Rompre tout principe... Et ne pas le regretter. - ft Candice & Camille.

Aujourd'hui, on aurait pu dire que ce soit une journée plutôt... banale, non ? Je croisais mes amis ou « amies », et surtout Candice, ma jolie meilleure amie pour qui mes yeux s'étaient posés non loin de son arrivée à l'université, depuis, c'était ma meilleure amie, celle pour qui je serais toujours là si elle avait besoin de moi. Pourquoi je parlais d'elle actuellement ? Pour l'avouer, au début de cette journée, je ne savais pas trop en ce début de journée, il est vrai que la demoiselle était une amie, plus qu'une amie, c'était une vraie, celle que je connais depuis assez longtemps pour accorder ma confiance, et d'une beauté sans pareil. Une beauté, ce détail venait à me trotter dans la tête durant le cours de droit, l'image de la demoiselle, de mes souvenirs avec elle me remontait dans la tête. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi je pensais à elle et lorsqu'à la sortie de mes cours, je la vis, un sourire sur mes lèvres se dessinaient et je me pris sur le fait d'apprécier de la regarder, et pourtant, elle était comme d'habitude, rien n'avait changer. Je ne savais pas pourquoi j'étais comme ça et encore moins pourquoi c'était comme ça aujourd'hui, d'habitude, je ne faisais pas plus attention que ça aux courbes fines, délicates et très sensuel de ma meilleure amie, à ses yeux qui pouvaient me transpercer. Je ne savais pas pourquoi, mais je du le fuir, fuir son regard pour qu'elle ne me voit pas, pour éviter de briser quoi que ce soit pour de simples pensées, des pensées qui ne se voulaient pas chastes, et moi qui avait pour principe de ne pas « sauter » sur une fille pour ce genre de proposition en dehors des soirées, surtout Candice, j'essayais de battre contre moi-même. Le dos contre le mur, cherchant à savoir ce qu'il m'arrivait au juste. J'étais un homme, c'était normal que je regardes une femme, peut-être qu'à force de la regarder, de ne plus avoir gouter à ses lèvres depuis la première fois qu'on avait passé la nuit ensemble, peut-être que ça me manquait. Mais la nature nous poursuit toujours, l'envie dépasse toujours la raison. Il y avait un ange et un démon qui se battaient dans ma tête : l'ange me disait de résister à l'attraction de Candice, à l'envie de sentir mes doigts sur cette peau si douce, et un diable, lui qui me disait que je pouvais céder aisément au corps de la demoiselle, du moins, essayer de lui proposer un moment où je pouvais briser tous les stupides principes que je m'étais crée pour éviter ce genre de débordement d'hormones, mais aujourd'hui, j'allais cédé, j'écoutais plus le diable que l'ange, et je ne les écoutais plus vu qu'à présent, je saisissais la main de la demoiselle, en faisant attention bien évidemment à ce que peu de personne nous voit.

DAMIAN « Suis-moi , Candice. »

Je ne disais plus aucun mot, je la tirais vers un endroit plus...sombre, plus intime, du moins, c'est ce que je croyais. Je nous avais emmener dans une salle de classe, que je pensais vide, qu'au premier coup d'œil, je la voyais vide et avait tiré la demoiselle, sans lui demander si elle était d'accord ou non. La poussant à s'asseoir sur une table venant ainsi me mettre proche d'elle, au point que mon souffle se mêlait au sien, je n'étais pas tendre dans ce début, mais j'hésitais soudainement, je me rendais compte de ce que je faisais, du principe que j'essayais de briser pour la première fois depuis que j'étais là. Je la regardais, ma main sur sa cuisse, en la regardant tendrement.

DAMIAN « tu... J'ai envie de te séduire... de t'offrir... j'ai envie de te faire plaisir... Excuse moi... »

J'hésitais soudainement, je me trouvais vraiment pitoyable. Essayer de faire l'amour à ma meilleure amie, bien que je savais que ça ne mettrait pas en danger mon amitié pour elle. Je déposais alors mes lèvres au niveau de sa clavicule, restant alors dans une position plutôt particulière. J'avais déposé mes mains sur ses hanches, ma tête dans le creux de son cou, embrassant sa douce peau, essayant de retenir mes gestes, je ne voulais pas la brusquer, je ne voulais pas l'obliger si elle ne voulait pas de moi, j'avais juste envie de passer du temps avec elle d'une manière peu commune entre deux amis.

Je m'étirais tel un chat bien heureuse que la pause de midi soit enfin là. Cette journée de cours me paraissait horriblement longue et ennuyante, le sujet étudié durant cette dernière heure étant quelque chose que je connais plutôt bien pour m'y intéresser de près depuis un bout de temps, disons que la plupart du temps, ce que notre professeur nous disais, je le savais déjà. Rien de plus barbant que d'entendre des choses déjà connues! J'avais donc presque sommeil tout le long. Enfin la sonnerie raisonna et je rangeais mes affaires dans mon sac avant de me lever rapidement direction la cafeteria pour un bon diner. Espérons que la suite de la journée s'annonce plus enthousiasmante que le début! Je sortis de mon cours avec une connaissance, on papotais quelques instants avant que nos chemins se séparent. Après un court instant je me sentis comme observée, je regardais autour de moi qui pouvait être en train de le faire, cela arrive assez souvent qu'on m'observe, mais ne vit personne. Je commençais alors à marcher en haussant les épaules quand soudain je sentis une main chaude me tirer de l'arrière avant de passer à côté de moi et d'entendre une voix me murmurer doucement

DAMIAN « Suis-moi , Candice. »

A cet instant-là je le reconnu grâce à sa voix, puis je le vis enfin, c'était Damian mon meilleur ami... Qui avait une attitude quelque peu étrange pour le coup. Il semblait faire attention à ce que les gens ne nous regardent pas, pourquoi donc? Il avait aussi parlé doucement comme si il voulait me dire un secret, quelque chose que personne ne doit savoir. Je le laissais faire, j'avais totalement confiance en lui bien que je fronçais les sourcils alors qu'il ne disait rien d'autre et qu'il m'amenait un peu plus loin. Après quelques instant je finis par comprendre qu'il se dirigeait dans une classe vide, je le suivis donc à l'intérieur en me posant mille question dans ma tête mais n'osant rompre le silence. Il me fit entrer toujours sans rien dire et l'instant d'après il me poussa à m'asseoir sur une table puis il s'installa tout près de moi. Pour le coup j'étais complètement larguée! Mon meilleur ami venait de me prendre en privé dans une salle de classe vide, chose en général que j'apprécie assez, c'est excitant les salles de classe vide pour s'envoyer en l'air. Donc Damian m'y amène me met sur une table et s'approche de moi avec un regard... bah un regard de mec qui a envie de coucher! Une main sur ma cuisse. A cet instant-là il s'arrêta alors que je le regardais quelque peu perplexe, son regard redevint tendre et il me parla enfin

DAMIAN « tu... J'ai envie de te séduire... de t'offrir... j'ai envie de te faire plaisir... Excuse moi... »

Okay donc c'est bien ce que je pensais... Damian, mon meilleur ami depuis plusieurs années maintenant voulait qu'on couche ensemble, là maintenant tout de suite. Oh ça ne me dérange pas plus que ça, on l'a déjà fait dans le passé, c'est comme ça qu'on s'est connu, une nuit ensemble après une soirée et notre amitié en est née... Mais depuis on avait jamais recoucher ensemble, c'était réellement mon meilleur ami, l'une des personnes auxquelles je tiens le plus ici et avec laquelle je suis le plus en confiance. Coucher avec lui ne me dérange pas, au contraire, Damian est un dieu vivant, un pur canon comme je les aime, un corps bien fait, un magnifique regard, un sourire charmeur... Et un Winthrop, tout le monde sait que je suis une adepte des Winthrop. Je sais aussi que cela ne changera rien à la relation que nous avons lui et moi... Qu'il ne m'en voudra pas d'avoir céder après, et qu'il ne s'en voudra pas non plus, c'est juste disons une complète surprise comme cela n'est pas arrivé depuis notre unique fois...

Sa façon de me dire qu'il avait envie de moi était touchante, je lui fis aussi un sourire tendre, ce genre de sourires n'est pas vraiment mon genre, il serait plutôt du genre vicieux, mais avec Damian et ses mots... C'était celui qui convenait, il m'avait touchée d'une certaine façon. Je voyais parfois Damian quelque peu... innocent, doux, gentil... C'est quelque chose de beau à voir. Je souriais aussi parce que l'instant d'avant il m'avait posée sur cette table, amenée dans cette pièce sans réel ménagement, prit par un fort désir qui lui avait fait perdre ses inhibitions, puis il s'était ravisé, s'inquiétant pour moi, je l'aime ce Damian, aimer d'un amour d'amis s'entend, il est toujours attentif aux gens. Il se pencha sur moi pour me déposer un baiser dans le cou, au niveau de ma clavicule, tout en douceur, ses mains étaient passée sur mes hanches, toujours à m'embrasser doucement. Comment dire non a un tel mec? Personne ne pourrait. Je l'éloignais un instant, il semblait penser que je voulais arrêter, je lui fis un sourire à la fois joueur et tendre

« Tu n'as pas à me le demander Dam'... Ni à t'excuser encore moins.... » Je m'approchais alors de lui pour l'embrasser avec douceur dans un premier temps avant d'enrouler mes jambes autour de sa taille, lui faisant ainsi comprendre que j'acceptais avec plaisir sa proposition

Je venais de kidnapper ma meilleure amie, on ne nous connaitrait pas, on pourrait vraiment croire à un enlèvement, je l'avais prise par surprise, je ne lui laissais même pas le temps de comprendre quoi que ce soit. J'étais vraiment fou de faire ça, encore plus de céder à une simple envie, un désir même. C'est vrai, elle était meilleure amie, nous n'avions pas toucher au corps de l'autre depuis cette soirée où nous nous sommes rencontrés, et je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui je pensais à elle et pire que ça, j'avais de re-goûter à cette soirée, à ces lèvres que j'avais tant aimé. Dans cette salle, nous étions seuls, et sur ce point là, même si j'hésitais, j'étais heureux d'être avec elle, je brisais ce principe, mais j'avais du mal à regretter chaque geste que j'avais avec Candice, c'était...bien. Oui, j'appréciais être comme ça, l'avoir contre moi, bien que je trouvais qu'un lit serait plus avantageux et respectueux à son égard, c'était mon amie, ma meilleure amie même, j'avais du mal à l'idée que je la désirais, que j'avais envie de gouter à ses lèvres sulfureuses, à cette poitrine généreuse, à sa beauté qui me fascinait tant. Même si je n'étais pas à l'aise à cause de moi-même, je sentis profondément qu'elle n'était pas choquée, d'ailleurs, elle ne me repoussait pas, elle ne me frappait pas, ni ne m'engueuler, elle m'écoutait, c'était une véritable amie. Je la tenais proche de moi, mes mains sur ses hanches, mes lèvres embrassant alors cette peau si douce, si sucrée, j'avais envie d'aller plus loin qu'un simple baiser, mais je me retenais, j'avais encore ce principe dans la tête, mais aussi le désir de briser toute barrière, rien qu'une fois, et en espérant, la dernière fois si je cédais, si elle m'acceptait.

Je sentis alors les mains de Candice me repousser, j'avais bien compris qu'elle ne pouvait pas m'accepter, on était amis, les meilleurs amis, on ne pouvait briser cette amitié à cause d'une pulsion sexuelle, d'une envie, de gouter au pêché de la chair, rien qu'une fois, une énième fois plutôt. Je regardais son visage, elle était si douce, j'avais envie de caresser sa joue, son sourire était toujours aussi radieux, et me calmait. « Tu n'as pas à me le demander Dam'... Ni à t'excuser encore moins.... » Je souris, elle était vraiment trop gentille, elle ne serait pas ce qu'elle est actuellement, si je ne la connaissais pas, j'aurais pu croire que c'était une douce jeune et prude demoiselle que j'avais séduit, mais non, Candice n'était pas comme ça, c'était une vraie femme, une vraie, celle qui vous fait tourner la tête, celle que l'on regarde lorsqu'on la croise dans un couloir, pour laquelle on prendrait un poteau en pleine poire tellement on ne peut pas détacher son regard d'elle. C'était une fille qu'on ne pouvait pas trouver moche, elle était radieuse, et sur ce point là, j'étais fier d'avoir une amie aussi belle, et aussi gentille qu'elle. Une femme qui d'ailleurs s'approchait de moi, et me surprit à m'embrasser. Mon cœur faillit cesser de battre sous la surprise, sous le plaisir de sentir la chaleur corporel de Candice entre mes lèvres, de sentir ses cuisses entourés mon corps. Bien évidemment, je ne pouvais que répondre à cette approche très tentante.

Je répondais donc à son baiser, usant de mes mains pour rapprocher encore plus son corps du mien, pour que l'espace qui était entre nos corps devienne néant, que je sentes la chaleur de son corps encore plus facilement. Mes mains venaient à caresser le dos de ma meilleure amie, jusqu'à m'emparer du top de la demoiselle pour le retirer, arrêtant notre baiser le temps d'envoyer valser cette barrière quelques mètres plus loin derrière moi, et reprendre ce baiser langoureux, continuant de caresser le dos de Candice, pressant mon bassin contre le sien, j'avais irrémédiablement craqué pour elle, je n'avais aucune envie de revenir en arrière, je ne regrettais aucun geste, je profitais de ces échanges. D'ailleurs, j'en profitais pour faire avancer les choses, je voulais profiter d'elle, de son corps, mais d'une façon où je pouvais la respecter un maximum, l'honorer comme ci j'étais son petit ami. Je glissais mes mains sous ces fesses, massant à travers son jean ces formes très attrayante, cherchant aussi à baisser le vêtement. D'ailleurs, en quelques secondes, ma main droit vint à se glisser entre les cuisses de Candice pour retirer le bouton de son jean, pour faire descendre le zip, et venir titiller la barrière de son sous-vêtement, glissant un petit sourire alors que je continuais de l'embrasser langoureusement. Mais, l'ami en moi me décidait à retirer cette main si coquine pour retourner caresser le dos avec sa jumelle, et arrêter quelques secondes ce langoureux baiser.

DAMIAN « Si à quelconque moment, tu regrettes ce qu'on fait, n'hésites pas à m'arrêter, Candice. Je n'ai pas envie de te blesser, tu es une bien trop précieuse amie à mes yeux, je m'en voudrais... à mort si tu n'acceptais pas cela. » lui avouais-je, je voulais être sur qu'il n'y ai pas de problème, je l'appréciais que trop.

Sur ces mots, je vins à reculer un peu, tout en l'approchant de moi pour qu'elle soit debout. Je lui volais alors un chaste et rapide baiser, alors que mes mains descendirent jusqu'à son centre de gravité, pour faire descendre le pantalon de Candie à ses chevilles. Je comptais bien lui offrir tous les plaisirs, tout ce qu'elle désirait, et profiter de cet instant merveilleux à ces cotés, à lui dire à quel point je l'aimais, mais d'un amour... comme un frère, ou plutôt un ami proche toujours là si elle avait besoin de moi, toujours près à faire ce qu'elle me dirait.