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Beauty from NYC (18 oct.) ft. Megara

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Une matinée des plus banales commençait pour Dean en ce lundi matin : réveil aux aurores, débarbouillage, prière et petit-déjeuner persan. Ses parents avaient toujours eu l’habitude de rester silencieux les premières secondes d’un repas, puis on pouvait témoigner de l’amour qui les unissait rien qu’en les voyant entamer une conversation. Après plus de quarante années de mariage, ils continuaient de communiquer comme s’ils s’étaient mariés la veille, et avaient toujours de quoi renflouer la discussion de sujets plus ou moins importants. Ils n’étaient que très peu démonstratifs l’un envers l’autre, mais ils avaient des petites attentions qui ne trompaient guère, invisibles aux yeux de ceux qui n’y faisaient pas attention.

Leur fils était heureux de pouvoir assister de nouveau à ces moments plein de quiétude, et il lui plaisait de se faire discret rien que pour profiter de cette aura légère, tout en dégustant le traditionnel pain taftan à la fêta et aux herbes. Sirotant un thé iranien, il se demandait quel était leur secret. À l’époque où les couples se faisaient et se défaisaient, se mariaient et divorçaient, il était curieux de connaître ce qui permettait à une relation de perdurer. Unis l’un à l’autre avant même de s’être adressé la parole, ils étaient bien trop réservés sur la question pour partager leur recette de l’amour, et Dean bien trop gêné pour la leur demander. C’était ainsi qu’ils débutaient leur journée : dans une atmosphère timide mais aimante.

Si Dean respectait l’importance des traditions, il n’en était pas moins un fou de café, - un carburant qu’il avait appris à apprécier lors de sa toute première formation de soldat. Après avoir respecté le programme familial, ce fut naturellement qu’il erra dans les rues du centre-ville à la recherche d’un endroit où déguster de l’or noir. Une enseigne attira son attention, l’une de celles qui attiraient aussi bien les étudiants que les travailleurs, les plus pauvres que les plus riches : Starbucks. Il poussa la porte et avança vers la file d’attente. À huit heures trente du matin, cette dernière était loin d’être longue ; il fallait attendre neuf heures pétantes pour que les gens se bousculent, affolés par le peu de temps qui leur restait avant leur prise de poste.

Dean posa son regard sur la pancarte qui détaillait les boissons proposées, ça lui permettait de faire passer le temps. La clochette de l’entrée sonna, indiquant qu’un autre citoyen de Boston s’était pressé à l’intérieur pour commander sa ration matinale de caféine. Le commando tourna alors la tête vers cette personne, très peu attentif aux premiers abords, avant de froncer les sourcils et de revenir capter les traits de la cliente. Elle lui disait quelque chose, et cette impression lui parut surgir d’un passé quelque peu lointain. Bonjour, la salua-t-il, en espérant qu’au retour de sa voix, le souvenir puisse s’éclaircir davantage. Ça ne manqua d’ailleurs pas : Mince, j’ai failli ne pas calculer.

T’es la fameuse p’tite copine du fils de Zeus, fit-il, en rappel à la remarque qu’il avait faite trois ans auparavant, lorsqu’elle lui avait appris s’appeler Megara ; douce blague enfantine qu’il avait tentée pour sécher les larmes qui coulaient de ses yeux, à un moment où la vie avait décidé de ne pas lui faire de cadeau, comment il s’appelle déjà… Ah oui, Hercule, plissa-t-il les yeux, le sourire malin accroché aux lèvres. T’étais pas à New-York d’ailleurs, qu’est-ce que tu fais à Boston, demanda-t-il, surpris de la trouver ici.


@Megara Maxwell
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Le centre, endroit où je passe tout mon temps depuis mon retour dans cette ville. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis revenue dans cette ville. Ce centre, c'est une manière pour moi de me racheter après mon enfance en orphelinat. Après des années de galères, je crois que j'ai fais tout les délies que ces jeunes commettent aujourd'hui. Je crois que ça a fait de moi la candidate parfaite pour le poste de directrice. J'aime surtout être avec le groupe des plus jeunes. Je suis devenue une seconde maman pour eux et j'aime rester prêt d'eux. D'ailleurs cette nuit c'est ce que j'ai fais. J'ai un lit de camp dans mon bureau et je dors pas très bien. Ce matin, il est tôt quand je me réveille et comme d'habitude il faut que j'aille prendre mon café.
Je quitte le centre et je pars à pied pour aller au Starbuck le plus proche. C'est une habitude et ça me permet de me vider la tête. L'air frais est si agréable après la nuit que j'ai passé. Je fini par entrer dans le starbucks, faisant en sorte de toujours arriver avant la foule du matin. Je regarde mes messages et j'entends qu'on me salue. — bonjour. Que je répond naturellement sans vraiment faire attention. Les mots qu'il ajoute ensuite m'éveille quelque chose de familier. Je relève la tête et là je le reconnais. Il a vieillit, mais ça reste le même. Un léger sourire naît sur mes lèvres. — Et toi, tu es le gars qui chasse le surnaturel ? Dans la série c'est bien ça ? Je le regarde fixement et ces mots me ramènent quelques années plus tôt. Je me pince les lèvres en y repensant ainsi qu'à ma disparition par la suite. — Et bien avant d'arriver à New York, je venais de quitter Boston. C'est ici que je vivais. Maintenant tu le sais. Je suis surprise de te voire là et un peu perdu je pensais pas qu'on se verrait par la suite.  
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Et même que je récite encore quelques incantations de temps en temps, plaisanta-t-il, parce qu’il était loin de penser existants les spectres, vampires et autres créatures magiques ou fantastiques. Il appréciait qu’on lui conte des légendes, mais n’avait jamais été celui qui se retrouvait tétanisé à l’idée de côtoyer des maisons dites hantées. Il n’y avait qu’aux « djinns » auxquels il croyait, notamment pour avoir été cités plusieurs fois dans le Coran. J’savais pas, reprit-il son sérieux, se rendant compte qu’ils avaient évoqué énormément de choses, mais pas l’endroit où ils avaient grandi ; était-ce une simple coïncidence ou le destin qui voulait qu’ils aient l’opportunité de se croiser de nouveau ?

J’ai passé mes dix-huit premières années dans le centre-ville de Boston, c’est fou que je ne t’y ai jamais croisée , s’exclama-t-il avant qu’ils ne soient coupés dans leur conversation par le barista du Starbucks. Bonjour, un macchiato pour moi s’il vous plaît, commença-t-il avant de s’adresser à Megara, et pour toi, ça sera quoi ? Il l’invitait, sans lui donner une chance de pouvoir refuser. L’employé de l’enseigne jeta un œil sur la jeune femme dans l’attente qu’elle prenne commande à son tour. Dean et Meg, pour les prénoms , donna-t-il symboliquement  l'information avant de passer à l’étape du paiement. T’es pressée ou t’as un peu de temps devant toi ? Ça fait longtemps, dit-il.

Il aimerait avoir la chance de savoir ce qu’elle était devenue. Il fallait dire qu’elle était partie sans lui annoncer d’adresse, ni n’avait donné un moyen de la contacter ; il avait pensé avoir davantage de temps, mais ce dernier filait parfois à une allure folle. Aujourd’hui, il voulait prendre sa revanche et l’empêcher de disparaître à nouveau. Pas avant qu’il se soit assuré qu’elle aille bien, - vraiment bien. Il prit les boissons dans chacune de ses mains, et tendit celle qui était sienne. Ça te dérange si… on prend une photo, demanda-t-il la permission, promis Hercule n’aura pas de quoi jalouser ; seuls leurs cafés apparaîtraient sur le cliché.

@Megara Maxwell
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— Ah oui, moi il m'arrive de voir Hercule de temps à autres, mais il reste jamais longtemps. Ma mère et la mythologie. Elle aimait ça, toujours à me raconter leurs histoires pour m'endormir quand j'étais petite fille. La mort de mes parents étaient arriver bien trop tôt et je n'avais plus que mon prénom. Je l'informe que j'habitais ici avant notre rencontre à New York. Je réalise que l'on en a jamais parlé. Je lui souris alors que c'est à notre tour de commander. Je n'arrive pas à détacher mon regard de lui.
— Cette ville est très grande, puis peut-être que l'on s'est déjà croisé. Après tout, on ne se connaissait pas. Je m'attend à une réponse de sa part lorsque le barista me demande ce que je veux boire. — La même chose me conviendra très bien. Je souris au jeune homme, avant de reporter mon attention sur Dean. Sans que je n'ai eu le temps de comprendre, il paie pour nous deux. Je vois bien qu'il a envie qu'on discute et d'une certaine manière j'en déduis qu'il ne m'en veut pas pour ce qui s'est passé. Ce mot que je lui ai laissé avant de disparaître. — Merci. dis-je avant de regarder l'heure sur l'horloge du café. J'ajoute ensuite : — J'ai un peu de temps oui et je te dois bien ça.
Je n'avais pas tellement envie de m'en aller moi aussi. Seulement, la dernière fois que je l'avais vu il avait une petite amie. Raison pour laquelle j'étais parti. Je ne voulais pas créer de problème dans sa vie alors que moi je commençais vraiment à m'attacher. Dean était arrivé dans ma vie au moment où j'en avais eu le plus besoin. Il était tellement doux, gentil et tendre. Je prends le café qu'il me tend et je souris à ses mots : — Tu n'as rien à craindre, je suis seule, personne ne sera jaloux. Je mets mon gobelet prêt du sien et le laisse prendre la photo. Ensuite, je marche vers une table en extérieur, j'ai besoin d'air et ce matin l'air est doux. Je m'assois face à lui. — Je dois dire que je ne m'attendais pas à te revoir.
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Elle était célibataire, c’était bien ce qu’elle venait de lui confier. À l’époque, Megara naviguait également en solitaire, en pleine recherche de vérités, de réponses aux questions qui pouvaient tarauder son esprit. Elle était seule, et triste, - si triste qu’un inconnu avait pu deviner qu’elle avait besoin de soutien et de réconfort. Dean avait été cet homme à lui tendre la main, celui qui avait répondu présent pour l’écouter et lui éviter quelques moments désespérés. Un peu paumé dans cette grande ville qu’il ne connaissait que grâce aux films, il avait été bien heureux de la trouver aussi. Ensemble ils avaient pu profiter de leur séjour à NYC, et vider leur esprit de tout le négatif qui pouvait l’encombrer.

La photo dans le téléphone, il suivit la jeune femme jusqu’à l’extérieur, tout en pianotant rapidement sur son mobile. L’application meetsa ouverte, il posta le cliché sur son compte personnel et ajouta une brève légende. Une fois à hauteur d’une table, Dean prit place sur une chaise et sourit à sa vis-à-vis avant de répondre : on attend à me voir nulle part, faut dire. Mes retours sont tellement aléatoires que c’est toujours une surprise. C’était plus ou moins vrai. À chaque fin de mission, ses proches ne savaient jamais à l’avance s’il allait s’engager à nouveau ou s’il s’autoriserait un peu de repos. T’aurais préféré ne jamais me recroiser peut-être , demanda-t-il.

Il ne prendrait pas mal une réponse positive, Dean n’était pas le genre d’hommes à se fâcher facilement et elle le savait. La preuve était qu’il ne lui avait fait aucune remarque sur son départ précipité. Il pouvait nettement se mettre à la place de l’autre, et comprendre les raisons qui pouvaient éloigner une personne d’une autre. Je voudrais juste savoir comment tu vas. Après ça, tu seras libre de ne pas accepter que j’fasse partie de ton quotidien, fit-il, sans que la tonalité de sa voix n’ait changé. Tu as trouvé ce que tu étais partie chercher, d’ailleurs , se renseigna-t-il, tu as eu des nouvelles de ton frère ?


@Megara Maxwell
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Je n'avais plus été en couple depuis des années, j'avais eu quelques liaisons, mais rien d'important. Au moment où j'avais rencontré Dean, j'avais rompu avec Lenny quelques mois plus tôt. Brisé par le grand amour et la trahison qui en avait suivi. Je crois que je n'avais jamais touché le fond comme ça l'avait été à ce moment là. Dean m'avait alors trouvé au moment où j'avais le plus besoin d'aide, même si j'étais trop fière pour demander de l'aide. Tout les deux ne connaissaient pas la ville et ils s'étaient entraidé et avaient passé du temps ensemble.
Je sortais ayant besoin d'air après avoir fait la photo qu'il m'avait demandé plus tôt. Je m'assois et je suis un peu déstabilisé de le voire. Faut dire que Dean débarque toujours dans ma vie quand je me sens mal. — Agréable surprise tout de même, je te rassure. Je porte ma boisson chaude à mes lèvres et ça me fait du bien après la nuit que j'ai passé. Les paroles de Dean me font lever les yeux vers lui. — Arrête ne dis pas ça. Je n'aurais pas laissé un mot si c'était vraiment le cas. Peut-être que j'avais eu envie qu'il me retrouve.
— T'en as envie ? Revenir dans ma vie après toutes ses années ? Je le regarde avec insistance et ajoute : — Je ne veux pas que ça pose un problème à ta petite amie. Je me souviens très bien de la raison pour laquelle je l'ai planté à New York. Puis il me parle des raisons qui m'y avait conduite il y a quelques années. Je baisse les yeux en pensant à mon frère. — Oui. Il est mort. que je lâche avec difficulté.
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La question méritait une réponse simple : Et pourquoi pas ? C’était court, mais chouette. Ils avaient laissé des points de suspension à leur amitié, ils pouvaient très bien continuer à se découvrir, réapprendre de l’autre, s’amuser comme ils l’avaient fait à New-York, dans une atmosphère bon enfant. Dean avait des responsabilités à échelle mondiale, était grand et fort, mais il avait gardé son âme de gamin, et des étoiles pleuvaient dans ses yeux devant toutes les belles choses qu’offrait la vie. Il voulait partager ça avec le plus de personnes possibles, de celles qui avaient marqué son existence, et Megara en faisait partie. Alors, oui, pourquoi pas ? Pourquoi pas entrer à nouveau dans son quotidien et lui faire oublier les accidents de parcours ? Contrer tous les sanglots  par les rires, et transformer les larmes de peine en larmes de joie.

Ça n’en posera pas, lui assura-t-il lorsqu’elle émit la possibilité de blesser sa copine par sa présence à ses côtés ; ou plutôt ex-copine. Il resta vague, car là n’était pas la question. Le commando n’avait jamais pris l’habitude de s’étendre sur sa vie privée, et encore moins sur sa vie amoureuse. Ils étaient ainsi libres de se côtoyer si cela leur tenait tous deux à cœur, et c’était ce que Dean conclut : à partir d’aujourd’hui, ils allaient tenter de rattraper le temps perdu. Et comme le destin faisait bien les choses, le jeune homme comprit qu’un drame s’était produit peu de temps après que leur route se soit séparée, et qu’ils ne se recroisaient pas pour rien. M*rde, jura-t-il lorsqu’elle lui apprit la mort de son frère, chui tellement désolé…

La tonalité de sa voix s’était adoucie, même si son grain était grave. Il baissa les yeux, et fixa le cendrier posé au milieu de la table à laquelle ils avaient choisi de s’installer. Un silence se fit, comme pour rendre hommage à l’homme qui partageait son sang, pour appeler le repos éternel à son âme, et souhaiter que la paix lui soit accordée. Si j’avais su… je ne me serais pas risqué à poser la question, fit-il. Il se sentait gêné et triste pour la demoiselle qui lui faisait face. Ça va aller, murmura-t-il, comme une promesse qu’il lui faisait. Il adressa une esquisse sincère à sa vis-à-vis, puis changea de sujet : maintenant que t’as accepté qu’on se revoie, y’a aucune raison pour que j’garde pas contact avec toi.

Il prit son portable, pianota sur son écran tactile et demanda : c’quoi ton ID meetsa, que tu n'm’échappes pas une deuxième fois.


@Megara Maxwell
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