(theostin) a feeling that burns the skin

@Theodora Pasquier Après une deuxième épreuve des olympiades des plus épuisantes et après m'être remis de la maladie qui a contagié tous les participants qui ont été en contact avec la boue, j'ai décidé d'aller fêter enfin notre victoire. Car oui, on a gagné. La Dudley House renait de ses cendres, retourne dans la lumière. On est donc plusieurs au Lux, à tester ce nouveau bar. On se raconte des anecdotes drôles sur l'épreuve, la fois où j'ai perdu mon maillot et où un autre a avalé de la boue. On enchaine quelques verres et c'est à mon tour d'aller chercher la tournée. J'abandonne le siège, le coin salon pour me rendre au bar. J'attends sagement mon tour. Une voix, cette voix, ce rire cristallin, je le connais par coeur. Même de loin, il me provoque des frissons. Elle est dans les parages, mais où ? Je balaye la salle du regard et je tombe finalement sur Theodora Pasquier. Mais Theodora pas seule non, avec un homme, proche de lui. Elle lui susurre des choses à l'oreille. Elle passe sa main sur sa cuisse. Je vois rouge. Pourquoi ça me fait cet effet ? On est sensé ne plus se côtoyer. Je sais pertinemment qu'elle aime plaire et qu'elle doit surement s'amuser avec d'autres garçons. Mais l'afficher comme ça devant mes yeux... j'ai le démon qui grandit en moi. Je serre les dents et spontanément j'abandonne ma commande, les dudleys, tout. Je mets mon cerveau sur off et c'est le coeur qui agi. J'avance jusqu'à la pforzheimer et fais mine d'être étonné. “ tiens mais... je t'ai déjà vu toi. oui, tu es la fille qui m'a refilé une mst. j'ai oublié de te remercier d'ailleurs. ” mon jeu d'acteur ne me trahira pas, je le sais. Je me tourne vers l'homme, le dévisage et le détaille. “ je te conseille de filer. ne plus sentir ses attributs pendant dix jours c'est l'horreur. ” je lui fais une petite tape sur l'épaule et l'homme reste dubitatif. Dévisage Theodora, la regardant d'un tout autre air.

@Gustin Mahoney | Nouveau bar qui vient d'ouvrir "le lux" ce nom parle à Theodora, car elle aime le luxe, elle aime la gloire et elle aime tout ce qui brille. Vêtue d'une belle robe, elle a laissé ses cheveux retomber sur ses épaules, maquillage parfait lui donnant des allures de poupées barbie, elle sait qu'elle va plaire. Disputes avec Noah, Noah à l'hôpital elle a juste besoin d'une proie pour ce soir, se changer les idées et surtout briser un coeur en promettant monts et merveilles. Demoiselle s'est approchée d'un homme, plutôt beau gosse et surtout il a l'air bien foutu. En discutant il lui dit qu'il est italien son anglais est donc approximatif mais Theo en comprend l'essentiel. Elle lâche un petit rire lorsqu'il écorche son nom et lui énonce afin qu'il le prononce correctement. Mais ils sont vite arrêtés par l'aura malfaisante de celui qui aurait pu être son alter ego. Elle lui jette un regard noir lorsqu'il parle de mst, alors que le goujat pourrait être lui au vue de tous les rapports sexuels non protégés qu'il a eu. La proie de Theo s'en va, et elle ne le retient pas car : sa nouvelle proie est là mais pas pour les mêmes supplices. C'est bien t'es content Gustin ? qu'elle dit en s'approchant à quelques centimètres de son visage pour ensuite le gifler sans aucune hésitation. Je t'avais dit qu'on ne devait plus s'approcher; À quoi tu joues ? tu ne fêtes pas ta piètre victoire avec ta confrérie ? dit-elle en désignant au loin la Dudley réunie. Elle est observatrice la petite, et n'a pu s'empêcher de reconnaitre plusieurs têtes de son ancienne confrérie.

@Theodora Pasquier J'sais pas ce qui m'a pris. Une pulsion. Une angoisse. Comme un signal d'alarme. Voir Theodora au bras d'un autre ne me plait pas. L'image est moche. Dérangeante. Elle me donne des démangeaisons. Y'a le coeur qui brûle, qui ronge, impossible de le faire taire. On est au stade où on s'éloigne et même si ça me plait pas, j'ai réussi à tenir jusqu'ici. Jusqu'à ce soir, jusqu'à cette scène. Attaquer, c'est mon meilleur moyen de défense. Car elle ne s'en rend peut-être pas compte, mais agir comme elle le fait, c'est attaquer mon amour propre. Marre de me faire marcher dessus. Ma mâchoire ne se détend pas pour autant, même si l'homme prend la fuite avec cette fausse révélation. Pasquier se lève et je sais que je vais attirer la tornade. Mais putain, c'est ça que je veux. Un sourire pour m'apprêter à répondre à sa question avant de recevoir une gifle qui claque. Elle a osé. Evidemment, car elle ose tout avec moi. Le geste n'arrange pas les choses, loin de là. J'essaye pourtant de garder mon calme même si l'ego a mal de se faire frapper par une fille devant tout le monde. Nerveux, je lâche un rictus en me massant la joue. “ je t'ai rendu service. ce type puait l'alcool à plein nez. ” donc maintenant tu vas lui faire croire que c'était pour la protéger ? Je lance un regard distrait aux dudleys à la table plus loin. “ c'est toi qui a voulu ça, pas moi. on est qui pour suivre les règles Theo ? ” l'interdit c'est nous, la haine c'est nous, la passion c'est nous. J'ai jamais autant brûlé qu'en sa présence, forcément que mon corps en demande encore plus. “ si je te dis que je veux pas qu'on arrête de se voir... que putain, je pense tout le temps à toi. et que... ” tu me rends fou. Que tu bousilles tout chez moi. Je soupire et je regarde ailleurs, les traits sévères. Le battant a parlé, encore une fois. Le diable dont on a arraché ses ailes essaye de se convaincre qu'il peut redevenir un ange.

@Gustin Mahoney | Approche toi de Theo, et elle fera de toi son punching ball, éloigne toi d'elle et elle te voudra en gant de boxe. C'est ce qu'il s'est passé avec Gustin, elle n'en voulait pas, l'a rejeté et il en a préféré une autre. C'est à ce moment là qu'elle s'est rendue compte qu'elle le désirait plus qu'elle ne le voudrait. Mais elle désirait ce qu'elle ne pouvait pas avoir, et maintenant qu'elle le peut, elle ne le veut plus. Des blessures sont ancrées en elle, des gestes, des mots qui ne s'effacent pas si facilement sauf avec le temps. Cependant, du temps elle n'en a pas et le Mahoney est en train de lui en faire perdre, encore. Et toi tu crois que tu sens bon ? Tu pues la jalousie. dit-elle avec assurance, sachant parfaitement que le geste du jeune se voulant héroïque est en réalité un geste voulant dire "prends moi à sa place". Flattée, elle ne le montre pas, et le gifle pour lui faire comprendre son désaccord. La marque de sa main se voit distinctement sur la joue masculine, elle sourit fière de sa violence. Theodora le voit tourner la tête vers les regards indiscrets de son confrérie se demandant bien qu'elle est son réel problème. À partir du moment où je fixe les règles, elles doivent être suivies. Bien sûr elle aimerait changer les jeux et justement trouver de nouvelles qui seraient de faire tout le contraire de celles énoncées mais cela serait trop facile, et ne leur ressemblerait pas. Croisant les bras, elle l'écoute faire son discours les yeux d'un air outré Et blabla.. qu'elle dit pendant qu'il commence à lui avouer ses sentiments. Et que quoi Gustin ? Que tu es amoureux de moi, que tu aurais dû me choisir avant de fréquenter ta Wertheimer ? Marque une pause et ne lui laisse pas le temps de répondre Tu aurais dû faire le bon choix dès le départ, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Je serais restée à la Dudley, je me serais sûrement présentée comme Vice Présidente à tes côtés, nous aurions régné sur tout le monde, écrasé les autres maisons. Nous aurions fait l'Amour tout le temps jusqu'à ce que nous soyons à bout de force.. Mais ceci n'est plus qu'espoirs et rêves. Vicieuse et machiavélique, elle sait comment le faire souffrir, bien sûr elle aurait aimé qu'il fasse ce premier choix aussi mais le destin en a décidé autrement.

@Theodora Pasquier Le pire, c'est que je m'attends à quelque chose d'irréel, d'improbable. Quelque chose que je peux juste vivre dans ma tête mais qui ne se réalisera jamais. Car c'est tordu, car c'est malsain, car c'est mauvais. Mais ce qui m'accroche et pourquoi je m'en-tête, c'est qu'on a jamais été normaux tous les deux. On a toujours tout fait dans l'excès, à se délecter du sang et du feu, à se consumer encore et encore jusqu'à ce qu'on ne devienne plus que poussières. Y'a quelque chose qui cloche. Pourquoi elle ne se montre plus aussi joueuse alors qu'elle l'a bien démontré en couchant avec moi, prisonnier de ce lit. C'est comme si du jour au lendemain, elle a réussi à faire éteindre le feu à l'intérieur d'elle, ou du moins, en apparence. Elle est juste de glace, tellement froide qu'elle me donne la chaire de poule en un battement de cils. Où est passé la Theodora que je connais ? Celle qui se moque si bien de tout, qui attrape tout ce qu'elle veut de ses griffes sans penser aux conséquences. Je balance ses règles d'un haussement de sourcils et d'un rire nerveux. Puis rire qui s'efface quand elle reprend de nouveau la parole. J'ai trop parlé, j'aurais peut-être pas du mais l'alcool m'a donné le courage. Je sais pas, comme si... comme si parler enfin de ce qu'on ressent tous les deux, arrêter de fuir ce sujet avec de douces allusions, ça changerait quelque chose. Elle crache sur mes sentiments, son venin qui vient automatiquement piquer mes veines. Elle cite tout ce qu'on aurait pu faire à deux, tout ce qu'on a loupé, par ma faute. Oui, je m'en veux d'avoir été amoureux de la mauvaise personne. Je m'en veux tellement que ça me met en colère. “ arrête Theo, arrête de rester fixée sur le fait qu'elle est passée avant toi. ” j'attrape sa main, encore chaude de la claque qu'elle m'a mise quelques secondes auparavant. Elle est bornée, mais bon sang, c'est ce qui fait tout d'elle. “ je crois qu'au fond je t'ai toujours voulu mais j'ai pris du temps à le comprendre et je suis désolé pour ça. désolé pour tout. putain, j'aimerais tellement remonter le temps et... ” faire de toi ma reine, te mettre sur le trône à mes côtés. On aurait été le couple phare du campus, comme elle dit, on aurait écrasé tout le monde, dicté nos lois, créer notre monde. J'ai le coeur qui déraille, le souffle aussi. Je suis tiraillé, attristé, et je m'accroche à tout ce que je peux pour tenir debout. J'ai envie de l'embrasser, elle n'est pas obligée de parler mais qu'elle ne me repousse pas. Elle peut rester immobile à m'écouter. Mes yeux détaillent chaque trait de son visage dont je suis accro. Je dévie ma trajectoire et colle ma joue contre la sienne, pose sa main sur ma cage thoracique, et lui murmure au creux de l'oreille : “ repousse-moi si tu ne ressens rien pour moi. ” j'écrase mon souffle sur sa peau et laisse l'empreinte de mes lèvres sur son cou. Je veux faire gronder ce qui grandit en elle dès qu'on commence à devenir tactile.

@Gustin Mahoney | Cela serait mentir que de dire que Theodora n'est jamais tombée amoureuse de Gustin, bien sûr qu'elle l'a aimé mais elle a longuement refoulé ses sentiments pour ne pas devenir faible. Souvent tiraillé entre deux amours : le calme avant la tempête, Noah ; où son égal, Gustin. Theodora a toujours su qu'un jour elle devrait faire un choix, qu'elle ne pourrait pas se contenter de jouer avec les deux. Avec les deux elle sera reine, avec les deux elle sera passionnée mais avec un elle ne souffrira pas. Gustin l'a brisé intérieurement, le jour où il l'a violenté lui faisant perdre son enfant. Bien sûr elle aurait pu lui pardonner s'il l'avait écouté plutôt que de croire Orphéa, elle lui aurait pardonné s'il n'avait pas laissé son idylle avec la Adams durer dans le temps et revenir vers Theo après avoir épuisé toutes ses forces et espoirs de former à nouveau le couple Orphin. Theodora n'est pas un second choix, mais il aurait très bien pu tromper Orphéa avec elle et là elle aurait peut-être une fois de plus reconsidéré la chose mais il est allé trop loin dans ses sentiments envers Wertheimer qu'elle le sait impossible de l'aimer plus. Impossible d'arrêter. dit-elle en secouant la tête négativement. Elle ne peut ôter les menaces qu'il lui lançait à son égard lorsqu'elle prononçait le nom de Sainte Nitouche, elle ne peut s'empêcher de se l'imaginer coucher avec lui et surtout la violence qu'il a eu envers elle. Theodora le laisse attraper sa main en ayant un léger mouvement de recul. Remonter le temps est impossible. Il est trop tard Gustin. Tandis qu'il lui fait de longs discours, elle reste distante et froide et n'avoue clairement pas ce qu'elle a pu ressentir n'ayant pas envie de montrer ses faiblesses. Rapprochement masculin de plus en plus envenimant pénétrant dans la bulle de la Pasquier, et vient lui susurrer comme un ultimatum au creux de l'oreille. Blondie reste de glace, aucune émotion ne passe sur son visage regard dans le vide mais son cou la trahi en lui mettant la chair de poule au contact des lèvres du brunet. J'espère que tu es prêt à souffrir. qu'elle dit en le repoussant en fermant la main posée sur la poitrine masculine. Theodora ne saurait dire si elle ment ou si elle est sincère, la seule chose dont elle est sûre c'est que donner une chance à Gustin serait la pire erreur de sa vie. À deux ils auraient certes pu conquérir le monde mais ils se seraient sûrement détruits et causés leur mort à petit feu. Elle souffre trop en sa présence, et elle ne veut plus souffrir. C'est mon dernier mot, Gustin.

@Theodora Pasquier Bien sûr qu'en ce moment je me déteste. J'aimerais qu'elle me croit quand je dis que je n'ai plus rien pour Orphéa, que je compte pas me remettre avec par je ne sais quel miracle. J'éprouve une attirance que j'ai tellement enfuie pendant des mois qu'une fois acceptée, elle est décuplée. Je te veux, Theodora Pasquier. Je veux être ton roi, et toi ma reine. Je veux faire oublier les maux que j'ai pu causé. Donne-moi cette chance et tu verras que tu seras ma priorité. Question fidélité, je suis droit, je n'ai jamais eu d'écart même si on aurait pu. Mais j'avais trop de respect pour la adams, je ne voulais pas foirer la première relation dans laquelle je me suis plongé. Peut-être que j'aurais dû. Finalement, car j'ai l'impression que y'a qu'en bad boy que tu m'apprécies, pas vrai ? Je serre la mâchoire, tente de ne pas exploser même si au fond, je sens littéralement le poids de mon coeur qui s'effondre. Je veux juste savoir si elle ressent la même chose. Même si elle ne veut pas de moi, tant pis, mais qu'elle ne me dise pas que nous deux c'était rien. Même la vengeance dans ma cabine, quand elle m'a chevauché avec tellement de passion, je peux pas croire que pour elle c'était juste un coup comme ça. Peut-être qu'elle voulait goûter ce que c'était un Gustin triste. Et ça lui a pas plus. J'en sais rien, j'ai tellement de questions à lui poser, tellement de choses qui me traversent l'esprit mais je ne sais pas quoi dire par crainte de m'enfoncer encore plus. Dis-le Theo. Elle me repousse et je peux vous dire que sa main ferme sur ma poitrine c'est pire que la lame d'un couteau. Je déglutis difficilement, baisse le regard. L'ego en prend un coup mais c'est rien comparé à mon amour propre. “ toujours... ” que je réponds dans la réserve, tente de faire un faux sourire pour ne pas lui montrer que je suis plus bas que terre, actuellement. Je me mords la joue et recule lentement. La vipère m'adressant ses derniers mots. “ ce ne sera pas le dernier. ” tu reviendras. Je le sais. Car Gus et Theo peuvent pas être loin l'un de l'autre même s'ils se détestent, même s'ils se font les pires crasses. C'est bien plus que physique, et ce sera plus fort que toi.

the end