knockin' on heaven's door (elimar)

@Elios Goldwin — Sur la voie de l'avenir, nos chemins se sont à nouveau croisés. Dans le contexte le plus inimaginable, tu as commis l'action la plus noble qu'il fut. Mes nombreuses facettes et moi nous étions toujours mises d'accord pour ne jamais être une demoiselle en détresse mais ce trente-et-un octobre, il m'était impossible de faire l'impasse sur ce rôle que l'on m'avait collé sans mon consentement. Et toi, chevalier nocturne, tu avais agi avant que malheur ne m'incombe. C'est à ceci que je pense en t'attendant jusqu'à moi, ce soir, dans mes appartements. Peu de personnes ont passer la porte de mon nid tant mon intimité m'est précieuse. Tu mérites pourtant de pouvoir y faire un pas ou deux. Les robes sont déjà accrochées et prêtes à être comparées. J'en ai même profité pour préparer quelques petits plats pour réchauffer ton estomac. On ne peut pas dire que je ne suis pas une bonne hôtesse. Et c'est dans le reflet du miroir que je me regarde en attendant que ma porte retentisse sous tes coups.

@Shalimar Versace la brise hivernale de novembre fouettait ton visage. tu frissonnas sous ton manteau, accélérant l'allure afin d'arriver le plus rapidement chez shalimar, là où la température ne pourrait être que meilleur. t'étais content de la retrouver cette fois-ci dans un état normal. la soirée d'halloween était désormais un lointain souvenir et tu avais hâte de balayer de ton esprit la manière dont shalimar était ce soir là, totalement sous l'emprise de terribles stupéfiants. elle t'avait remercié à multiples reprises pour t'être occupé d'elle mais pour toi, c'était totalement normal. même si vous n'étiez pas plus que ça en contact ces derniers temps, tu n'allais pas la laisser ainsi, totalement vulnérable et sans défense. tu t'en serais voulu toute ta vie si malheur lui était arrivé. mais heureusement pour elle, rien de tout cela n'était arrivé puisque tu l'avais amené chez toi, à l'abri. ce soir, tu allais chez elle. dans son antre comme elle l'aimait l'appeler. quatre à quatre, tu grimpas les escaliers qui menaient jusqu'à chez elle et tu toquas à la porte, te passant une main dans les cheveux en patientant qu'elle vienne t'ouvrir. dès qu'elle ouvrit la porte, tu plantas tes iris dans les siens, finissant par esquisser un sourire. — ok t'es sobre, tes pupilles sont normales, la taquinas-tu en pénétrant chez elle.

@Elios Goldwin — Un pied n'est pas encore chez moi que les taquineries commencent. Les yeux roulent dans leurs orbites avec cet air faussement vexé tandis que je me pousse pour te faire passer de l'autre côté. ❝ Pas d'alcool ou de drogue pour moi, merci ❞ rétorque-je de manière ciselée tout en fermant la porte et me dirigeant vers la cuisine. ❝ Tu peux déposer tes chaussures près du meuble dédié, le manteau sur le porte-manteau et si jamais tu le désires... ❞ D'un coup de main agile, j'ouvre la porte du réfrigérateur pour t'y exposer ce qu'il contient. ❝ ... Il y a des bières. ❞ Je me rends compte que cela sonne incroyablement organisé, peut-être trop mais en toute franchise, c'est ainsi que je suis. ❝ Je sais recevoir mes invités. ❞ Du coin des lèvres, j'ose une once de sourire. Avec toi, je sais que je peux être plus détendue qu'avec la moyenne. Nous ne partageons pas les mêmes pensées mais notre connaissance mutuelle me permet d'accorder assez de confiance pour que tu sois même présent chez moi. ❝ Les robes sont au niveau de ma penderie donc dès que tu seras à l'aise, tu pourras m'aider avant que l'on se pose. ❞ Mon plan n'est pas de te faire déplacer et te renvoyer chez toi directement après avoir répondu à mes attentes. Ce soir est l'occasion de renouer également, de renouer avec qui nous sommes dans ce présent où nous avons encore tant à redécouvrir de l'autre.

@Shalimar Versace en entrant chez shalimar, tu ne pus t'empêcher de tout de suite la taquiner en observant ses pupilles. encore heureux qu'elles étaient totalement normales, l'inverse aurait été inquiétant. — d'acc, répondis-tu simplement en déposant tes chaussures et ton manteau aux endroits adéquats, comme elle venait de te le demander. tu la rejoignis, la regardant ouvrir le réfrigérateur. ton sourire s'élargit en y découvrant des bières. — ça c'est pour m'inciter à installer mes valises ici, la taquinas-tu en la remerciant d'un sourire, récupérant une bière que tu ouvris à l'aide d'un décapsuleur. tu la portas aux lèvres, prenant une profonde gorgée de l'alcool gazeux et frais. — on peut y aller, je te suis, lui répondis-tu en la suivant jusqu'à la pièce où ses robes étaient entreposées. — c'est pour quelle occasion que tu dois en porter une d'ailleurs ? lui demandas-tu, sourcils froncés, cherchant à t'en rappeler, en vain.

@Elios Goldwin — Bref ricanement de ma gorge et roulement des yeux, comme à l'accoutumé. ❝ Si tu poses tes valises ici, tu devras suivre mes règles. Méfie-toi. ❞ Tu es amusant, distrayant même mais surtout naturel et honnête. Et c'est ce dont j'ai le plus besoin actuellement. Finalement, c'est avec ta bière à la main que tu te décides à me suivre. Une garde robe immense, bien rangée, la plupart des vêtements cachés par de petites portes ou tiroirs fermés. Seules quelques robes mises en évidence. ❝ Pour un mariage, celui d'un ami de la famille, un des fils Rothschild ❞ déclare-je naturellement en me rapprochant des robes. ❝ Du coup. ❞ Visage tourné vers toi en une fraction de seconde, je me fais présentatrice des différents choix. ❝ Nous avons des tenues accordées au thème, or et blanc. Maintenant, il s'agit de savoir si je m'habille plutôt haute couture comme le premier choix. ❞ D'une main, je pointe la première tenue. ❝ Ou quelque chose d'assez sexy sans être trop. ❞ Second geste vers la seconde tenue. ❝ Ou quelque chose de sobre et élégant et assez couvert. ❞ Dernier geste, dernier vêtement, la présentation est terminée. ❝ Et ne laisse pas ta libido te guider, j'ai réellement besoin que tu me dises ce qui serait le plus approprié et ce qui te plairait également le plus. Tu es le plus à même de me dire sincèrement ce qui serait le plus judicieux. ❞ Tu ne l'es peut-être pas réellement, mais quelque chose chez toi m'inspire. Je ne peux nier que la façon que tu as de t'assoir, d'être a un charme étrangement intriguant. Ta beauté est un piège, un terrible piège qui est un plaisir pour les yeux.

@Shalimar Versace — j'pose pas mes valises ici alors. j'préfère même pas imaginer les règles d'une versace, la taquinas-tu. et de toute évidence, t'étais bien trop instable pour pouvoir suivre les règles de quiconque. même tes parents n'y étaient pas parvenus. tu acquiesças ses paroles d'un simple hochement de la tête. mariage d'un rothschild, sans aucun doute une soirée mondaine où il fallait être le mieux apprêté pour se faire remarquer. pas ta came du tout mais qu'importe, c'était elle qui s'y rendait, pas toi. tu regardas les tenues qu'elle te présenta. tu fronças quelque peu les sourcils. la tenue qui te plairait le plus ? — j'savais pas que mon avis avait autant d'importance pour toi, fis-tu remarquer d'un sourire enjôleur, tu t'approchas des trois robes, commençant à les inspecter. — alors celle-ci j'aime bien mais j'sais pas si c'est hyper approprié. ça fait plus oscar ou festival de cannes, déclaras-tu concernant la première tenue. — celle-ci te fera un cul d'enfer, c'est sûr, ajoutas-tu en indiquant la deuxième tenue. — donc elle, tu peux la mettre si t'as un mec à pécho là-bas, la taquinas-tu pour finalement t'approcher de la troisième et dernière tenue. — elle c'est ma préférée, avouas-tu. — maintenant tu m'fais un défilé pour que j'me fasse une idée plus claire de ce qu'elles rendent sur toi, souris-tu en attrapant le cintre de la première tenue, que tu lui tendis de ton fidèle sourire.

@Elios Goldwin — Une simple remarque suffit à nouveau à me faire lever les yeux au ciel. À ce stade, ceci est un don chez toi. ❝ Tu es typiquement assez direct et cru pour me faire réaliser ce que je dois porter ou non. ❞ Ce n'est pas l'avis que je suis, mais plutôt ce que j'en déduis. Et, par chance, il s'avère que mes convictions soient fondées. Tu t'avances et te prêtes réellement au jeu. Ma silhouette reste à proximité de la tienne. Ton parfum embaume doucement la pièce tandis que tes lèvres se synchronisent à ton regard suivant les tenues. Je souris, je redeviens sérieuse, et ainsi de suite jusqu'à ta proposition. D'une main, je pousse et te rend la première tenue en retenant un rire. ❝ Oh non, bien tenté. Pas de défilé avec les trois... Mais. ❞ Demi-tour, corps se tournant vers la troisième tenue. ❝ Étant donné que je ne rends pas de prix et que je ne compte pas pimenter ma nuit, je pars sur celle-ci. ❞ Ta préféré aura gagné, en soit donc un point pour toi. La pudeur est-elle de mise ? Tu es si provocateur, si charmeur que j'ai envie de te rendre un peu la pareille. Ce n'est pas la peur ou la honte qui m'effraie, peut-être plus que tu te lèves pour poser ta main sur ma peau et que j'en apprécie le contact. Ces pensées ne parasitent en rien mon esprit, se logeant dans un coin de ma tête l'espace de quelques secondes alors que j'incline le miroir pour me voir. Sous tes yeux rivés sur moi, j'ose pleinement me révéler davantage dans des gestes de danseuse, secs mais gracieux. Le temps s'arrête alors que mes affaires tombent sur le sol et que seules mes sous-vêtements habillent ce frêle corps qu'est le mien. Je n'attends aucune réaction de ta part de suite, et j'enfile du mieux possible cette fameuse tenue "parfaite". Légèrement, je me tourne pour que nos visages se croisent. ❝ Serais-tu un ange et m'aiderais-tu à la fermer pour moi ? ❞ Autorité douce nocturne où je ne saurais expliquer pourquoi cette soirée se déroule en premier lieu. Peut-être que derrière les masques se cachent bien des dessins que nous ne voulons afficher, rendre publiques. Une chose est certaine et qu'en ta présence, j'ai ce sentiment de sécurité qui jamais ne me quitte.

@Shalimar Versace — j'vais tenter d'être sans filtre alors, en espérant ne pas titiller tes nerfs en étant trop cru, la taquinas-tu malicieusement pour finalement te tourner vers ses trois tenues. elles étaient toutes sublimes mais la troisième était ta préférée. c'est celle qui la mettrait la plus en valeur et qui correspondait selon toi le plus à l'événement auquel elle allait participer. ne perdant jamais le nord, encore moins avec shalimar, tu lui suggéras d'essayer les trois tenues histoire de voir comment est-ce qu'elles lui allaient mais la belle ne semblait pas être du même avis que toi. un sourire victorieux étira tes lèvres lorsqu'elle t'annonça qu'elle partait sur cette troisième et dernière tenue, celle que tu avais préféré. — excellent choix, soufflas-tu, l'œil malicieux. vos regards se croisant dans le miroir, tu tentas de garder ton regard en hauteur lorsqu'elle se déshabilla devant toi. à quelques centimètres de toi, elle était en sous-vêtements. tu grimaças légèrement en laissant tes prunelles se rincer sur le reflet de ce corps si parfait. — mademoiselle versace n'est pas pudique, fis-tu remarquer. et ce n'était pas pour te déplaire. elle se tourna vers toi, te demandant de fermer sa robe. tu acquiesças en la prenant les épaules pour de nouveau la tourner vers le miroir. — j'espère que mes grosses mains ne vont pas casser cette petite fermeture, plaisantas-tu en la fermant soigneusement. — elle te va à ravir mais je te préférais sans, glissas-tu dans le creux de son oreille, lui adressant un sourire à travers le miroir.

@Elios Goldwin — Je me retiens de pouffer ou autre. Un simple haussement de sourcil en me regardant dans le miroir suffit. ❝ Madame Versace n'a pas peur de grand chose. Et monsieur Goldwin ? ❞ De quoi a-t-il peur, lui ? Oserais-tu venir me murmurer ce qui te terrifie ? En faux chevalier servant, tu t'approches de moi et m'aide du mieux possible, que la robe se dépose sur ma peau comme un voile fin et souple. ❝ Tu vois que tes grosses mains savent être délicates. ❞ C'est un jeu sans en être un dans lequel nous sommes lancés, et ce depuis quelques temps. Il y a cette sensation de n'avoir jamais fait le pas en avant, celui qui n'aurait permis aucun retour en arrière. Cette bouche sublime qui orne ton visage vient souffler près de mon oreille. Nos regards se croisent dans la glace, et en coin, je me laisse aller à un sourire. ❝ Je sais pertinemment ce que tu préfèrerais ❞ déclare-je en me retournant, presque défiante. Te contournant à moitié, nos épaules se cassent l'une sur l'autre tandis que je te dépasse. ❝ Ton regard lubrique en dit long. Je les connais bien. ❞ Chaque femme en a l'habitude, chaque femme en souffre. Il arrive que, parfois, dans certains contextes, avec certaines personnes, ces mêmes regards nous enchantent. Et à cet instant, un sentiment de plaisir m'envahit. Tu émanes un tel sex appeal, quelque chose de si fort que cela reste prenant. Dans la vie, tu es le pire choix à faire, l'homme condamné à ne pouvoir demander une main qu'il ne pourrait chérir. Ton corps s'éparpille dans bien des recoins et c'est en ça que nous divergeons, c'est là où tu me perds mais où tu peux m'apprendre. Je reste immobile deux secondes avant de me tourner à nouveau vers toi, après t'avoir planté près du miroir. Le sérieux reprend, avec une curiosité gentille. ❝ Dis-moi, qu'est-ce qui t'enchante tant dans les flirts et plans sans lendemain ? Ou plutôt les plans qui ne sont que des plans ? Qu'est-ce que ça te fait ressentir ? ❞ C'est certes brusque mais cela se sent que je suis simplement interrogative. Je ne sais peut-être pas toujours mettre les formes pour cajoler les autres mais toi même tu sais quand je veux être cinglante ou méchante et ceci n'est en rien le cas ici.

@Shalimar Versace — est-ce que monsieur goldwin a sérieusement une tête à avoir peur de quoi que ce soit ? souris-tu, lui décochant un regard amusé. la peur n'était pas dans ton vocabulaire. t'étais un effronté. tu l'aidas à fermer sa robe, priant intérieurement pour que tes doigts ne cassent pas cette fermeture éclair si délicate. — comme quoi, j'suis plus doux que je ne l'imaginais, rigolas-tu doucement, laissant ton regard admirer à travers le miroir la prestance de shalimar. — mon regard lubrique ? répétas-tu en rigolant doucement. — j'te regarde avec des yeux admiratifs, ce n'est pas la même chose, rectifias-tu. shalimar te fit face, se plaçant près du miroir. tu fus quelque peu surpris par sa question qui était très directe. la belle n'était pas passée par quatre chemin. tu croisas les bras sur ta poitrine, grimaçant légèrement. — je suis un adorateur de sexe, lui dis-tu. — mais ça, je sais que tu le sais déjà. c'est juste que j'ai besoin de ma dose de plaisir sans pour autant vouloir me prendre la tête avec qui que ce soit. tu marquas une petite pause, la scrutant de haut en bas. — pourquoi ça ? tu veux que je t'ajoute à la liste de mes plans ? la taquinas-tu.