(rizackson) I know you think I'm bulletproof

I know you think I'm bulletproof
w/ @Jackson Brennan-Jobs

Riza avait réservé une table, dans le restaurant de son hôtel, évidemment. La nourriture y est bonne, elle le sait. Non seulement ça, et en plus ça permettrait à Jackson de voir tout ce qu’elle avait accompli dans cet endroit. Jackson. Des années. Une relation amoureuse, qui avait duré, mine de rien. Un premier grand amour, si on pouvait dire ça comme ça. Une séparation. Pas par manque d’amour, ni même par manque de comptabilité, mais surtout par manque de proximité. Elle était partie à Oxford, la brune, à des kilomètres de là, à des heures de là, loin de lui, loin de tout. Ils avaient essayé, au début, mais ça n’avait pas fonctionné. La distance mettait fin à un “nous” qu’ils avaient connu, et elle a pleuré, Riza. Elle a voulu revenir vers toi, plus d’une fois, mais s’est retenue. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Dans sa tête, peut-être, s’était-elle dit, que tu aurais pu trouver le bonheur dans les bras d’une autre, plus proche, plus près. Riza ne croit pas au concept de l’âme-soeur, elle pense qu’on est tous humains, et qu’on s’accompagne, pour un petit morceau de vie.

La table était prête, réservée, et quand elle voit Jackson passer la porte, un sourire s’affiche directement sur ses lèvres. Elle va jusqu’à lui, et fonce dans ses bras, lui offrant une accolade chaleureuse. Longue, peut-être un peu. Il lui avait manqué, malgré elle. “Je suis contente de t’avoir ici !” se recule, offre un énorme sourire ; “T’as trouvé facilement ?” C'est un plaisir de te revoir ; Jackson.

I know you think I'm bulletproof
w/ @Riza Ridley-B
~~~~

C'est marrant, quand on y pense. Cet été, je croise Megara, un fantôme de mon passé et maintenant, c'est sur Riza que je tombe sur Meetsa. Les deux jeunes femmes sont liées sans même le savoir, parce que j'ai enchainé les deux relations ; d'abord Megara, avant qu'elle ne parte en Europe sans que je n'ai plus jamais de ses nouvelles et ensuite Riza. Deux relations assez passionnelles, Riza m'a clairement redonné le sourire à l'époque après ma rupture avec Meg. Le problème, c'est qu'il n'y a eu personne pour faire la même chose quand nous avons du nous séparer, Riz et moi. La distance a tué notre relation qui était pourtant assez solide pour l'époque ; pour nos âges assez jeunes quand on y repense. Elle à Oxford, moi à Harvard, les joies de la première année de fac et les milliers de kilomètres qui nous séparaient ont eu raison de nous. Je pense que le plus simple, c'est qu'il n'y a aucune amertume quand je repense à notre relation, parce que je sais qu'on ne s'est pas quittés par manque d'amour ou parce que l'un avait fauté. La vie en avait juste décidée ainsi et on s'est dit à l'époque que si on devait se retrouver, on se retrouverait. Lorsque j'arrive à l'hôtel, je suis agréablement surpris ; l'endroit est absolument magnifique et je suis contrent de voir que Riz a réussi à construire quelque chose d'aussi beau. A peine entré dans le restaurant que je la vois s'avancer vers moi pour me prendre dans ses bras. Sourire sur les lèvres, je resserre notre étreinte, hoche la tête face à sa question alors qu'on se recule un peu. "ouais, il faut être aveugle pour manquer ton hôtel", que je dis en riant avant de jeter un rapide coup d'oeil au restaurant, tout aussi classe que le reste. Le regard se pose à nouveau sur elle. Elle est exactement comme dans mes souvenirs, avec quelques années de plus qui la rendent encore plus belle. "c'est magnifique ce que t'as fait ici Riz", que je dis avant de m'avancer vers une des fenêtres qui donnent sur le paysage de ce morceau de Boston en bord de mer. "Tu as racheté l'hôtel ou tu l'as fait construire ?" Dans les deux cas, c'est impressionnant. Surtout pour quelqu'un de son âge.

credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

I know you think I'm bulletproof
w/ @Jackson Brennan-Jobs
~~~~

Retrouver Jackson, c'était comme de retrouver un membre de ma famille. On a eu des projets, on a eu des envies, on a eu des rires et des peines. On a partagé des vacances, des week-end, et malgré notre jeune âge, on était plutôt solides quant à l’avenir. On savait où on allait. Jusqu’à ma lettre d’Oxford. On a mis fin à notre relation, non pas par manque d’amour, non pas par trahison, mais par distance. On n'allait pas être heureux et ça ne fonctionnait pas. Peut-être, on s’était dit, que l’univers nous réunirait. C’est peut-être maintenant, et peut-être pas. Peut-être prochainement et peut-être jamais. J’abordais les choses avec légèreté parce que je voyais surtout en lui quelqu’un dans ma vie, avant même de lui attribuer un quelconque rôle. Je le prends dans mes bras, il regarde autour et je souris alors qu’il complimente les lieux. “Mieux qu’un avis trip advisor pas vrai ?” en référence à notre conversation sur ce lieu. “J’ai acheté l’hôtel, mais il ressemblait pas du tout à ça. J’ai tout refais, dedans, dehors, installé du bois, des pierres, les cheminées. Tout ce que tu vois là. L’ancien endroit, tu ne le reconnaîtrais pas en rentrant ici.” j’ai de la chance aussi que les premiers voisins soient assez loin, que le terrain soit très grand et que j’ai pu aménager comme voulu. “J’ai voulu faire quelque chose qui me plaisait et me ressemblait." du chaleureux.

credits img/gif: tumblr
code by lumos s.