l'argent n'achète pas tout mais il recycle les émotions négatives. Ceci n'est pas ton mot d'ordre, mais tu reconnais que l'argent t'a ouverte de nombreuses portes et ce, encore à l'heure actuelle.

Au sein d'un collectif de réalisation et production, tu apportes des sujets et de la matière pour des micro reportages portant sur le social et l'humain. Ton point de vue vis à vis de tes études ainsi que ton caractère d'acier et ta droiture font de toi un excellent atout dans cette équipe technique. Tu es, en quelque sorte, une productrice du studio.

Il n'y a aucune maison pour toi. Tu as tes objectifs, tes besoins, et ton temps est déjà bien pris. Tu ne désires aucunement sacrifier tes instants de repos et tes moments de fête pour davantage de social.

Rien ne fut bien compliqué pour toi. Le dossier d'admission fut rapidement clos, malgré la somme conséquente de pièces exigées. Les résultats aux Sats furent plus que concluants. C'est surtout lors de l'essai que tu t'as intrigué et à l'entretien que tu t'es démarquée. Tu aurais pu être jugée pour ce que tu es à l'extérieur, une jeune femme belle et mince qui pourrait être princesse. Cependant, tu ne caches pas et donnes de suite à voir cette personnalité forte et vive où ta détermination et tes exigences personnelles sont claires et limpides.

Les gens semblent penser que tu es quelqu'un de rentre-dedans, imperturbable et déterminé - et ceci est majoritairement vrai. Ils pensent que tu es possiblement une dominatrice au lit, quelqu'un qui ne fait pas de concession. En apprenant à te connaître, on comprendrait que ta vie sexuelle est vide et que la seule chose que tu domines est la route que tu traces, pas les personnes autour de toi. De l'autre côté, on te décrit comme puissante, élégante et éloquente mais aussi comme une figure féministe. Pour autant, tu n'es pas dénuée d'empathie. Tu sais être douce et joviale la moitié du temps mais ta capacité à braver tes propres peurs de façon stoïque t'a fait défaut ; pour autant, tu demeures fidèle à la personne que tu es. Ce jugement s'est principalement vu dans le contexte du travail, et cela témoigne d'une misogynie particulière, touchant les femmes fortes, ayant du caractère, qui osent là où certaines hommes n'osent pas, qui s'assument pleinement là où des hommes fuient. Dès qu'un homme voit une femme faire quelque chose qu'il ne peut pas, elle est toujours anormale, hors-norme, folle. C'est ceci que tu as expérimenté, le jugement patriarchal sur une femme inébranlable dans ses convictions internes et externes. En somme, tu es une femme sure d'elle et ferme mais qui ne cherche pas à être le sens d'attention pour autant. Tu apparais comme rigide dans ton travail, coordonnée, vive d'esprit, quelqu'un jouant plus de son intellect que de son physique. Néanmoins, tu arrives totalement à faire la séparation lorsqu'il s'agit de t'amuser et tu peux faire preuve d'impulsivité à juste te laisser guider par ton instinct. Tu sais être souriante et te montrer accessible mais tu peux vite laisser place à ton côté intimidant, adjectif qui t'est le plus souvent associée. Ceci résulte d'une absence de peur quant à dire ce que tu penses, que tu sois aimée ou non - pour tes idées ou tes propos - car ce qui t'importe est de faire les choses bien et comme tu l'imagines. En semi contradiction avec ceci, tu sais travailler en équipe et tu le prouves avec le collectif avec lequel tu t'occupes de nombreux projets, et tu ne rechignes pas quand il s'agit de faire des compromis. Ta famille connaît cette femme rêveuse et tendre qui peut ne pas décoller du sol mais tu évites de laisser les autres t'enfermer dans leurs griffes et te contrôler. Tu es très terre à terre et excessivement ambitieuse, te donnant les moyens de réaliser tes projets. Tu n'es pas la définition de la fille à papa et tu n'es pas non plus le stéréotype de la fille rebelle qui tue du regard avec sa beauté et sa froideur, tu ne sors pas d'une série fictive. Tu ne te laisses pas abattre facilement et on peut difficilement te blesser émotionnellement ou atteindre ton égo. Il est évident que cette force te vient de ton père qui lui, emporté par l'égo et la démesure, est devenu l'extrême droite de sa propre essence.

(( ambitions )) Celles-ci sont nombreuses. Tu veux réussir ce que tu entreprends puisque tes désirs et tes buts ont évolué et continueront d'évoluer. Tu veux continuer à être toi et uniquement toi, et ne jamais à avoir à tamiser ta lumière pour quelque chose ou quelqu'un. Loin d'avoir le désir de devenir une psychologue derrière un bureau, tu veux pouvoir utiliser ceci à d'autres niveaux, t'éloigner de l'image classique - et tout aussi honorable - de ce que le métier peut faire penser. Pour l'instant, tu te sers de ceci avec le collectif pour les reportages et petits documentaires que vous faîtes. Par ailleurs, il est à noté que tu ne figures pas sur tous les projets, que tu n'es pas présente à chaque fois. Tu proposes des thèmes, participes à ces occasions à la conception, mais tu ne diriges nullement le studio et tes collègues. (( addictions )) Le cannabis est un ami proche avec lequel tu te modères. L'alcool est occasionnel, et quand il est présent, il est exclusivement dans un cadre festif. Quand au reste des drogues, certaines ont été testées sans que cela n'aboutisse à une relation quelconque. Ta principale addiction est l'ensemble de tes ambitions professionnelles, carburant au moteur qu'est ta vie. (( affiliations )) Ta fratrie et toi êtes proches sans pour autant dépendre totalement les uns des autres. Les différences de caractère ont joué un rôle dans vos ententes. Soenn est devenu le frère dont tu avais besoin. Il y a une forme d'amitié pure entre vous deux qui semble inébranlable. Vous avez été les piliers de l'un comme de l'autre. (( émotions )) L'accident de voiture a causé une réaction en chaîne des plus terribles. Entre la mort des parents de Soenn, le coma de ta mère suivi peu de temps après par le changement de vie de ton père, ta vie fut chamboulée à un point sans précédent. Non seulement faire le deuil d'une personne encore vivante fut difficile, mais lorsque le père se trouve une nouvelle demoiselle, le coeur se fige. Les drames qui ont suivi n'ont pas été de tout repos et tu as fini par rejoindre ton grand-frère, devenu l'actionnaire principal de l'agence de mannequinat familial, et quitter le foyer de ton père. Soenn t'a également rejoint dans la bataille. Une année s'écoule ensuite et ta mère est débranchée. Les battements se sont arrêtés pour elle comme pour toi. Tout ceci a créé une distance entre toi et une partie de ta famille. Tu ne parles jamais de tout ceci, et peine à savoir comment amener le sujet et avec qui. Comme souvent, tu continues à compter sur toi, sentant d'invisibles larmes couler parfois là où les pleurs devraient s'écouler.

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@"Shalimar Roseberry" » <i>(développement et psychologie de l’humain)</i>

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<span class="pris">KAIA GERBER</span> <span class="inv"></span> @"Shalimar Roseberry"