(( we'll never be those kids again )) river

we'll never be those kids again / saturday, october 23, 2021

on se demande qui vit le mieux ton départ de l'hôpital. toi ou le corps médical ? n'oublions pas que durant quelques jours t'as été d'une humeur exécrable. autant avec les infirmières, les doc, ta famille, tes potes.. bref, tout le monde a eut le droit à tes sautes d'humeur. un vrai casse pieds pour parler ploiement. ça ne va mieux que depuis jeudi. du moins, physiquement. parce que mentalement, c'est toujours pas ça. t'es d'une humeur acceptable dirons-nous. mais si yen a une qui semble bien deg que tu partes, c'est la petite infirmière sexy qui s'occupe de toi depuis ton entrée à l'hôpital. bon d'accord, elle t'as vue dans tous tes états, aussi bien mentalement que physiquement. et on la plaint. pourtant, t'as un ticket avec elle, tu le sais. t'étais toujours un peu plus détendue quand elle était dans le coin. bah ouais, faut faire bonne impression. c'est river qui est venue te chercher à l'hôpital pour te ramener à la maison. hors de question que tu montes dans la même voiture que la mère. elle a pas fini de te voir tirer la tronche elle. une fois tes affaires posées - balancées - dans l'entrée, tu te rends au canapé et t'affales dessus. mais quel putain de bonheur ! haan putain. je re-vis. bras écartés, tête posée sur l'appui tête du canapé, tu respires enfin l'air 'pur' de la maison. fini l'odeur des médocs horribles. puis tu relèves la tête pour regarder ta soeur, entrain de ranger correctement tes affaires qui semblent gêner. t'es en convalescence, t'peux pas rester debout longtemps donc.. oui l'excuse est pourrie ferme la porte à clés aussi s'te plait. tant que je suis dans le salon, ya personne qui vient me déranger. encore moins si c'est maman. tu dis, que je refuse qu'elle soit dans la même pièce que moi pendant au moins jusqu'à lundi. mais oui biensur, super pratique si elle veut aller dans le salon, tu lui dis qu'elle attende que je sois dans ma chambre. j'partage pas le canapé avec elle. askip t'as vu la vierge lockhart ?

Une fois que ton frangin a fini t'apposer sa signature sur ses papiers de sortie, l'ensemble du personnel semble on ne peut plus soulagé. A croire de l’aîné de la fratrie à revêtis son masque d'homme des Enfers. Tu esquisses un sourire amusé mais réservé lorsque vous montez en voiture. Votre mère c'était proposé pour le ramener elle-même à la maison, mais tu as préféré te proposer d'une part parce que tu n'avais de spécial à faire et d'autre part parce que l'expression faciale de Iwan en disait long sur l'idée du trajet.  Une fois à la maison, chassait le naturel du fils Lockhart et il revient au galop. Tu lèves les yeux au ciel à sa première exclamation tout en ramassant les affaires qu'il laisse traîner un peu partout dans le logement. Tu accroches sa veste sur le porte manteau lorsque tu l'entends énoncé son monologue princier. Néanmoins d'une oreille attentive, tu l'écoutes tout en te servant un verre de thé glacé à la framboise que tu avais fait un peu plus tôt. « Je t'ai pas attendue pour fermer la porte à clé mais soit … tu veux un truc à boire tant que je suis debout monsieur le Pacha ? ». L'interroges-tu tout en ricanant d'un air moqueur tout en allant t'installer sur l'un des énormes fauteuils en cuir en face du canapé sur lequel il est étalé de tout son long. « Je ne sais pas ce qu'ils t'ont donné là-bas mais je crois que lumière t'a trop éblouie frangin ... ». Tu ne t'empêcher de rigoler avec spontanéité qui ce laisse entrevoir toute la douceur d'une vulnérabilité que tu ne dépeins qu'à très peu de personne. Et bien évidement, tu songes à Seth, l'ancien meilleur ami de ton frère car t'a fait cette remarque l'autre jour au studio de danse. Jusque là, tu avais tout fait pour l'éviter depuis des mois mais il était parvenus à te coincer. « Enfin tu dois être content d'être rentré à la maison non ? ». Ton cellulaire vibre comme un bourdon dans la poche kangourou de ta salopette en jean et de la main qui ne tient pas ton verre tu l'attrapes. C'est un message de Seth justement, encore ? Tu l'ouvres pour y lire des mots qui attise ta curiosité et ta méfiance à la fois. Tu cliques sur le lien qu'il t'envoie en lien quand bien même il te demande d'éviter à ton frère de la regarder … La vidéo qui défile sous tes yeux est celle où l'on te voit parler à ton paternel dans les coulisses d'un studio de tournage … Ce fameux jour où tu as osé lui dire ta manière de penser sur son attitude … ce fameux jour où il t'a violemment giflé au visage. Tu as été surpris par son geste mais tu n'en avais rien dit à personne, tes frères ayant assez de souci comme ça. Seulement cette fois, c'était sur la toile et tu ne pourrais rien faire pour arrêter le flux. Tes prunelles de coutume claires s'assombrissent et demeurent figées sur l'écran de ton téléphone portable.
@Iwan Lockhart