Il fait un peu... froid ? - Ft Sammy Carpenter.

La soirée avait été plutôt divertissante, j'étais sortie en ville avec quelques copines afin de profiter des joies des boîtes de nuit de Boston. Nous avions profité abondamment des biens faits du bar et de la piste de danse. Les discussions étaient allées bons trains et nous avions même rencontré quelques jolis garçons. À la fin de la soirée, ou plutôt au beau milieu de la nuit, nous avions tous échangés nos numéros puis étions repartis d’où nous venions. Me voilà donc, marchant sur le campus, en direction de la maison des Dunster. La soirée était fraîche et ma tenu, pas très couvrante. Je portais une jupe noir serrée et taille haute que je portais par-dessus une chemise transparente assez ample qui laissait voir mon soutien-gorge noir en dentelle. Heureusement, j’avais pensé à m’apporter un petit manteau, il n’était certes pas très chaud, mais j’étais déjà plus confortable que si j’étais sorti sans me couvrir. Bref, couvert de mon petit manteau de cuir brun, je déambulais d’une démarche chancelante sur le campus de l’université. Après quelques minutes, je m’arrêtai et prit la judicieuse décision de retirer mes souliers à talons haut.

Mes pieds nues sur l’asphalte froide me donnait des frissons dans le dos, mais je risquais moins de tomber, ce qui pourrait blesser mon orgueil tout autant que mon doux visage. Bref, le vent soufflait dans mes cheveux, me faisant frissonner de plus belle. Je pressé le pas vers ma maison lorsqu’une apparition des plus hilarante stoppa ma progression. Un jeune homme, apparemment très peu habillé était assis un peu plus loin devant moi, je ne voyais d’où j’étais que son dos nue frissonnant dans la nuit froide. J’eus le premier réflexe de me demander ce qu’il pouvait bien faire là, et j’aperçu quelques secondes plus tard que je me trouvais à quelques mètres à peine de la maison des winthrop. La première question ne se posait plus, mais une seconde naissait, quel défi stupide les garçons de la maison avaient-ils encore inventé? Un sourire amusé apparu sur mes lèvres alors qu’en m’approchant je l’entendis dire : « Dieu heureusement qu'il n'y a personne. ». La situation était encore plus comique. Je le contournai et aperçut, à la hauteur de son caleçon, une pancarte sur laquelle il était écrit : HOMME À VENDRE PRIX NÉGOCIABLE. L’alcool que j’avais consommé fit son effet. Je ne pus retenir un fou rire. Je posai mon regard sur ce pauvre garçon qui semblait avoir vachement froid et dit au milieu de mes rire :

« Tu as une apparence plus qu’intéressante, bien que ton état ne me semble pas très vendeur, quelle est ton prix? » .

Alors qu’il levait la tête, sans doute surpris pas mon apparition soudaine, je retirai mon manteau, qui dût à ma petite taille ( 1 petit mètre et 64 centimètre soutenu par mes légers 40kg) ne lui ferait sans doute pas, et le posai sur ses épaules, question de le réchauffer un peu. J’avais beau me payer un peu sa gueule, il semblait avoir vraiment très froid.

Dans la nuit calme et glacée, j’avais déposé mon manteau sur les épaules d’un inconnu, c’était plutôt drôle de voir ce que la vie pouvait mettre sur notre chemin, comme ça, sans préavis. Bref, après lui avoir lancée une réplique humoristique au sujet du prix qu’il auquel il se vendait. Ce fut à son tour d’éclater de rire, alors que je déposais mon manteau sur ses épaules. Il avait l’air frigorifié le pauvre. Bon je trouvais plutôt comique la situation, car c’était d’ordinaire au cliché au garçon de réchauffer la fille au milieu du froid nocturne. Mais bon, il avait bien plus froid que moi non ? M’en tout cas, cela sembla le déranger un peu. « Normalement, et d'habitude, c'est toujours au garçon de faire ça! N'inverse pas les tendances. » Il se mit debout et me fit un sourire avant de s’approcher de moi et de remettre le manteau à sa place initial, sur mes propres épaules. J’eus un sourire amusé, il était charmant. Je levai les yeux et regarder son visage, il était drôlement mignon. Je lui fis un sourire mi-amusé, mi-enjôleur et resserré le manteau sur mes frêles épaules.
« Sinon... de moi à toi... Tu donnerais combien ? » J’éclatais encore une fois de rire, il était plutôt drôle. Il paraissait drôlement intéressé par la valeur que je pouvais lui donner. C’était mignon comme tout. Du moins, c’est ce que je pensais à ce moment précis, mais il faut comprendre que mon esprit était quelque peu embrouillé par l’alcool que j’avais consommé plus tôt dans la soirée. Bref, avant que je n’aie répondu à la question, il retira la pancarte qui était accroché juste au bon endroit et le pencha juste assez pour la garder devant son bassin mais pour laisser à la vue sa musculature attrayante. J’arquai un sourcil surprise et eut un énième sourire amusée. Mon regard se balada discrètement sur la carrure du jeune homme. Il faut dire qu’il était plutôt bien fait. Je posai mes mains sur mes hanches et lui lançai un regard taquin.

« Normalement et d’habitude, c’est toujours au garçon de dépenser pour les filles, alors dis moi, combien tu donnerais pour partir avec moi? »

Je lui lançai un regard moitié taquinerie, moitié défi. Je me demandais bien ce qu’il allait répondre. Il faut dire que j’avais toujours eu de ses répliques soudaines et surprenante qui avaient pour habitudes de prendre les gens au dépourvue et de les laisser sans mots. Mais bon, je sentais que ce soir, j’avais peut-être trouvé quelqu’un au sens de la répartie assez aiguisé qui trouverait quelque chose à répondre. Il semblait être un peu joueur, cela pourrait se montrer être une soirée plutôt divertissante.