origine(s) Américaines, mais avec des ancêtres scandinaves et ouest européens (néerlandais, danois, norvégiens, suédois, irlandais...)
orientation sexuelle Hétérosexuel
statut amoureux Célibataire
études Diplômé d'un master en International Affairs du Harvard Kennedy School, doctorant dans cette filière au même endroit
bourse Bourse de logement de l'armée, salaire d'officier supérieur
statut social Plutôt aisée
job étudiantrelations internationales (théorie et histoire des R.I, polémologie, actualité internationale, stratégie)
maison student
admission à harvard
Ses chefs ont observé ses aptitudes, son comportement, ses résultats et ont fait remonter à leur hiérarchie le potentiel du capitaine Olson. Lui prédisant un bel avenir et en vertu d'un partenariat entre l'institution militaire et le monde universitaire, il est amené à constituer un dossier et passer les tests, qu'il réussit. L'entretien se passe naturellement bien, le sélectionneur s'avère respecter l'uniforme et le profil l'intéresse. L'officier est prêt à sortir de sa zone de confort et aborder les études en Sciences Politiques, domaine crucial pour les fonctions stratégiques auxquelles il aspire. Intégrant en master, il espère être diplômé d'Harvard pour y passer son doctorat plus tard et avoir un bagage universitaire respectable qui mettra en valeur son expérience opérationnelle et ses aptitudes martiales. Sa scolarité de master est parsemée de différentes missions ponctuelles à l'étranger, ce qui le force à redoubler d'efforts lorsqu'il est là. Cela se traduit par d'excellents résultats. Il a le temps de rendre et de soutenir son mémoire devant des professeurs émérites de la fac avant d'être déployé plusieurs mois pour secourir son frère. A son retour, les excellentes appréciations de la faculté remontées à sa hierarchie lui ouvrent les portes du doctorat à Harvard, un doctorat dirigé par Graham Allison et Stephen Walt. Le parcours lui est proposé directement par un des généraux commandant les forces spéciales américaines et qui voit dans ce cursus sur mesure pour cet officier prometteur, un moyen de lui préparer une grande carrière. A 30 ans, doctorant et chargé de TD il n'a pas tenu à rejoindre une maison et tient à sa vie d'adulte indépendant.
caractère du personnage
Le commandant Olson est quelqu'un de profondément loyal à ses proches, il a appris à tout donner pour les siens, devant le danger et dans l'adversité. L'honneur est une valeur cardinale pour lui, depuis petit il grandit avec des valeurs martiales, voire chevaleresques dans certains cas. C'est le poids d'une enfance dans un milieu militaire où son père partait au combat et revenait couvert de prestige. Josh est aussi ambitieux, bien que cela passe après ses valeurs fondamentales. Il ne détruira jamais un ami pour un poste. Comme une partie des officiers américains issus d'une famille militaire, Josh a baigné dans des valeurs assez traditionnelles, la foi, l'amour de la nation sur la colline, la croyance en la destinée manifeste des Etats-Unis, le respect des valeurs familiales. Néanmoins son parcours personnel l'a fait diverger de ses premières vertus. L'épreuve du combat, la lecture a fait de lui quelqu'un de réaliste, voire pessimiste. Il est également devenu cynique, le monde, la nature humaine est sombre à ses yeux et rien ne peut le changer. S'il trouve parfois la force d'aller au culte pour résoudre ses nombreux questionnements métaphysiques, il faut avouer que c'est de plus en plus rare. En outre, c'est quelqu'un d'assez solitaire, hormis sous le treillis où l'on peut y trouver la majorité de ses amis et avec lesquels il est quelqu'un d'enjoué. Cette solitude se traduit aussi dans son célibat, alors que de nombreux camarades de West Point sont déjà pères et maris, lui reste seul. Il vit de petites aventures de temps à autre mais rien de plus, non pas qu'il soit un coureur, mais son mode de vie demeure peu propice aux histoires d'amour.
anecdotes
Il est d'une famille de militaires, son père Eric T. Olson était marin, un Seal du Devgru qui a terminé avec le grade d'amiral et a commandé l'USSOCOM. Il a choisi d'opter pour l'US Army pour éviter de vivre à l'ombre de son père. - Toute sa famille proche est militaire. Son frère David est également un Navy Seal et revient de plusieurs années de captivité. Sa soeur Rachel est analyste à la CIA, ses frères cadets Michael et Devon sont respectivement pilote dans l'US Air Force et Force Recon chez les US Marines, seule Helen la petite dernière est encore au lycée. - En sortant de West Point il passe immédiatement la sélection rigoureuse des Bérets Verts et intègre le 3rd Special Forces Group de Fort Benning. Il opère dans un premier temps comme officier adjoint de détachement puis comme chef de détachement. Il est déployé à plusieurs reprises en Afghanistan et en Irak qui sont les principaux déploiements américains de l'époque, puis son unité se concentre à nouveau sur l'Afrique sub-saharienne. - Très bon élève à West Point, et dans les premiers de chacune des formations qui jalonne sa progression, notamment au Special Warfare Center and School, il est promis à de grandes responsabilités dans l'armée américaine. - Après son temps de commandement au 3ème SFG, il passe à nouveau au Special Operations Center of Excellence , puis il suit une formation au School of Advanced Military Studies à distance car en parallèle son commandement l'inscrit à Harvard afin d'en être diplômé. Cela doit lui permettre de pouvoir diriger à un échelon supérieur chez les Forces Spéciales. - Assez cultivé, il aime beaucoup lire, la littérature, la philosophie, il est également passionné d'histoire militaire et de stratégie. Même en opérations, il est tout le temps avec un livre. Il aime bien lire en écoutant du classique, le rock et le hip-hop étant généralement réservés à ses très nombreux entraînements sportifs (course à pied, free fight, soccer...) et militaires. - Discret sur ses activités dans les forces spéciales, aspirant à rejoindre le cercle plus restreint encore du JSOC, il reste évasif sur ce sujet. - Il passe par plaisir beaucoup de temps à étudier, à profiter des bibliothèques, et passe peu de temps en soirée avec des camarades de l'école mais c'est amené à changer. - Il a intégré la Delta Force il y a presque deux ans, quasiment à son entrée à Harvard et a plusieurs fois dû s'absenter, pour des durées diverses, et partir en mission partout dans le monde. - Il a obtenu son master avec les félicitations du jury, le rendant éligible à se lancer dans un doctorat et a commencé à écrire dans des revues scientifiques sous un nom d'emprunt. - Joshua a littéralement disparu pendant plusieurs mois sur la fin de ses études pour une opération clandestine qui l'a amené à venir au secours de son frère réputé mort. C'est une quête qui lui a coûté beaucoup, lui a imposé d'énormes sacrifices. - Il a pu néanmoins vivre une histoire d'amour très importante et très intense lors de son passage à Harvard, à savoir Veena, qu'il avait rencontré en Inde quelques années plus tôt. Hélas l'engagement pour le pays est prenant au-delà du possible et comme 5 ans auparavant, c'est l'armée qui n'a pu les maintenir unis. - Après son retour d'Afghanistan où il a pu sauver son frère, il lui a été proposé de devancer la partie civile de l'enseignement du War College et de la NDU qui doivent l'emmener à terme aux plus hautes responsabilités militaires en se lançant immédiatement dans un doctorat.
timeline (facultatif)
Août 2019
Entre à Harvard en master
Février 2020
Déploiement en Irak sur fond de tensions avec l'Iran
Avril 2020 - Mars 2021
Scolarité parsemée de déploiements ponctuels, participation à des activités de la fac, soutenance de son mémoire de recherche
Mars 2021-Décembre 2022
Disparition pure et simple. Tous ses comptes sont supprimés, son téléphone ne répond plus, il est parti en mission en Afghanistan, il a sillonné le pays incognito avec quelques hommes avant de se retrouver au milieu de la tourmente lorsque le pays s'est effondré à l'été avant de reprendre sa mission initiale et de l'accomplir
aesthetic (facultatif)
ici c'est ce que tu veux, des quotes, un moodboard, une playlist bref, feel free.
& irl, ça donne quoi ?
pseudo Jean âge 25 ans nationalité Français forum connu par... Je l'ai connu il y a 2 ans déjà ILH, j'en pense quoi ? Toujours très chouette autres comptes ? Non avatar utilisé Max Thieriot crédits images Pinterest nombre de mots par rp 300-500 type personnage Inventé
code études nom des études ;; nom de la faculté ;; année d'étude ;; 20XX-20XX -: Sciences politiques ;; Harvard Kennedy School ;; 8ème année ;; 2019-2021
« Nous sommes l'avant poste d'un monde qui meurt Ultimes sentinelles loin de vos cités Dont nous hissons pourtant chaque jour les couleurs Et que nous défendrons a un contre une armée Nous sommes l'avant-garde des mondes en flammes Les gardiens isolés des antiques murailles Et sonneront nos cors au milieu du vacarme Et frapperont nos fers dans l'ultime bataille »
Sous la lumière rougeâtre du Galaxy qui le transportait, lui et quelques hommes, Joshua s'enfermait comme de coutume dans une bulle confortable. Comme à l'approche de chaque mission, mais celle-ci était probablement la plus importante de son existence. De gros écouteurs Bose le coupaient du monde extérieur, il en oubliait les réacteurs du colosse des cieux qui le portait. Un vieux morceau punk français crachait dans ses oreilles une mélodie qui ne suffisait pas à le détacher des mots calmes couchés sur le livre qu'il lisait. Une musette légère avec un camelback était ouverte à ses pieds, appuyée sur un casque balistique tout équipé avec des jumelles de vision nocturne et du casque audio de combat. Un peu plus stressé qu'à l'accoutumée, le commandant tapotait de sa main libre son gilet tactique de manière à vérifier la présence de tous ses chargeurs, de M4 comme de Glock, ses grenades, sa trousse de soin. Tout était là, comme si toute sa vie n'avait été qu'un entraînement pour ce moment, cette courte étendue de quelques heures peut-être qui devaient voir surgir l'absolu de toute une existence. L'occasion aussi de repenser à tous les sacrifices consentis pour y arriver, les renoncements, les souffrances acceptées et celles infligées à des êtres chers. Pour Joshua, il y avait quelque chose de cruel à devoir, pour s'accomplir à la face de Dieu, de se dépouiller de tout en tant qu'homme. On parlait pas des petits accomplissements, la gloire, l'argent, mais bien du seul qui vaille : être droit et pouvoir se regarder dans un miroir. Trop nombreux étaient à ses yeux, ce qui ne se posaient même pas la question, qui pouvaient être minables sans en rougir de honte, qui n'étaient transcendés par rien, se satisfaisaient de la jouissance de tout car elle leur était acquise. Mais au fond son existence sacrificielle, le fardeau de l'exigence, le poids d'une existence humble et la quête de l'honneur lui suffisaient, et tout cela lui octroyait l'autorité du mépris lorsqu'il était mal luné. Ça commençait à s'agiter autour de lui, un ou deux membres de l'équipage du C-5 vinrent réveiller quelques opérateurs assoupis pour qu'ils commencent à s'activer tranquillement. Josh lui, continuait d'accrocher chaque ligne de son livre, une sorte de fuite en avant, une course contre la montre avant qu'un de ses hommes ne viennent lui secouer l'épaule. Quand l'un au loin, restait discuter avec un camarade, c'était un répit supplémentaire pour avaler une page ou deux en plus. Il fallait obtenir un compte rond de pages, ou au moins un nombre pair avant de refermer le livre. C'est comme ça que ça marchait, que ça avait toujours marché entre lui et les livres. Mais il fallait bien le refermer à un moment, après tout il avait bien vécu et il fallait se faire un raison. « Ils s'aimaient, éberlués par ce qui les séparait. Leur amour procédait de la fascination des gouffres. Ils s'aimaient à travers une plaine, ou plutôt, d'une rive à l'autre. Au milieu coulait leur vie. » Il ferma le bouquin, derrière celui-ci en arrière plan flou, il distinguait les rangers sable d'un de ses sous-officiers. « Mon commandant ça va être à nous. » L'officier ferma sa musette après avoir posé son livre, ses écouteurs et le vieil Ipod sur son siège, et il se leva, à cet instant tous les visages des hommes se tendirent dans sa direction en silence. Il les parcourut longuement du regard, sans rien dire, sans prononcer un mot, comme pour les jauger. Tous étaient prêts. Il avaient été briefés avant le départ et ils étaient le genre d'hommes à n'avoir besoin que d'un seul briefing, toute allocution supplémentaire était superflue. Un simple regard de leur commandant, un petit hochement du chef leur suffisait, c'était une communauté d'âmes qui se comprenait dans le silence. Une trentaine d'hommes allaient sauter de la carlingue, et Joshua en avait la charge. Il n'avait qu'une crainte, que sauver son frère implique de perdre une vie, hormis la sienne. Les sous-officiers contrôlaient chacun leur stick respectif. Chaque fois que les dix opérateurs étaient vérifiés, leur masque à oxygène, leur parachute principal, celui de secours, la gaine d'armement, leur chef, un adjudant, le plus souvent ou un – plutôt – jeune officier lui faisait un signe de la main. Stan, son adjoint, un lieutenant en passe d'avancer capitaine. On pourrait pas être plus prêts mon commandant, vous êtes à jour de brevet chuteur opérationnel ? Évidemment que je le suis Stan, répondit Joshua Il aurait voulu répondre « petit con » sur le moment. Le grade de commandant lui avait fait prendre des rides, alors que du haut de ses trente ans, il n'était l'aîné de son adjoint que de quoi, quatre ans peut-être. Il s'était toujours senti petit jeune dans une cour de grands, même officiers, et les forces spéciales s'étaient bien arrangées pour le conforter dans ce statut en lui offrant un avancement éclair. Il récompensait ses faits d'armes, ses excellents états de services, ses résultats admirables à tous les stages entrepris et durant les phases académiques de sa carrière ; il se sentait tout de même privilégié par rapport à ses camarades de West Point qui n'atteindraient son grade que dans 4 ou 5 ans, ce qui était une éternité dans l'armée.
Le largueur accroché leva le bras lorsque la porte de la soute s'ouvrit. Lentement, la longue colonne de commandos s'avança, l'encombrement et le poids leur imposaient de quasiment marcher en crabe. Lorsqu'ils arrivaient au bout, dans une posture en étoile ils se laissaient tomber en avant et avaler par la nuit. Joshua fut le dernier à s'engouffrer dans l'obscurité, au passage il salua le membre de l'équipage présent avant que la soute ne se ferme. C'était cérémonieux finalement, une sorte d'adieu envers ces gars qui s'en retournaient à la base aérienne la plus proche, les témoins des derniers instants paisibles d'une unité qui s'en va en guerre. C'était pareil à certains de ces romans où des gens s'en vont dans des endroits reculés, et ceux derrière eux qui cherchent à retrouver leurs traces ou un simple signe de leur existence passée pour tenter de recoller les morceaux, avancent de témoins en témoins. « Oh je l'ai croisé il y a quelques années, il est arrivé avec quelques pièces pour acheter une pirogue et puis il est parti sur l'Oyapock, plus revu depuis, mais demandez à un des gendarmes de Lourenço, une patrouille est partie dans la forêt à cause des orpailleurs et après s'être perdue pendant plusieurs jours elle a été recueillie par un Européen comme le votre, il pourra peut-être vous renseigner. » Ce genre de bobine qu'on tire à l'infini, et peu importe le résultat. De Joshua, le largueur aurait pu dire : « La dernière fois que je l'ai vu, il partait chercher son frère, et il avait le sourire. »
Les montagnes afghanes ont été dépeintes de nombreuses fois ici, avec à chaque fois le goût d'apporter une nuance supplémentaire, une légère teinte oubliée. Elles ne lui paraissaient ni plus belles, ni moins que durant une autre nuit, il y avait en plus toute l'orientation à faire lors de la dérive du parachute, elle impliquait une grande concentration. L'ouverture à haute altitude, impliquait de vérifier régulièrement son GPS, les outils gyroscopiques pour atterrir dans une des zones de poser prévues lors de la conception de l'opération. Son officier en second serait avec un stick pour l'élément de couverture puis de guidage vers l'extraction. Quand à lui, il devait suivre les deux autres groupes qui portaient l'effort principal de la mission. Un petit hameau dans le Khôrasan, au nord de l'Afghanistan, à flanc de montagne, tel était leur objectif. Mis à la disposition de la CIA avec une petite équipe pour enquêter sur le terrain, après des indices amenant à penser que David était encore en vie, Joshua et ses hommes avaient été déroutés en cours d'action par la chute du gouvernement afghan à l'été. Ils avaient été au four et au moulin, parfois à se retrouver dans des districts au cœur des affrontements, à appuyer discrètement les forces spéciales locales pour ralentir la déroute des loyalistes et offrir à l'Oncle Sam le temps de rapatrier ses billes. Ça pouvait aussi être des missions d'évacuation de ressortissants américains pris de cours par les événements, la sécurisation de sites comme l'ambassade ou l'aéroport de Kaboul, des entrevues entre les officiels et des responsables américains. Mais la situation chaotique qui avait suivi la prise de pouvoir par les taliban les avaient forcé à dormir dans des grottes, à l'écart de petits villages, et de reprendre les sorties avant que le jour ne se lève. Et puis un raid clandestin chez un chef tribal, leur révéla des informations cruciales : David avait bien survécu à son attaque il y a quelques années, et enlevées dans la foulée. De là, il avait été transféré de groupes en groupes, passant du côté afghan au pakistanais, tombant même dans les mains de l'Inter-Services Intelligence qui le rétrocéda à un groupe taliban. Des activistes du Cachemire l'eurent même en détention. Ce qui se jouait, c'était des luttes d'influence entre shûra talibanes rivales qui n'arrivaient pas à se mettre d'accord. Le rançonner, l'exécuter, l'utiliser dans des négociations, le remettre à Al-Qaïda qui ne demandait qu'à le récupérer. Les services pakistanais le voulaient pour pouvoir se rapprocher des Etats-Unis après une décennies de dissensions, mais des luttes internes l'amenèrent donc à retourner auprès des taliban. Ceux-ci le firent surveiller par un détachement du Badri 313, l'élite de leurs forces. Cependant un dernier acteur vint s'emmêler, la Wilayat Khôrasan, qui s'opposait au nouveau gouvernement pour ses liens avérés avec La Base. Dès les premières semaines du gouvernement Akhund-Baradar, des attentats surgirent dans le pays, des attaques suicides pour beaucoup. Ça Joshua l'avait suivi, mais il ignorait que dans une vallée afghane, la Wilayat avait réussi un grand coup, récupérer un otage américain par une action coup de poing. Eux ne négociaient pas, ils exécutaient publiquement, le temps de David était compté.
Le plus important des courages est celui de rester fidèle à ses rêves de jeunesse. Joshua rêvait depuis la cour de récréation de sauver ses amis, de protéger les faibles, de se battre pour se sentir vivant. Que restait-il de ce rêve d'enfant si ce n'est une course éperdue. De tous les rêves de gosse il avait choisi celui qui était insaisissable, il aurait pu rêver d'être médecin et aurait été accompli au moment d'obtenir son diplôme, être riche et aurait réalisé son rêve en gagnant au loto. Non il avait décidé d'être un héros, où chaque victoire offre simplement le droit de passer à l'épreuve suivante où il faudra nouveau choisir entre faire face et renoncement. Aujourd'hui à trente ans seulement, il portait déjà comme disait l'autre, gravé sur les rides de son front, son monument aux morts personnels. Mais là, sur la caillasse blanchâtre qui tranchait la nuit, Joshua s'apprêtait à sortir du cortège d'ombres qui l'accompagnait, le spectre de son frère. La colonne silencieuse comme marcherait la mort venant récolter son tribut s'arrêta et forma une bulle de sécurité. Chacun s'assit face à une petite portion de vallée que le filtre vert de leur casque dénaturait. C'était ce qu'on appelait le point d'éclatement, à partir duquel les éléments allaient suivre leur mission respective en ne communiquant qu'à la radio. Un autre moment solennel d'aurevoir qui voyait les amis s'empoigner avant de s'abandonner dans les ténèbres. Il n'était pas le premier, un long cortège de têtes brûlées le précédait, comme ces bérets rouges britanniques, français, polonais qui avaient sauté seuls sur la forteresse Europe avant que les Alliés ne l'assaillent et qui avaient combattu seuls parfois à un contre cent. C'était à son tour à nouveau de rester digne de ce que l'espèce humaine avait produit de plus impressionnant. Un mot à la radio pour tenir averti le poste de commandement tactique, avant d'opérer la descente sur l'installation terroriste. - 11, appui. - 12, mouvement. Alors que sur une ligne rocailleuse d'un petit promontoire, un groupe de dix hommes s'était établi en surveillance, prêt à engager l'ennemi sur ordre, un deuxième stick mené par Joshua en personne finissait de descendre le reste du dénivelé. Le petit hameau était quasiment désert, un sinistre drapeau qui hantait l'Occident depuis six ans trônait là sans aucune gêne sur le toit d'une maison, comme si elle ne craignait pas de frappe de drones car le village possédait un objet de grande valeur. Les ruelles ne semblaient pas particulièrement bien gardées de nuit. De faibles lueurs créaient de petites zones à l'éclairage tamisé. deux petites colonnes de cinq hommes progressaient parallèlement dans la ruelle principale. L'avancée toujours aussi cadencée et méthodique aurait pu faire penser à de l'ordre serré. L'opérateur de tête raccourcit ses petits pas, s'écarta temporairement d'un muret qui tournait vers la droite avant de s'y coller. L'intérêt de la manoeuvre, dans ces angles où l'homme est vulnérable était de cacher la silhouette jusqu'au dernier moment et d'offrir le canon de son arme en premier à la gueule de l'adversaire. Cette fois-ci l'homme de tête garda son arme muette. - 12 Bravo, contact, un personnel 50m, AK47. - 12 Bravo, feu. - 12 Bravo, reçu. Deux claquements couchaient un homme pour toujours. - 13 couverture en place. Aux abords du village le cordon était donc effectif et personne n'entrerait sans recourir aux armes. Plusieurs coups silencieux partir un peu plus haut, suivi dans la foulée par le compte-rendu du chef de stick. - 11, trois personnels ennemis traités.
« Pour l'instant, tout est conforme » se dit le commandant de l'opération, voilà de quoi rassurer le Pentagone qui avait été réticent à valider l'opération. Il prenait le risque de voir des hommes mourir dans ce pays, juste après la débâcle de la Coalition face aux insurgés. Un échec serait automatiquement utilisé publiquement par n'importe quel groupe qui aurait raison de cette unité. L'index et l'auriculaire levés pour signifier la double colonne lança la reprise de la progression. Une petite ruelle ouvrait à nouveau à gauche. Joshua serra le poing et indiqua la direction de marche à la colonne d'en face, celle-ci se figea en pointant son armement en face d'elle. Celle de Joshua pénétra dans la petite ruelle et s'arrêta le long du mur à côté d'une porte, deux hommes se détachèrent du mur, en pas du rat avancèrent et se positionnèrent de l'autre côté de la porte. Les deux plus proches de celle-ci levèrent leur canon, se firent un signe de tête, ouvrirent la porte et entrèrent dans le bâtiment ensemble. De nouveaux claquements s'ensuivirent accompagnés d'effondrements au sol. - 12 Charlie, pièce claire. Joshua entra avec les deux autres hommes de la ruelle. Ceux qui étaient entrés en premiers jouxtaient déjà une nouvelle porte fermée. Le même manège se mit en place, mais à la surprise de tous, ils furent accueillis par des tirs nourris d'AK47 au moment même où la porte s'ouvraient. L'ennemi avait dû être réveillé par les bruits de chute de ses camarades. Joshua comprit qu'ils entraient dans la phase critique où tous les ennemis allaient s'activer dans les alentours. Une explosion retentit et ses hommes neutralisèrent le combattant armé. La pièce qu'ils découvrirent était celle des enregistrements pour la propagande. Des spots de lumière, des caméras assez modernes mais pas de frère à ce stade. Joshua rendit compte. - Autorité, de 10, Echo 1 investi, reprise de la progression. La colonne sortit dans le même ordre et rejoignit celle qui surveillait toujours la route, derrière le calme ambiant, Josh devinait une hausse de la tension chez ses hommes. - 13, ça commence à s'activer dans le village voisin, d'après le SIGINT il y a pas mal d'appels téléphoniques en ce moment, j'estime un délais 15 mike avant de voir déboucher les premiers renforts. - 11 contacts multiples traités. - Pour 12 reprise. La double colonne se remit en marche, non sans faire s'abattre un déluge de flammes sur un groupe progressant fébrilement face à eux. Il n'y eu pas vraiment d'échanges de feu, une simple vague impitoyable de métal qui détruisit tout en silence. Les hommes de la Delta enjambèrent les corps dans leur marche. Un opérateur s'arrêta sur un homme bougeant encore. La procédure chez les forces spéciales dans ce cas là était lugubre mais réglementaire : appuyer deux fois sur la détente pour qu'il ne bouge plus. Ils arrivèrent autour d'une maison avec une enceinte. - 11, nous ne sommes plus en mesure de vous appuyer, possibilité de faire mouvement pour trouver des meilleures positions. - 11, négatif, restez en place. Joshua avait répondu de cet instinct forgé par l'expérience apprise et méditée, celle en somme qui décuple le génie originel humain. Derrière ces quelques mots techniques et froids se cachaient une réflexion tactique plus globale. «L'ennemi sort, ça va pas tarder à dégénérer, mais j'ai encore quelques minutes devant moi. On sera bientôt imbriqués, il me faudra ce pion réservé pour manœuvrer ou m'aider à m'exfiltrer. Il n'avait pas vraiment tort, quelques secondes après, un pick-up monté d'une mitrailleuse de 14.5 surgit, phares allumés et lâcha une rafale approximative qui arracha des trous aux murs derrière eux. - 12 appui, 12 Oscar tu neutralises. Le groupe appliqua un feu nourri dans la direction dangereuse tandis qu'un homme s'écarta, l'oeil dans une lunette montant son fusil d'assaut, et tira une cartouche. Le stick se reforma en une seule colonne pour prendre d'assaut le bâtiment principal. Utilisant une charge de poussée, elle défonça la porte d'entrée et pénétra dans le bâtiment avec fracas. Echange de coups de feu et hormis une blessure superficielle au bras pour un de ses hommes tout allait bien. Là, comme si le destin le lui dictait, Joshua décida de prendre la tête de la colonne d'assaut, ce qui n'était pas commun pour un officier de son rang. A son niveau, il devait commander les hommes sur le terrain, combattre comme les autres mais de par son rang, il était trop crucial pour s'exposer en tête comme cela. Car on admet que le premier qui entre est le premier à mourir. Mais là, il y avait un moment de félicité comme on en vit peu dans une vie, où l'on est plus tellement maître de soi, où une force clairvoyante dicte nos actes. Joshua vivait en somme un instant Neo, lorsque celui-ci arrive à lire la matrice, la comprend, la décrypte et est capable de voir venir les événements. Le couloir qui menait à la porte du fond était autant une longue fresque de sa vie, une tapisserie de Bayeux qui retraçait tous ses exploits et ses sacrifices jusque là. Comme un ultime signe, il fallait prendre la porte de face pour l'ouvrir, impossible de se cacher le long du mur à côté à cause de l'étroitesse du couloir. Deux hommes debout et armés semblaient prêts à le cueillir. Plusieurs coups sur la détente et le premier s'effondra avant d'avoir tiré, en transe Josh pointa avec méthode et fulgurance le canon sur le deuxième. Clic. Incident de tir. Qu'à cela ne tienne, le fatum était avec lui, il fit pivoter son fusil d'assaut et empoigna son arme de poing avec laquelle il tira dans le torse du second. A leurs pieds, un homme attaché, à la barbe hirsute regardait vers le sol. - Vive les Patriots. - Redskins ou rien. - Tu rentres à la maison David. Joshua défit les liens que son frère avaient aux pieds, laissa ceux qu'ils avaient aux mains. De celles-ci ils n'avaient pas besoin pour le moment. Tout frère qu'il était, on ne pouvait affirmer la réaction d'une libération après autant d'années de captivité. Une grande explosion retentit plus loin dans la vallée. - 13, contact avec l'ennemi en renfort, j'ai détruit le véhicule de tête et fixe le reste des ennemis pour le moment. - 13, pour toi, rupture de contact on se retrouve au point d'exfiltration.
S'il n'y avait pas de hublots dans l'avion, les lumières de la ville inondaient tout de même le cockpit du C-5. On lui annonça le début de la descente, le commandant Olson comprit qu'il lui fallait alors regagner sa place en soute avec les autres opérateurs, le reste du commandement, les véhicules, et bien entendu son frère. Malgré une halte en Arabie Saoudite pendant plusieurs heures, nécessaires à la chaine hiérarchique pour préparer les familles et avertir les autorités afin d'assurer un retour en bon ordre, qui avaient permis à David de se faire une toilette complète, d'enfiler des vêtements civils simples, le frogman semblait ne pas croire à son retour parmi les vivants. Et qui aurait pu l'en blâmer d'ailleurs, plus de cinq ans séquestré par ce que la planète contient de plus brutal, sans avoir d'informations de sa famille, de son pays rien. Ses joues étaient légèrement creusées, visiblement il avait été correctement nourri pendant un temps du moins. Les premiers groupes devaient espérer pouvoir le négocier et avaient tenu à le garder présentable. En revanche les derniers comptaient l'exécuter, et hormis pour le garder reconnaissable à la caméra, ils n'avaient pas d'intérêt à s'en occuper correctement. David regardaient fixement devant lui, parfois il posait une question : « Qui a gagné le dernier Superbowl ? » « James Bond Spectre est meilleur que Skyfall ? » ou alors « Vous pensez que ma fille m'aimera ? » A ça Joshua n'avait pas de réponse, il avait essayé du mieux possible de veiller sur sa belle-soeur, sur sa nièce mais elles souffraient trop pour rester proches de la famille Olson alors Josh s'était contenté de veiller financièrement ce qu'elles ne manquent de rien. Des fois il leur écrivait des lettres, aux Etats-Unis ou en mission, lettres qui restaient sans réponse, mais l'officier avait trop foi en Dieu, trop de compassion pour en vouloir à la veuve et à l'orpheline. La seule chose qu'il avait pu faire avait été de récupérer le chien de combat de David et de le garder à ses côtés pendant toutes ces années. - Josh, j'ai peur. J'ai peur de revoir le monde et d'être vu comme un fantôme qui revient à la vie, fit David, presque tremblotant, parlant comme on expirerait un souffle. - David, je vais pas te dire que ça va aller parce que tu penserais que je te promets quelque chose de facile. Non clairement ça va pas être facile, tu vas devoir te réhabituer, te mettre à jour, découvrir des choses, redécouvrir des gens. Mais on sera là, toujours, car pour nous tu n'es jamais mort. Joshua posa une main bienveillante sur l'épaule de son grand-frère. Les rôles s'étaient inversés, c'était à lui de veiller désormais. - Je ne sais pas ce que je vais faire maintenant, je peux pas recommencer comme si rien ne s'était passé, comme si j'étais parti en vacances. - Hé ! je te l'ai dit je serai là, tu vas t'en sortir tu verras, de toutes les manières tu auras pas vraiment le choix parce que jusqu'à ce que l'administration régularise ta situation et te fasse revenir à la vie ce sera à moi de payer tes factures. - Tu es vraiment un connard parfois. - Si j'avais été un connard, je me serais moqué de ta barbe au moment où je t'ai trouvé, répondit Joshua sur le ton espiègle du petit frère qui provoque le grand. Mais celui-ci ne répondit pas, au contraire, il laissa un silence pensif avant de reprendre. - Au fait, Joshua, merci pour ce que tu as fait. - Bah, fit Josh du revers de main de ceux qui bottent en touche au moindre remerciement. J'ai aucun mérite, remercie plutôt Rachel qui te piste depuis une éternité malgré les réprimandes de Langley. Moi je n'ai fait que partir quelques mois avec la Delta au moment où la CIA a donné son feu vert. - Oui, mais je sais ce que ça implique pour nous, les gars les pieds dans la boue, quand on nous demande de partir, tout ce à quoi on renonce immédiatement. Ce fut au tour de Joshua de rester pensif, il n'avait pas renoncé à une femme et une fille pour croupir dans les geôles des Taliban puis de l'Etat islamique. Mais il avait tiré sur la corde d'une histoire d'amour jusqu'à ce qu'elle cède. Sa sœur avait transmis une lettre à la concernée qu'il avait écrite en Afghanistan, quand il pensait ne plus jamais revenir, que la mort était le dernier horizon et qu'il n'avait aucun autre moyen de se faire entendre au-delà des océans. En quelque sorte, lui non plus ne savait pas quoi faire à son retour, il était diplômé et était en droit de retourner dans son unité, s'user à fond sans répit jusqu'à ce que la nature ne le broie.
Mais comme on semblait entendre de tout là haut ce qui se passait dans son esprit et son âme, un officier présent dans l'avion abandonna un attroupement d'autres officiers en pleine discussion animée. A mesure qu'il avançait Josh distingua les trois étoiles sur son treillis, se leva, se mit au garde à vous et salua. - Mes respects, mon général. - Bonjour, mon commandant. Félicitations pour cette opération, ramener un membre des forces spéciales, au nez et à la barbe de l'organisation terroriste la plus dangereuse de notre époque sans aucune casse. Vos chefs m'ont fait part de leur très grande satisfaction à votre égard et des grands espoirs qu'ils placent en vous. Quel âge déjà ? - 30 ans, mon général. - Bien, très bien, j'ai le futur patron de l'USSOCOM devant moi. On m'a aussi dit que l'administration d'Harvard était particulièrement contente de votre venue, de vos résultats académiques et de votre investissement dans l'équipe de foot. Votre mémoire a fait forte impression, j'ai entendu que les professeurs Allison, Bunn, Carter et Walt avaient été très élogieux vis à vis de votre travail universitaire. Ils ont aussi apprécié que vous parveniez à dégager du temps entre vos missions et vos cours pour écrire des articles. Josh, je sais qu'on vous a demandé beaucoup et vous êtes un élément très prometteur, aussi je voudrais pas qu'on vous perde à vous user déraisonnablement. J'aimerais vous proposer, si vous l'acceptez, un statut un peu hybride au sein de la Delta, pour vous éviter les déploiements longs en prépositionnement. Vous êtes pas mis au placard, au contraire, on aimerait que vous en profitiez pour continuer vos études et on vous ferait en même temps devancer de quelques années la scolarité au War College pour que vous ne perdiez pas de temps. Vous en pensez quoi Josh ? - Mon général, j'en pense que ce serait sûrement une bonne idée mais qu'il me faut un peu de temps de réflexion, j'aurais l'impression d'abandonner les gars. Puis il regarda son frère, encore hagard, repensa à un lointain visage féminin qui avait partagé sa vie et dont il avait sacrifié l'amour sur l'autel des intérêts supérieurs de la nation - et de la famille. La proposition du général Fenton lui apparut alors comme juste et bienvenue. Après plusieurs mois à vivre dans l'ombre en Afghanistan, avec le risque de mourir à chaque fois qu'il se rapprochait de son aîné, il avait lui aussi besoin de souffler, de lire, d'écouter de la musique interdite là d'où il sortait, de vivre un peu aussi. « C'est reçu mon général. Je prends votre offre, je retourne à Boston. » Son appartement vide l'attendait avec impatience.
Multicomptes : Adrian Fitzgerald (Jacob Rott) & Daemin Weaver (Wi Ha Jun).
Description (1) :
jeune homme aux origines à moitié connues, eben est né à londres où il a grandi et vécu jusqu'à ses années lycée incluses. il s'assume pansexuel avant sa majorité et vit relativement bien cela. considéré comme geek à privilégier les moments seul plutôt que les interactions sociales, il s'est engagé dans des études en ingénierie robotique. entre ses lectures personnelles, ses soirées à jouer aux jeux vidéos et ses études, il n'est pas du genre le plus extraverti au monde, et vient de commencer à sortir comme un étudiant lambda depuis la rentrée deux mille vingt . c'est quelqu'un de travailleur, organisé et sérieux. il ravale énormément ses émotions en se plongeant dans des sueurs mentales intenses, c'est ainsi qu'il purge la négativité accumulée. il fait également du sport, principalement le nécessaire pour se dépenser, de la musculation à un niveau débutant mais surtout de la course à pied quasiment tous les matins. comme beaucoup, deux facettes principales l'habitent ; l'une est calme, sérieuse et civilisée tandis que l'autre est impulsive, agressive et désagréable. cela dépend d'énormément de facteurs mais lorsque quelque chose lui tient à coeur, lorsqu'il sent un manque de respect ou un danger, il peut se métamorphoser. il est surtout conscient de ses besoins de se ressourcer qui le poussent de temps en temps à s'isoler. néanmoins, il est surtout caractérisé par sa bienveillance naturelle et le côté humble qu'il arbore. par contre, une chose est certaine : si la trahison l'assiège, le pardon est quasi impossible. il peut se montrer rancunier au point de balayer la personne et ses souvenirs en un revers de main.
Études / Métier : étudiant en technologie et innovation (6ème année)
Date d'inscription : 10/08/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : overlander (elle)
Icon :
Faceclaim : Arón Piper
Crédits : lumos solem
Multicomptes : tatum ferguson & wilhem oswald
Description (1) :
If everything was perfect
you would never learn and you would never grow
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Ottis , il a le syndrome de peter pan. il veut pas grandir, il est bien dans son confort enfantin, gamin dans l'âme, tête à claques à l'humour de con. c'est simple, soit on le supporte, soit on le supporte pas. et même si t'arrives à le supporter, y'a forcément des moments ou tu veux l'étrangler. mais c'est un bon vivant, l'italien, une pile électrique, électron libre que tu peux pas attraper à mains nues. ambitieux, il a confiance en lui et s'il pense aller loin dans la vie, il va tout donner pour y arriver. n'a jamais connu l'amour, s'est toujours contenté de lui-même et c'est peut-être mieux comme ça. fêtard, un peu trop accro à la coco, mais c'est qu'un détail. sociable, toujours opé pour faire de nouvelles rencontres et il a tendance à mettre les gens à l'aise dès les premiers instants... ou pas.