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if i cannot move heaven, i will raise hell (w/tina)

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if i cannot move heaven, i will raise hell ★ ─ w/ @"Valentina Rosas"

elle erre, telle une ombre décrépite. sans savoir où aller. sans savoir où s'effondrer. à s'demander si...

pensée qui s'estompe en fracas contre les tourments dérisoires, maxine traîne à son pied le poids d'cette solitude déliquescente. ça va, princesse? — oui, p'pa. les cours se passent bien, ma puce? — oui, p'pa. tu t'amuses avec tes amies? — oui, p'pa. tu viendras me rendre visite après tes examens? — oui, p'pa. chassant les songes anxiogènes et effaçant d'son esprit les mensonges mâchés sans aucune délicatesse, elle avait ravalé sa honte, empressée de raccrocher le combiné pour s'offrir, au sommet de l'autel, en sacrifice éternel. enfant pathétique. les phalanges qui s'abattent enfin contre la porte. et si elle lui demeurait désormais fermée à tout jamais? enfin, l'sac s'écrase dans un bruit sourd sur le pas de la porte, libérant l'épaule d'un poids d'histoires, de songes assassins. et pourtant, le sac est vide de ces ordures sentimentales, du peu qui lui appartient, d'ces minables bouquins, d'ce qu'elle peut encore nommer siens. trop fière d'crier à l'aide, l'ego qui se lamentait d'avoir à s'exposer vulnérable. n'disait-on pas que les remords n'étaient destinés qu'à ceux qui ont encore quelque chose à perdre? ça expliquerait p'têtre pourquoi l'estomac lui était tant noué, en voyant la porte s'ouvrir (enfin) sur la silhouette élancée de la sirène..

credits img/gif: tumblr
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les draps froissés, le corps agité, l’esprit à moitié bercé par les murmures de satan. les cendres de son visage agonisant qui s’dessine sous mes paupières. sursaut qui fait grincer le lit, pupilles qui rétrécissent en une fraction de seconde. le palpitant qui sort de son ombre, il est encore rempli de toi, de moi, de nous et de ces maudits souvenirs qui passent en boucles pour m’interdire le moindre répit. conscience piétinée, j’ai encore ce goût.. ce goût de culpabilité pour t’avoir un jour aimé. amour assassin, déchaînant les souverains. ceux qui ont décidés de te rendre poussières pour venir t’échouer dans mes prières. ton fantôme est devenu mon sanctuaire, toi qui ère encore et toujours au dessus de mon âme. qui l’a bouffe chaque fois un petit peu. j’me laisse sombrer, parce que je garde toujours cette envie de te retrouver. et tant pis si c’est six pieds sous terre, dépourvue de chaire, tant pis si c’est éphémère. le brouillard qui s’installe, chambre froide et muette. y’a ce silence qui me rappelle la solitude, ce vide que j’déteste, que j’comble salement avec n’importe quel connard qui voudra de moi. de mes courbes enchanteresses que le ciel a bien voulu me léguer. - fais chier.. j’m’avoue vaincue face à toi, encore une fois, encore une nuit trop courte. les yeux encore lourds qui n’osent plus se fermer, qui craignent de revoir les spectres du passé, ceux qu’elle a essayé de fuir en venant ici mais en vain. t’es toujours là et c’est d’ta faute, tu l’avais promis y’a sept ans déjà, t’avais dis « toi et moi à jamais, j’te le promet. je t’ai dans la peau tina. » tu tiens que trop bien tes promesses raf’. couette que j’envoie au diable, le corps épuisé que je hisse hors du lit. j’pousse une première porte puis une deuxième, allume la lumière avant de faire couler l’eau du robinet. je m’attarde pas sur mon reflet, la phobie de se regarder. d’avoir ce cliché misérable qui revient à la gueule et qui fait mal. j’abandonne la salle de bain pour le salon, attrapant une clope qui traîne sur la table basse. bouffée de fumée toxique qui s’agrippe aux poumons avant d’être à moitié recracher. et ça tape à la porte, comme un écho lointain que j’ai pas envie d’écouter. le regard qui s’tourne vers la porte d’entrée, longues secondes à la dévisager. j’sais pas qui t’es, t’es la deuxième personne à venir taper quand t’es pas invité. j’attends encore un peu, le temps d’une deuxième taffe et d’abandonner le mince bâton dans le cendrier. ta silhouette exposée, maxine. bout de femme craquelée, celle qu’on aimerait réparer, qu’on voudrait voir voler. t’es là, le blanc des yeux couverts de filaments rougeâtres. le corps tremblant et le visage angélique à la peau tachée. tachée de ces points qu’on voudrait relier, délier les secrets de tes constellations cachées. - putain mais tu fais quoi dehors maintenant max ?! rentre, tu dois être congelée. une main qui attrape la tienne, l’autre qui plonge les doigts dans la anse de ton sac à dos. - t’étais où ? t’as foutue quoi max hein ? pourquoi tu veux à tout prix frôler les dangers ? qu’est ce que t’essayes de fuir ? toi ? pourquoi t’es pas capable de t’accepter..

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if i cannot move heaven, i will raise hell ★ ─ w/ @"Valentina Rosas" :heaart:

princesse déchue, max n'avait d'autre choix que de se prosterner en minables excuses. et lorsque la porte s'ouvre sur la silhouette qui l'enveloppe de chaleur, elle s'abandonne enfin aux larmes venues lui mutiler la gorge. l'enfer était dans sa tête, maxine. pas ailleurs. elle s'y enfermait elle-même, convaincue de n'avoir sa place que des les bras de lucifer.

tentée de faire claquer sa langue serpentine en répliques assassines, c'est pourtant le roucoulement meurtri de l'hirondelle qu'elle expie, malmenée par les salauds de minuit. ❝ dehors... j'tais dehors. tout ce temps, passé à vouloir se fondre au drapé céleste, à s'hypnotiser au bord du précipice. pourquoi ça allait si mal? pourquoi provoquait-elle le malheur? pourquoi s'offrait-elle en offrande aux dangers? j'veux être belle comme toi, tina. j'veux être reine comme toi, tina. j'veux pas être cette enfant dérisoire, indiscernable. j'veux régner en déesse sur le visage des mortels et pas me perdre dans l'angle mort de leurs désirs malsains. mais les mots s'étouffent, se perdre au fond de la gorge. elle tremble, la morsure du froid qui se fait poison sur sa peau porcelaine.  ❝ j'suis désolée, tina.. j'sais que j'aurais pas dû venir, mais j'savais pas.. désolée de t'avoir malmenée, désolée de t'avoir torturée... mais j'savais pas où aller, tina. s'il te plaît, tina. dis-moi comment m'amender en me prosternant à tes pieds?

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