DOLLY ZU LIECHTENSTEIN ► Holland Roden

Diana est la deuxième fille, du deuxième enfant du fils de l’actuel monarque du Liechtenstein, autant dire qu’elle est donc la petite fille du roi du Liechtenstein. Ce pays est si petit qu’il est rarement remarqué, rarement mentionné. L’enfance de Dolly est donc comme beaucoup l’imagine, elle vit dans l’aisance de tout ce que peut lui offrir la vie à la cour de son pays. Elle est choyée, protégée, cependant elle n’est pas la préférée. C’est sa sœur ainée : Victoria qui attire tout les regards. Victoria à trois ans de plus que Diana, et alors que l’une porte le prénom d’une reine, l’autre porte le prénom d’une princesse divorcée et morte dans un accident : leur destin semble tout tracé. Alors que Victoria passé ses journées dans les appartements princiers avec son père, Diana préfère la compagnie de sa mère, roturière que son père a épousé par amour uniquement. Les deux femmes ont les mêmes passions, la nature et les animaux. Tandis que son père, essaie de donner la meilleure éducation à Victoria si par aventure, l’un de leurs cousins venaient à mourir, Dolly et sa mère restent dans l'ombre. Victoria à très à cœur de devenir une princesse excellente, ravissante petite jeune fille blonde aux yeux vertes c’est une très belle jeune femme. Si belle, qu’elle réussit à être fiancé à Izak de Danemark. C’est une véritable prouesse pour la jeune Victoria, très fière d’elle, car la famille d’Izak a plus d’ampleur que celle du Liechtestein. Son père est également ravi : sa fille ne fera pas comme lui qui avait décidé d’épouser une femme du peuple, se mettant d’ailleurs à dos son propre père le roi. Sa fille Victoria sera une parfaite reine. Si parfaite qu’a l’adolescence Victoria devient très arrogante avec sa sœur, elle dit qu’elle seul à du sang princier et que Dolly a hérité du sang de sa mère. Dolly essaie pourtant de se défendre, mais Victoria a toujours le dernier mot, des moqueries elle en entend beaucoup : « Dolly ce n’est même pas un prénom de princesse », mais Dolly se défend. « Je veux pas avoir le nom d’une meuf qu’a crever en bagnole, arrête de me menacer parce que toi aussi tu vas finir par crever dans une voiture ». Un peu violent certes, mais Dolly a toujours eu un caractère bien trempé. Dolly n’en peut plus d’entendre sa sœur se vanter, d’entendre sa sœur faire l’amour alors qu’elle est toujours vierge. Problème cependant, le lendemain alors que Victoria va choisir une robe pour l’un de ces rendez-vous officiel avec le prince de Danemark, elle se fait percuter par un chauffard. Victoria et la mère de famille sont toutes les deux à bord et elles ne survivent pas à l’accident. Alors que Dolly culpabilise et s’en veut d’avoir ainsi traité sa sœur, son père épouse rapidement une nouvelle femme, de haute naissance comme pour « excuser » son premier mariage. Ainsi à ses dix huit ans Dolly quitte la famille dans laquelle elle vit pour voyager, rencontrer d’autres personnes. Elle apprend par la suite que l’alliance entre son pays et le Danemark doit être maintenu, elle remplacera donc sa sœur. Elle accepte même si ça ne l’enchante pas, de toute façon elle n’a pas trop le choix. Elle a toujours trouvé Izak très bel homme, elle se dit que c’est peut être quelqu’un de bien, elle se rappelle de lui quand il était avec sa sœur, il avait l’air gentil. Lors de son tour de monde, elle perd sa virginité dans les bras d’un étranger mais quand elle revient, elle doit devenir la fiancé idéale. Ce qu’elle s’applique à faire, Izak ne la déplait pas. Parfois pourtant elle le déteste car elle a l’impression d’être seulement un pion qu’on a mis avec lui, enfin même pas un pion, le remplaçant d’un pion. Elle a toujours eu l’impression qu’elle ne plaisait pas vraiment à Izak, prenant un malin plaisir à le chauffer et aller plus loin pour se prouver à elle-même qu’elle pouvait le séduire, qu’elle était plus forte que sa sœur. Quand elle était plus jeune elle avait tendance à s’abimer à ce petit jeu mais maintenant ça ne lui fait plus rien. Elle est plus forte qu’elle ne l’a jamais été, depuis son arrivée à Boston, elle a l’impression que les gens l’aiment bien. Elle fait du bénévolat, essaie d’être une fille bien.