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TAYLER ULLGER
feat. Ashton Kutcher
naissance
26 Novembre 1991
nom & prénom
Ullger Tayler
nationalité
Américain
origines
Tchèque , irlandais , suisse-allemand
orientation sexuelle
Hétérosexuel
statut amoureux
Célibataire
statut social
Celle d'un professeur d'Université
emploi
Professeur de littérature à Harvard
26 Novembre 1991
nom & prénom
Ullger Tayler
nationalité
Américain
origines
Tchèque , irlandais , suisse-allemand
orientation sexuelle
Hétérosexuel
statut amoureux
Célibataire
statut social
Celle d'un professeur d'Université
emploi
Professeur de littérature à Harvard
FIRE STARTER
Pourquoi vouloir rejoindre ce groupe ? Selon toi, pourquoi y corresponds-tu ?
« - C'est donc ici le moment où je dois défendre ma place ? Bien alors dans ce cas, allons-y. Je pense que je peux intégrer FIRE STARTER, car je suis un homme plutôt solitaire, qui n'aime pas forcément être rattaché qu'a une seule idée. Je suis vagabond depuis mon plus jeune âge, autant physiquement que mentalement. Si jamais tu en doutes, je t'invite à te joindre à moi durant une journée, afin que tu puisses en juger par toi même. L'idée te plaît ? Alors tu sais ce qu'il te reste à faire. »
caractère de Tayler
‹ AMICAL & ATTENTIONNE ›
J'ai toujours été quelqu'un qui aime aider autrui. Je pense que si mentalement j'en avais été capable, je travaillerais actuellement dans le domaine du médical. Malheureusement, ayant un souvenir plutôt néfaste du monde hospitalier, des blouses blanches et tout ce qui va avec, je me suis toujours débrouillé pour donner à l'autre ce que je pouvais à mon échelle.
‹ AUTONOME & SOLITAIRE ›
Depuis mon enfance j'ai toujours voulu voler de mes propres ailes. Ce qui, je dois l'avouer, m'a apporté pas mal d'ennuis. Je suis totalement incapable de m'enfermer dans une routine qui ne me correspond pas. Il ne m'est pas impossible de m'adapter aux personnes, bien au contraire, en revanche je dois régulièrement revenir à ma propre source afin de pouvoir me retrouver moi.
‹ CURIEUX & RESERVE ›
Comme on me l'a souvent dit, la curiosité est un vilain défaut. Je suis entièrement d'accord avec cette phrase. Étant plus jeune la curiosité ma value pas mal de punitions et quelques " traumatismes ", comme ; apprendre que finalement les enfants ne se fabriquent pas dans les roses ni les choux. Cependant avec l'âge j'ai appris à me servir de ma curiosité, je l'ai mise à profit et j'ai réussi mes études haut la main grâce à elle. Bon j'ai aussi fait fuir bon nombre de femme également, car la curiosité chez certaines d'entre elles peut être rapidement irritante. Sur ce point là, il faut encore que je m'améliore.
En ce qui concerne ma vie, je suis plutôt discret sur ce sujet. Il faut vraiment me tirer les vers du nez pour connaître mon passé et ce qui se déroule dans mon crâne.
‹ HONNETE & FRANC ›
Ma franchise m'a valu une paire de gifles, plusieurs bagarres et un poignet cassé. Malheureusement ou heureusement, chacun vois ça comme il le souhaite, j'ai tendance à ne pas garder ma langue dans ma poche. Je pense que le pire, c'est lorsque je suis témoin ou directement touché par l'injustice.
‹ IMPATIENT & IMPULSIF ›
Je n'ai jamais été patient et je pense que cela s'aggrave même avec le temps. Mon impatience impacte fortement mon humeur.
Oui je suis quelqu'un d'impulsif. Mais qui dit impulsif ne dit pas forcément violent. D'ailleurs je trouve que bien trop souvent ses deux mots sont liés, alors qu'ils n'ont parfois rien avoir ensemble. Je suis impulsif dans mes choix, ma façon d'agir dans une situation qui me met mal à l'aise ou dans mes phrases. En aucun cas je me considère comme quelqu'un de violent.
‹ JALOUX & OUVERT D'ESPRIT ›
Ma jalousie a pourri mon adolescence. Heureusement pour moi, j'ai réussi à dompter celle-ci avec le temps. Il m'arrive de retrouver mes vieux démons, mais lorsque l'on m'explique le pourquoi du comment, j'ai tendance à me montrer ouvert d'esprit. Ce qui me permet de passer l'éponge rapidement.
anecdotes
J'ai grandi dans un foyer pour mineurs, car lors de ma naissance ma mère n'avait pas les moyens financiers pour s'occuper d'un nouveau-né. Tandis que mon père, lui, est inconnu au bataillon. J'ignore si ma mère est toujours en vie, pour le moment la question ne m'effleure pas l'esprit. Comment un être inconnu peut-il vous manquer ?
Lorsque j'étais adolescent je n'étais pas le style de mec qui attirait les filles. Disons que la puberté m'avait dans sa ligne de mire. J'ai beaucoup souffert de mon acné très prononcée, heureusement pour moi, le docteur qui était présent dans mon foyer, a su préserver ma peau de cette avalanche de pustule. N'attirant pas le sexe opposé pendant plusieurs années, j'ai été le dernier de ma bande à perdre ma virginité. J'avais 19 ans lorsque j'ai connu pour la première fois les plaisirs charnels à deux.
Depuis quinze jours j'ai arrêté de fumer. Ce qui pour le moment se montre assez simple. Sans compter le fait que j'ai parfois, pour ne pas dire quotidiennement, des moments où il faut que j'aille prendre l'air ou tout simplement m'isoler, pour éviter de péter un câble devant tout le monde.
Je suis un pétochard des chevaux. J'en ai carrément une peur bleue. Si cet animal se trouve sur mon chemin lors d'une balade, je suis totalement capable de prendre mes jambes à mon cou et de fuir le plus vite possible.
Pour le reste, je garde quelques anecdotes sous le coude, histoire d'en avoir encore sous la pédale.
& irl, ça donne quoi ?
pseudo L'inconnue du net
âge Vous êtes sûr ? Sérieux, je pense que je suis un peu vieille maintenant pour être encore ici ... Mais bon, puisque vous me le demandez. J'ai 26 ans.
nationalité Française
forum connu par... Depuis le temps, je ne m'en souviens plus. Il me semble que c'était par la pub que faisait mon ancien forum, NYCL.
ILH, j'en pense quoi ? J'ai toujours aimé ILH. Je trouve que les graphismes sont toujours cool, puis je dois avouer que le monde présent ici est plutôt top ! C'est tellement rare maintenant de trouver un forum avec une jolie décoration et un nombre de joueurs correct.
autres comptes ? Non, pas pour le moment.
avatar utilisé Ashton Kutcher
crédits images Tumblr, Photogallery, les modifications sont faites par moi.
nombre de mots par rp Cela dépend de la personne avec qui je RP et surtout l'inspiration de moment... Mais bon, si vous souhaitez réellement un petit aperçu, vous pouvez vous baser sur l'histoire de Tayler.
type personnage Il est inventé.
code métier
nom du lieu + nom du métier : explicatif pour remplir correctement
- Code:
@"Tayler Ullger" » <i>(Professeur de littérature)</i>
code bottin
- Code:
<span class="pris">ASHTON KUTCHER</span> <span class="inv/scena/pl"></span> @"Tayler Ullger"
i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard
l'histoire
Elle était là, installée à quelques mètres de moi. Son regard défilé sur le texte que je venais de distribuer à l'ensemble de la classe. Je sentais les battements de mon cœur s'accélérer de secondes en seconde, mon esprit dérivé sur des scènes que seul mon jardin secret pouvait supporter. Elle portait la robe fleurie qui lui allait à merveille, elle avait remonté ses longs cheveux ondulés en un chignon négligé qui laissaient à découvert son cou. La sonnerie déterminant la fin de mon cours raisonna dans l'ensemble du bâtiment, ce qui m'arracha à ma contemplation et à ma rêvasserie.
Les élèves rangèrent leurs documents, nous échangèrent avec bon nombre d'eux des formules de politesse, mais je ne pouvais m'empêcher après chaque passage de déposer mon regard sur elle. Elle me plaisait et elle en était parfaitement consciente, c'est pour cette raison qu'elle n'avait pas bougée d'un pouce et qu'elle s'était mise à m'observer. La classe fut rapidement vidée de ses occupants, il ne restait plus qu'elle et moi. Nous étions à présent face à face, moi sagement installé derrière mon bureau d'instituteur et elle derrière son bureau d'étudiante universitaire. Le temps me parut long, elle m'observait avec profondeur, comme si elle sondait mon âme. J'étais sur le point de me sentir mal à l'aise, mais avant même d'avoir le temps de ressentir ce sentiment, elle se leva de son bureau et s'avança jusqu'au mien. Elle plaqua brusquement ses mains sur le bois et se pencha tellement que je pouvais distinguer une infime partie de la dentelle blanche de son sous-vêtement. L'odeur de camomille provenant de ses cheveux enveloppa tout mon environnement, je pouvais sentir mon cœur battre jusque dans les moindres fibres charnelles de ma chaire. Elle entrouvrait sa bouche rosie par son rouge à lèvres discret et elle se mit à mordiller sa lèvre inférieure. À cet instant, elle était parfaitement consciente que j'étais à point.
« - Alors cher professeur, qu'attendons-nous ? Vous n'êtes pas stupide et je suis loin de l'être également. Vous ressentez comme moi cette tension qui est présente entre nous depuis plusieurs mois maintenant. Nous l'avons cultivé petit à petit, nous y avons mis notre savoir-faire pour aboutir à cet instant précis. Ce que je veux savoir à présent c'est, est-ce que vous aurez les couilles d'aller jusqu'au bout ?! »
Elle se redressa et alla jusqu'à la porte de la classe pour fermer celle-ci. Les endorphines me rendaient ivre, mon corps était en train de s'adapter aux messages physiques et verbaux qu'elle venait de me balancer en pleine gueule. Elle fit glisser le brise vue présent sur la petite fenêtre de la porte et mit un tour de clé afin que je sache bel et bien que je ne pouvais plus reculer à présent. Comme elle venait de me le dire, je n'étais pas stupide, je ne savais parfaitement que ce qui aller se produire était totalement idiot et exclu de toutes déontologies de professeur. Elle s'avança vers moi tout en remontant sa robe jusqu'en haut de ses cuisses révélant un petit tatouage en forme de cœur et la dentelle blanche de sa culotte. Ce qui me confirma que ce matin en se levant, elle avait pris la peine d'assortir ses plus beaux sous-vêtements et que c'était aujourd'hui que nous allions franchir le cap. Tout était clair dans sa tête, le plan était fondé. Elle s'installa à califourchon sur moi et prit mon visage entre ses mains. Je pouvais sentir l'excitation à travers sa respiration. Il m'était compliqué de lutter, je dois l'avouer. J'étais faible. Elle m'embrassa une première fois, je m’efforçai de ne pas répondre à son baiser, mais elle m'avait analysé depuis plusieurs mois, elle commençait à me connaître. Elle prit mes mains et les passa sous sa robe afin que mes doigts viennent toucher la peau tiède de son corps. Le fil conducteur qui me permettait de ne pas flancher céda …
Une nouvelle journée avait débuté, les élèves de mon troisième cours prenaient place dans la salle. J'avais encore en mémoire ce qui s'était passé hier sur cette chaise. Une vapeur d'excitation balaya mon dos, ce qui me provoqua un frisson. Les étudiants étaient tous installés et l'heure de commencer mon cours était arrivé. Instinctivement mon regard traversa de part et d'autre la salle pendant que je saluais verbalement les élèves. Elle n'était pas présente, ce qui n'était pas habituel chez elle. Depuis le début de l'année, elle n'avait jamais manqué un seul de mes cours, même lorsqu'elle avait eu cette grosse crève pendant trois jours. En revanche sa meilleure amie, elle, était présente. D'ailleurs celle-ci m'observait avec un demi-sourire accroché aux lèvres, ce qui éveilla légèrement ma curiosité. Était-elle au courant ? Une chose était sûre, elle aurait certainement l’explication sur l'absence de son amie. Le cours se déroula normalement, bien trop d'ailleurs. Habituellement elle intervient pour poser la question ultime qui fera rebondir le cours sur le sujet concret de celui-ci. J'ai pourtant essayé aujourd'hui de faire jaillir cette fameuse question, mais rien à y faire.
La sonnerie retentit comme chaque jour à la même heure, ce qui donne le signalement aux étudiants que mon cours est terminé. Ils s'empressent tous de quitter la classe car aujourd'hui nous sommes la fin de la semaine et que ce soir, toute cette jolie petite bande aura très certainement mieux à faire qu'étudier le dernier roman que je viens de leur confier pour la fin de la semaine prochaine. Je les observe quitter les lieux, tandis que je vois sa meilleure amie se faufiler à travers la salle. Il ne faut absolument pas que je passe à côté de cette occasion.
« - Ambre ?! Ambre ?! Excuse-moi de te couper dans ton élan, mais peux-tu venir deux petites secondes s'il te plaît ? »
La jeune femme rebrousse chemin et s'avance vers mon pupitre, avant de jeter un bref coup d’œil derrière son épaule afin de constater que la salle est belle et bien vide. Elle m'observe tout en arborant de nouveau son sourire, elle coince une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille.
« - Je suis au courant. »
« - Excuse-moi ? Je manque de m'étouffer avec ma salive. »
« - Pour hier. Je suis au courant. Vous ne pensiez tout de même pas qu'elle n'allait pas me mettre dans la confidence ?! J'ignore si vous êtes conscient de ce que vous avez fait, mais sincèrement, je n'aimerais pas me retrouver à votre place. Vous êtes conscient que si quelqu'un vient à apprendre ce qui c'est produit entre vous deux, vous risquez votre place ?! Sans oublier le peu de dignités qu'ils vous restera. »
Là je dois avouer que je suis dans la merde. Mais pourquoi as-tu fait ça ?! Cela devait rester notre petit secret entre nous. Réfléchis quelques secondes avant de répondre, et s'il te plaît, sois persuasif.
« - Je ne t'ai pas demandé de discuter de ceci avec moi, la seule chose que j'aimerais savoir c'est, où elle est ?! »
« - Pourquoi ? Elle a oublié de récupérer sa petite culotte sous votre bureau. Un nouveau sourire, cette fois-ci narquois, étira ses lèvres. Elle ne me laissa pas le temps de répondre et enchaîna. J'ignore où elle est. La seule chose que je sais, c'est qu'hier elle n'avait que votre prénom à la bouche. »
Sur ces dernières paroles, elle tourna les talons et quitta la classe tout en me laissant dans mon tourbillon d'inquiétude. J'avais fauté et correctement. Il fallait absolument que je reprenne mes esprits, je devais être blanc comme un linge et il me serait impossible d'expliquer à mes collègues la cause de ce teint laiteux. Je devais absolument me ressaisir.
Je rangeais mes affaires dans mon bureau, les informations fusées dans mon crâne, comme si celui-ci était adapté d'une centrale capable de filtrer un nombre incohérent d'informations plus folles les unes que les autres. Je ne devrais pas, mais je commençai très probablement à perdre pied. Mon téléphone en main, je composais le message qui lui était dédié.
« Il faut que l'on se voit, je dois te parler. Fais-moi signe rapidement, s'il te plaît. »
Je regardais ma montre, il était presque minuit. Aucune réponse de sa part ne m'avait été adressé. J'avais bu deux bières et commandé chinois histoire de me changer les idées et surtout d'arrêter de faire les cent pas dans mon petit appartement. Nous ne nous étions jamais écrit par message. Peut-être aurais-je dû lui signaler que c'était moi ? Je ne pouvais pas prendre le risque, si quelqu'un apprenait que nous avions également échangé nos numéros, j'aurais aggravé mon cas. Le son de la télévision me berçait malgré mes angoisses et je finis par sombrer dans les bras de Morphée.
On toqua violemment contre ma porte d'entrée ce qui me fit me réveiller dans un sursaut monstre. Le cœur battant aux tempes, les yeux à moitié clos, j'allais ouvrir la porte. Devant moi, deux agents, ils me dévisageaient d'un air solennel. Je me tenais à la rainure de ma porte d'entrée, prêt à refuser leur demande de collecte de fonds pour la caserne.
« - Monsieur Ullger ? »
Merde ils connaissent mon nom.
« - Eeeh, oui. »
« - Nous devons discuter avec vous. »
Pardon ?!
« - Pour qu'elle raison ? »
« - Le corps de Cloé a été retrouver sur la rive du lac hier soir par un groupe de jeunes. Et d'après nos recherches, vous êtes le dernier à voir eut un contact avec elle. »
Je ne me sentais pas bien. Mon sang était glacé et l'air commençait à me manquer. J'observai les deux agents comme si j'étais en plein rêve. Ma vue s'était troublée et j'ignorai si je n'allais pas perdre connaissance. Je laissai glisser ma main le long de la rainure de ma porte et dans un titubement incertain, j'allais m’asseoir sur mon canapé. Les deux agents en conclurent qu'ils pouvaient pénétrer dans mon intimité et s'avancèrent dans mon salon tout en prenant la peine de refermer la porte. Habituellement je leur aurais proposé un café, mais vu dans l'état dans lequel je me trouvais, il m'était impossible d'être accueillant.
Il m'était difficile d'entendre les détaille de l'enquête, mais une partie de moi voulait savoir et surtout comprendre. D'après les agents, il n’avait exclut aucune possibilité. Crime, suicide, accident. Rien n'avait été mis de côté, pas même moi. J'allais devoir livrer notre petit secret, j'allais devoir donner tous les détails qui nous avaient liés 48 heures auparavant.
Les agents m'observaient sans laisser refléter la moindre émotion sur leurs visages, mais d'après leurs froideurs, je pouvais en conclure qu'ils avaient qu'une seule envie c'était très certainement de me péter la gueule. La seule chose qui les retenait de franchir ce cap, c'était que Cloé était majeure et qu'ils étaient sur mon territoire. De toute manière, ils ne pourraient jamais comprendre ce qu'il c'était produit entre elle et moi durant tous ces longs mois. Ils n'avaient qu'une envie, c'était que je file l'information qui leur permettrait de se dire que j'étais peut-être le suspect numéro un. Manque de bol pour eux, je n'avais absolument rien à me reprocher sur la disparition subite de Cloé. L'un d'eux c'était levé et sorti de sa poche son téléphone portable. Il observa son collègue.
« - C'est John. Je reviens. »
L'homme était sorti à l'extérieur. Je me retrouvais en face à face avec le cliché même du flic qui trompe sa femme depuis des mois, mais qui s'entête à se dire que ce n'est pas de sa faute, mais plutôt celle de sa femme. J'étais sur le point de lui proposer un café, histoire de me libérer de son regard accusateur pendant quelques minutes, mais son collègue pénétra de nouveau dans mon appartement tout en rangeant son téléphone. Il s'avança face à moi.
« - Votre amie à mise fin à ses jours. Il se tourne vers son collègue. Ils viennent de mettre la main sur une lettre écrite. Elle explique pourquoi elle a fait ça ainsi que le lieu où elle allait le faire. L'agent m'observe à nouveau de son air supérieur. Excusez-nous du dérangement. Et nous vous présentons toutes nos condoléances. »
Sur ces dernières paroles, la porte se refermait sur les deux êtres en uniforme. Les scènes qui venaient de se produire m'étaient apparues comme si j'étais spectateur de celles-ci. Mon esprit sombrait dans le chaos, tandis que les gens présents dans la rue, eux, ignoraient totalement ce qu'il venait de se produire dans mon appartement. La vie aller poursuivre son rythme et moi j'allais devoir apprendre à vivre avec cet énorme bagage émotionnel.
Les mois avaient défilé à une allure folle. Dès le lendemain de l'annonce du suicide de Cloé, j'avais sauté dans le premier avion et quitté le Canada pour vivre ma propre aventure. Depuis que j'étais dans mes études pour devenir professeur d'université, je m'étais mis en tête que je ferais le tour des pays qui m'attiraient le plus. Avec les quelques sous que j'avais de côté, il m'avait été possible de me diriger vers le Japon et sa culture plus qu'extraordinaire, la France et ses bons petits plats en sauces et je venais de terminer mon périple par les États Unis, plus précisément Cambridge dans l'État du Massachusetts, ma ville natale.
Avec mes dernières économies, j'avais pu me trouver un petit logement qui pour le moment suffisait amplement à mes besoins. En revanche, je commençais sérieusement à manquer d'argent et si je ne voulais pas me retrouver dans une merde noire, j'allais devoir me bouger pour trouver de quoi renflouer mes comptes.
J'avais enchaîné les petits boulots, mais aucun d'eux ne me correspondait concrètement. J'avais fait des études pendant plusieurs années pour exercer le métier que j'aimais, je ne pouvais pas retomber dans mon ancienne routine à passer de petit boulot en petit boulot tout en me demandant si demain je serais toujours employé. Je me devais de faire ce que je savais faire de mieux.
Mon enveloppe contenant ma lettre de motivation en main, j'observai la boîte aux lettres tout en me demandant si j'avais fait le bon choix. À ce moment précis, un flash de mon passé eut l'effet d'une claque sur mon petit minois. J'étais prêt à retirer l'enveloppe de l'ouverte de la boîte aux lettres, mais celle-ci resta accroché dans l’habitacle et m'échappa des mains avant de terminer sa course au fond de l'énorme boite en métal. À ce moment précis, j'aurais été capable de me gifler. Mes nerfs avaient rendu mon teint rouge écarlate et j'étais sur le point d'exploser de rage.
Après quelques jours d'attente dans une angoisse constante, mon téléphone sonna tandis que j'étais installé sur mon canapé plongé dans un roman que je connaissais sur le bout du doigt. C'est ce qu'il me fallait. Un roman que je connaissais parfaitement afin de ne pas avoir à réfléchir sur le contenu de celui-ci. J'observai l'écran de mon cellulaire qui affichait un numéro qui m'était totalement inconnu. Cependant, il ne le resta pas longtemps, car après une brève hésitation, je reconnus le numéro que j'avais vu quelques jours auparavant sur l'offre d'emplois pour travailler en tant que professeur de littérature a l'université de Cambridge.
L'échange qui en suivit fut bref et plutôt concluant. J'étais officiellement le nouveau professeur de littérature et je devais venir voir la doyenne en fin d'après-midi afin de signer les papiers de mon contrat d'essai pour un mois.
Dans ce nouvel universitaire et cette nouvelle classe, Tayler fera la connaissance d'une nouvelle « elle ».
(Invité)