matian & estrella - come in

@Matian Escamilla —

les verres défilent à une vitesse folle. ce soir, tu es motivée. pensées que tu veux faire taire, tu n'as pas trouver d'autres solution qu'un trop plein d'alcool. regard complice qui s'anime avant de boire ton énième verre. tu finis par ajouter en posant ta tête sur l'épaule de Matian. " alors pourquoi, tu bois ce soir ? " tu veux en savoir plus, curiosité décuplé. tu finis par relever cette tête qui te parait déjà trop lourde. tu poses ton coude et tu le regardes avec insistance. " moi je bois pour oublier que mon père est un connard " tu hoches la tête. confession intime ? on dirait bien, tes lèvres parlent trop vite. tu n'as pas le temps de les retenir. " il se tape une étudiante d'harvard derrière le dos de ma mère " tu lèves les yeux au ciel. " à toi de me dire ? "

 

amertume dans ta gorge. cette ivresse collée à cette subtile envie de crever. tu es là. tu connais son secret, tina à révélé les dessous de ses pensées. actes ravageurs, tu bois. pour oublier, pour avancer, pourtant tu pourrais surement t’enterrer à trop te noyer dans ces verres infernaux.  alcool à la tête. t’es avec elle ce soir. estrella, son visage de poupée, rose aussi piquante que divine à regarder. elle te dévoile ses secrets. une semaine fantôme, problème familiale pour découvrir que son père couche avec une étudiante. quelques verres pour en lever le secret. alors c’est ça la solution à tous les malaises du monde ? une cascade de liquide amer pour s’en dénouer les lèvres. tes prunelles se battent dans le vide, cherche la stabilité, ton âme tente de ne pas s’échapper de ce corps souillé. j’bois pour oublier que j’suis pas le seul dans l’cœur d’une personne pour qui j’ai des sentiments. gorge irritée à ces mots. une gorgée qui finit cet énième verre, relâché bien trop bruyamment sur ce comptoir. sentiments de merde. ton regard qui se noie inlassablement dans le vide, en face de toi, sans en poser les prunelles sur elle.

@Matian Escamilla —

colère que tu refuses de déverser. tu n'es pas encore prête. tu as besoin de réponse, tu dois être ce pilier que tu n'as jamais été. liberté qui se confond avec ces sentiments, tu ne sais pas ou te mettre estrella. tu devrais être avec ta mère... tout lui avouer ? relâcher ce secret qui hante ton esprit depuis plusieurs jours. tu ne peux pas, ton coeur ne peut pas. tu déverses ta culpabilité avant de boire de nouveau puis tu lui redemandes. tu plisses les yeux, tu vois mieux comme sa. visage masculin qui se ferme. tu décides de te lever de ton tabouret. " l'amour est un crime... " un sentiment désastreux que tu as toujours voulu ignorer. tu claques ton verre contre le bar et tu te redresses, jambes qui touchent le sol, tu lui tends ta main. " je te propose de flirté avec le diable matian. " tu souris et tu prends son verre. " aucun sentiment, aucun amour, juste de la passion " tu bois son verre et tu tournes ta tête " un arrêt dans le temps, c'est exactement ce que je te propose. " une pause, tu en as besoin.

 

un crime dont t’es la victime ou le fautif ? victime de ton propre cœur, c’est certain. vulgaire pantin de l’amour, enivré par tous ces espoirs d’une vie de fusion éternelle. alors tu bois. tu te noies. pour oublier ? pour t’effacer ? dissimuler ta sombre tristesse de n’être qu’une merde incapable de l’a rattraper. elle se lève, ton regard qui s’anime vers elle, ébènes qui se posent sur les siennes, subtil mélange d’un marron profond. sourire qui s’arque sur tes lèvres desséchées. c’est toi le diable j’imagine ? la tentation. jeu diabolique dans lequel elle t’a entravé avec ses messages provocateurs. t’es un joueur, tu réponds. t’es bourré, tu tombes dans son néant. sa main qu’elle te tends, ton verre qu’elle termine. mine de réfléchir, quelques instants. finalement pour te redresser à ton tour. à quoi le diable pense alors ? tu n’es plus contrôlé par tes uniques pensées. liquide sournois qui s’invite aux commandes d’un navire prêt à couler par le fond. la peau de ta main qui touche la sienne. invitation acceptée, tu ne sais même pas où tu mets les pieds. n'essayes pas de violer mon âme, elle est vraiment pas super sexy tu vas être déçue.

@Matian Escamilla —

tu aimerais crier, déverser tes sentiments aussi facilement qu'il t'arrive d'en parler. mais tu ne peux pas, tu te dois d'être discrète. détentrice d'un secret trop lourd à porter, tu fuies ton foyer. ton message vibre mais tu décides de ne pas répondre. tu ne veux pas leur parler, mentir n'est pourtant pas difficile mais tu te refuses à le faire à tes proches. " tu es encore assez lucide pour comprendre mes métaphores. " tu souris amusement. l'alcool est un moyen de s'échapper, d'échapper au malheur qui nous entoure. debout et matian encore assis, tu t'approches et lui au creux de son oreille. " le diable a envie de bouger un peu. " main qui se tends vers lui et qui est rapidement prise par l'intéressé. il se lève et tu souris de nouveau à sa réponse. " je ne ferai rien avant d'avoir ton consentement. " tu n'es pas une fille qui impose. tu aimes plaire, tu aimes fricoter avec cette légèreté des débuts de relation. tu veux juste l'amener ce soir dans un monde sans règle. tu l'amènes avec toi jusqu'à la piste de danse, musique d'ambiance, tu finis par te stopper et tu te recules. dos contre lui, corps qui se touchent, tu tournes la tête sur le côté. " tu sais danser ? " toi tu commences doucement à te tortiller au son de la musique. mains masculines que tu diriges jusqu'à tes hanches. " sa sera mieux comme sa. "

 

tentatrice parfaite. estrella. ses paroles impulsives, cet air faussement sage. elle est enivrante, elle. son parfum. ses lèvres, ce corps à peine dissimulé. quelques messages échangés pour finir dans ce bar. elle, toi. ton envie de profiter, de te noyer. est-ce que tu vas savoir nager dans l’océan estrella ? ses abysses vont finir par t’engloutir, entier. ton corps qui se lève, lie ce pacte endiablé par une main dans la sienne. contacte charnel pour nouer cette alchimie volcanique. un ricanement à ses dires. trop ivre pour relever l’importance de ses mots. trop ivre pour savoir si elle pourrait t’emmener vers ce chemin que tu connais bien. victime de ces abus, ton intimité sacrifiée pendant de longues années. elle t’entraine vers cette piste de danse. son dos qui se rapproche de ton torse, tes mains posées par les siennes sur ses hanches. succube délicate. tu ne sais pas danser, t’es un vulgaire bâton sans la moindre souplesse. ton corps bouge aux rythmes de la musique, anarchique. sans la moindre élégance. phalanges qui s’agrippent à ses hanches, poigne resserrée sur elle. ton torse vient se coller contre elle sans en pouvoir vous éloigner. elle est ton échappatoire de cette soirée, impossible de laisser filer cette lionne que tu n’es pas capable de dompter. visage qui se glisse dans sa nuque, souffle chaud contre sa peau. tu me laisses faire ? un chuchotement à ses oreilles. tu veux embrasser chaque centimètres de cette nuque parfumée.

@Matian Escamilla —

tentatrice, tu ne caches aucune de tes intentions ce soir. rien ne te retient pas même cette règle que tu t'étais promise de ne pas dépasser. homme qui ne t'appartient pas, avec qui tu ne devrais pas jouer, homme qui a autrefois appartenu à une bonne amie à toi. esprit que tu ne contrôle plus. corps que tu amènes sur cette piste de danse. ton dos qui se colle spontanément contre son torse. tu sens secrètement ses muscles se raidirent. sourire suspendu à tes lèvres rouge. tu es une prédatrice ce soir, enticher d'un homme impossible à avoir. souffle chaud que tu sens sur tes épaules dénudés, tête que tu inclines sur le côté comme pour lui donner plus de place " fait toi plaisir matian " hanches qui bougent au son de la musique. main singulière qui se lève pour venir attraper la nuque du jeune homme. fesse qui vient se coller contre les hanches du jeune homme. tu lui ouvres les portes d'une soirée sans question. esprit mis sur pause.