OLYMPIADES ✧. ❛ épreuve course d'orientation

" Tes excuses sont jamais sincères. " C'est un loupé parce que tout ce qu'il est parvenu à tirer d'elle, c'est cette cuisante proximité, suffisante pour qu'elle lui colle la peluche sans pour autant se lâcher. Et si proche d'elle il en profite, amusé, pour la reprendre sur ses paroles à la syntaxe incorrecte, " ne sont, ne ", détail qui l'agace aux vues de son parcours scolaire exemplaire. Alors si la réflexion l’électrise, il poursuit sur ce sujet beaucoup plus personnel qui saura à coup sûr la moucher.  " Parce que tu l'es envers toi, là?" Sincère avec ce qu'elle nourrit pour lui, entre désintérêt et amitié. L'asiatique n'est pas un fin psychologue mais il l'a remarqué, qu'il s'agisse de l'escalade ou de la natation, elle s'est éloignée à chaque fois qu'une rouquine se pointait. " Dès qu'une autre s'approche, tu t'effaces." Mais il doit s'agir d'un comportement tout à fait naturel que son caryotype ne lui permet d'assimiler.

" ne sont, ne ", une fois encore, elle n'en revient pas, et presque elle laisse tomber la peluche qu'elle malmenait de ses doigts. C'est mesquin de faire ça. De la reprendre sur des lacunes, ses manques dans son langage, lui rappeler qu'elle n'est qu'une sauvage. " Parce que tu l'es envers toi, là?" Elle ne sait plus, il y a juste de la colère qui pulse son sang, ils les altère, ses sentiments. " Dès qu'une autre s'approche, tu t'effaces." c'est derechef qu'elle va lui cracher. " Etouffe toi avec ton café. " décidée à le laisser. Leur rapprochement, elle en viendrait presque à le regretter.

@Sheng Lao Xian 


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Elle a depuis cet été toujours eu cette réaction, celle de fuir dès qu'elle percevait une intrusion. " Étouffe toi avec ton café. " Cette fois l'amérindienne frôle le point de non retour, à fleur de peau. " Touchée. " Il l'a à peine murmuré mais le silence régnant dans la pièce a su en amplifier les syllabes. " Mais t'as raison. J'dois me faire des idées." Après tout, mieux vaut arrondir les angles avant qu'elle ne se décide sur un coup de tête, butée qu'elle est, à regagner ses lointaines contrées. Alors il se risque dans les deux puits sans fond qui le fusillent, sa main rattrapant cette peluche à peine maintenue pour se heurter à ses doigts encore crispés dessus.

Trop d'aigreur dans les reliefs de son coeur. Trop, aussi, de rancoeur. Et ne pas se sentir légitime de se battre pour lui, condamnée à s'effacer, comme il vient si bien de le préciser. " Touchée. " Elle le perçoit, son mot, mais ne peut pas l'approuver. Obligée de ne pas l'avouer. " Mais t'as raison. J'dois me faire des idées." et cette main qui récupère la peluche, ses doigts qui touchent les siens. Leurs regards s'entrechoquant, elle se retire en un geste véhément. Capable d'abdiquer si simplement. " Arrête. " de t'insinuer dans sa tête.
Alors elle décale de quelques pas sa silhouette, en reculant, toujours à le contempler, si bien que le bleuté qui s'impose à son champs de vision elle aurait pu passer à côté.

@Sheng Lao Xian 


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Est-ce que c'est lui ou il y a plus de panneaux de manifestation dans ces foutus coffres que dans une manif en elle-même ? Vraiment, c'est plus un sac qui va lui falloir à ce rythme mais une remarque. Mais soit, c'est bien Taeil, continue. Et c'est par pur soucis moral et envie de gagner qu'il persévère, même s'il ne trouve plus ça drôle depuis longtemps. Depuis le deuxième coffre qu'il a ouvert en fait. Parce que ce sont toujours les mêmes objets qu'il trouve ou les mêmes pièges qu'il se prend. Et il ne croise personne alors nan, on peut pas dire que ce soit l'après-midi du siècle. M'enfin, on sait jamais, quelque fois que la chance finirait par lui sourire.