dîner en famille. (edie)

Le coeur qui bat à tout rompre. Le doute qui s'installe. Est-ce que tu seras assez fort ? Est-ce que tu as les couilles de tenir une relation à distance alors qu'il y a quelques mois, tu ignorais encore si tu pouvais en tenir une tout court ? Est-ce que tu es assez fort pour résister à la tentation ? Toi qui as toujours aimé le contact avec les femmes aujourd'hui, on te demande plus de te contenter d'une seule mais bel et bien de te tenir tout court. Tu viens tout juste de déposer Poppy à l'aéroport et t'es déjà en train de te poser un tas de questions sur le nous du futur. T'as déposé Louise très tôt chez sa mère ce matin. Elle était encore endormie et toi, t'avais pas vraiment le moral et encore moins l'envie de discuter. L'échange fut bref. Heureusement, Edie accepte malgré tout de te voir ce midi. Tu avais prévu de manger en leur compagnie et pourquoi pas, de passer la journée avec elles. Peut-être que ça t'occupera l'esprit un petit peu. Tu passes donc chercher les filles pour les emmener diner au Mamma Maria. Tu sais que Louise raffole de la nourriture italienne là-bas, elle aura amplement le choix. De ton côté, t'as besoin d'un bon gros plat de pâtes pour te remonter le moral. Le trajet se déroule sans grande conversation. T'es encore ailleurs. Tu écoutes donc les filles discuter de tout et de rien. Louise raconte son week-end, ce qu'elle fait à l'école ces derniers temps. T'écoutes que d'une oreille jusqu'à arriver sur le parking. Tu coupes le contact et files détacher ta fille pour la faire sortir de la voiture. Elle rejoint immédiatement sa mère pour continuer leur discussion et toi, tu pianotes quelques mots sur ton portable parce que Thadee te demande de garder un oeil sur Zhenya. Tu soupires. Ouais, tu devrais le faire, ça t'occupera l'esprit, une fois de plus ! Tu ranges ton portable dans ta poche, ouvert la porte pour les laisser entrer et demandes ensuite une table pour trois à la serveuse qui s'active pour vous trouver un coin tranquille. @Edie Reuben

L'esprit est ailleurs. Des pensées tournées vers un tourbillons d'interrogations que tu loges dans la bulle du déni mais surtout d'occulter tout cela. Voilà de nombreuses semaines que tu essaies de ne pas croiser l'ainé des Wertheimer. Bien évidemment, tu as tes raisons mais surtout parce que cela ne ferait qu'accentué l'anxiété étrange des ressentis intérieurs. Alors ton emploi du temps fort chargé ainsi que tes engagements sont de parfaits arguments valable. Seulement son dernier message ne laisse plus réellement de place à la fuite, tu te dois de faire bonne figure et surtout ne rien laisser transparaître. Ainsi as-tu toujours été après tout. Tu aurais préféré le rejoindre en prenant ta propre voiture mais il avait insisté pour venir vous chercher toutes les deux. Heureusement que ta poupée à l'art de la conversation car elle te permet de relayer au second plan tes soucis. Dans la voiture, tu constates rapidement que Elias semble préoccupé, un peu l'esprit ailleurs lui aussi. Le bras poser sur le rebord de la fenêtre, tu poses ton menton au creux de la paume de ta main tout en l'observant furtivement. Ton instinct est loin de se tromper, tu connais assez le brun pour savoir que quelque chose le tracasse … Une fois le véhicule garer, il descend le premier pour aller ouvrir à Louise qui tout sourire continue de bavarder. Tu laisses aller ta nuque contre le repose tête avant de soupirer en silence et de descendre à ton tour. Vous rentrez à l'intérieur du restaurant italien, Elias range son portable. Il demande une table pour trois et la serveuse vous conduit à une table non loin du fond de la salle de restauration. Tu aides Louise à défaire son manteau et son bonnet avant de lui tirer la chaise. Tu enlèves ton manteau de saison puis t'installe à ton tour. « Maman, je peux aller chercher un ballon ? ». Te demande-t-elle tout en te montrant l'arbre à ballon gonflable non loin du comptoir de l'espace des enfants. Tu hoches doucement la tête en lui souriant puis reporte ton attention sur Elias. « On peut savoir ce qui t'inquiète autant ? ». Une interrogation ouverte car tu respectes son souhait de ne pas t'en parler.
@Elias Wertheimer

C'était ton tour de garder Louise mais, tu avais demandé à Edie si elle pouvait la prendre quelques heures ce matin. Tu devais accompagner Poppy à l'aéroport. Cette dernière s'envolait pour son stage auprès de ta famille, en France. Tu étais un peu énervé. Tu te demandais si ton père ne l'avait pas fait exprès, juste parce qu'il trouvait Poppy trop jeune, trop enfantine et, parce qu'on ne va pas se mentir, il adorait Edie. Alors, tu te dis qu'il a forcément convaincu ton grand-mère de la prendre en stage sur Paris pour l'éloigner de toi. Aller savoir si c'était la réalité ou si tu montais des films improbables dans ta tête. Quoiqu'il en soit, tu n'étais pas des plus ravis. Tu trouvais cette décision trop hâtive même si tu savais également que c'était une bonne chose pour elle, pour sa carrière en devenir. Ce n'est pas rien de bosser pour Chanel, ça fait bien dans le cv. Toi qui lui avais offert les clés de la villa quelques jours auparavant, tu allais te trouver bien seul. D'autant plus que tu étais persuadé qu'Edie t'évitait. Tu en ignorais les raisons. Peut-être ta dernière discussion avec Ilan. On ne peut pas dire que son frère et toi soyez en bons termes. Elle avait toujours été présente pour toi mais, son emploi du temps ne lui permettait plus de passer autant de temps en ta compagnie. Encore une fois, est-ce que tu te faisais des films sans queue ni tête ou est-ce qu'elle t'évitait réellement ?! Bref, tu lui as proposé de manger en famille et elle a accepté. Louise est on ne peut plus ravie de cette décision. Elle discute tout le long du trajet pendant que vous, vous l'écoutez en silence. Une fois sur place, c'est tout aussi discret quand tu demandes une table, te contentant de sourire momentanément à ta fille depuis plusieurs minutes. Elle s'éclipse pour aller chercher un ballon. Tu la regardes faire, aidée par une serveuse qui passait par là. Evidemment, il lui faut LE ballon rose qui se trouve tout en haut de l'arbre. Mais ton attention est vite absorbée par la question d'Edie. Tu la questionnes d'abord du regard, l'air innocent avant de t'avouer vaincu. Mon grand-père a pris Poppy en stage sur Paris. Je l'ai déposé à l'aéroport ce matin. Stage qui va durer des mois et relation à distance qui tu ne gères clairement pas, toi qui apprends encore à être fidèle à une seule femme ! @Edie Reuben

Si ton inconscient demeurait troublé par un tourbillon de questions, celui du jeune kinésithérapeute l'était tout autant. Une impression semble te donner raison lorsque tu parviens à capturer son attention en l’interrogeant sur son inquiétude. Avec le temps, tu parvenais aisément à comprendre ce qui n'allait pas chez  lui et encore une fois tu n'étais pas dans l'erreur. Sa réponse respire l'anxiété mais également un tas de question qui nourrissent le doute. Et cela c'est loin de lui ressembler à moins qu'il ne tienne réellement à une personne. Son histoire avec Poppy était sérieuse, tu l'avais saisie déjà à la manière dont il t'en avait parlé la première fois et encore plus lorsque tu avais sa connaissance. Un mal pour un bien comme on dit, tu es ce mal et la jeune Deauclaire est ce bien tant pour lui que pour toi au final. Tu arques un sourcil un peu étonné par ses propos mais en même temps tu te souviens que sa petite amie est passionnée de mode et en plus de cela elle a un talent inné. « Et tu es en train de pensé que la distance va vous éloigner c'est ça ? ». Ta voix est loin d'être moralisatrice, au contraire elle est calme et emplit de tolérance comme toujours. Les coudes posés sur la table, tu soupires en silence en l'observant une fraction de secondes afin de dissocier sa douleur de la tienne car elles sont toutes les deux bien différentes. Et il vaut mieux laisser tes maux sous silence. « Tu ne devrais pas songer à ça, vraiment. Votre lien est fort et solide, fait lui confiance et surtout fais toi confiance. C'est une grande opportunité pour elle surtout auprès de ta famille, elle sera bien entouré ne t'en fais pas. ». Lui dis-tu tout en posant ta main tout naturellement sur la tienne avant de la retirer vivement comme si un fer à repasser t'avait brûlé. Tu secoues la tête et porte ton attention sur votre fille qui revient avec un ballon rose. Le rire se veut plus léger et doux lorsque tu regardes ta poupée. Louise s'assoit à nouveau à table. « On peut prendre des lasagnes ? ». tu hoches la tête, souriante avant de poursuivre. « Génial ! Je partagerais avec toi ma puce ». lui dis-tu alors que vous échangez un petit clin d’œil complice.
@Elias Wertheimer

On ne peut pas dire que tu étais au meilleur de ta forme aujourd'hui. Beaucoup de questions trottaient dans ta tête. Tu ne savais plus comment tu devais agir et encore moins de quoi serait fait ton avenir. Tu te tournais donc vers la seule et unique constante de ta vie, ta famille, ta fille et Edie. Edie qui voyait rapidement que quelque chose clochait et qui te demandait d'en dire un peu plus à ce sujet. Je sais pas entretenir une relation physique alors imagine une relation à distance. Autrement dit, t'es persuadé de ne pas être à la hauteur. Tu sais parfaitement que ça ne va pas le faire. Il y a beaucoup trop de tensions dans le monde et toi, tout seul, perdu au milieu de tous ces dangers... Est-ce que tu as réellement réussir à être fidèle à Poppy si elle part à l'autre bout du monde alors que tu n'as pas su l'être avec Edie qui était juste à côté ? T'es perdu d'avance, t'en es convaincu. Tu t'enfonce un peu plus dans ta chaise, bras croisés contre ta poitrine. Tu te rapproches pour écouter ce qu'elle a à te dire, esquivant un sourire en voyant déjà ton grand-père aux petits soins avec elle. Tu espères qu'Alizé en fera de même. Pour elle, c'est tout ou rien, soit ça passe, soit ça casse. Il n'y a pas de gris dans sa vie, tout est blanc ou noir. Tu espères qu'elle saura la prendre sous son aile plutôt que de lui mettre une pression constante. Poppy est beaucoup trop gentille pour le monde de la mode. Tu sais qu'il faut être redoutable et bien que ce soit une bonne opportunité pour elle, tu ne peux t'empêcher de te dire qu'elle va se faire bouffer. Elle pose sa main sur la tienne, comme pour te rassurer et tu baisses le regard sur son contact, esquivant un petit sourire alors qu'elle la retire brusquement. Et si je n'y arrivais pas ? Alors, tu passerais encore une fois pour le connard de service. tu passes une main dans tes cheveux en soupirant alors que Louise revient vers vous avec son ballon rose en demandant des lasagnes. Forcément, ça te fait sourire et tu te sens tout de suite beaucoup plus apaisé quand la petite est dans les parages. Moi je pense que je vais prendre.... Tu poses la carte à plat, fermes les yeux et laisses ton doigts glisser sur la carte en ouvrant un demi oeil pour ne pas tomber sur quelque chose de trop diététique ou quelque chose que tu n'apprécierai pas. Finalement, le verdict tombe, tu ouvres les yeux en grand cette fois-ci pour déclarer : Spaghettis boulettes, comme dans la Belle et le Clochard ! Tu offres un clin d'oeil à ta fille avant de demander : Et en boisson, qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Parce que la serveuse ne devrait pas tarder à arriver pour prendre votre commande. @Edie Reuben

Le doute. Un ressenti intérieur qui prend énormément de place dans l'esprit du Wertheimer, tu le constates et il l'évoque. Il le rend trop fataliste alors que rien n'est jamais figé dans l’existence. Ses propos sont teintés d'un voile de crainte mais également du sentiment de ne pas être à la hauteur. « Bien évidement que tu sais le faire c'est simplement que tu devrais croire un peu plus en toi. ». Ton intonation de voix est calme mais surtout emplit de vérité sereine car tu sais qu'il en est capable. Elias a beaucoup changé ces derniers mois. Tu l'avais toujours connu insouciant, fanfaron et immature … mais tu découvrais de nouvelles facettes de sa personnalité que tu appréciais. Il avait changé, c'est certain. Néanmoins, tu préfères ne pas trop y penser car cela risquerait de raviver ce que tu fuis depuis quelques semaines. « Tu vas y arriver, tu le mérites. ». Ce sont des paroles d'encouragement car tu crois vivement en lui et comme toujours tu souhaites le bonheur, le bien être des personnes qui t'entourent. Elias pose ensuite son attention sur la carte du restaurant faisant mine de tirer au soir avant d'annoncer ce qu'il va prendre tout en faisant référence au dessin animé de Disney. Un petit clin d’œil qui fait sourire ta poupée et toi également au passage alors que tu reçois un message de ta petite sœur. Tu y réponds brièvement tandis que Louise répond à la question de son paternel. « Du coca ! ». La petite maligne, elle sait comment avoir ce qu'elle veut. Tu secoues la tête amusé car tu évites de lui donner trop de sodas – du moins dans la limite du raisonnable.
@Elias Wertheimer

Des doutes quant à l'avenir et plus particulièrement vis-à-vis de ton couple. Tu y tiens mais, tu ne sais pas si tu seras à la hauteur des attentes de ta petite-amie actuelle. Edie est la mieux placée pour savoir de quoi tu es capable ! J'ai pas réussi avec toi, pourquoi j'y arriverais avec elle...? Après tout, tu aimais Edie. T'aurais voulu que ça marche entre vous. D'autant plus pour Louise. Mais même en apprenant qu'elle était enceinte, tu faisais les mêmes conneries. Poppy elle, elle s'envolait sans rien dans le ventre. Elle partait loin de toi. Elle te poussait inconsciemment à la faute. C'était de la torture. Edie tente de t'encourager à poursuivre sur la bonne voie. Elle parle des progrès que tu as fait et des changements que tu as effectué pour être une bonne personne. Toi, tu vois tout ce que tu as fait de mal avec elle et tout ce que tu pourrais reproduire une nouvelle fois. Je mérite rien de tout ça Edie. Tu crois pas que j'ai déjà fait assez de mal autour de moi ? Je sais même pas pourquoi je vous l'ai présenté. C'était ridicule ! Surtout quand on sait qu'elle est déjà partie ! Tu sais que tu pourrais fauter alors tu préfères remettre la faute sur Poppy qui s'envole pour réaliser ses rêves. Faut surtout savoir que c'est toi qui lui as proposé ce stage. Tu finis par te masser les tempes avant de soupirer. T'es vraiment heureux quand Louise revient parce que, tu tentes de faire au mieux pour ne rien montrer. Tu tentes d'être son papa super fort, fun et cool. Tu jettes un oeil à la carte pour choisir ce que tu souhaites commandé. T'en profites pour demander à Louise ce qu'elle veut boire. Elle sait que tu ne lui refuses jamais rien. Tu dis toujours amen à tout ce qu'elle demande. Trois coca, ça vous va ?! Tu questionnes Edie du regard, léger sourire sur les lèvres à la fois pour lui prouver que malgré tout, tu tiens le coup mais aussi pour lui demander de lâcher prise. Pas trop de soda mais, un de temps en temps et qui plus est, le midi, ça passe. Elle a toute l'après-midi pour l'évacuer et tu trouveras de quoi l'occuper pour qu'elle soit crever le soir et qu'elle tape sa meilleure nuit !

@Edie Reuben désolé, j'étais persuadée d'avoir répondu j'ai du effacer la notif sans faire exprès

La première réplique du jeune home remet une fois de plus la réalité à sa juste place. Il n'y a que toi qui le perçoit ainsi car tu es la seule à le ressentir et le silence est foi dans ton esprit. Tu baisses tout naturellement tes deux obsidiennes sur la table avant de te perdre dans le vague mais juste avant de te reprendre, surtout pour cela. L'esquisse d'un maigre sourire éclaire le bas de ton visage alors que tu lui réponds. « ...parce qu'elle tu l'aimes, c'est pas plus compliqué que cela. ». Un murmure de vérité qui te fragmente intérieurement quand bien même ne laisse rien paraître. Pourquoi ? Parce que tu es ainsi de nature et que c'est mieux pour tout le monde. Tes émotions n'ont pas lieux de faire souffrir les autres. Mais ceux des autres peuvent te blesser, c'est ça ? Ta conscience est soucieuse, mais tu feins de l'entendre. « Il y a raison à ta prise de décision de nous la présenter, tu l'as fait avec état de conscience Elias et ne dit pas le contraire. Crois-moi, je sais très bien ce dont je parle. ». Rapidement Louise vous permet de laisser cette interlude de coté et bien évidemment le sourire de son paternel illumine ses ambitions de pouvoir avoir un oui à chacune de ses demandes. Tu esquisses un rire à peine dissimulé mais amusé car tu es heureuse d'avoir ta poupée avec toi, au quotidien. Tu te contentes de donner ton accord pour le choix de boisson avant de te perdre encore dans ta réflexion personnelle. Car oui en ce moment tu es pensive, trop pensive.
@Elias Wertheimer

Edie est persuadée que tu peux changer et devenir une bonne personne. Toi, tu ne peux qu'en douter, conscient du mal que tu as fait aux personnes trop proches de toi ces dernières années. La disparition d'Orphéa. Les frayeurs que tu as fait à tes parents en disparaissant pendant des heures voire des jours, des semaines, jusqu'à t'envoler définitivement. Siloé que tu as abandonné jusqu'elle avait le plus besoin de toi. Carla que tu as trompé en t'entichant d'Edie. Edie que tu n'as pas accompagné dans sa grossesse, que tu as lâchement délaissé pour aller fricoter à droite et à gauche jusqu'à ce qu'elle te quitte. Forcément, tu as du mal à t'imaginer comme un mec respectable. Je t'aime aussi et c'est pas pour autant que j'ai fait les choses correctement... Tu hausses les épaules. Tu n'as jamais rien caché à Edie. De toute façon, lorsque tu le fais, elle le découvre rapidement. Elle lit en toi comme dans un livre ouvert. Elle est bien plus qu'une ex à tes yeux, plus que la mère de ta fille. Elle est l'une de tes meilleures amies, ta confidente, ton alibi, ta conscience et ta raison. Et tu es loin de te douter de tout ce qui se trame dans sa tête, dans son coeur. Parce que t'es trop con Elias, tu ne fais pas attention à ces petites choses. Bah peut-être que j'attendais que tu me remettes dans le droit chemin. Que tu me dises que j'étais en train de faire une grosse connerie et qu'il fallait que je me ressaisisse. Tu passes une main dans tes cheveux en t'enfonçant dans ta chaise. Heureusement, Louise arrive pour vous couper et c'est un véritable petit bol d'air. Et vous savez ce que vous allez prendre en dessert ? Tu vois Louise se pencher vers la carte de sa maman. Elle tente d'avoir des informations vis-à-vis du menu mais, tu vois bien que c'est au tour d'Edie d'être dans ses pensées. Alors, tu t'éclaircis la voix et au lieu d'attendre les paroles de la belle, tu réponds à Louise. Tiramisu, tarte au citron, fondant au chocolat, brownie, tartelette à la fraise... il y a aussi de la barbe à papa pour les enfants. Des fruits ou... De la glace. Tu choisiras ce que tu vais princesse mais, après que tu aies terminé toute ton assiette ! Mais tu sais aussi que tu caleras même si elle ne finit par toute sa pizza. @Edie Reuben

Non, il se trompe. Sa situation et sa relation avec Poppy est loin d'être similaire à la votre voilà quelques années. À l'époque il était dans une optique bien à l'opposé de celle qu'il vit actuellement. C'est juste qu'il ne s'en rend pas compte, qu'il n'a pas de recul sur la personne qu'il est devenue. Tu entends ses paroles mais tu ne peux t'empêcher de secouer la tête d'un geste négatif. « Non … tu fais erreur c'est différent et tu ne le vois pas. ». Soupires-tu doucement comme un murmure à peine audible pour ne pas que Louise se rende compte de quoi que cela soit. En effet, elle est peut être tête en l'air, amuse la galerie mais c'est elle demeure très attentive pour lire certaines interlignes que l'on aimerait dissimuler – à croire qu'elle a hérité cela de toi d'ailleurs. Tu lui fais ensuite part de cette réalité, à savoir que s'il vous la présenter à toi et ta gamine ce n'est pas pour rien, cela à du sens. « Alors c'est que tu ne me connais pas aussi bien que tu le penses Elias. Je pense juste qu'il faut que tu poses les bonnes questions et que tu trouveras toi-même les réponses que tu as déjà d'ailleurs. ». Rapidement Louise attire de nouveau votre attention et Elias s'empresse de rebondir sur la possibilité d'un délicieux dessert qui fait le bonheur de la petite. Tu esquisses un sourire tendre en voyant ta poupée aussi heureuse. Tu es ravie de la voir aussi insouciante. « Vous finirez tous les deux gavés avant la fin, pas vrai ? ».
@Elias Wertheimer