ALYOSHKA KALIVANOV ► Taron egerton

Ven 22 Oct 2021 - 8:48

- 4 Ans -
La douleur se faisait sentir. Alyoshka avait mal, et comme tout enfant de 4 ans, il se mit à pleurer. Oh ce n'était pas bien grave, mais son frère ainé lui avait fait mal en jouant avec lui. Comme beaucoup d'enfant, Lyoshka se dirigea vers sa mère pour du réconfort, mais ce fut son père qui l'intercepta. Le saissant par les épaules, il le regarda droit dans les yeux. « Pourquoi tu pleures?! » Alyoshka n'avait pas encore bien intégré les règles, il était si petit. « Bobo. » Il lança un regard suppliant à sa mère qui se tenait à côté de Piotr son père. « Piotr, laisse-le, c'est encore un bébé. » « C'est ça le problème, il a 4 ans! Ce n'est plus un bébé! Toi et ta manie de les couver! » Son père ne le quittait pas des yeux, il avait l'air en colère, et soudainement la pièce semblait beaucoup trop silencieuse, même son frère ainé s'était arrêté et les observait. « Pourquoi tu pleures? Ce sont les filles qui pleurent! Tu es quoi, tu es une fille Alyoshka? Tu es une fille ou tu es un homme hein ? » Piotr le tenait fermement, et Alyoshka pu sentir ses doigts s'enfoncer dans ses petites épaules. La façon aggressive dont il lui parlait, Lyoshka baissa la tête, retenant ses larmes de couler à nouveau. « Un garçon. » Mais ça ne suffisait pas. « Regardes-moi dans les yeux quand tu me parles! Sois un homme! » Lyoshka n'avait que 4 ans. Mais c'était le début de la fin de son innocence. Il se souvitn aussi s'être pris une giffle quelques instants plus tard par son père, parce que Alyoshka avait les larmes aux yeux encore. Il se souvint aussi, que Yuri son grand frère s'en prit une pour lui avoir fait mal en jouant.

- 8 ans -
Assis dans la voiture, son ventre fasait des neouds. Son père avait du venir le chercher à l'école parce qu'il s'était battu avec un autre garçon. Et il redoutait de se retrouver à la maison, avec ses frères, sa mère, mais surtout son père. Piotr n'avait pas dit un mot de tout le voyage retour, et Lyoshka se retenait à peine de trembler. En entrant, ils se retrouvèrent tous au salon, Lyoshka debout face à Yuri, Kostya, Matvey, Vasily, sa mère et Piotr. Son père le regardait sombrement, et Lyoshka fit un effort surhumain pour ne pas trembler, parce que si son père le voyait trembler, il savait qu'il s'en prendrait une, et il n'en avait aucune envie. Ses phalanges le faisaient déjà souffrir, et rien qu'à voir la tête de sa mère, il sut qu'il devait pas être très présentable. Elle avait l'air si peinée. « Qu'est-ce qui s'est passé à l'école. » Ce n'était même pas une question, c'était un ordre, il savait que de toute façon il ne pouvait pas y échappé. « Il a traité maman de salope. » Ses frères se crispèrent tous, prêt à sauter sur ce gamin de 8 ans qui manquait cruellement de correction dans la vie et avait osé insulter leur mère, tandis que Piotr repondit seulement « Et alors? Qui a commencé? » Lyoshka se prit de passion pour le sol, jusqu'à ce que son père lui claque. « Regardes moi en face quand tu me parles. T'es pas encore assez vieux pour que je te corrige pas, c'est clair?! » Il retint un soupire avant de répondre en le regardant droit dans les yeux. « Alors je l'ai provoqué jusqu'à ce qu'il me frappe. Et je l'ai démoli pour avoir ouvert sa grande bouche. » Si il avait bien apprit une chose des années à devoir assister à ses réunions de familles, c'était qu'ils ne devaient jamais commencer une bagarre, mais toujours s'assurer de la finir. Ce fut la première fois que Piotr fut fier de lui, où en tout cas qu'il le montra à Lyoshka. Ce soir là, Lyoshka eut des félicitations.

- 14 ans -
Lyoshka et Dimitri étaient assis dans la cours de l'école, pause déj' obligé. Ils étaient à l'écart des autres élèves, parce qu'ils avaient l'habitudes d'être tout le temps ensemble, et parce que leurs sujets de conversations étaient un poil différent des gamins de leurs âges. Dimitri lui demandait souvent comment il tenait. Aujourd'hui ne faisait pas défaut. « C'est ce soir le grand soir ? » Pas que Lyoshka ait hâte d'être ce soir non. « Comment tu fais Lyosha ? Je veux dire, entre les cours, tes entraînements, tes activités extra-scolaires et la natation... T'as toujours l'air de tout gérer. » Lyosha haussa les épaules. « Decevoir Père n'est pas une option. J'ai pas le choix, tu l'as pas plus. » Ils étaient tout deux des enfants de Russes, décevoir leurs parents c'était l'équivalent de signer leur arrêt de mort, surtout pour Lyoshka. Littéralement décevoir son père n'était pas une option, jamais. « Tu crois que des adultes vont t'écouter leur donner des ordres sans broncher? » Lyoshka y pensait sans arrêt depuis qu'il savait la date, c'était un rite de passage. Ses frères l'avaient tous fait avant lui : donner des ordres aux souffires de leur père, et surtout gagner leurs respect. Mais comment un gamin de 14 ans se fait respecter par des mafieux, des adultes aussi cruels que violent? « Tu crois que c'est comme les chiens, qu'ils peuvent sentir la peur? » Lyoshka haussa les épaules « J'espère qu'ils se tiendront a carreaux, j'ai pas envie de jouer au méchant tout de suite. » Il disait jouer, mais Lyoshka savait être cruel quand il le fallait ou quand il voulait. Des années à briser son côté tendre avait finit par le rendre aussi dur que du métal. Du moins, c'était ce qu'il croyait.

- 16 ans -
Seul avec Dimitri dans sa chambre, ils avaient un peu de calme pour le moment. Aucune missions pour la journée. Aucune date avec sa petite amie du moment, Lyoshka profitait de cet instant avec son meilleur ami pour se détendre. Il était en train de lire un livre tandis que Dimitri jouait sur son portable, côté à côte, Dimitri était sa moitié, le seul qui le comprenait vraiment parce qu'ils venaient du même monde. Lyosha était le fils de Piotr, le fils du chef, mais Dimitri faisait aussi partie de la meute Russe que son père dirigeait. Dimitri aussi faisait des choses sombres, comme Lyosha, pour Piotr, pour l'organisation, pour la communauté, pour le respect et le pouvoir. « Lyosha? » Il eut à peine le temps de lever la tête que Dimitri l'embrassa. Le réaction de Lyoshka? Le repousser violemment et faire un bond en arrière. « Non mais ça va pas! Qu'est-ce qui t'as pris? Qu'est-ce qui te fais croire que t'avais le droit de faire ça? Abruti! » Lyoshka prit la première fringue qui lui passa sous la mains pour s'essuyer comme si il avait été touché par un poison. Dimitri était visiblement géné et baragouinait des excuses qui ne parvenaient même pas aux oreilles de Lyoshka dont le sang n'avait fait qu'un tour. Lui, il claquait des doigts et 10 filles lui tombaient aux pieds, à quel moment Dimitri avait cru normal de l'embrasser? Il avait pas l'air d'une pédale! « Ne recommences jamais ça, c'est clair?! » Mais Lyoshka disait beaucoup de choses qui se prouvaient être fausses.

- 17 ans -
Alyoshka venait de finir de donner ses ordres à ses hommes. Il y en avait un qui lui avait tenu tête, et Lyoshka n'avait pas eut envie de lui coller une balle dans le crâne, malgré que c'est ce qu'il aurait obtenu avec un de ses frères. D'ailleurs son frère plus agé cru bon de le lui dire. « T'as conscience qu'il ne te respecte pas? » Lyoshka leva les yeux aux ciels, ils avaient tous une manière différente de gérer ce genre de "soucis". [color=#993399« Et t'aurais voulu que je fasse quoi? »[/color] « Une balle dans la rotule ça a tendance à faire réfléchir. » Lyoshka sourit. « Comme ça j'ai un homme qui a du ressentiment envers moi, qui est handicapé et pourra peut être plus servir à rien. Triple défaite si tu veux mon avis. » Vasily rigola « Ou une balle entre les deux yeux si tu préfères que ça soit net. » « T'inquiètes pas, je gère. » Vasily lui tapota l'épaule approbatif avant de retourner à ses occupations. Mais Lyoshka savait très bien ce qu'il lui restait à faire.
Quelques jours plus tard, même lieu, même heures, ou pas vraiment, Lyoshka executa sa punition. Sa punition ? Traîné le plus jeune enfant de cet homme sous les yeux de son assemblé. C'est marrant comme les grandes gueules peuvent vite la fermée et se tenir correctement. « Je vois que tu sais te tenir quand l'envie t'en prends. » Il s'approcha du père en question avec un sourire qui ne présageait rien de bon « Ton arme. » Récupérant l'arme de son homme, il se mit à tourner autour de l'enfant. Non ça ne lui faisait pas spécialement plaisir de faire subir ça à un gamin aussi jeune, mais il devait faire un exemple. D'un tour de passe-passe que Lyoshka maitrisait, il fit disparaitre les balles de l'armes, parce qu'il n'était pas aussi monstrueux que ça. « Tu pourrais me supplier... Mais ça ne serait d'aucune utilité. » Et tandis qu'il prononça ses mots, il reposa l'arme dans les mains du père en ajoutant « Puisque c'est toi qui va l'executer. » Lyoshka entendit un murmure s'elever dans l'assemblé, mais un coup d'oeil sombre aux alentours tua toute parole. Pendant un long moment il regarda l'homme pointé le flingue sur son fils, son petit garçon de 5 ans, et Lyoshka n'avait qu'une envie : en finir au plus vite. « A qui doit-tu le respect et la loyauté? » « A la famille Kaliyanov »« Plus précismeent? » « A toi. » Lyosjka lui colla une claque en pleine face. « Ne t'adresses pas à moi comme si j'étais ton vulgaire pote! » « Pardon chef. » Et Lyoshka continua a distiller du venin, pour faire souffrir encore plus ce père, tandis que l'homme choisit au final de coller l'arme contre sa tempe et de tirer, à vide. Il fut surprit, et Lyoshka laissa les balles tomber sur le sol. « La prochaine fois l'arme sera chargée. C'est ta dernière chance. » Et sur ces paroles, il laissa ses hommes seuls, tandis que son frère Vasily qui était malgré lui curieux et qui avait assister à tout le trouva en souriant. « T'es vraiment tordu. » Lyoshka haussa les épaules « L'homme avait besoin d'une motivation. Je lui en ai donnée une. » Il aurait aimé ne pas traumatisé l'enfant, il avait tenté de lui expliquer que c'était un jeu, mais il savait que les stigmates de cet instant resterait avec cet enfant jusqu'à sa mort. Parfois, il fallait faire ce qu'il fallait.

- 18 ans -
« Tu t'en vas déjà? » Lyoshka se rhabillait, jetant un regard sur son amant, encore nu comme un vers dans le lit qu'il venait de quitter. « Dim' plus on passe de temps ensemble, et plus ça risque de se savoir. » Il remettait sa chemise tandis que Dimitri soupirait une nouvelle fois. Ils avaient deux façon si différentes de voir le monde. Dimitri croyait qu'un jour ils pourraient l'annoncés à leur famille, mais il rêvait. La réalité c'état que peut importe combien Lyoshka pouvait être sans coeur, et un meneur exceptionnel, à la seconde où son père apprendrait qu'il passait du temps avec un homme de cette façon, il finirait dans une tombe anonyme quelque part oublié de tous. Et encore, ça serait merveilleux si il n'était pas torturé pour l'exemple avant. « Dim' ne rends pas ça plus dur. »Il se pencha vers lui et l'embrassa avidement. « Tu sais que je t'aime. » « Je t'aime aussi Lyosha. » Et un sourire croisa le visage de son meilleur ami et amant. Il avait essayé de vivre sans lui et n'était pas parvenu.
« On peut savoir où vous aviez disparu?! » Lyoshka haussa les épaules « Tirer un coup avec des américaines pas farouches. » Lyoshka savait que son père adorait cette réponse « Toi je veux bien te croire, mais lui.... Enfin Baiser mais pas marier. Je t'interdis de ramener une de ces trainée à la maison. » Il hocha la tête sagemment, heureux d'avoir cacher une fois encore son escapade romantique avec son meilleur ami. Dimitri était plus sensible, et moins "viril" comme Piotr aimait que ses hommes soient, alors forcément il se mangeait des réflexions désobligentes que Lyoshka ne pouvait contredire. Et puis le contredire en l'informant de leur relation de nature sexuel n'aiderait en rien le côté viril de son amant, non.
« Il y a des rumeurs a propos de Dimitri. Tu dois régler ça. » Lyoshka ne soupira pas parce que c'était son père qui lui parlait mais l'envie était là. Il avait aussi entendu les rumeurs et espérait que ce n'était que ça et que le temps calmerait les esprits. « Père, Dimitri ne ferait jamais ça. Il est trop loyal à cette famille. » Mais c'était comme parler à un mur. « C'est ton ami mais un traitre est un traitre. On l'a souvent vu à l'hotel, sûrement des rendez vous clandestins avec polciiers. Tu dois régler ça. C'est ton ami, ton bordel, et si je dois te laisser les reines de l'organisation, tu dois te montrer capable de gerer ce genre de situations délicates. » Lyoshka avait envie d'exploser de rages, mais il ne le fit pas, au lieu de ça, il ordonna qu'on lui ramène Dimitri sur le champ. Une fois Dimitri devant lui, devant sa famille, devant ses hommes les plus gradés, Lyoshka était coincé. Il fallait faire ce qu'il fallait. « C'est vrai ce qu'on dit, que tu trahis la famille en bavant aux poulets Dim'? Tu sais ce qu'il en coûte? » Il détestait chaque seconde, mais heureusement sa colère passa assez bien dans cet instant. Dimitri essayait d'expliquer que ce n'était pas ça, qu'il ne bavait pas aux policiers, qu'il rejoignait un homme, et le coeur de Lyoshka apprit à vivre en apnée à ce moment. Il savait que c'était de la faute de Lyoshka, mais putain de bordel de merde, Dimitri ne pouvait-il pas faire autant attention que lui quand il se rendait à l'hotel? Maintenant que tout avait commencé, Lyoshka ne pouvait plus rien arrêter. « Alors t'es qu'une pédale, c'est ça que tu dis? » Chaque mots qui sortait de sa bouche était blessant, violent, et à voir la tête de Dimitri, il était blessé mais pas vraiment surpris de la façon dont Lyoshka gérait la situation. Lyoshka était l'enfnat prodige de Piotr, le plus féroce, le plus stratège, le plus ameme de gérer l'organisation à sa suite. Dimitri tentait de se défendre, mais Lyoshka lui cracha à la figure plusieurs fois, et le frappa tout autant pour extorquer la vérité. C'était le chef, c'était à lui qu'incombait cette tâche. C'était lui qui devait gérer, mais il savait que Dimitri ne ferait jamais ça. Il ne pourrait jamais les trahir, LE trahir de la sorte. Dimitri inventa tout une histoire d'un flic et de lui, et Lyoshka perdit l'esprit, son égo fut blessé, et sans aucune arrière pensée, sans aucun remords il laissa Dimitri à moitié en vie sur le sol, méconnaissables. Ses jointures exposés sanguignolantes il lécha ses plaies comme un chat tandis qu'il s'entendit à peine prononcé « Je ne veux plus jamais revoir ta sale face de ma vie. » Tous savait ce que ça voulait dire. C'était la façon de déclarer sa sentence à mort, et même si ça brisa Lyoshka intérieureument, il avait appris à ne pas montrer une once d'émotions dans des moments pareils. Dimitri le maudit tandis qu'il se fit emmener par leurs hommes vers une destinations où ils se débaraseraient de ce cadavre gênant. Ce fut le soir où Lyoshka perdu toute reste d'inonncence qui aurait pu survivre jusque là.

Etonnament la mort de Dimitri fut une libération pour Lyoshka, une libération au sens "propre" du terme, il avait plus de liberté pour faire des études à Harvard, pour étudier ce qu'il voulait. Après tout, il était le seul membre qui n'avait pas de tatouage visible, qu'on n'avait jamais encore relier à l'organisation d'une quelconque façon, malgré son implication dès son jeune âge. Lyoshka était le petit protéger, le plus jeune, celui appeler à devenir le chef à la place de leur père, forcément ils s'étaient toujours arrangé pour le garder aussi blanc que neige, surtout avec sa bouillle angélique. Mais ça ne voulait pas dire que l'organisation, surtout son père, n'avait pas un oeil sur lui, constamment. Ce n'est pas parce que Lyoshka avait un peu de leste, que son père avait lâcher la laisse. Il faisait toujours parti active de l'organisation basé à Boston où Lyoshka avait toujours véccut.
Avec le recul, Lyohska réalisa qu'il n'avait jamais vraiment aimé Dimitri. Il ne s'était pas servit de lui, loin de là, mais l'affection et la tendresse qu'il avait eut pour lui n'était pas de l'amour parce que pour Lyoshka, l'amour fait perdre la tête, et si ça avait été le cas, l'issue de cette soirée fatidique aurait été tout autre.
Il arriva à Harvard et traversa gentiment les années sans trop se faire remarquer, ayant des histoires insignifiantes avec des femmes évidement, mais avec des hommes de façon plus privée. Lyoshka faisait parti de l'équipe de natation, et avait toujours eut des bonnes notes, ce mec était une machine, et de toute façon avoir moins que 75/100 à ses matières c'était échoué pour lui, pour Piotr, pour ses frères et c'était hors de questions.