alcohol is not in my vodkabulary (bastian)

@Bastian Bach | Assise dans le sable depuis plus de trente minutes, bouteille d'alcool à la main presque vide... Je me relevai alors titubant et manquant de m'écraser les fesses dans le sable. Oula, je n'aurais pas dû abuser de cette bouteille. Mon regard se perd au loin dans la ville, un regard empli de satisfaction impure, le plus grand des calmes y régnait, seule la brise légère de cette soirée venait s’amuser à concurrencer l’absence de son. Mais pas que, puisque j'ai l'impression que tout tourne autour de moi. Je vois presque flou pour ainsi dire. Mon moi alcoolisé devient une tout autre personne. Voilà pourquoi quand je vois cette longue silhouette au loin, que je m'en approche et que sans crier gare, je viens poser mes lèvres sur les siennes, en le prenant pour quelqu'un d'autre, mes jambes m'abandonnent soudainement et mes fesses se retrouvent au sol, éclat de rire qui sort de nulle part de ma part. « Excuse-moi, je crois que j'ai perdu la notion du temps et en plus, j'crois que j'ai rétréci.... » Main en lévitation au-dessus de ma tête, j'explose à nouveau de rire. S'ayez, je commence à sortir de la merde. C'est ça, une Sana totalement pompette et dans un tout autre monde.

@Sana Bukovski | Profitant des derniers jours de chaleur, je me baladais sur la plage, à contempler le coucher du soleil du jour. Je ne travaillais pas ce soir et comme tous mes jours de repos, j’avais du mal à m’endormir tôt. Alors je me baladais à l’extérieur, pour ne pas broyer du noir. Ne pas penser à Grace-Ann, ou encore à ma fille et ce qui pouvait lui arriver. Après des heures sur cette plage, alors que je pensais être seul, je vis au loin une silhouette. Au vu de sa gestuelle, elle semblait avoir bien bu et plus je m’approchais, plus ma première impression se fit juste. Une femme, seule, bourrée, sur la plage, ce n’est pas bon. Je n’aurais pas voulu que ma fille reste là, seule. Alors je m’avançais vers elle, prêt à lui proposer mon aide pour rentrer chez elle. Ou alors tout simplement lui tenir compagnie, pour que rien ne lui arrive. Mais à peine arriver à sa hauteur qu’elle m’embrassa. Oulah. « Vous allez bien ? » Lui demandais-je afin qu’elle comprenne que je ne devais pas être celui qu’elle pensait. « Il est préférable que vous ne restiez pas seule ici. » Peu importe ce qu’elle décidait de faire, je voulais m’assurer qu’elle termine sa soirée, saine et sauve.

@Bastian Bach | Comment ça pourrait aller ? J'ai cruellement besoin d'un câlin, de quelque chose pour me rassurer. J'ai cruellement besoin de me raccrocher à quelque chose, à quelqu'un, mais ce soir... Ce soir je suis toute seule, et mon cœur n'a jamais semblé si grand, si vaste, si vide, si froid. Il faut que je me le sorte de la tête, que je cesse de penser à lui, à cette question qu'il m'a posé dont j'ai systématiquement détourné la réponse. Certes, je suis partie pour me vider la tête, pour fuir en quelque sorte ces sentiments par peur de me retrouver au milieu d'une spirale infernale, et savoir que son ex est de retour et qu'en un claquement de doigts, il est capable de lui revenir comme si de rien n'était, comme si elle ne lui avait pas piétiné l'cœur, sa dignité, son amour-propre... m'anime d'une certaine colère. Les hommes sont tous comme ça, attirés par celles qui lui font plus de mal que de bien. Où est la logique ? Il n'y en a aucune, ils sont juste faibles. Voilà ce que moi, j'en retiens. Ils ne sont pas si différents. Je jure solennellement que le prochain, je le ferais mordre la poussière, puisque c'est ce qui les excitent et les rendent accros. Pas ce soir, ce soir, je suis dans les vapes et je viens de faire une bêtise en embrassant un inconnu. Allez, check, je vais barrer ça sur ma nouvelle to-do-liste. « Pourquoi, tu parles comme mon père ? Papa, c'est toi ? P'tin m'dit pas que je viens d'embrasser mon père-là ? » Okey, si d'ici quinze minutes tu ne m'assommes pas, cela relèvera d'un grand miracle. Je me frotte les yeux histoire de reprendre le contrôle de ma vision et là... Grosse bourde. Je me racle la gorge en me rendant compte de ma bêtise. « Merde... » Oui oui, Sana, ce n'est pas ton père ! « On peut oublier les politesses ? Tu peux me tutoyer, t'as pas l'air si vieux. » Pardonnez-moi de ne rien voir dans ce noir, on a que la lune et les lumières de la ville pour nous éclairer. « J'suis pas en état de conduire malheureusement, et je n'arriverais pas à aligner trois pas l'un devant l'autre... »

@Sana Bukovski | Voilà ce que ça fait de vouloir aider les jeunes filles alcoolisées. On se retrouve à être embrassé par celles-ci, pensant que l'on est quelqu'un d'autre. Et bien que je n'étais pas venu vers elle pour cela, il est vrai que je ne l'avais pas totalement repoussée, son baiser étant plutôt agréable. Alcoolisé, certes, mais elle devait aimer la personne qu'elle pensait que j'étais, au vu de ce baiser. Mais bien que je ne l'avais pas repoussé, je n'allais pas en profiter plus et passer pour cette personne. Je lui fis comprendre que je n'étais pas qui elle pensait que j'étais. Encore moins son père non. J'en ris. Parce qu'au fond, elle aurait pu être ma fille. "Je ne suis pas ton père non." Dis-je pour la rassurer et qu'elle ne me fasse pas une crise de panique pensant avoir embrassé son paternel. "Tout dépend ce que tu appelles vieux." Je ne me considère pas comme vieux, c'est certain. Mais pour certaines personnes, je pourrais l'être. Après tout : j'avais passé la quarantaine. Mais il est vrai que de nos temps, la quarantaine n'est plus considéré comme étant vieux. Je le vis plutôt comme une seconde jeunesse pour ma part. "Allez viens." Puis je lui tendis ma main afin de l'aider à se relever. Mais alors qu'elle prit ma main, elle m'entraina avec elle sur le sable. "Allez fais un effort. Je vais te porter là où tu le souhaites." Que ce soit chez elle, chez un(e) ami(e) ou encore de la famille. Peu m'importait. Tant que je la laissais quelque part où elle serait plus en sécurité, qu'ici, sur cette plage, seule. Je me relevais, prêt à la porter. Si celle-ci arrivait déjà à se relever.

@Bastian Bach | Te faire embrasser par une jeune fille te faisait d'une certaine manière, retrouver une seconde jeunesse non ? Et je pouvais voir que l'idée ne te déplaisait pas. Pendant un instant, j'ai eu sacrément peur que tu sois mon père. Mais mon père n'a pas une si belle voix, et quand je plisse les yeux pour mieux te regarder, je me rends compte que mon père n'a pas ce visage sans défaut et de ce corps qui semble cacher des merveilles et qui ne demandent qu'à être explorées. Tu me tends une main, que je saisis, perdant toutefois l'équilibre en me relevant et t'entraînant dans ma chute. « Si tu n'es pas mon père, ni l'homme que j'aime, qui es-tu ? » Devant la voix désarmant et conquérant de l'inconnu, je me recroqueville dans un coin de l'esprit. Fais-tu partie de ceux qui connaissent assez leurs potentiels de séduction pour en jouer ? J'en sais absolument rien, mais je n'hésite pourtant pas à me relever. Sans vraiment demander ton approbation, je viens grimper sur ton dos. « Je ne peux pas aller chez lui, il doit sûrement être avec son ex, je ne peux pas aller à la currier, ils vont me poser mille questions sur toi. Je ne peux pas aller chez mon père, il est en Russie... Il ne me reste donc qu'une seule possibilité. Chez-moi... » Encore faut-il que je me souvienne du chemin à prendre. « C'est tout droit ! » Ouai, non, tout droit, il n'y avait que la mer. En vrai, c'était plutôt reposant, ce dos large. J'aurais presque envie de fermer les yeux et de m'endormir.

@Sana Bukovski | J'avais eu peur de faire peur à la jeune fille. En même temps si elle avait été sobre, elle n'aurait surement pas été aussi docile avec moi. Du moins je l'espérais. Comment peuvent-elles faire autant confiance à un inconnu ? Je fais partie des gentils, évidemment. Mais si elle était tombé sur un agresseur, un violeur ? Aurait-elle réagit de la même façon ? Je n'espérais pas pour elle. Ou alors avais-je tout simplement réussi à la mettre à l'aise, en confiance. Ouais, comme tout agresseur voudrait le faire. C'est donc ça cette nouvelle génération de jeunes filles ? Se bourrer la gueule et suivre le premier inconnu ? J'en avais peur pour mes filles. Espérant qu'elles ne fassent pas la même chose. "Je m'appelle Bastian." Je ne la jugeais pas. Juste, je me posais des questions sur son comportement et cette envie de se mettre en danger. Tout simplement pour quoi ? Ou qui ? Un mec? Un ex? Une fois sur mon dos, je la sentis plutôt légère, bien qu'avec l'alcool dans le sang, elle ne faisait aucun effort. Mais heureusement pour elle, j'en avais des muscles. Mais peut-être pas jusqu'à destination. J'espérais alors qu'elle ne me demande pas d'aller à l'autre bout de la ville.Je l'écoutais penser à voix haute où je pouvais la déposer. Dans la mer ? Je ris. Je nous sortis d'abord du sable, ça allait être plus simple pour tous les deux. "Chez toi ?" Ok. Mais je ne suis pas devin, je ne sais pas où tu habites ma belle. "Tu me donnes une adresse ? Ca serait plus simple je pense." En attendant, je me mis à courir partout tout au long de la plage. Comme j'avais pu avoir l'habitude de le faire avec mes filles. Sauf qu'il fallait que je m'arrête, elle n'était pas toute jeune. Puis surtout, elle avait bien bu, je n'avais certainement pas envie de finir baigné dans du vomi.

@Bastian Bach | Une Sana totalement saoule n'a plus toute sa tête malheureusement. Je pourrais suivre un psychopathe que je ne m'en rendrais pas compte. Cela dit, si je me sens en danger, même saoul, je me défendrais. Inutile de parler de malheur, car ce n'est pas toujours que je bois à ce point et je ne suis encore tombée sur aucun psychopathe. Quel genre de psychopathe donnerait son prénom en même temps ? J'ai vu juste, même étant pompette, que t'étais un gentil. « Bastian, comme Bastian Balthazar Bux ? » Vous ne connaissez pas ? Ça me rappelle mon enfance. Anyway, j'enchaîne les conneries, mais pas grave, tu sembles vouloir me supporter ce soir, enfin, jusqu'à ce que tu m'escortes chez-moi. D'ailleurs, tu me demandes mon adresse et je me mets à réfléchir. « Central Ostozhenka, Residential Complex Allegoria Mosca. Mais c'est hypeeeeeeeeeeeeeeeeer loin ! » Bras ouverts vers le ciel, j'explose de rire à nouveau, car je viens de te donner l'adresse de la penthouse de mes parents à Moscou.  « C'est Sana. » Que je murmure en reposant mes mains sur tes épaules avant de rajouter. « Mon prénom... »

@Sana Bukovski | "Peut-être ..." Mais à vrai dire, je n'avais aucune idée de ce dont elle parlait, ou plutôt qui. Mais étant curieux, je savais que plus tard j'irais faire des recherches sur ce Bastian. Mais pas ce soir. Je ne voulais pas qu'elle me déballe tout ce qu'elle pouvait savoir sur cet autre Bastian. Je savais que je n'y comprendrais rien. On en parlera peut-être un autre jour. S'il y a un autre jour, évidement. Je n'ai pas fais cela pour la revoir ou autre. D'ailleurs, lorsque je m'étais avancé vers elle, je n'avais même pas vu à quoi elle ressemblait. Je ne prêtais pas main forte qu'aux jolies demoiselles. Non. Peu importe qu'elles soient belles ou non, si on avait besoin d'aide, j'étais là. Mais il est vrai, qu'au fond, elle était plutôt mignonne et cela ne me dérangerait pas de la revoir. Même si je pourrais être son père, comme elle l'avait suggéré un peu plus tôt. "Mosca ? Mosca ?" Pourquoi cela me disait-il quelque chose ? "Tu veux que je t'emmène en Russie ?" Terminais-je par lui demander, comprenant ou pensant comprendre qu'elle venait de me donner une adresse à Moscou. Je m'arrêtais alors, ne souhaitant pas continuer à marcher si c'était pour devoir faire marche arrière par la suite. Je vis un banc pas très loin, et nous n'y emmena. Nous reprendrons la route quand elle m'aura donné une bonne adresse. "Enchanté Sana... Joli prénom." Et je ne disais pas cela pour la draguer. Non. Je trouvais cela vraiment joli. J'aime les prénoms qui sortent un peu de l'ordinaire. La preuve avec mon ainée, qui s'appelle Vesta.