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ERIK MCMIGGAN
feat. bob morley
increases fear
of a
naissance
tu es né un vendredi treize, le treize mai 1988. un jour de gelées printanières, celles qui annonce l'été et les rayons de miel.
tu n'es pas superstitieux, mais ça te fait toujours quelque chose au cœur quand tu croises un chat noir ce jour-là.
nom(s) & prénom(s)
erik mcmiggan, rien de particulier à raconter sur l'origine de tout cela. aucune anecdote amusante. erik est le prénom de ton feu grand-père maternel, et mcmiggan simplement le nom de ton paternel, transmis de fils en fils.
nationalité(s)
tu es américain pur souche.
origine(s)
dans tes veines s'écoulent quelques origines qui relatent un passé tumultueux. ta mère est une philippine naturalisée américaine, quant à ton père coule en lui le feu de l'irlande et l'audace australienne.
ton visage est le reflet de ses jolis mélanges, et tu en es particulièrement fier.
orientation sexuelle
tu aurais tendance à te considérer comme hétérosexuel, car dans ton lit, tu n'as connu que la chaleur et les courbes fémines. mais quelque part en toi, cette curiosité titille ton esprit... c'est loin, et tu ne penses découvrir cet attrait qu'en cas d'extrême coup de foudre.
tu préfères tout de même, reluquer les filles, enfin, tu penses.
statut amoureux
célibataire, pour ton plus grand désarroi. tu es un cœur d'artichaut. tu aimes, tu donnes... mais tu es capable de te lasser aussi vite que tu t'amouraches.
un défaut, sans doute, de t'attacher trop souvent aux gens, de rêver d'une vie idyllique avant de tout abandonner pour vivre sans doute mieux, parce que tu espères toujours plus... toujours trop.
c'est pour cette raison que tu privilégies les relations courtes, voire sans lendemain... pour éviter de faire du mal aux autres, et à ton cœur de souffrir de désespoir.
statut social
tu vis modestement. les factures sont payées en temps et en heure, tu arrives même à mettre de côté... tu espères un jour réaliser des rêves. mais tu es de ceux qui rêvent une vie, non pas de ceux qui vivent un rêve.
emploi
tu es projectionniste au kendall square cinema, depuis bientôt six ans. un métier qui contribuent à rêver... et à ne rien faire d'autre qu'observer les films, s'assurer du bon déroulement sans interruption, et s'assurer du bon timing entre les pubs et le film. les lumières, l'ambiance... tu emmènes tous les spectateurs ailleurs pendant quelques heures. et c'est ton plus beau pouvoir.
tu es né un vendredi treize, le treize mai 1988. un jour de gelées printanières, celles qui annonce l'été et les rayons de miel.
tu n'es pas superstitieux, mais ça te fait toujours quelque chose au cœur quand tu croises un chat noir ce jour-là.
nom(s) & prénom(s)
erik mcmiggan, rien de particulier à raconter sur l'origine de tout cela. aucune anecdote amusante. erik est le prénom de ton feu grand-père maternel, et mcmiggan simplement le nom de ton paternel, transmis de fils en fils.
nationalité(s)
tu es américain pur souche.
origine(s)
dans tes veines s'écoulent quelques origines qui relatent un passé tumultueux. ta mère est une philippine naturalisée américaine, quant à ton père coule en lui le feu de l'irlande et l'audace australienne.
ton visage est le reflet de ses jolis mélanges, et tu en es particulièrement fier.
orientation sexuelle
tu aurais tendance à te considérer comme hétérosexuel, car dans ton lit, tu n'as connu que la chaleur et les courbes fémines. mais quelque part en toi, cette curiosité titille ton esprit... c'est loin, et tu ne penses découvrir cet attrait qu'en cas d'extrême coup de foudre.
tu préfères tout de même, reluquer les filles, enfin, tu penses.
statut amoureux
célibataire, pour ton plus grand désarroi. tu es un cœur d'artichaut. tu aimes, tu donnes... mais tu es capable de te lasser aussi vite que tu t'amouraches.
un défaut, sans doute, de t'attacher trop souvent aux gens, de rêver d'une vie idyllique avant de tout abandonner pour vivre sans doute mieux, parce que tu espères toujours plus... toujours trop.
c'est pour cette raison que tu privilégies les relations courtes, voire sans lendemain... pour éviter de faire du mal aux autres, et à ton cœur de souffrir de désespoir.
statut social
tu vis modestement. les factures sont payées en temps et en heure, tu arrives même à mettre de côté... tu espères un jour réaliser des rêves. mais tu es de ceux qui rêvent une vie, non pas de ceux qui vivent un rêve.
emploi
tu es projectionniste au kendall square cinema, depuis bientôt six ans. un métier qui contribuent à rêver... et à ne rien faire d'autre qu'observer les films, s'assurer du bon déroulement sans interruption, et s'assurer du bon timing entre les pubs et le film. les lumières, l'ambiance... tu emmènes tous les spectateurs ailleurs pendant quelques heures. et c'est ton plus beau pouvoir.
love shot
tu crois au grand amour sans parvenir à le dénicher. tu respires l'amour, tu donnes, tu prends... tu ne réfléchis même pas. tu aimes la chaleur humaine. tu apprécies sentir les papillons te marteler le bide, tu aimes sentir ton coeur galoper comme un cheval fou, tu aimes cette drogue qu'on te refuse à long terme... car tu aimes parfois trop ce que tu rêves et moins la réalité. tu as besoin d'effusion... et de grandes passions.
caractère du personnage
• passion : tu vis de passion, d'alégresse. la vie t'offre ce que tu aimes, et tu croques dedans à pleine dent sans jamais te sentir rassasié. cette soif de vivre est si intense que tu la ressens dans chaque décision. l'amour, l'amitié, la vie... le monde tout entier, tu dois l'apprécier comme il faut, avec passion.
• mystère : tu as toujours été quelqu'un de secret. tu donnes beaucoup mais très peu de toi-même, ce qui dort au fond de ton cœur c'est une méfiance sans pareil. tu as peur de quelque chose et, même si tu ignores ce qui te terrifie, tu refuses de donner à quiconque l'opportunité de détruire ton âme tourmentée.
• impulsivité : comme de ta passion, tu t'énerves bien plus vite que la normal. ton sang boue dans tes veines chaque fois qu'il te monte à la tête. tu détestes être pris pour un idiot, mais tu hais davantage qu'on s'en prenne aux tiens.
les phalanges ont souvent rencontré l'osseuse mâchoire des dissidents.
• loyauté : et comme le prouve ton sang chaud, tu es tout sauf impartial. malgré les frasques, les erreurs, tu seras toujours du côté de ceux qui comptent à tes yeux. tu seras toujours présent pour ceux à qui tu auras su dire : je t'aime.
tu as la rancune tenace, mais tu peux aussi rester du côté de ceux qui ont été une partie de ton cœur.
une pelle, un sac... et un appel à quatre heure du matin, tu feras tout ce qui est illégal par amour.
• lunatique : tu as l'humeur changeante. si le mot lunatique a été aujourd'hui banalisé, tu le sais aussi assez fort pour ce que tu représentes. il t'arrive d'être simplement touché par un aveu, par une critique pour que tes humeurs changent rapidement. tu interprètes plus que les autres, et parfois en donnant de mauvaises intentions à autrui, surtout quand il n'y a pas lieu d'être.
• hypersensible : tes émotions sont décuplées par rapport à la dite normalité. tu n'as jamais su gérer tes émotions, au grand damne de ton père qui espérait faire de toi un gros dur à cuire.
pourtant, tu n'as ni honte de pleurer ni honte de rire. tu vis simplement à 200% ce que d'autres se refusent à vivre, ne serait-ce, qu'à 2%.
tu aimes cette corde sensible, c'est toi... et tes larmes sont pures, vraies. naturelles.
cela fait de toi, quelqu'un d'extrêmement beau et complexe.
• calme : malgré toutes ces émotions, et ces facettes de toi. tu es en réalité, quelqu'un de plutôt calme. tu aimes être posé, ne pas vivre de grands drames (même si tu as une tendance étrange à les attirer).
les espaces verts loin du tumulte de la ville, les océans infinis à la place des rues bondées... et l'immensité d'un ciel étoilé dominant sur les artifices électriques d'un centre ville.
• doux : ton esprit revanchard et plein de colère est à la hauteur de ta douceur. tu parles avec délicatesse, les mots toujours bien choisi. tu ne t'en rends pas compte, mais ton charme roule tes dires avec un soupçon de malice. tu flirtes énormément et ton côté tactile est simplement subtil. tu aimes frôler, caresser... jouer.
• à l'écoute : les déboires, les envies... la tristesse, la joie... tout te traverse, tout s'imprègne en ton âme. tu es un ami extraordinaire, car tu comprends rapidement les besoins des tiens. tu ferais tout pour eux... la réciproque étant rare pourtant, tu donnerais sans compter.
l'éponge émotive que tu es donnant l'avantage au monde sur toi qui te caches.
• irréfléchi : tu n'es pas un intellectuel qui préfère réfléchir aux conséquences, non tu es l'impulsif qui ne pourra réfléchir à ses actions qu'une fois les choses faites.
tu regrettes beaucoup... et c'est sans doute ce qui fissure davantage ton cœur. tu es incapable de t'excuser... l'orgueil parfois plus fort que la raison.
anecdotes
ton père tenait fermement la main de celle qui te donnait la vie. et lorsqu'enfin apparut le premier rayon de soleil à travers le brouillard de la gelée printanière, tu poussas ton premier cri.
l'enfant maudit du vendredi treize, devenu ce jour, le contre sort. heureux évènement dans la famille mcmiggan... une famille plus déchirée qu'on ne le pense.
mais ton innocence t'empêchait de sentir que la malédiction n'était pas factice. rêve encore, petit ange... car demain, de nombreuses épreuves t'attendent.
c'est tout ce qui compte pour toi.
à l'école, tu n'es ni le premier ni le dernier, t'écoutes sans vraiment retenir mais t'es loin de rien comprendre. t'es un enfant moyen qui travaille le minimum mais qui adore jouer.
tu n'es pas un leader mais tu n'es pas non plus un suiveur. tu es plutôt du genre à aimer faire ce que tu aimes. tu as plusieurs groupes d'amis. un jour tu joueras au foot américain dans la cours, le lendemain tu joueras à danser... tu es proche des filles, ce qui te vaut parfois quelques surnoms grotesques qui te font du mal, mais elles te protègent de ceux qui te voient comme faible.
ton enfance est bercée de simplicité, tu grandis correctement... mais ce ne sont que des apparences... et elles sont souvent trompeuses.
les bleus sur tes poignets et ta joue interrogent les maîtres et maîtresses, quand tu bégaies à chaque réponse.
ta mère est bouleversée quand ton père est indigné. les cris s'élèvent dans le bureau alors que le directeur tente de calmer le feu haineux de ton père. tu regardes ta mère tout du long, et espères un geste rassurant. au lieu de quoi, elle se recroqueville sur elle-même et t'abandonne à la peur.
tes yeux tombent dans ceux de ton institutrice, impuissante alors même que ton père t'attrape par le poignet pour te sortir de force.
tu sais que les bleus sur tes poignets et tes côtes deviendront alors plus gros demain.
tu mens beaucoup mieux, trouvant une excuse à chaque bleu, chaque blessure. personne ne te vient en aide... tu es seul à ton si petit âge.
tu bénis ta mère de ne pas lui donner un autre enfant. elle qui flanche et s'abandonne... ses traits se creusent.
tu as mal pour elle, bien plus que pour toi.
le soir quand ton père rentre, tu serres ton emprise sur les épaules frêles de ta mère. mais quand la porte claque, elle trouve un peu de force pour t'éloigner, te supplier de faire semblant de dormir. tu as souvent obéi. mais parfois, tu prends trop de temps à réfléchir et tu es là quand il vient dans la chambre parentale. tu prends autant de coups que ta mère.
et c'est à ce moment là que tu prends conscience qu'elle prend souvent les coups pour vous deux, quand elle te supplie de dormir... seul morphée peut t'échapper au monde cruel où tu es né.
l'enfant maudit du vendredi treize.
tu n'avais pas ri comme ça pendant des mois, et ta mère sourit. c'est surement le plus beau cadeau qu'on puisse te faire. quand ses longs cheveux noirs et lisses se lèvent au gré du vent, caressent son visage émacié d'où s'échappe un sourire plein de fierté.
t'es heureux. tu te souviendras toujours de cette jolie robe blanche qui rendait sa peau plus hâlée.
le soir, tu te réfugies dans ta chambre quand ta mère prend sa douche. tu écoutes la musique dans ton nouveau walkman quand tu entends la porte d'entrée claquer. un réflexe que tu as pris, c'est de regarder l'heure... il rentre bien trop tôt. tu éteins les lumières de ta chambre et te caches sous les draps, tu entends la porte s'ouvrir doucement, le souffle rauque de ton père qui imprègne la chambre d'une atmosphère lourde, et la porte se referme doucement.
tu te demandes s'il n'est pas simplement débile... depuis quand un gamin se couche à 7pm.
tu entends la surprise de ta mère, les mots qui commencent à s'élever dans les airs... l'eau continue de couler et tu trembles en mettant ton walkman sur tes oreilles.
tu fermes les yeux, les larmes roulant sur tes joues innocentes... tu chantes en chuchotant, espérant que tout cela soit de courte durée.
et le silence. la porte d'entrée se ferme, et tu finis par entendre les sanglots étouffés de ta mère quand les premières notes de la musique suivante commence.
tu éteins hybride theory et tu sors doucement de ta chambre pour trouver ta mère recroquevillée sur le sol de la salle de bain, à peine vêtue d'une serviette.
cette image te fait vriller. tu as toujours retenu ta colère, surtout quand ton père te traitait de fillette quand tu pleurais devant le roi lion... mais là, on venait de toucher à ton âme toute entière : ta mère. « maman... » et tu la conduis dans sa chambre, tu sens ses côtes sous tes doigts.
une fois sous les draps vêtues de sa chemise de nuit, tu t'y glisses et la prends dans tes bras. plus jamais tu n'accepteras ça.
et quand son souffle devient plus lourd, emportée par morphée, tu te lèves pour t'assoir devant sa porte de chambre, une batte de baseball à la main.
on ne la touchera plus jamais. tu t'en fais la promesse.
tu portes ton casque à tes oreilles, et lances linkin park à faible volume. quand la porte d'entrée claque, tu te redresses. ton père te fusille du regard et tu trembles... peutêtre devrais-tu renoncer ?
mais tu lèves ta batte, faisant tomber ton walkman au sol. ton père suit l'objet du regard et le prend dans ses mains quand tu recules d'un pas. « ton anniversaire... c'est vrai, putain. » il te regarde et sourit. « dégage. » mais tu bouges pas, tu voudrais mais tu n'y parviens pas. il avance et tu buttes contre la porte. tu as peur, c'est indéniable, mais derrière toi et cette porte, dort enfin celle qui s'est arrêté de vivre. « n-non. » la rage nait dans les yeux de ton père et il pose la main sur ta batte, tu tentes de la retenir mais il est bien plus fort que toi. ta colère s'éveille, et en lâchant la batte d'un coup sec, ton père recule déséquilibré par l'alcool. tu portes un premier coup dans le ventre, ce qui le fait cracher mais son rire est diabolique.
peut être vas-tu mourir ? « depuis le temps que je voulais que tu sois un mec et pas une fiote. » il lève la batte et quand tu recules, la porte s'ouvre sur ta mère qui t'attire vers elle. la batte te frôle mais te manque.
le cri de ta mère résonne dans toute la maison, ton père est stupéfait de ce revirement de situation. le téléphone au bout des doigts, la police est en route...
le lendemain, le divorce est acté. ton père présenté devant un juge, libéré sous caution jusqu'au procès.
tu te refais de nouveaux copains, et finalement tu entrevois de la chance dans cette vie difficile. le chat noir semble s'être assoupi pour te laisser quelques années de répit.
tes notes sont satisfaisantes et tu respires à nouveau. les bleus s'estompent, et la routine agréable d'un ado de ton âge s'installe.
ta mère se montre ferme, mais les disputes commencent à faire tâche dans le quartier calme. ton père crie, hurle chaque nuit... votre réputation se dégrade, et vos amis deviennent des étrangers. tu le maudis... c'est lui ton chat noir.
ta mère demande une injonction d'éloignement à la police et met des mois à l'obtenir... ces mois suffisent à ce que le quartier tout entier deviennent votre vendredi treize.
alors vous déménagez, c'est plus proche de ton école, plus petit aussi mais tu espères être plus heureux ici.
elle fait tout pour te mettre en sécurité, elle qui n'avait jamais réussi à le faire, te protègera du monde désormais.
elle te sourit, te parle pendant les cours mais tu n'arrives jamais à aligner deux mots à la suite sans bafouiller.
si tes potes se moquent ouvertement de toi, tu ne peux t'empêcher d'y voir là un soutien masculin indéfectible. tu passes l'année sans rien oser dire jusqu'à ce que justin, ton meilleur ami, finisse par tout lui avouer... à la sortie au cinéma entre copains, elle te demande si c'est vrai... et pour la première fois de ta vie, les papillons s'envolent, te donnant le courage nécessaire pour lui demander de sortir avec toi.
et elle accepte.
ta première petite-amie, et ton premier baiser. fêter par tes potes comme une victoire au championnat du monde de football américain à thanksgiving.
au lycée, tu es assez populaire. tu traines avec les quaterback et tu fais même parti d'un groupe de rock qui fait souvent des concerts pour l'école. notamment les bals.
tu as pas mal de petites amies... tout plein de distraction qui t'amène à une moyenne scolaire tout juste correct.
ta petite amie te plaque et tu en retrouves une aussitôt, une jolie rousse qui t'aimera plus que de raison, et ta première grande passion naîtra avec elle. tu penses avoir trouver la femme de ta vie.
et même si on te charrie, tu sais que tes potes le pensent aussi. tes notes sont passables mais grâce à ta moyenne en option audiovisuel, tu peux aspirer à quelques facs de bonnes réputations.
une semaine avant la remise des diplômes, tu reçois un appel inconnu.
« euh... salut. » la voix te semble familière mais tu ne réponds pas tout de suite. « ta mère m'a donné ton numéro pour... pour pouvoir te parler. elle doute que tu veuilles me parler. » tu veux raccrocher mais tu reconnais cette voix, tu es juste tétanisé. « je voulais juste te féliciter pour ta remise des diplômes, je suis ... je suis fier de toi. » un rictus nait sur tes lèvres, et sans que tu ne puisses le contrôler, tu lâches tes démons. « je m'en bas les couilles de ta fierté, t'es rien pour moi. rien, t'entends ? ne m'appelle plus jamais, et t'avises pas de recontacter maman. adieu, et crève. » tu raccroches.
tes mains tremblent, tu lâches ton sac sur l'herbe humide du campus, et tu te laisses tomber à genoux, le visage entre les mains pour pleurer toute ta douleur canalisée.
ta petite amie te rattrape et te berce un long moment sans rien te demander... quel culot a eu ton père.
tu réponds simplement au silence. « c'était mon putain de père. » et sans rien ajouter, ta copine te serre davantage prônant le silence aux mots. et tu ne la remercieras jamais assez pour ça.
dick c'est pas une bite, il est loyal. il t'emmène à tes soirées, et parfois il revient te chercher au milieu de la nuit alors que t'es à moitié torché, et il dit jamais rien à ta mère. c'est votre secret... vous faites des matchs de base ball parfois, et vous regardez toujours le foot ensemble pour thanksgiving.
il a deux filles un peu plus jeunes que toi, que tu considères maintenant comme tes sœurs.
et dick, il pose le pied à terre en août de tes vacances de fin de lycée, après ta permission.
ta mère se remarie et t'es heureux que cette famille se reconstruise ainsi.
tu t'entends bien avec tes belles sœurs. pour la famille, tu ferais n'importe quoi... n'importe quoi, oui.
tu passes sans doute plus de temps à faire la fête et à décuver qu'à être en cours. mais pourtant tu adores ce que tu fais... la vie en californie est incroyable.
tu t'éloignes malheureusement de ta copine, et cette dernière mettra un point final à votre relation à distance, préférant te quitter que de te tromper. tu la maudis un moment avant de te rendre compte de la foutue honnêteté et du courage dont elle a fait preuve.
mais toi, t'es malheureux alors tu couches à droite à gauche, tu te drogues, tu bois trop souvent... et malgré ton euphorie, t'es renvoyé pour mauvais résultats et absentéisme.
retour à la case départ.
au début, tu ne veux pas. ce métier est trop... salissant, loin de tes rêves d'enfant. mais tu capitules, t'as besoin d'argent et dick veut juste aider.
tes belles sœurs te charrient, mais c'est de bonne guerre.
un soir, l'une d'elle vient te trouver en pleurs. elle te raconte qu'un garçon la harcèle au collège et qu'elle ne sait pas quoi faire, à part se cacher.
tu l'écoutes toute la nuit, et tu la déposes au lycée le lendemain matin. sur le parking, elle te montre le gars en question, et tu lui demandes de rejoindre ses copines et s'il lui parle de ne pas répondre.
tu pars bosser, et toute l'après-midi tu ressasses un plan dans ton crâne qui n'arrive pas à se tisser. tu ne veux pas en parler à dick, car c'est à toi que ta sœur s'est confiée.
après les cours, tu viens la récupérer, attendant sagement sur le parking, tu la remarques. tes sourcils se froncent légèrement face à la scène qui se dessine devant toi. tu vois l'emprise du gamin sur la sangle du sac de ta sœur et tu la vois tirer de toutes ses forces, s'efforçant de suivre tes conseils pour ne pas le regarder ou lui parler. tu vois rouge, ta rage nait au creux de ta gorge, ton cœur manque un battement quand ton sang pulse dans tes tempes.
au moment où tu sors de la voiture et claques la portière, ta sœur trébuche et le gamin prend sa superbe sur elle. tu te rues sur lui, et si l'un de ses potes te remarquent, lui savoure son pouvoir sur elle. tu le bouscules avec force pour le faire dégager. « qu'est-ce que tu veux, toi ? » et tu ne te laisses pas le temps de répondre que ton poing se serre avec force, au point de blanchir tes phalanges. ton coup se répercute avec force contre l'osseuse mâchoire, tu entends ta sœur se retenir de hurler alors que le minot tombe à la renverse. aucun de ses potes ne bougent, et le gamin rétorque. « t'es qui, putain ? » tes yeux sont noirs de colère, et tu lui réponds, les dents serrés. « c'est ma sœur, si tu l'approches encore, t'es mort, c'est clair ? » un silence se pose avant qu'il hoche doucement la tête, se relevant pour s'esquiver en fanfaronnant. tu sens ta colère monter encore, et tes yeux ne quittent plus son dos. tu aurais voulu continuer à cogner... encore et encore, jusqu'à ce qu'il s'endorme. mais es-tu seulement prêt à tuer ?
tu sens les doigts de ta sœur s'entremêler aux tiens et te tirer vers la voiture pour te faire sortir de ta transe.
durant le trajet, vous restez silencieux, tu n'arrives pas à dire un mot. mais une fois devant la maison, elle sort de la voiture et te prend dans ses bras, te serre si fort, sa joue contre ta poitrine encore tremblante d'une respiration rapide. tu sens ses larmes sur ton tshirt et tu te calmes aussitôt. tes doigts caressant sa chevelure... « c'est fini, maintenant. » elle te sourit et rentre quand tu sors une clope de son paquet pour te détendre. dick a tout vu, descend les marches pour te rejoindre, une tape sur l'épaule. une clope partagée, ce dernier regarde le monde infini du ciel avant de simplement souffler : « merci. »
et toi, tu ne sais toujours pas quoi faire de ta vie... t'es complètement perdu. alors tu te demandes si ta vie est vraiment entière.
tu déménages dans un studio dans le centre de boston pour y trouver un semblant d'indépendance, bien que tu passes plus de temps chez tes parents qu'ailleurs. ça te permet de ramener des filles, c'est déjà ça...
d'une amitié autour d'un verre, elle est devenue ta partenaire d'une nuit avant de voler ton cœur au détour d'un date... et tu es follement tomber amoureux. tu lui donnes tout, trop peut-être.
tes papillons se réveillent et cette sensation perdue retrouve son chemin dans ton cœur. après des mois de relation, tu te sens prêt à franchir des étapes... devenir adulte.
tu vas lui proposer de vivre avec toi, et ce avec une visite surprise à noël, chez elle.
tu aimes les clichés des films de noël.
tu te gares devant son immeuble, et gravit les marches après avoir attendu qu'on t'ouvre sans avoir besoin de sonner.
tu es devant sa porte, rempli encore d'un peu de neige et tu sonnes, prenant soin de mettre ton doigt sur le judas. la porte s'ouvre sur un homme torse-nu, tu souris, surpris pensant t'être trompé d'appartement quand derrière la masse de muscle se dessine une angela en sous vêtement, tenant fermement un drap devant elle. l'homme devant la porte finit par demander qui tu es. « je suis son mec, t'es qui, toi ? » mais angela attrape le gars par l'épaule et sourit. « il ne doit plus avoir toute sa tête, regarde le. » le mec semble perdu, toi avec. « viens mon cœur, donne lui deux dollars et rentrons. » il se laisse berner par le poison et te tend deux dollars avant de fermer la porte. tu te sens con, la main tendue et fermée sur deux billets de un dollar.
qu'est-ce qu'il vient de se passer ? un chat noir. encore.
tu te passes une main sur le front avant de jeter les dollars contre la porte, sur l'écriteau, tu peux lire : chez les rodriguez. elle est mariée, le démon.
tu te maudis d'être naïf, mais c'est noël et tu refuses de gâcher davantage ce jour de fête à une personne que tu as tant aimé. trop aimé.
et elle capitule, s'excuse. ton cœur veut lui pardonner, tu l'as tellement aimée. alors tu l'écoutes s'expliquer sur son mariage raté, sur sa vie pourrie qui semble pourtant loin de ce que sa mère a pu vivre. tu sais qu'elle te prend pour un con quand elle te demande de reprendre votre relation où elle en était sans vous précipiter.
tu lui donnes alors rendez-vous pour vous parler face à face... et au lieu de t'y trouver toi, elle y retrouve son mari, au courant de tout.
elle t'a fait souffrir, et tu l'as protégée malgré tout. elle a réitéré sans penser au mal et à toi, tu lui as alors rendu la monnaie de sa pièce. sur la table, dans son verre, dorment deux billets de un dollar et un mot. « le fou mange la reine. »
il te propose un boulot comme projectionniste. c'est pas réalisateur, metteur en scène ou caméraman comme dans tes rêves les plus fous mais tu sortiras enfin du cambouis. avant d'accepter, tu demandes à dick mais ce dernier t'assure que c'est pour toi qu'il fait tout ça, et que ton bonheur est sa priorité.
dick est le père que tu aurais voulu avoir, et tu acceptes.
dorénavant tu es projectionniste et tu adores ce travail.
tu n'as pas de petites amies, et tu te laisses bercer par les relations sans lendemain ou aux écrits ambigus de ton application sans oser t'engager.
tu prends des cours par correspondance pour devenir directeur artistique, tu travailles surtout tes cours pendant les projections.
tu passes beaucoup de temps dans la maison familiale, et tu n'as aucune nouvelle de ton père.
tes sœurs sont proches de toi, et tu les vois quasiment tous les weekend.
en somme, une routine vient de s'installer... et le chat noir semble dormir paisiblement. mais jusqu'à quand ?
& irl, ça donne quoi ?
pseudo jpt, jupiter.
âge une dame ne dévoile pas son âge, mais j'ai passé la trentaine il y a peu. ah bah, je l'ai dit !
nationalité française.
forum connu par... je ne m'en souviens pas, ça fait un petit moment maintenant qu'il dort dans mes favoris.
ILH, j'en pense quoi ? une belle famille, un espace incroyable et une longévité époustoufflante, on ne peut qu'aimer.
autres comptes ? none.
avatar utilisé bob morley.
crédits images iamsynicalwitch (av)
nombre de mots par rp 350 to 800wrds.
type personnage inventé.
code métier
kendall square cinema + projectionniste :
- Code:
@"erik mcmiggan" » <i>(projectionniste)</i>
code bottin
- Code:
<span class="pris">BOB MORLEY</span> <span class="inv/scena/pl"></span> @"erik mcmiggan"
i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard
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