27 octobre
mur qui vous sépare. ta main posée sur la porte. le myocarde en émoi. incapable de prendre une décision. étais-ce seulement raisonnable ? franchir cette distance. suivre les désirs d'un coeur émietté. ébranlé par tant de trahison. par tant de haine et de rancoeur. long soupir qui filtre tes charnues. décision prise. les doigts qui actionnent la poignée de porte. "t'as toujours ta serviette gael ?"
Mon coeur s'était un peu emballé en lisant les derniers messages de la jeune femme. Est ce que c'était pour cela qu'elle avait voulu partir en week-end avec moi ? Avais-je vraiment été si niais pour ne pas l'avoir vu venir ? Téléphone en main, je n'ai pas vraiment eut le temps de vraiment finir de m'habiller quand j'entends sa voix de l'autre côté de la porte, qui s'entrouve doucement.« Euh, oui, enfin, non, attends... » Dans la précipitation, j'enfile un t-shirt, ne sachant pas vraiment pourquoi je n'ai pas plutôt opté pour un boxer ou un pantalon...
27 octobre
juste tous les deux. une proximité qui te fait toujours autant d'effet. incapable de le nier. incapable de le dissimuler. la porte ouverte, pouvant enfin contempler son visage. Virilité qui exsudait. faisant naître une myriade de sensations troublantes en toi. les prunelles ancrées dans les siennes, avant de descendre jusqu'à son intimité révélée. myocarde qui s'arrête. un court instant. le pouls qui s'accélère considérablement. teinte rougeâtre qui vient naître sur tes pommettes. le cerveau éteint. le corps qui réagissait uniquement sur ton instinct. réduisant cette distance pour venir retirer son tee-shirt. "t'es… mieux comme ça…" t'articules, mélange de gêne et d'appréhension. après tout, t'étais pas certaine qu'il désirait la même chose que toi en cet instant. mais sa peau t'appelait. déposant tes lippes dans sa nuque. remontant jusqu'à sa clavicule. avant d'effleurer ses lippes. "tu… tu veux que je m'éloigne ?"
Je ne réalise pas mon erreur quand la porte s'ouvre. Ce n'est que quand son regard s'arrête plus bas et que ses joues gagnent en couleur que je prends conscience que je n'étais qu'à moitié habillé, et pas sur la moitié que je voulais couvrir initialement. Mais quel imbécile j'étais. J'allais attraper quelque chose pour dissimuler ma virilité apparente, mais avant que je ne puisse le faire, la jeune femme se rapproche, et me dénude un peu plus, me ramenant à ma tenue d'Adam. Cette fois, c'est mes joues qui deviennent rouge, et mon rythme cardiaque qui s'accélère. Ses lèvres se déposent à plusieurs reprises sur ma peau. D'abord, ma nuque, puis mon épaule, avant de venir effleurer les miennes. Je ne savais pas trop quoi en penser. Etait-elle... Elle était vraiment intéressée par moi ? Sa question me déstabilise, même si j'étais déjà confus depuis plusieurs minutes.« Euh... Je .. Oui. Enfin. Non. Un peu. » Impossible de formuler une phrase complète, je viens poser mes mains doucement sur ses bras, mais ne l'invite pas à s'éloigner. Au contraire, une de mes mains remonte sur sa joue, tandis que l'autre glissant sur sa hanche.« Tu voulais quelque chose non ? »
27 octobre
aprioris mis de côté. appréhension balayée. timidité effacée. ne laissant place qu'à la tentation. t'osais ml. aller à son encontre. tentant de provoquer un quelconque rapprochement. effrayée à l'idée qu'il te repousse. que vos désirs du moment ne soient pas en adéquation. ne soient pas réciproques. t'oses marquer sa peau de tes baisers par milliers. tu ne l'épargnes pas. pas encore. pas avant qu'il t'ait repoussé. qu'il te fasse comprendre que seule l'amitié pouvait exister entre vos deux êtres. sa réponse se fait vague. confuse. t'arrives pas à la comprendre. t'as l'estomac qui se tord quand t'envisages le pire des scénarios. et finalement, il te surprend. encore une fois. prenant possession de ta joue d'une main. l'autre qui s'aventure jusqu'à ta hanche. sourire conquis qui glisse sur tes lippes. "toi. je te veux toi gael" simple. précis. concis. le corps qui se soulève légèrement pour te mettre sur la pointe des pieds. venant capturer tendrement ses lèvres. baiser chaste. doux. ne voulant pas le brusquer. ni le bousculer. cette peur d'être repoussée qui résiste.
@Maï Linh Langford | La réponse de la jeune femme est sans équivoque, mais loin d'être si simple à traiter. Elle me veut moi. D'accord. Je comprends aisément ce que cela veut dire, mais je ne fait pas tout de suite le rapprochement avec ce que cela est sur le point d'entrainer. Ce sont ses lèvres sur les miennes qui me font prendre conscience de ce qui arrive. Ses lèvres sur les miennes qui font manquer un battement à mon coeur, et qui ravivent des sensations enfouies depuis bien longtemps. Trop timide, surtout avec les femmes depuis ma rupture, j'avais oublié ce que cela faisait, de sentir leurs lèvres contre les miennes, surtout avec douceur. Alors délicatement, je viens entrouvrir les lèvres, répondre avec un plus de fougue à son baiser. Le coeur bat vite, très vite, ce qui me pousse rapidement à manquer de souffle, à reculer très légèrement.« C'est marrant, j'ai pas souvenir que c'était ce que tu voulais venir chercher dans ton message. » Je la taquine doucement, essayant de me détendre.« Si ça se trouve, tu l'as déjà récupéré et tu cherchais juste une excuse pour entrer. » Sourire taquin sur les lèvres, j'espère ne pas la mettre mal à l'aise, et comme moi, l'aider à se détendre.