TIMOTEO-ELIA T. PELLECHIA ► taylor lautner

« Comment s’appelle t-il maman ? ». Une petite voix aigue et une grosse bouille toute ronde avec des yeux énormes me fixait en permanence. « Nora arrête de crier tu vas lui faire peur. Il s’appelle Timoteo-Elia Tobias, ça te convient ? ». Un grand sourire s’affichait sur cette tête au-dessus de moi, cette petite haute comme trois pommes n’était autre que ma grande sœur. Pendant plusieurs semaines je me trouvais dans cette vieille chambre qui sentait affreusement mauvais. Mais pourtant je me sentais si bien dans cet endroit, le soleil venait me chatouiller le bout de mon nez et me réchauffait quand les frissons m’envahissaient. J’avais l’impression de prendre chaque jour un petit centimètre et de devenir géant. Quand je suis sortit pour la première fois de ce grand bâtiment, je me retrouvais dans cet endroit si bruyant. J’avais l’impression d’avoir la tête qui allait exploser à tout moment… Je me trouvais dans cette grande ville, je ne connaissais pas ce monde et je ne connaissais encore moins cet homme qui me faisait des grimaces. La peur m’envahissait de plus en plus jusqu’à ce que le bruit s’étouffe. J’arrivais quelques temps après devant une grande maison, je n’avais pas eu le temps de regarder plus longuement. Je me retrouvais en peu de temps dans un lit, dans une pièce assez coloré avec des jouets et des peluches dans tous les endroits. C’est ainsi que je vivais pendant de longs mois et de longues années, ensuite j’ai déménagé dans une autre pièce, dans une chambre plus grande. J’avais mon propre lit une place ainsi qu’un grand bureau et une belle bibliothèque pour pouvoir lire et ranger des affaires. A l’âge de mes cinq ans la famille s’agrandissait encore un peu plus et à l’arrivé des jumeaux, une fille et un garçon. J’avais le droit de choisir leurs prénoms et j’avais donc décidé Zéphyr Anastasia et Tyler Aaron. Nous étions donc à présent six dans la maison, je me trouvais souvent dehors avec des amis ou bien au foot. En effet mes parents avaient bien voulu m’inscrire dans un petit club pour débuter ma passion. Je grandissais et je changeais rapidement d’équipe et les maths étaient de plus en plus présentes le week-end. A chaque match j’avais toute ma petite famille qui venait m’encourager, parfois ont gagnait et parfois on perdait. Mais ont ne lâchait jamais l’affaire.

J’avais maintenant douze ans et je travaillais très bien à l’école, mes parents m’avaient expliqué que si je voulais un bon métier il fallait que je travaille toujours très bien. Je ramenais alors de très bonnes notes et ils étaient toujours très fiers de moi et comme cadeau j’avais eu mon portable ainsi qu’un appareil photo. Je devenais un petit démon et oui la crise d’adolescence venait et je ne respectais plus grand-chose. En quelques mois je ne foutais plus rien en cour et c’était la chute totale, j’étais devenu un petit délinquant si jeune… Je sortais tous les soirs avec des potes et souvent je ne demandais pas l’autorisation. Ma sœur essayait pourtant de me faire changer d’avis et de m’en empêcher, mais celle-ci n’y arrivait jamais. Je trainais tous les soirs dans les rues de Londres, je ne faisais pas grand-chose à part regarder mes potes fumer et boire. Même si je trainais avec eux j’évitais de toucher à ce genre de choses qui n’étaient pas toléré à la maison. Je n’avais aucune envie de me monter tous le monde à dos pour faire comme mes potes. A la fin de ma scolarité au collège je suis donc allé au lycée sans savoir ce que je voulais vraiment faire… Je savais une seule chose, ayant une assez bonne moyenne j’étais pris en seconde option sport. J’avais demandé pour être en basket-ball, donc je passais la plupart du temps au gymnase après les cours. Mon corps changeait, je prenais de plus en plus de muscle. Bref, je devenais un vrai homme. Ma première cuite c’était juste après un match de basket et j’avais d’ailleurs fait ma première fois dans la foulée. C’est même ce soir-là ou j’ai commencé à fumer, drogue et clope avec alcool, un bon mélange pour faire tourner la tête. Mes parents ne me reconnaissaient plus, je leurs taxait en permanence leurs arranges. Ils en avaient tellement, qu’ils pouvaient m’en passer. Je bossais plus vraiment, je ne faisais que de m’entrainer. J’étais devenu un don juan. Je couchais avec toutes les belles demoiselles du coin, je trainais dans les bars jusqu’à leurs fermetures et j’allais en boite fin caisse. Imaginez un peu les dégats, je me retrouvais le lendemain dans un lit d’une demoiselle que je ne connaissais pas. Enfin voilà quoi, c’est ça les bonnes années. Après avoir obtenu mon diplôme avec énormément de difficulté, mes parents m’ont inscrit dans une grande université. J’avais décidé de devenir juge, juge pour enfant peut-être. Mais pour avoir ce boulot je devais travailler et avoir tous les diplômes, je devais donc partir de l’Italie. Je devais quitter mes amis, quitter ma maison ainsi que ma famille et aller en Amérique. Je savais parler parfaitement l’anglais, mais le changement de climat ainsi que d’horaire allait être compliqué. Sans plus tarder, mon dossier d’inscription avait été envoyé et ma valise faite. J’avais en tout, deux valises et deux gros sacs de sports pleins. J’étais prêt à prendre l’avion direction l’Amérique ou un appartement m’attendait. Je devais bosser si je voulais réussir ma vie malgré que mes parents avaient largement d’argent pour me payer tout ce que je désirais tout le long de ma vie. Des heures, de longues heures sont passées et je me trouvais au-dessus de la France et j’arrivais plus tard en Amérique. Une fois arrivé, j’avais un petit taxi qui m’attendait et qui m’avait déposé devant le bâtiment en question. Le lendemain retour aux sources : Les cours. Au final les années sont passées rapidement et je n’ai pas perdu mes bonnes habitudes : Boire, fumer et s’amuser. J’avais une voiture et je me débrouillais bien tout seul, j’avais parfois des appels de mes parents pour prendre de mes nouvelles… Jusqu’au jour ou la plus mauvaise nouvelle était tombée. Ils m’avaient envoyé dans cette université juste pour que je me rapproche d’une certaine demoiselle et que je termine ma vie avec elle… Une chose bien trop compliqué pour moi, mais je n’avais pas vraiment le choix. Histoire à suivre ? Certainement !