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JAYESH MADARI ► Anirudh Ravichander

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Jayesh G. Madari


feat. Anirudh Ravichander






❝ A dream dosn't become reality by magic.
It takes sweat, determination and hardwork.

naissance
31 août 1992, jour du festival hindou Ganesh Chaturthi. Au moment où la divinité était plongée dans l'eau, la mère de Jayesh perdait les siennes.

nom(s) & prénom(s)
Jayesh, un prénom un peu pompeux quand on y pense, mais dans les conditions de sa naissance, c'est déjà une victoire d'avoir atteint presque trente ans. Ganesha, second prénom, évident lorsqu'on vient au monde au moment de la renaissance du dieu-éléphant, tant aimé et tant prié, dans le pays d'où il vient. Et enfin Madari un nom de famille relativement commun, qui, paraît-il, viendrait d'un glorieux passé tamil. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, en tout cas.

nationalité(s)
Indienne. Il n'a longtemps eu que ça, en arrivant aux États-Unis. Il a tout ce qui va avec : l'attitude, avec cette façon bien indienne de secouer la tête sur les côtés en toute circonstance ; la religion, hindoue, qu'il pratique avec dévotion ; l'accent, évidemment, qui ne permet aucun doute sur sa provenance ; et bien entendu sa culture et sa fierté. Ce n'est pas un pays parfait, mais quel est celui qui peut prétendre l'être ?

origine(s)
Indienne, sans aucun doute. C'est sa vie, son sang, sa nature profonde. Shudra, ensuite. Sa caste, la dernière. Non, pas Dalit (ou "Intouchable", comme ils disent souvent en Occident), ça n'est pas une caste, ça. Oh, bien-sûr, dans les lois, ça ne veut rien dire, c'est même, paraît-il, interdit de la demander. Mais dans les faits, c'est bien autre chose. S'il en a honte ? Certainement pas, même s'il ne va pas non plus le crier sur tous les toits, ça ne se fait pas. Madhya Pradesh, enfin. Gwalior, c'est pas très loin de là qu'il est né. Dans un coin perdu au milieu des champs et des forêts. Si quelque chose lui manque bien plus que sa famille, c'est bien sa terre.

orientation sexuelle
Gay. Il l'assume, mais n'en parle pas. De toute façon, pour lui, tout ce qui touche à l'amour ou au sexe, on n'en parle pas. C'est privé. Alors si on lui demande cash, il ne mentira pas, mais si on ne lui pose pas de question, il n'abordera pas le sujet.

statut amoureux
Célibataire, il croit en l'amour et aux âmes soeurs. Il sait que l'homme de sa vie l'attend là, quelque part... et qu'il finira bien par le rencontrer.

statut social
Parti de rien, arrivé loin, on peut dire que ça va. Il ne se considérera jamais comme "riche" ou "aisé", mais il commence mine de rien à s'en approcher.

emploi
Pianiste, son rêve s'est enfin concrétisé. Il vit de son art, c'est tout ce qu'il voulait.
Professeur de Piano également, car il n'est pas arrivé jusque là sans rien ni personne, il tient donc à partager ce qu'il a appris, pour rendre ce qu'on lui a donné.
groupe

Fire Starter

Jayesh est quelqu'un de simple, sans prise de tête. La liberté ? Ça ne lui dit trop rien, c'est peut-être bien pour ça qu'il l'est, libre. Libre d'être lui-même, de ne pas se laisser écraser par le poid de la vie, ou des difficultés qu'il a traversé. Libre, parce qu'il sait d'où il vient, parce qu'il ne regrette rien, parce qu'il n'a pas peur de l'avenir, pas plus que de son passé lorsqu'il regarde en arrière. Libre, parce que l'argent, il s'en fiche. Il n'en avait jamais eu avant, il ne s'est mis à compter que lorsqu'il est arrivé aux USA, et il envoyait à sa famille tout ce qui lui restait à la fin du mois. Il est posé et réfléchi, l'adrénaline il ne connaît pas vraiment... mais une fois que son objectif est fixé, plus rien ne peut l'en empêcher.
caractère du personnage

Jayesh a toujours été assez discret et timide, à la limite du renfermé. Il s'est affirmé petit à petit, d'abord se sentant caché et à l'abri derrière un piano cent fois plus large que lui, puis en essayant de se démarquer, ou plus exactement de se faire écouter, ayant toujours voulu faire de son art, de sa passion, un moyen de gagner sa vie.

Modeste, il a conscience que son talent vient bien plus d'un travail acharné que d'un don particulier qui serait tombé du ciel. Même si, fervent hindou croyant et pratiquant, il n'a aucun doute sur l'intervention divine dans son cas. Plutôt que de le faire se sentir spécial ou meilleur que les autres, il se sent chanceux et honoré, et compte bien continuer à donner le meilleur de lui-même pour prouver au monde entier qu'il en est capable, bien qu'il y aura toujours meilleur que lui. Il ne cessera jamais d'apprendre.

Chauvin, il est Indien, fier, et ne manque pas une occasion de le rappeler ou de le souligner, par une référence, une nostalgie, ou n'importe quoi d'autre. De toute façon, son accent parle de lui-même ; il n'essaierait de le changer pour rien au monde.

Jayesh croit à l'amour, au destin, à la réincarnation, et à tout le reste. Longtemps peu éduqué et manquant encore cruellement de culture générale une fois sorti de la musique, il a tendance à faire confiance facilement et à croire un peu tout ce qu'on lui raconte. De toute façon, il n'y connaît rien et il n'a pas le temps d'aller vérifier.

Évitant et peu rancunier, il fuit les conflits autant que possible, c'est pourquoi il a tendance à peu donner son avis ou ses ressentis. Il reste concentré sur ses objectifs et son travail, sans trop se soucier de ce que pensent les autres. Comme d'autres l'ont dit avant lui, what people think of you is none of your business".
anecdotes

Hindou fervent pratiquant, il est ce qu'on appelle un "pur végétarien". Il ne mange ni viande, ni poisson, ni oeuf. D'ailleurs, aux USA, il évite aussi le lait de vache, il craint un peu la façon dont celui-ci aurait pu être tiré... Indien, parle anglais avec un accent très prononcé. Fluide et parsemé d'expressions locales, mais compréhensible. Depuis qu'il est aux USA, on le prend parfois pour un Mexicain, ou en tout cas un latino. Ce qui peut être ennuyeux, vu qu'il ne parle pas un mot d'espagnol. Ses sports préférés sont le cricket et le kabaddi. Difficile d'entamer les débats enflammés autour de ces sports, ici. Il est synesthète, c'est à dire que pour lui, les sons ont des couleurs. Il a aussi ce qu'on appelle l'oreille absolue, même si c'est pas aussi pratique qu'on pourrait le penser. Il joue aux échecs, ça fait partie de son chauvinisme. N'essayez pas de débattre avec lui sur les origines de ce jeu. C'est indien, et puis c'est tout. À son poignet, il porte toujours ce que l'on appelle des rakhis. Ce sont des bracelets, confectionnés et offerts par ses sœurs, à l'occasion du festival Raksha Bandhan, célébrant les relations entre frères et sœurs. Puisqu'on parle de poignet, l a un tatouage à l'intérieur du poignet gauche, lui rappelant d'où il vient, de continuer à s'entraîner au présent, et de toujours aller de l'avant. Sa langue maternelle est l'hindi, qu'il pratique encore le plus souvent qu'il le peut. Il parle anglais depuis son plus jeune âge, ainsi que quelques autres langues indiennes, qu'il comprend souvent plus qu'il ne parle. Il adore cuisiner, il n'achète jamais de plats tous préparés. De toute façon, il mange trop épicé pour ça. Le thé, c'est comme les échecs. C'est indien. Et c'est tous les jours, à toute heure, et même la nuit tant qu'on y est. D'ailleurs, c'est du chai. Et pas question d'aller dans un café branché qui essaie de vendre du "chai latte" ou on ne sait encore quelle autre invention bizarre. Chai veut simplement dire thé, et ce que les occidentaux appelle du "chai" tout court, c'est en fait du chai masala. Si vous en voulez, venez plutôt chez lui que dans un Starbucks, vous serez pas déçus ! Il est gaucher, est toi, c'est quoi ton super pouvoir ? Malgré ce qu'on pourrait croire à son physique, il a un fort appétit, et grignote pas mal entre les repas. Grand enfant dans l'âme, il se gave de bonbons à longueur de journée. Entre deux tasses de chai masala, donc. Avant Harvard et Boston, Jayesh n'avait jamais connu l'hiver... il s'est découvert très frileux, et même s'il admire la neige comme un enfant, il porte un bonnet dés que les températures descendent en dessous de 15°C. Son bonnet et son écharpe ont été confectionnés par sa plus jeune soeur. Il a toujours les mêmes depuis son arrivée en 2010.
timeline

1992
Naissance difficile et premiers mois de la vie à l'image de cette naissance
1992 à 1999
Enfance entre calme et difficultés habituelles
1999
Arrête l'école et découvre le piano
À partir de 2000
Apprend le piano avec passion et assiduité
2002 et après
Commence les concours et quelques concerts
2009
Doit faire face à ses difficultés d'apprentissage et mettre les bouchées doubles pour tenter d'entrer dans une université, quand bien même il n'a aucun diplôme
2010
Est accepté à Harvard et débarque sur le sol Américain, dont il ne connaît rien, ou alors vraiment pas grand chose. Survit miraculeusement à son premier hiver.
2014
Obtient son Bachelor
2018
Obtient sa Maîtrise
Juin 2020
Obtient son Doctorat
Septembre 2020
Obtient un poste de professeur de piano à Harvard
2021
Obtient un contrat avec le Boston Symphony Orchestra pour intervenir en tant que pianiste.

aesthetic


Reprise d'un classique de Bollywood avec SRK...


Petit morceau jazzy de ma composition


Petit plaisir personnel


Gala des Associations


Reprise Coldplay - Paradise


Happy Christmas !
& irl, ça donne quoi ?

pseudo Chandrayaan
âge 23 soon
nationalité terrien
forum connu par... PRD, Google ou quelque chose comme ça
ILH, j'en pense quoi ? cool jusque là :D
autres comptes ? nope
avatar utilisé Anirudh Ravichander sir
crédits images je fais mes avatars et la plupart de mes gifs moi-même
nombre de mots par rp rarement moins de 500, mais je m'adapte à la personne avec qui je rp
type personnage inventé

code métier
Boston Symphony Orchestra (Along Charles River) + Pianiste
Code:
@"Jayesh Madari" » <i>(pianiste)</i>

Et si on peut en mettre deux :
Cambridge (Harvard) + Professeur de Piano
Code:
@"Jayesh Madari" » <i>(professeur de piano)</i>


code bottin
Code:
<span class="pris">ANIRUDH RAVICHANDER</span> <span class="inv"></span> @"Jayesh Madari"


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l'histoire


First Steps on Earth

Cela fait maintenant pas loin de trente ans que j'ai vu le jour, en plein festival en l'honneur de Ganesh. Tandis que la statue du dieu-éléphant, immergée par ma famille, se délitait doucement dans l'eau, ma mère perdait les siennes. Trop tôt, beaucoup trop tôt. Je n'étais pas supposé arriver avant le mois décembre, et voilà qu'au moment où le fils de Shiva est supposé renaître, je pointe le bout de mon nez.

Aux vues des circonstances, de ma taille de crevette, du temps qu'il a fallu pour arriver à l'hôpital et du reste, on ne me donnait pas plus de quelques heures à vivre. Je ne suis pas assez doué en maths pour dire combien ça en fait aujourd'hui, mais je suis certain que c'est un petit peu plus que "quelques". Si elle était encore en vie, ma grand-mère dirait que c'est grâce à leurs prières à Ganesh. Mon père vous expliquera que c'est pour ça qu'on m'a prénommé ainsi. Mes sœurs vous diront que c'est pour ça que j'ai un talent dans la musique. Mon frère l'admettra également, ajoutant que de toute façon il fallait bien quelque chose pour contrer ce physique de phasme (ajoutant quelques blagues à propos du rapport entre ma silhouette et celle d'un éléphant). Mon grand-père se contentera de sourire d'un air énigmatique avant de murmurer quelques mantras... Et ma mère vous dira, sans sourciller, que Shiva s'est trompé et que je ne suis pas son fils. Ne vous méprenez pas ! Elle sait que je suis son fils, elle m'a mis au monde, aimé, nourri et élevé comme ses quatre autres enfants. Mais elle pense sincèrement qu'au moment où j'ai reçu mon âme, il y a eu erreur sur la personne. Ou plutôt, sur le corps. Après tout, je n'ai rien d'un travailleur agricole... Alors, selon elle, c'est pour ça que les dieux m'ont placé sous la protection de Ganesh, lequel m'a offert un don pour le piano, dans le but de me rapprocher de ceux qui auraient du être mes parents.

Vous trouvez ça un peu tiré par les cheveux ? C'est pourtant simple. L'âme et le corps sont deux choses différentes. L'âme subsiste lorsque le corps meurt. Les âmes sont liées entre elles, on retrouve toujours celles dont on a été proches dans nos vies suivantes. Je ne sais pas si la théorie de ma mère est la bonne, mais une chose est sûre : mon âme, quels qu'ont été ses corps précédents, est désormais liée à ma famille qui m'a mis au monde et m'a élevé... autant qu'à celle qui m'a accueilli et transmis la musique.

First Notes on a Piano

D'un côté, ça arrangeait bien mes parents, d'avoir un deuxième fils. Après trois filles, il était temps. Mais de l'autre... j'étais une bouche de plus à nourrir. Pour des "fermiers sans terre", c'était pas toujours évident de remplir les assiettes. Nous n'avons pourtant jamais manqué de rien, dans ce petit village où tout le monde se tuait à la tâche. Il n'y avait presque jamais d'extra, mais on avait nos trois repas par jour, et c'est déjà pas mal.

Je n'étais pas doué, à l'école. Vraiment pas. Tellement pas que personne ne voyait l'intérêt de me laisser continuer. On pensait que j'étais idiot. Je le pensais moi-même aussi. J'ai toujours été un peu différent. Dans un autre univers. Alors, bien que l'école est supposée être obligatoire jusqu'à 14 ans, j'ai arrêté bien avant. Honnêtement, j'en étais soulagé. L'école était une vraie torture. Entre le fait que je comprenais rien ou pas grand chose, et la cible facile que j'étais pour les autres, j'étais le premier heureux de ne plus avoir à y mettre les pieds.

C'est ainsi que je me suis mis à travailler. Je faisais le ménage et je distribuais le chai dans une salle de spectacle. C'est là que je l'ai vu. Il était là, tout seul, au milieu, comme abandonné. Le silence résonnait, mais je pouvais l'entendre chanter. Chanter et m'appeler. Alors je me suis approché, mes pieds semblant souiller le sol par leur seule présence. J'ai tendu la main, j'ai appuyé sur une touche, et un son est sorti. Juste un. Un son profond et mélodieux, un son qui a assommé mon cœur. J'ai rappuyé. Le même son est ressorti. J'ai appuyé encore. Plus vite. Le même son s'est répété. Alors j'ai appuyé à côté. Un autre son est sorti. Plusieurs en même temps... et d'autres encore.

J'ai sursauté en m'écartant d'un coup quand j'ai entendu une voix rauque derrière moi. Je tremblais de la tête aux pieds, persuadé d'avoir fait une grosse bêtise et de me faire renvoyer. On m'avait demandé d'aller passer un coup de balai avant d'éteindre les lumières, pas de titiller les cordes d'un piano. Mais l'homme a ri, et s'est approché en commençant à m'expliquer comment ça marchait, tout ça. Sans m'en rendre compte, je venais de prendre et d'apprendre ma première leçon. Pire : sur le chemin du retour vers la maison, j'avais hâte d'être au lendemain pour retourner travailler.

Il s'est passé plusieurs mois sans que rien ne change, et puis, un jour, mon professeur de piano auto-proclamé est venu voir mes parents. Il voulait officialiser la chose. Que je prenne de vraies leçons. Que j'avais une véritable passion, un don, une volonté inégalable.

Pianist Under Construction

On peut pas dire que ça a été facile, ni que mes parents ont compris. Sur le coup, pas du tout. Il faut les comprendre, ils travaillent la terre. Ils ne comprennent pas bien l'intérêt d'apprendre la musique, surtout le piano. Il a fallu trouver un arrangement, que mon professeur devienne mon employeur. Que je travaille chez lui en échange des leçons. Ce genre de choses.

Les années ont passé. Je me suis perfectionné, j'ai participé à plusieurs concours, gagné quelques prix... Et pis un jour, mon mentor a voulu me faire une surprise. Et quelle surprise... mauvaise surprise. Il n'a pas compris ma réaction, ni mon refus. J'aurai du être content, non ? Partir à Delhi pour étudier la musique, dans une véritable école de musique. Sauf que voilà... tout ça me revenait en pleine tête comme une gifle. Je ne suis qu'un imbécile. Un imbécile tout juste apte à déchiffrer sa langue maternelle et incapable de lire un mot d'anglais. Les noms des artistes sur une partition ? Je lis les notes, je sais tout de suite différencier un Liszt d'un Mozart ou d'un Rachmaninov. Mon propre nom ? J'ai fini par le reconnaître, c'est tout.

J'ai mis plusieurs jours à admettre la vérité, au cours du seul clash qu'il y a eu entre mon mentor de toujours, celui que ma mère appelle mon père d'âme, et moi. J'ai fini par hurler, moi, qui n'ai jamais, jamais haussé la voix sur rien ni personne, que j'étais stupide, qu'il n'aurait jamais du présenter ma candidature sans me demander mon avis, que je n'avais aucune chance... que ce papier d'admission que j'avais entre les mains, il aurait tout aussi bien pu être une facture, que je n'aurai pas fait la différence.

Alors tant pis pour la Delhi Music Academy... mais s'il y a bien quelqu'un qui baisse encore moins souvent les bras que moi, c'est bien mon mentor. J'ai emménagé chez lui pour m'éviter le temps du trajet, pour pouvoir continuer à étudier le piano tout en recevant un autre genre de leçons, plus scolaires, avec un professeur particulier. Entre temps, ma famille avait compris. Plus que moi, sans doute. Ils savaient que je finirais par partir un jour, quelque part, plus ou moins loin, pour la musique. Et on y était. Enfin presque.

♪ Ohoh, I'm an alien, I'm a legal alien, I'm a desi man in Boston ♫

C'est comme ça, qu'à presque la majorité, j'apprends à lire et à écrire. Je n'étais pas idiot, j'avais seulement d'autres problèmes. Il paraît que je suis dyslexique. J'avais jamais entendu parler de ça, avant. Mais apparemment, ça m'a donné droit à quelques aménagements, pour passer quelques examens... On avait tenté Juilliard, un peu comme un pari lancé au hasard après une soirée un peu trop arrosée. Comme un rêve, sans trop y croire. J'ai été un peu déçu de ne pas avoir été pris, mais il fallait s'y attendre. Mais c'était sans doute un mal pour un bien : au final, j'ai eu le luxe de pouvoir faire le choix entre Paris, Boston, Londres et Los Angeles. Paris était chouette, mais il y avait la barrière de la langue. Il y avait certains avantages avec Londres, notamment migratoires... à L.A., il y avait un département de musique indienne... mais à Boston... à Boston... comment dire non à Harvard ? C'était tellement exceptionnel que mon dossier de candidature ait été accepté jusqu'à l'entretien, et même ensuite... Harvard. Je veux dire, même dans les allées boueuses de mon village qui ressemble plus à un amas de tôles et de planches, ça veut dire quelque chose ! Alors ma sœur a pris ses étoffes et ses petites mains, et a commencé à me construire une véritable armure afin de faire face à l'hiver. Sur le coup, je me suis presque demandé de quoi elle parlait.

Toh. Here we are. Boston. America. Enfin... je ne suis pas très dupe sur ce qu'on appelle le "Rêve Américain", mais je suis content d'être ici et d'apprendre des choses. Un jour, j'aurai un vrai diplôme. J'ai un avenir. Ce qui me permettra d'en offrir un à ma famille. Je ne crois pas au rêve américain, mais ça ne m'empêche pas d'en avoir un.

La première année fut très difficile. Déjà, se remettre à l'école... hard. Vraiment hard. J'ai dû trouver un emploi de serveur pour subvenir à mes besoins et payer mon loyer, tout en continuant d'étudier, de faire mes devoirs, et de travailler mon piano.

Ce n'est qu'au milieu de la deuxième année que j'ai enfin réussi à relier tous les bouts grâce au piano et que j'ai pu arrêter mon travail de serveur. Une nouvelle routine s'est installée. Jouer à l'école. S'entraîner chaque jour. Jouer pour être payé. Jouer pour être écouté. Jouer pour le profit d'associations qui en ont plus besoin que moi. Jouer pour envoyer de l'argent à ma famille. Jouer pour les loger dans une maison digne de ce nom. Jouer dans des concours. Jouer en donnant des leçons musicales. Jouer pour vivre... et vivre pour jouer.

PPP : Postgraduate Pianist then Professor

Les années se sont enchaînées, avec les cours, le piano, les concours, les concerts... mon premier diplôme. Ma famille n'a pas pu venir assister à cela, mais mon mentor était là. Et ça a été dur, de retenir mes larmes. Des larmes de fierté. Des larmes de joies. Comme si moi-même je n'arrivais pas à y croire... Et pourtant. Des diplômes, j'en ai eu deux autres après celui là. Doctor Madari. Ouais, ça sonne trop bizarre. Professor Madari ? Mouais. On va rester sur Jay. C'est bien, Jay.

Et me voilà, maintenant. Professeur dans l'université qui m'a formé. Pianiste dans un orchestre symphonique reconnu. Compositeur à mes heures perdues. Soliste quand j'en ai l'occasion. Si j'ai réussi ma vie ? Comment le savoir, j'ai pas trente ans !

Le piano, c'est toute ma vie. Enfin... presque toute. Il y a quelques humains autour aussi. Avec cet instrument, j'ai réussi à atteindre presque tous mes objectifs. J'ai acheté une maison digne de ce nom pour ma famille, là bas, chez moi, en Inde. J'ai offert une formation professionnelle à mon frère, pour qu'il ait un vrai métier. Une retraite paisible à mes parents. Une scolarité digne de ce nom à mes neveux et à mes nièces. Mais il manque encore l'essentiel : créer une école de musique, là bas, pas loin de mon village, au milieu de nulle part, où n'importe qui serait le bienvenue. J'ai déjà trouvé l'endroit, le financement, et les ouvriers pour remettre tout ça debout. Ça va être chouette. Mais il me reste encore un long chemin à parcourir... je n'aurai jamais assez de mes sept prochaines vies pour rendre à mon mentor tout ce qu'il m'a donné, tout ce qu'il m'a permis d'être aujourd'hui. Et ce n'est pas fini. Il ne faut jamais cesser d'apprendre.

Je ne sais pas encore jusqu'où j'irai. Mais je sais une chose : just because we're not built to fly doesn't mean we can't.

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Bienvenue :heaart:
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Merci ! J'étais passé en invité il y a quelques temps mais je viens seulement de sauter le pas ^^
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Bienvenue chez toi. JAYESH MADARI ► Anirudh Ravichander 2109348208
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Bienvenuuue
Bon courage pour ta fiche :heaart:
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Merci ! Si les admins passent par là, l'onglet "groupe" dans ma fiche s'est dédoublé et je trouve pas la faille pour corriger ça... JAYESH MADARI ► Anirudh Ravichander 2658297154 facepalm
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Bienvenue à toi JAYESH MADARI ► Anirudh Ravichander 2511619667
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Trop heureuse de te voir là, le tout petit enfant JAYESH MADARI ► Anirudh Ravichander 2438915920
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