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09/11 - 1h30 du matin

J'ai besoin de me changer les idées, sortir m'amuser. Je suis toute seule cette semaine, j'ai choisi de me réfugier chez Zack pour pas me confronter à Dwayne. C'était déjà suffisamment compliqué jusqu'à ce qu'il choisisse de balancer Denzel et de lui faire péter sa carrière. Je suis plus que furax. Entre l'un qui trouve que c'est parfaitement normal et l'autre qui s'en fout, je suis la seule à être vraiment marquée par la situation. Envoyer chier Dwayne serait aussi bien la meilleure solution, tirer un trait, prendre mon propre appart, changer de caserne, mais j'en suis incapable pour l'instant. Je peux tout simplement pas le laisser. Je suis coincée et je déteste ça. C'est être libre que je veux, mais le cœur parfois ne choisit pas ses attaches. Alors j'ai décidé d'aller prendre l'air, boire un peu trop sans doute et laisser faire le fun de la soirée, les rencontres surprises. Je prends un taxi et me rends dans un bar fréquenté de Boston où j'ai quelques habitudes. Je prends un verre, tranquille, discute avec quelques personnes, en commande un autre, puis finalement un troisième, que je reviens chercher après l'avoir laissé quelques instants au bar. Je me détends, je suis bien, j'oublie toute cette merde et je m'amuse c'est le principal. Mes gestes sont de plus en plus déliés, je me sens complètement libre et je ris parfois, une sensation étrange et cotonneuse m'entoure, j'ai cette impression de ne plus avoir toute ma conscience, pourtant, je suis incapable d'alerter, de me rendre compte réellement de ce que je fais.


#rplibre
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Allez Joy' ! Ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vues et je suis à Boston pour la soirée !

Joyce observe le dernier message envoyé par Jessica sur son téléphone. Elle n'a aucune envie de sortir, mais elle n'est pas du genre à laisser tomber ses amies et c'est vrai que ça fait longtemps qu'elles ne se sont plus revues. Leur amitié date du lycée, alors qu'elles galéraient ensemble sur les cours de dessin. La navigatrice dans l'âme, si elle est très forte pour tirer des traits et faire des dessins précis pour calculer des directions sur des cartes, douée également pour tous les dessins techniques de biologie, n'avait en revanche absolument aucune créativité. Elle ne comprenait pas pourquoi son prof s'acharnait à leur demander de faire des formes abstraites et de mélanger des couleurs sur des feuilles de papier, tout cela lui passait à des années lumière. Jess', de son côté, avait une maladresse qui terminait souvent en accident. Le jour où elle s'était plantée un cutter dans le bras en voulant découper un bout de feuille, Joyce s'était immédiatement portée volontaire pour fuir le cours et l'accompagner à l'infirmerie, et leur amitié était née autour de ce bras en sang qu'il avait fallu recoudre, les mains des deux lycéennes accrochées l'une à l'autre, comme pour se partager la douleur.
Depuis, elles ne s'étaient plus quittées et avaient passé tous les cours de dessin restant dans le fond de la classe à faire plus de commentaire sur le cours que bosser – ce qui, nécessairement, avait fini par se répercuter sur leur moyenne. Après le lycée, Joyce était restée à San Fransisco alors que Jessica était partie étudier à Toronto et elles ne s'étaient revues plus que quelques fois, lorsque Jess' rentrait pendant les vacances pour voir ses parents. Depuis Harvard, en revanche, elle n'avait plus eu l'occasion de se recroiser, et c'est vrai que l'opportunité était trop belle pour être loupée. La canadienne d'adoption avait suivi son copain qui avait un séminaire d'un jour à Boston et repartait le lendemain.

Ok ! On se retrouve dans deux heures, je connais un bar sympa près du port !

Port qui était à l'autre bout de la ville pour elle, mais juste à côté de l'hôtel de son amie. Alors il fallait bien quelques sacrifices…

Deux heures plus tard, Joyce débarquait dans un bar grâce à un taxi, heure tardive obligée – le repas auquel Jess étant invité ne se terminant pas avant minuit, puis le temps de se retrouver au bar… Mais ce n'était pas grave, elles avaient toute la nuit devant elles, après tout. L'étudiante s'installe ensuite au bar et commande deux bières, le temps que son amie arrive. Elle a le temps de commencer la première, puis de la terminer. Un coup d'oeil à sa montre – il est déjà 1h30 du matin, son rendez-vous a plus d'une demie heure de retard… De quoi l'inquiéter. Rapidement, Joyce sort son téléphone pour lui écrire, et la réponse ne tarde pas à s'afficher.

Je suis désolée, on vient de s'engueuler avec Adam et il faut que je règle ça.

Joyce soupire, pas vraiment en colère cependant – elle est très mauvaise pour cette émotion. Elle se dit simplement qu'elle va payer ses verres et rentrer, reprendre un taxi pour pouvoir se jeter sur son lit. Au moins, elle sera ainsi épargnée de la gueule du bois du lendemain. Néanmoins, au moment où elle se lève pour partir, il lui semble apercevoir du coin de l'oeil un type jeter un truc dans un verre. Et elle pourrait jurer que ce verre n'est pas à lui. Froncement de sourcil, quelque chose qu'elle n'analyse pas la retient à sa chaise et elle se rassied, attrape le verre encore plein qu'elle avait commandé pour Jess, comme pour se donner une contenance. Elle a pas l'envie de partir tout de suite, pas alors qu'il lui semble avoir été témoin d'un événement anormal.
À un moment, une femme attrape le verre et, avant que Joyce n'ait eu le temps de se demander si elle devait intervenir, y boit. L'étudiante se dit qu'elle a peut-être rêvé, que l'homme n'a rien mis dans le verre mais est simplement passé à côté de celui-ci. Elle n'ose pas aller prévenir la femme ou des gens derrière le bar, se dit qu'elle devrait rentrer. Pourtant quelque chose la retient et lorsqu'elle aperçoit que l'homme vu plus tôt rôde toujours dans un coin du bar, le regard fixé vers celle qui est probablement sa victime, un sursaut de conscience la fait se relever et se précipiter vers la femme.
Gentiment, elle lui attrape la main et essaie de capter son regard.

– Hey, est-ce que tout va bien ?



[Coucou @ludo spinelli je m'incruste Vic]
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Je suis inconsciente du danger, déjà happée par les brumes du Ghb. Une partie de moi comprend toutefois que je ne suis pas dans mon état normal, les drogues je les ai expérimentées par le passé et je sais en reconnaître un peu les effets. C'est étrange pourtant, j'ai pas la force de lutter. Je me sens bien pour le moment, libre et c'est ce que je veux être libre non ? Je me mêle à la foule, entreprenant des danses, les autres semblent pas tellement faire attention à moi. Sauf cet homme peut-être mais je ne le remarque pas. Je souris, fermant les yeux et commençant à me déshabiller parce que je suis bien et j'ai chaud. Il y a ta voix qui m'interpelle. Ténue, douce. J'aurais presque pu ne pas l'entendre si tu n'avais pas accompagné l'approche vocale d'un mouvement. Ta main dans la mienne, je la serre, comme si une partie de moi appelait à l'aide. Je laisse mes yeux se lover contre les tiens, tu dégages quelque chose d'étrange, d'un peu à part et de posé. « T'es belle. Ils sont magnifiques tes cheveux. » Je laisse mes phalanges passer doucement dans la douceur de ta crinière, incapable de réaliser que ma familiarité est trop poussée. Je souris, partie dans des songes étranges, et tu les alimentes sans doute. « Tu es une sirène ? » On dirait la sœur d'Ariel incarnée. Je plongerai bien dans les bas-fonds avec toi pour oublier, me laisser engloutir pour de bon. « J'ai très chaud. » Et je commence à me sentir très fatiguée, comme anesthésiée.

@Joyce Millett libre - (TW) Rp Libre- Can you help me unravel my latest mistake? 1508216586
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Au discours décousu de l'inconnue, Joyce comprend tout de suite que quelque chose ne va pas et que ce ne sont pas simplement les brumes de l'ivresse. Si elle ne panique pas, elle se sent en revanche un peu démunie par la situation, sur l'eau les plus grands dangers sont les tempêtes, à la limite des animaux maladroits. Mais aucun requin ne cherchera jamais à droguer quelqu'un pour en profiter en soirée. Les humains sont bien plus perfides que les animaux marins, de toute façon, ça Joyce l'a compris depuis longtemps. Elle n'est pas cependant naïve au point d'ignorer que c'est sans doute du ghb qui a été mis dans la bière et elle connaît le surnom de la drogue. Il ne faut surtout pas laisser la victime potentielle toute seule, ça elle l'a bien saisie, les monstres rôdent trop près. Mais à qui s'adresser ? Elle a entendu trop d'histoires de ce genre ou les barmans étaient également dans le coup et elle ne connaît pas assez bien l'endroit pour leur faire confiance. La police alors ? Une ambulance ? Elle ne sait pas bien. S'ancrant à l'autre, elle lui laisse caresser ses cheveux en lui souriant doucement, décidant de rentrer dans son jeu.

– Oui, je sors à peine de l'océan.

La sentant vaciller un peu sous le coup des effets du stupéfiants, elle la tient un peu plus fort, souhaitant pouvoir la retenir au cas où elle s'écroulerait.

– Tu es venue ici avec des amis ? Tu les présenterais à une sirène ?

La remettre entre des mains amies serait certainement la meilleure solution. Eux sauraient quoi faire et prendre soin d'elle, la ramener chez elle pour pouvoir la veiller.
Un coup d'œil circulaire lui apprend en revanche que l'homme qui a mis la drogue dans le verre a disparu. Peut-être s'est-il envolé en voyant quelqu'un s'approcher de sa proie, se remettant déjà en chasse dans un autre lieu, ou peut-être ne le voit-elle simplement plus. Joyce se mord la lèvre, elle regrette de ne pas avoir mieux intégrer les traits de cette ordure, avoir quelque chose à restituer à la police si la femme devant elle décide de porter plainte. Il recommencera sûrement et elle se sent coupable de n'avoir pas prêté plus attention à ce type. Ou d'avoir réagit plus tôt, avant que l'inconnue ne boive dans son verre.
Mais ce qui est fait est fait, et elle sait qu'il faut se concentrer sur la situation actuelle avant de regarder derrière, si elle ne veut pas risquer le naufrage.


@ludo spinelli
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T'es une apparition, une aura étrange au milieu des festifs. Présence éthérée et douce, forcément les brouillards de la substance aidant, je te prête les traits d'une créature fantastique perdue entre les hommes et l'océan. Je souris, parce que gamine j'avais souvent rêvé de devenir Ariel, de m'épanouir dans les fonds aqueux et de vivre des aventures loin des préoccupations humanistes. « C'est génial. » Grand sourire aux lèvres. Créatures aussi charmantes que redoutables, elles ensorcellent de leur voix, de leur douceur et les hommes deviennent leur proie. Vas-tu m'entraîner dans les abysses ? Je devrais peut-être me méfier de toi, pourtant mon intuition me dit que je peux avoir confiance en toi. J'ai chaud et je commence à avoir sommeil. Paupières mi-closes, mon souffle ralentit et mes jambes de coton semblent se vêtir. « Je crois que je deviens une sirène moi aussi. » Un rêve devenu réalité pour échapper aux chaos terrestres, je ne suis plus vraiment consciente que mes dires n'ont pas vraiment de sens. Je souris toujours comme absorbée par des élans célestes, perdue entre les mondes. Si j'ai des amis ? C'est une sensation plus glacée qui vient étreindre le cœur, cette solitude que je défends, je me prends parfois à la regretter, il est vrai et force est de constater que... « Non je suis seule. » Je n'ai pas d'amis ce soir, un trop occupé à me détester et mon meilleur ami parti à LA avec son copain. Certains pourraient penser que je suis imprudente de sortir seule de la sorte mais je ne veux pas m'empêcher de vivre ou dépendre de quiconque. C'est ma vulnérabilité que je reprends en boomerang. « Je suis fatiguée. » Mes yeux se ferment et tu pourras prendre mes paroles comme un effet de la substance, mais la fatigue est bien autre, elle est réelle. De mes épaules parfois trop frêles pour porter le monde, pour accepter d'être moi-même. Je suis à bout et parfois je voudrais juste m'oublier pour de bon, me laisser absorber par le néant pour ne plus sentir, cela a parfois du bon jusqu'au retour de la flamme. Eteinte entre tes bras graciles, l'équilibre se perd et la conscience s'incline.

@Joyce Millett
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Joyce sourit ; elle aimerait être une sirène pour de vrai et pouvoir faire entrer l'inconnue dans un monde de merveilles et de coraux. Sous l'océan tout paraît plus beau, tout paraît plus calme. C'est un spectacle qui ressemble à une danse, un paysage composé de silences et de couleurs. Cependant l'océan est loin et elles baignent dans un bar où règne l'odeur de l'alcool et, surtout, la lourdeur des gestes de l'autre qui trahit les effets de la drogue sur son organisme. Ici les récifs sont aiguisés et elle n'a aucune épaule amie auxquelles se raccrocher. La sirène ne peut décidément pas l'abandonner ; plus Ariel que jamais auparavant, Joyce réalise lorsque la femme ferme les yeux et se laisse tomber dans ses bras, que c'est à elle de la tirer des vagues qui l'entourent pour la ramener à la sécurité de la plage.

La retenant d'une main, elle tire son téléphone de l'autre pour commander un uber. Elle aimerait bien pouvoir ramener la princesse en danger chez elle, mais elle n'a aucune idée de l'adresse de son château. Alors, parce qu'elle n'a d'autre idées de rivage, elle tape l'adresse de la Dudley house. Là-bas, au moins, il y aura un lit pour l'accueillir le temps qu'elle aille mieux et retrouve ses esprits. Et assez d'étudiants en médecine si les choses tournent mal... Est-ce que les choses peuvent mal tourner ? Une notification de son téléphone vient couper ses pensées pour lui indiquer qu'une voiture est en route.

- Je vais te ramener dans un endroit un peu plus calme. On ira voir la mer plus tard, d'accord ?

Elle est presque certaine que l'autre ne saisira pas ses paroles, mais n'a pas envie de brusquer l'élan de conscience qui peut encore lui rester. Son état lui rappelle un peu celui de sa grand-mère au coeur de la maladie. Les gestes doux qu'il faut effectuer pour la rassurer et ne pas l'effrayer.
Lentement, elle parvient à les tirer toutes les deux à l'extérieur et la voiture finit par arriver, pas plus inquiet que cela de voir une femme presque inconsciente se poser sur la banquette arrière. Le règne de la nuit est répandu partout et Joyce observe en silence la lumière des réverbères défiler jusqu'à destination.

La Dudley house est pratiquement entièrement endormie quand le chauffeur les dépose enfin. Joyce continue à porter l'inconnue, jusqu'à l'intérieur, dans les escaliers, dans sa chambre afin de pouvoir la mettre au lit. Elle pose doucement une couverture sur elle, puis un grand verre d'eau sur la table de nuit. Elle pourrait descendre dormir sur le canapé, mais elle n'a pas envie de l'abandonner sur le sable piquant du réveil. Tant pis pour cette fois, la petite sirène est prête à griller sa véritable identité. Alors à la place, elle saisit un carnet pour tenter d'écrire dessus les quelques détails qui lui reviennent sur l'homme, mais tout lui apparaît un peu flou. Retenir les particularités des animaux lui a toujours apparu plus facile que les humains. Après avoir dressé une petite liste, elle repose le tout sur son bureau dans un soupir et attrape un bouquin de cours ; autant en profiter pour s'avancer un peu. Mais, rapidement et malgré son envie de garder un oeil sur la femme dans son lit, le sommeil et toute l'aventure qu'elle vient de vivre pèsent sur ses épaules. L'adrénaline quant à elle, la libère et, doucement, le manuel glisse sur ses genoux et sa tête sur le côté. Assise à son bureau, Joyce s'endort.


@Ludo Spinelli
[HRP : je les ai fait bouger, mais dis moi si besoin je peux changer !]
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Inconsciente de ma propre dérive, des dangers que j'encours. Je ne peux pas réaliser encore à quel point je dois remercier l'univers de t'avoir déposé sur ma route. Sans ta douceur dans mon sillage, j'imagine que de nouvelles perditions se seraient dévoilées dans mon sillage. J'en porte déjà trop sans doute des stigmates. Ça explique sans doute en partie mon inconscience de ce soir. On pourra dire que je ne suis pas coupable, que n'importe quelle personne peut se faire piéger de la sorte, mais j'aurais dû être plus vigilante, c'est certain. Laisser son verre sans surveillance est une erreur de base. Prise et étreinte par mes propres démons, dévorée par des noirceurs plus profondes, je n'avais pas voulu me soucier de ce genre de détails. Trop occupée à vouloir exulter cette rage et cette tristesse que je fuis, je me suis lancée à corps perdue dans une folie. « D'accord. » dis-je avec un petit sourire, la voix ensommeillée. La vérité se prononce entre mes paupières lisses, je ne suis plus capable de lutter, offerte dans ma vulnérabilité, par cette conscience qui s'échappe. Je deviendrai sans doute folle si je réalisais comme la maîtrise s'échappe de mon corps, je suis trop faible pour le réaliser. J'ai à peine conscience du trajet qui me mène dans ton antre, rassurée par tes douceurs, par le calme de ta présence.

L'aube est déjà révélée lorsque mes yeux s'entrouvrent sur ce lieu inconnu. Je n'ai pas eu la chance de pouvoir faire des études mais j'imagine que c'est ce à quoi ressemble une chambre étudiante. Un instant, j'ai peur d'avoir fait n'importe quoi mais je comprends vite que l'histoire est encore plus compliquée que ça. Je t'aperçois assoupie sur ton bureau, crinière aqueuse et éparse. Je n'avais pas rêvé ce vague souvenir de sirène. Un instant, je reste contemplative de ce tableau que j'observe, nourrie par le simple esthétisme du moment. Tu dois en fasciner des hommes, ou même des femmes. Je souris un instant mais je sens le malaise m'assaillir. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, ni même comment j'y suis parvenue. Je n'ose pas te réveiller. Je n'ose pas m'enfuir non plus. Après tout. Tu es une inconnue. Et je ne comprends rien. Me mordant la lèvre, je lutte contre mon cœur qui palpite, une sourde envie de craquer là dans la solitude du moment. Je réalise, à quel point je suis seule, à quel point ça peut-être pathétique et pourtant j'ai appris à faire, à compter que sur moi avec le temps. Faut croire que pourtant, j'ai encore besoin d'une autre âme. Je me redresse, décide de m'asseoir un instant et d'attendre tout simplement.

@Joyce Millett
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Joyce dort d'un sommeil sans rêves, sans doute un peu trop éprouvée par la soirée qu'elle vient de vivre. Son cerveau n'a pas envie d'imaginer quoi que ce soit ; sa confiance dans la beauté du monde est réduite à néant, au moins le temps d'une nuit. Sa position dérangée, en revanche, ne la gêne nullement. La sirène à l'habitude de dormir dans les positions les plus alambiquées, jetée sur les vagues en furie de la mer. Combien de tempêtes, enfant, a-t-elle traversées avec ses parents ? Tranquillement à dormir dans la cale, inconsciente du danger qui rôdait de son destin qui se jouait alors que la vague de trop pouvait les renverser et l'entraîner dans une longue agonie, l'eau salée montant doucement dans ses poumons. C'est d'ailleurs peut-être pour ça que, dans ces temps où les divorces sont si répandus, Joyce n'a jamais vu ses parents élever la voix l'un contre l'autre - ou même contre elle. À trop se battre avec l'océan, ils n'avaient plus la force de se battre contre autre chose. Ou alors, c'est le beauté de leur passion qui les réunit pour toujours. Ils sont repartis d'ailleurs, dès qu'elle a mis un pied à Boston. Les oirates de sa vie ont repris le large et leurs recherches, s'arrêtant de port en port. Ils lui manquent parfois, mais elle sait qu'ainsi ils sont heureux. Et elle les comprend, elle donnerait cher pour avoir déjà terminé ses études et pouvoir retourner vivre sur l'eau, se rapprocher un peu plus encore de l'état de sirène.

Elle ignore si c'est le matin ou la présence consciente de l'autre qui la réveille, mais quand elle ouvre les yeux, la tête abandonnée sur son bureau, elle aperçoit l'inconnue assise sur son lit - depuis combien de temps, elle n'en a aucune idée. Il lui faut quelques instants pour que ses idées se remettent en place et, lorsqu'elle se rappelle de la soirée, de la femme partie à la dérive après un verre, elle s'en veut ; elle qui s'était promis de rester éveillée au cas où il arriverait quelque chose à l'autre, s'est endormie comme une enfant. Alors même si celle sur le lit semble aller bien, elle se trouve ridicule d'avoir ainsi lâcher le bateau. À croire qu'elle s'endormirait à la barre, Joyce.

- Hey.

Elle sourit derrière les mèches de cheveux qui tombent devant ses yeux, avant de se redresser pour s'étirer. Comme elle n'a pas l'expérience de ce qui est arrivé à l'inconnue, elle n'a aucune idée de ce qu'elle doit ressentir, mais elle l'imagine un peu perdue, et se dit qu'il va falloir trouver les mots juste pour expliquer sans trop la brusquer. Alors elle commence par ce qui lui paraît le plus simple : se présenter.

- Je m'appelle Joyce.

Ce n'est pas tout à fait Ariel, mais un prénom n'a jamais empêché personne d'être une sirène. Les mots qui viennent ensuite sont plus délicats, alors elle prend le temps de les choisir.

- Je crois qu'un homme a mis quelque chose dans ton verre hier. Tu étais... un peu perdue. Mais je t'ai ramenée ici avant qu'il ne t'arrive quoi que ce soit.

Elle tente de laisser un sourire réconfortant lui colorer les lèvres. Après tout, peut être que l'autre peut s'imaginer que c'est elle son agresseuse. Elle n'a pas appelé la police, l'a simplement ramenée chez elle, jetée sur son lit, il aurait été facile d'être la grande méchante dans l'histoire. Comment encore faire confiance après de tels événements ? Aux autres, mais aussi à son cerveau qui floute les souvenirs, à son corps qui ne se rappelle pas forcément les autres corps.

- Est-ce que... tu aurais envie que je t'accompagne à l'hôpital ? Si tu veux... enfin faire des examens pour être sûre que tout va bien. Et je crois qu'on peut encore détecter la drogue dans ton urine si tu veux avoir une preuve pour... tu sais... porter plainte.

Et ne pas se retrouver avec la voix entortillée dans le coquillage de la sorcière, mais s'offrir des armes pour combattre le monstre par la justice.

- Et, bien sûr, je pourrai témoigner si tu ressens le besoin d'aller à la police.

Joyce remet une mèche derrière son oreille, un peu déstabilisée. Elle a l'impression de ne pas trouver les bons mots, les bons gestes, mais c'est peut être simplement parce qu'après une telle épreuve, il n'y en a pas.

@ludo spinelli
Pas de soucis :heaart:
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Je perds la notion du temps qui passe sans doute encore embrumée par les drogues, je ne réalise pas réellement ce qui s'est passé hier soir si ce n'est cette impression d'étrangeté, d'avoir merdé encore une fois. Tu finis par émerger et je ramène mes jambes contre ma poitrine, vague sourire aux lèvres, gênée d'avoir squatté ton repère. « Hey. » J'attends que tu m'expliques parce que je ne doute pas que tu vas le faire après tout, c'est ce que j'aurais fait à ta place. « Moi,  Ludo. » Joyce c'est un prénom qui te va bien, doux, féerique. Bien loin du mien, bien trop ancien, trop masculin. « C'est gentil, je te remercie. Je suis vraiment embarrassée, c'était stupide de ma part de ne pas faire plus attention. » Je grimace car en plus je sais parfaitement que les agressions de ce type sont assez fréquentes en ce moment à Cambridge et Boston. « Sans toi, j'aurais sans doute vécu un truc vraiment pas cool alors merci. » Je sais pas comment j'aurais réagit de vivre ça une nouvelle fois. Alors, je me sens merdique mais juste chanceuse d'avoir échappé au pire. « Je pense que tu as assez donné de ton temps, c'est gentil. Je vais me rendre à l'hôpital et porter plainte oui. » Parce que je veux pas que ce genre de type reste trop dans la nature. Le souci c'est que j'ai rien vu, rien compris. « Tu as pu voir sa tête ? » Tu semblais en pleine possession de tes moyens toi cette nuit, donc peut-être que tu as pu observer quelque chose puisque tu m'as pris sous ton aile. « Du coup c'est comme tu veux, si t'es ok je peux prendre ton numéro et le donner aux autorités pour que tu puisses y aller quand t'as le temps ou bien tu peux venir avec moi mais je veux surtout pas te ralentir davantage dans tes projets. » Je pense m'être assez imposée naturellement, mais si tu peux aider à la serrer, je pense que tu seras pas contre.

@Joyce Millett
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Elle est jolie Ludo, assise sur son lit, un peu perdue par les vagues d'une tempête qui l'ont fait échouer loin de chez elle. Elle est jolie, et elle semble s'en vouloir de ce qui est arrivé la veille, comme si elle avait une quelconque responsabilité là-dedans, comme si c'était elle qui avait glissé un couteau sous la gorge de l'homme pour lui ordonner d'empoisonner son verre. Toujours la même histoire, sur la terre, on apprend aux petites filles à faire attention plutôt que d'expliquer aux garçons pourquoi ce qu'ils font n'est pas bien. Même schéma patriarcal et triste qui se répète dans toutes les cours de récréation du monde. On ne dit pas ne verse rien dans les verres des autres, mais fais attention à ton verre et c'est ridicule et absurde. Encore une fois, Joyce préfère la mer ; là-bas, tout le monde boit la tasse de la même manière, seule la nature décide.

– Dis pas ça, c'est lui qui a fait n'importe quoi, toi tu voulais juste t'amuser et vivre ta vie.

Elle hausse les épaules.

– Certains humains sont des ordures.

La sirène pense à l'océan et aux déchets qu'on y déverse, à tout le plastique qui vient faire mourir les animaux marins, à ces continents qui se forment et qui détruisent la faune et la flore. Autant de crève-cœur autour d'elle. À quel moment est-ce que l'humanité a-t-elle pu décider de détruire son propre foyer, d'agresser celles et ceux qui l'entourent ? Est-ce cette prétendue et ridicule intelligence qui le caractérise, l'homo sapiens ?
Elle n'a pas l'intention de l'abandonner une seconde fois, Joyce. Elle s'en veut déjà assez de s'être endormie au lieu de veiller sur Ludo. Et puis elle est étudiante, au fond, ça lui libère assez de temps pour faire ce qu'elle veut – ou presque. Il y a bien des moments où il faut rendre des choses ou suivre des TP, mais elle est du genre à tout reporter à la dernière minute ; ça ne sert pas à grand chose de préparer une tempête à l'avance, il faut simplement attendre qu'elle arrive pour la combattre, quelle que soit sa taille.

– Ça ne me dérange pas de t'accompagner. J'ai pas de voiture par contre – même pas de permis, en fait.

Les rares fois où elle s'est retrouvée derrière un volant, c'était pour tirer des bateaux en dehors de l'eau afin de pouvoir s'en occuper, jamais ailleurs. Ça ne l'intéresse pas tellement, au fond, la route, elle préfère les voies maritimes.
Attrapant ensuite la feuille sur laquelle elle s'est endormie, elle la tend à l'autre. Quelques informations grapillées, des souvenirs éparses couchés sur le papier pour être certaine de ne pas les oublier.

– J'ai noté ce dont je me rappelais ici. Enfin, je le redirai au flic aussi, mais… j'ai bien peur de ne pas être très physionomiste…

Et elle s'en veut également, pour cela. Si elle avait été plus attentive, sans doute que le type aurait été plus facile à repérer, pour ne pas qu'il recommence. La liste d'informations tracée à l'encre noire lui paraît bien ridicule, noyée parmi tous les habitants de Boston. Mais peut-être que, même si l'homme n'est pas retrouvé, à force de faire remonter ce genre d'histoire, quelqu'un finira enfin par agir dans la nuit nocturne et festive, pour y faire un endroit un peu plus safe. Joyce n'est pas sûre de croire vraiment à cette idée, mais elle n'a pas pour habitude de perdre espoir, alors elle se lève pour enfiler ses chaussures et un manteau.
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