laiwan | remember the happiness

Tu ne peux pas t'empêcher de te sentir responsable de tout ce qui arrive depuis ces derniers mois. C'est toi qui avait mit Iwan et Noah en relation. Cette bagarre quoi qu'ils en disent s'était ta faute. Alors oui quand tu l'écoute tu te dis qu'il est temps d'arrêter de lui faire du mal. C'est ça aussi l'amour non ? Laisser l'autre s'en aller pour le protéger. Tu ne savais plus très bien où tu en étais, tu avais perdu ton petit ami, ton meilleur ami et tes parents en quelques mois. Finalement, tu as choisi de te raccroché à ton frère, la seule personne stable dans ta vie. Alors oui quand il t'informe de ces raisons, tu peux simplement acquiescer et espérer le meilleur pour lui. Iwan Lochkart restera sans doute l'homme que tu aimes, mais il mérite mieux que le mal que tu lui as fais. Volontaire ou non d'ailleurs, les conséquences sont les mêmes. Il est trop tard pour le comprendre malheureusement. Le cœur lourd, tu t'accroches pour ne pas sombrer. Il faut que tu ailles de l'avant, personne ne t'oblige à l'oublier. Tu peux faire semblant après tout. Tu ne parviens pourtant pas à t'en aller. Tu le regardes et finalement, tu lui demandes un dernier geste tendre. Un dernier moment qui n'appartiendra qu'à vous ici cacher entre ces murs. Tu veux que ça se termine bien, votre histoire le mérite. Tu enroules tes bras autours de son cou et tu enfouis ton visage dans sa nuque. Tu fermes les yeux alors que tu sens ces bras qui te presse contre lui. Ton palpitant qui réagit à ce simple contact. Tu t'imprègnes de son odeur. La chaleur de son corps contre le tien. Cette place dans ces bras qui ne sera plus la tienne. Tes doigts qui caressent sa nuque quelques instants. Étreinte que tu n'as pas envie de voir se terminer. Faisant secrètement le souhait que le temps s'arrête. Puis finalement, tu te redresses et tu laisses ta main se poser sur sa joue avec un léger sourire. Essaie de ne pas m'oublier tu veux ? dis-tu finalement le cœur serrer.

Ce n’était pas votre moment. Iwan avait accumulé pas mal de choses et il était temps pour lui de les régler. Tu lui avais fais assez de mal et il était maintenant temps pour toi de le laisser reprendre sa route. Tu ne savais pas comment tu allais pouvoir supporter le vide qu’il allait laisser. Tu avais fini par tomber amoureuse de ce gars, ce coach de boxe pour qui tu avais eu le coup de foudre à la plage. Il avait suffit que tu le rencontres pour que plus aucun autres hommes ne comptent. Ils semblaient si fade à coté d'Iwan. Même si il y en aurait d’autres après lui, aucun ne te comprendrait jamais aussi bien que lui. Il avait été la pour toi. Iwan avait finalement fait tomber les barrières et tu avais même fini par pleurer dans ces bras en réalisant tout le mal que ta mère t’avais fait. C’était lui et personnes d’autres. Quand bien même, votre histoire était à présent terminé. La gorge noué, tu profites de cet échange. Contre lui, t’as envie de céder à la tentation, envie de plus et de peut-être le reconquérir. Seulement c’est Iwan, tu l’aimes et tu ne peux pas te montrer égoïste avec lui. Tu décides de respecter son choix même si ça te fait mal. Tu lui demandes simplement, de ne pas t’oublier, parce que toi tu sais que ça sera impossible de cesser de l’aimer. Impossible c’est le mot qu’il te répond et ça te fait du bien en quelques sortes. Il se recule et tu décides d’en faire de même. Il faut que tu te décides à passer cette porte. Porte qui signifie la fin. Des adieux ? Non, comme il te l’explique. — C’est vrai. J’éviterais quand même d’être dans les parages, au moins le temps que tu puisses t’occuper de toi et de ce que tu as à faire. Il veut de la solitude, tu ne veux donc pas interférer de quelques façon que ce soit. Tu veux faire les choses bien pour lui. Tu te pinces les lèvres et tu sens ton cœur qui se serre dans ta poitrine. Il faut que tu le fasses pour vous et parce qu’il en a besoin. Alors tu poses ta main sur la poignée et pose ton regard sur lui. Tu veux te souvenir de tout, même des non-dits. Il t’à aimé et tu le sais. — Au revoir Iwan. que tu lâches la voix tremblante et les larmes aux yeux. Tu ouvres la porte et la referme avant de partir aussi vite que tu le peux dans l’ascenseur. Une fois les portes refermées, tu peux enfin tout lâcher à l’abri des regards.