(tw / holdrian) those words that keep me high

@Adrian Goldberg student party, cambridge 09.12.2012
tw : drogue, sexe, propos vulgaires

those words that keep me high
Dès que j'ai eu ta photo, j'me suis limite mis à ta recherche. Mike s'était barré et même si j'aurais très bien pu me contenter de ça, j'avais drôlement envie de te rencontrer, de voir ce que tu valais et si l'idée de Jade suffirait pour que je rentre dans tes bons papiers. J'ai cherché sur les réseaux où se trouvaient les soirées ce soir. Il était déjà une heure passée et j'arpentais les rues de Cambridge à la recherche de ces fameuses soirées. C'était déjà la troisième que je tentais, j'espérais que c'était la bonne. Photo de toi bien encrée dans mon esprit, j'attrapais un verre de bière avant d'arpenter les lieux. Et finalement j'te trouve installé dans un canapé, en pleine discussion qui semblait inintéressante. Faisant semblant de trébucher, mon verre finissait sur l'autre et je tentais de me confondre en excuse. Il se barrait et je me tournais vers toi. « en vrai j'suis même pas désolé. tu devrais me remercier, votre conversation avait l'air pourrie »

@Holden Bishop — Il y a des soirées avec, et des soirées sans. Clairement les deux premiers verres avaient faits leur effet mais les clients étaient un peu trop gourmands à mon goût. Le bruit assourdissant m'avait donné envie de me poser sur un des canapé, à prendre moi-même un médicament bénéfique pour me mettre davantage dans l'ambiance. Il y a chien qui est venu se poser juste à côté, me parler de ses projets avec la drogue. Il y en a encore qui pense que ça aide à créer un avenir au lieu de le détruire ? Il me fait rire au fond, mais je l'écoute sans rechigner. Puis une ombre passe, un verre se déverse sur mon voisin et mes yeux s'écarquillent. Mes mèches restent intactes, et j'ai beau sentir quelques gouttes tomber sur le haut du tee-shirt ouvert que je porte, ma peau reste douce et sèche de tout alcool inconnu. Tu finis par te tourner vers moi et même prendre place alors que le mec en question se barre en courant. ❝ Ah ouais, carrément, t'es comme ça, toi ? ❞ J'explose de rire, les yeux pétillants en te verrouillant telle une cible dans un viseur. Toi, t'es clairement différent du reste. Une sale petite peste qui en tient une couche. La véritable question est : qu'est-ce que tu me veux ? ❝ Tu veux entamer une meilleure convo ? Vas-y, surprends-moi, mec. ❞ Air de défi, sourcils arqués. Je dévisage un peu tes traits avec les lumières virevoltant dans tous les sens. Tu fais jeune et mature à la fois. Et tu es mignon. Tu ne me sembles pas être le genre à se défoncer souvent. Ou si c'est le cas, il faudrait que mon visage se colle au tien pour y voir les traces que l'addiction laisse sur toi.

@Adrian Goldberg student party, cambridge 09.12.2012
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those words that keep me high
J’étais sans gêne et forcément, quand je voyais que t’étais là, et que t’étais en bonne compagnie, je me devais d’éloigner cette compagnie pour devenir celle sur laquelle tu jetterais ton dévolu. C’était peut-être tordu mais hey, il fallait bien faire ce qu’il fallait pour arriver à ses fins. Verre qui finit totalement sur le pantalon du mec et il décide de se barrer pour nettoyer tout ça. Parfait, c’était pile ce dont j’avais besoin. « à éliminer la concurrence ? totalement » que je dis en haussant les épaules, sourire sur les lèvres avant de me mettre à rire. Bon, par contre, j’avais pas du tout anticipé la suite, étant parti sur un plan totalement à l’improviste. Du coup, quand tu cherchais à savoir quelle serait ma conversation de mon côté, j’étais pas tellement du genre bavard pour le coup, sauf avec certaines personnes. La plupart du temps, j’en ai rien à foutre de ce qu’on peut me dire. Alors ma main se pose sur ta cuisse, remontant doucement au plus haut, le regard rivé sur toi pour voir ta réaction. « j’suis pas du genre à… parler. je préfère agir » que j’finis par dire, sourire en coin. Si j’étais pas clair là, c’est que t’as loupé tous les signaux.

@Holden Bishop — Curiosité inutile, jetée par la fenêtre au moment même où ta main se plaque sur ma cuisse. Tu la remontes jusqu'aux limites de mon entrejambes au même titre que mon visage jusqu'à tes yeux. Un sourire presque diabolique s'affiche sur ma figure et je me penche doucement, en posant une main sur la tienne, la pressant contre ma cuisse. ❝ Alors pourquoi on parle, là ? ❞ Les rétines qui s'affrontent, la bosse qui gonfle, l'excitation qui s'invite. Il y a quelque chose de presque surhumain dans cette graduation passionnel sur le moment. Sans te lâcher du regard, je fouille dans une de mes poches et sers quelque chose dans ma main par la suite. ❝ Si jamais tu veux planner pendant ❞ déclare-je en secouant ce ridicule sachet en partie cachée dans ma paume. Je change l'emplacement de mes doigts pour les mettre sur ta cuisse aussi, remonter celle-ci et arriver jusqu'à la courbe de ta bosse et la frotter un peu, beaucoup, en rapprochant mon visage. Mes yeux en disent bien plus que mes mots, les échanges faciaux semblent te convenir plus que les mots. Et sans même me préoccuper des ombres se lâchant sur la piste autour de nous, je glisse ma joue contre la tienne pour faire atterrir mes lèvres à la base de ton oreille. ❝ T'as un coin à m'proposer ? ❞ demande-je dans un murmure lourd. Je suis parfaitement malsain, toujours prêt à m'embarquer dans la débauche si elle m'apporte ce que je désire, si elle me promet un moment de rêve. Et tu sembles être le trouble parfait dans lequel je veux me perdre.

@Adrian Goldberg student party, cambridge 09.12.2012
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J’avais un plan en tête et c’était grâce à Jade que j’en étais là. Avoir un dealeur sous la main, pouvoir avoir ce que je veux, quand je veux, à condition d’aligner les billets. Crois moi, j’allais les aligner pour une fois. Certes, j’suis du genre à faire des conneries mais me mettre un dos quelqu’un qui est dans la drogue, très peu pour moi. Pas envie de retourner en taule pour le coup, ou six pieds sous terre. Et alors que tu fouilles dans ta poche, ma main attrape plus fermement ton entrejambe pour pas la laisser filer. « carrément ouais » C’était même principalement pour ça que je t’avais retrouvé. Donc j’allais pas laisser passer ma chance. Corps qui se rapprochent, ta main qui finit sur mon pantalon, faisant alors la même chose que la mienne et c’était ta bouche qui se glissait jusqu’à mon oreille. « j’ai repéré des chambres à l’étage… ou plus exotique, la salle de bains » La lèvre que je mords avant de me souvenir d’un de mes plans qui a complètement foiré. « qu’on soit sur la même longueur d’ondes avant… t’as aucun souci à… recevoir ? » Parce que si c’était pas le cas, putain que ça serait un problème.

@Holden Bishop — Chaleur qui monte, entrejambe qui gonfle, tu sais me mettre à l'aise et appeler mes démons à danser avec toi. J'ai pas envie de laisser la soirée m'englober dans son néant, je préfère me noyer dans ta sueur. ❝ Salle de bain, ça peut être sexe ❞ chuchotte-je à moitié avec ce sourire pervers sur les lèvres. Un moment d'inquiétude semble te prendre soudainement, et je ricane en voyant presque une goutte perler sur ton front. ❝ T'en fais pas. ❞ Mon visage se rapproche du tien, mes yeux ne quittant pas les tiens jusqu'à frôler tes lèvres. Les mirettes descendent sur celles-ci pour les admirer. ❝ J'suis ce qu'on appellerait un power bottom. ❞ Inutile de passer par quatre chemins. Sur ces mots, je me redresse et prends ton bras pour que tu me suives. Je nous fraie un chemin, poussant moult corps inhabités, pour monter là où la musique s'efface, là où les ombres nous accueillent presque et où la foule s'estompe. Quelques personnes autour de nous nous croisent, et aucune ne fait attention à nos gestes. Chacun fait ce qu'il a à faire. Devant la porte où tu m'arrêtes, je saisis ton pantalon au niveau de ta braguette, et me rapproche de toi langoureusement. ❝ Pour info, je dis pas non si c'est pas tendre ❞ lâche-je toujours avec cet air narquois planté sur ma gueule. J'ai aucune honte à être sexuel et à le revendiquer, à aimer que mes cheveux soient tirés, que mon corps soit braqué et malmené. L'acte est une libération pour moi, un moment de partage en dehors des coeurs qui s'affolent. Je te pousse doucement contre la porte qui s'ouvre, et au moment où celle-ci se referme derrière moi, j'attrape ta lèvre inférieure entre mes pulpeuses, la suçant l'espace de deux secondes avant de t'embrasser sans ménagement. Mes mains s'accrochent à ton haut, tire dessus comme si le monde s'écroulait sous mes pieds.

@Adrian Goldberg student party, cambridge 09.12.2012
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On est jamais trop prudent. Valait mieux savoir ce genre de choses avant que ça n’aille trop loin. Clairement, je ne voulais pas qu’on se chauffe pour rien. Alors tu choisissais la salle de bains, mais tu me rassurais aussi sur le fait que tu n’avais aucun problème à être bottom. Pour le coup, ça me convenait parfaitement. Qu’importe que tu sois power ou pas, j’voulais juste pas l’être personnellement. Il ne m’en fallait pas plus pour me laisser faire quand tu me tirais hors de ce canapé. Difficile de passer à l’étage mais malgré tout, on y arrivait. Je me fichais de tout ce qu’il y avait autour de nous, je me mettais en mode prédateur, prêt à te faire crier s’il le fallait. La porte était juste là et tu me stoppais pour te coller à moi, sourire sur les lèvres. « je comptais pas l’être » J’attrape ta lèvre rapidement, avant de la lâcher quand tu me poussais contre la porte, cette dernière s’ouvrant au même moment. On pénétrait dans les lieux, refermant derrière nous, prenant soin de bien verrouiller le loquet. La testostérone ne faisait que grimper en flèche dans la pièce et nos deux corps se retrouvaient l’un contre l’autre. Lèvres qui se liaient rapidement et mains baladeuses venaient retrouver ta peau qui se réchauffait au fur et à mesure que la température grimpait. « t’as de quoi planer ? » que je demandais entre deux baisers, essoufflé, avant de retirer définitivement ce que tu portais pour découvrir ton torse dénudé.

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@Holden Bishop — Les choses sont claires et dites. Pas de tendresse, un allé simple pour le bien qui fait mal avec un retour à pied en boitant, la gueule enfarinée. Je te pousse alors que nos lèvres se rencontrent et la pièce se referme sur nos deux corps qui se cherchent. De mes yeux affamés, je m'excite à te voir nous enfermer, et la pression monte autant que le désir. Il y a quelque chose de si sexuel à me sentir proie et te voir m'empêcher toute possibilité de fuite. Personne ne pourra nous interrompre mais surtout je suis à ta merci, et je sens que tu ne désires que ça. Pas le temps de niaiser, tes mains me cherchent et les miennes s'accrochent à toi. Entre quelques fougueux baisers, nous conversons sur des expirations saccadées. Je n'ai pas envie de parler, je ne veux que de l'action et des interactions sales. ❝ Ouep, attends. ❞ Petit rire quand tu dévoiles mon torse alors que je galère à sortir ce que j'ai. Dans ma main, j'offre ce doux monstre qu'est la kétamine. ❝ Pour décupler tous tes sens. ❞ Coucher avec, c'est comme planer des cinq sens et ressentir le moment comme jamais. C'est une expérience qui fait vriller, qui peut changer quelqu'un. Pas de poudre à te proposer mais un falcon où ❝ quelques gouttes suffisent ❞ comme je le précise si bien. Et alors que je te laisse le saisir, c'est ton torse que je découvre. Je m'en mords la lèvre d'anticipation, et je ne perds pas une seconde pour m'abaisser sur ton premier pectoral et venir le titiller.

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