PRES'LY ► Stuck with you ? What the hell.

Ouais, c'était un peu compliqué de savoir quoi faire, quoi dire quand on se trouve face une soeur dont on a appris la véritable existence depuis peu et là, on était bloquées. Je la regardais à présent, décidant à affronter un peu tout ça mais incapable de parler de nouveau, l'écoutant. Elle voulait qu'on devienne amie et au fond, je savais que nous l'avions été et que nous l'étions ; nous devions devenir soeur maintenant ! C'était pourtant si dure. Elle semblait lasse de la situation, soupirant avant de lacher un simple enfin alors que l’ascenseur se remettait à bouger, je la regardais un sourire maladroite, étrange sur le visage et je reprenais ; Je ... veux pas qu'on soit amie, nous le sommes déjà, nous l'étions ... enfin peu importe ! Dis-je perdue. Je sentais que nous étions entrain de remonter, débloquer, c'était bien déjà mais inconsciemment, je savais que c'était pas une bonne chose de rester comme ça, sans se parler, évitant tous ça et je reprenais ; Oui, on doit tenter ... enfin là, je crois que c'est moi qui doit tenter de me décoincer le cul et d’être ta ... ça m'écorchait limite la gorge de devoir dire ce mot, du coup, je beugais avant de le dire : Sœur ... L’ascenseur arrivait à bon port. Là, un responsable nous attendait et s'excusait pour la gêne, nous offrant en contrepartie des bons de réduction, je souriais pas franchement, parce que c'était toujours soulant ce genre d'accident avant de m'avancer dans le haut du magasin, attendant que ma "soeur" me suive pour continuer notre conversation. J'aimerais juste qu'on sache qui est notre père vois-tu meme si je ne peux pas m’empêcher de prier que ce soit celui que j'ai connu ... J'aimerais te montrer des photos car meme si il ne l'est pas, il le restera et puis, tu l'aurais surement aimé, tous le monde l'aimait ... dis-je avec une certaine émotion dans la voix.
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Avec tous ces évènements, avec le fait que Pres' n'arrêtait pas de m'éviter depuis notre révélation, j'avais l'impression que notre amitié était partie en même temps. Voilà pourquoi je lui avais dit que je voulais qu'on redevienne amies. Mais pour elle, on l'était déjà et c'eut pour effet de me surprendre. Mais j'étais contente, vraiment, surtout avec la suite de sa phrase, avec ce qu'elle rajouta ensuite, et je ne pus m'empêcher de sourire. J'avais même eu envie de rire quand elle se critiqua elle-même. Malgré elle, elle détendait l'atmosphère. Ce n'était pas déjà facile d'apprendre qu'on a une sœur jumelle, mais c'est encore plus compliqué quand c'est une fille qu'on arrive pas toujours à cerner. Puis l'ascenseur s'était enfin débloqué et nous avons réussi à en sortir. Dieu soit loué ! Même si je le déteste d'avoir ramené ma mère auprès de lui bien trop tôt. Au moins ça me permet de rejeter la faute sur autre chose que moi parfois. On nous donnait alors des bons de réduction à ma sortie de l'ascenseur et les prit sans réellement en avoir besoin, mais c'est le geste qui compte je suppose. Puis on se mit à marcher l'une à côté de l'autre, comme si on avait jamais voulu s'éviter, et elle se mit à me parler de son père à nouveau. Oui j'aimerais beaucoup que tu me parles de lui ... Parce que quelque chose me dit que c'est lui mon vrai père. Ou alors parce que j'en ai vraiment envie. Mais tu sais comment on pourrait savoir ? Je me vois mal aller à Londres arracher un cheveu à mon père pour savoir ... Remarque, si c'est la seule solution ... Je me ferais un plaisir de lui tondre le crâne ! Et je m'étais mise à rire. J'en avais vraiment besoin avec toutes ces sensations fortes.
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