LILY APPLEBY ► Lee Ga Hyeon

naissance
Elle clame haut et fort que c'est une londonienne pure et dure. La réalité de ce centre d'adoption fictif qui propose des enfants issus d'enlèvements. Elle est née au Vietnam et le sait bien mais elle pense que sa mère n'avait pas envie de l'aimer.

nom(s) & prénom(s)
Lily, un prénom qu'elle chérit plus que tout parce qu'il lui vient de ses parents. Ceux qui ont su l'aimer et lui prouver que la famille peut être (im)parfaite en tout point. Appleby, un nom qui brûle toutes les lèvres et qui semble bien ancré dans le monde des paillettes. Et ce n'est pas pour lui déplaire.

nationalité(s)
Anglaise, comme tout le reste de sa famille et elle s'y plaît bien, refuse d'en avoir une autre. Même si on la paie des millions.

origine(s)
Elle s'est crue vietnamienne pendant longtemps, depuis sa naissance en fait. Mais elle a découvert en 2022 qu'elle était coréenne en vérité et elle aime apprendre de son héritage.

orientation sexuelle
Elle n'aime que les hommes. Mais surtout ceux qui ne peuvent pas lui briser le coeur comme ceux des dramas, des animés ou des séries qu'elle engloutit chaque soir en espérant trouver le prince charmant un jour.

statut amoureux
C'est un véritable désastre, il vaut mieux ne pas parler de ça. Ça la fâche beaucoup.

études
À force de voir des paillettes partout, elle a décidé d'y glisser. Elle est en troisième année de design de mode et elle espère bien percer comme tous les plus grands noms.

bourse
Elle n'en a pas eu besoin.

statut social
Elle a la chance de pouvoir être à l'aise financièrement grâce à ses parents mais elle se débrouille par elle-même en étant influenceuse mode sur les réseau sociaux.

job étudiant
En dehors de ses études et de son statut d'influenceuse, elle ne travaille pas réellement.

maison
Students

Elle l'avoue, souvent, qu'elle n'a pas choisi Harvard en premier. Elle, elle voulait aller à Paris, intégrer l'IFM. Mais ça, ça aurait dit qu'elle devait être loin de ses frères et sœurs pendant longtemps. Alors, elle décide de monter son dossier pour Harvard. Elle s'en sort pas trop mal avec les SATs, atteignant une belle note de 1500 tout rond. Elle est assez fière d'elle. Puis, elle entame un long discours sur ses envies de devenir styliste, vouloir se démarquer des autres en créant des vêtements avec des matières recyclables. Du fait qu'elle aimerait aussi pouvoir reverser des fonds pour les pays pauvres, aider les associations. De son adoption et de son sentiment à ce sujet. Elle parle de beaucoup de choses, comme si elle ouvre son cœur. Persuadée qu'elle ne sera jamais prise, c'est un immense soulagement pour elle quand elle peut enfin décoller pour l'université.

Naissance

Tout aurait pu être beau dans cette naissance. Tout aurait pu être une histoire normale, banale. Quand sa mère l'a mise au monde, on ne l'a pas laissé la voir, on ne la pas laissé donné un nom à son enfant. Un problème est survenu qu'on lui a dit. Ils ont du emporter l'enfant ailleurs, en soin d'urgence. Et elle ne l'a plus jamais revu. Une histoire si banale que plus personne n'en parle, plus personne n'en fait état. Une vie entière basée sur un mensonge grossier, un histoire d'argent. Quelque chose de normal dans les quartiers pauvres de Hô Chi Minh Ville au Vietnam. Rien de plus que d'habitude. Les grossesses qui finissent par des abandons, des décès parfois. Le manque de moyen, d'hygiène. Alors cette femme qui hurle son désespoir, qui hurle qu'on lui rende son enfant, se retrouve face à des portes closes. On ne l'écoute pas, on la traite de folle quand elle se met à chercher son bébé comme une lionne. Bébé qu'elle ne retrouvera jamais.

Adoption

Une agence d'adoption à Londres, une parmi tant d'autre. Et ce couple qui apparaît, intéressé par cette petite fille encore si petite. Une petite demoiselle abandonnée dans une poubelle au Vietnam qu'on leur a dit. Quand derrière ses sourires tristes et cette envie de les pousser à l'adopter, à signer les papiers, il y a une foule de mensonges. Poupée arrachée à sa mère, sans nom. Vendue pour être envoyée dans cet orphelinat à Londres, si loin de son pays natal. Elle vient du Vietnam mais on ne sait pas d'où exactement. On ne sait rien sur elle si ce n'est qu'elle est née il y a quelques semaines seulement. Et que c'est sûrement une chance inespérée d'avoir un bébé si petit à la maison. Et cette agence d'adoption qui déploie les faux papiers aux parents alors que l'adoption se fait. Quand, au même moment, à l'autre bout de la terre, une mère pleure la disparition de son enfant. Et le bébé qui rejoint sa nouvelle famille. Pleine de vie et d'amour.

Famille

Sa famille, son tout. Sa vie. Même si parfois, elle se bat avec les autres, que des disputes éclatent, ils sont les premiers vers qui elle se tourne en cas de coup dur. Enfin, pas toujours. Elle ne leur avoue pas tout, garde cette image de fille un peu lisse et parfaite. Si elle se plie aux règles à la maison, en dehors ce n'est pas le cas. L'esprit rebelle qui a tendance à élever la voix quand une chose ne lui va pas, quand ça va contre ses convictions. Une âme qui se libère des chaînes de la société et qui, pourtant, cachera toujours cette part de faiblesse qui la ronge doucement. Elle est vietnamienne et elle le sait. Pour elle, pour ses origines, elle a décidé d'apprendre la langue. Mais elle trouve que c'est compliqué. Sa famille biologique ? Elle n'en parle pas. Sujet tabou entre ses lèvres. S'ils l'ont abandonné c'est qu'ils ne voulaient pas d'elle. Alors, pourquoi en parler ? Pourquoi ?

École

C'est jamais trop simple l'école. Mais elle s'accroche assez fort. Outre les études, c'est l'endroit de toutes les passions. Son groupe d'amies avec qui elle a ses meilleurs fous rire. Les coups d'oeil échangés avec les garçons. Le premier baiser, le premier amour. Le berceau de toutes les premières fois. Elle clame toujours que la vie d'adolescente était plus simple que celle d'adulte. Les cigarettes enfilées avant d'entrer en cours. À la fin des cours. Tube de nicotine qui passe de mains en mains. L’innocence, l’insouciance. Et cette passion qui se déchaîne en elle, à observer ses couturiers que ses parents fréquentent. Et petite, déjà, elle commence à coudre, à dessiner des vêtements, à faire fonctionner son imagination. Une passion qui en deviendra son métier plus tard. Elle en est certaine.

Harvard

Et c'est la qu'elle pose ses valises, à Harvard. Avec ses frères et sœurs. Avec ceux qu'elle aime. Ce n'est pas son choix principal, Harvard. Elle, elle voulait aller à Paris. La capitale de la mode. Mais être loin de sa famille, très peu pour elle. Aussi, elle décolle pour Harvard, le cœur emplit d'une excitation grisante. Elle s'imagine la belle vie d'étudiante, à parcourir les soirées, son verre à la main. Bercée par les idées reçues véhiculées par les films américains. Elle déchante rapidement quand elle comprend que Harvard, c'est pas juste la belle. Les études sont compliquées, la vie est compliquée quand elle comprend qu'elle peut être moquée. Aussi, elle décide de s'accrocher et de prendre sur elle. Mais au fond, elle comprend qu'elle sera toujours intimidée par ces gens qui ont plus d'assurance qu'elle.

« EST-CE QUE TU VEUX SORTIR AVEC MOI ??? » Elle a vraiment hurler ? On dirait bien. Et ça tourne encore et encore dans sa tête. Elle se demande ce qu'il lui a pris de beugler comme une folle comme ça après ce garçon. Première année de Harvard. Un mois -même pas complet- qu'elle est arrivée dans cette immense université et voilà qu'elle s'est déjà tournée en ridicule. Le pire c'est pas qu'elle ait hurlé de la sorte. Le pire, c'est simplement qu'il aurait pu se contenter de décliner sa proposition. Ça lui avait pris une semaine entière pour se préparer à ça, à oser faire cette proposition. Et lui, il a rit d'elle. Et s'il aurait pu juste lui dire qu'il n'était pas intéressé, que tout le monde passe à autre chose, il a préféré prendre l'occasion pour se moquer d'elle. La tourner encore plus en ridicule qu'elle ne l'a fait toute seule. Et ce n'était pas le seul, toute sa bande s'y est mis. À rire de cette ridicule gamine fraîchement arrivée à Harvard qui osait penser qu'un garçon comme lui pouvait s'intéresser à cette petite nouvelle. Et ce sont les larmes qui devraient ruisseler sur son visage. Mais elle ne pleure pas, mortifiée dans sa honte, planquée dans les toilettes à louper ses cours. Ça aurait dû s'arrêter là. Mais chaque fois qu'elle le croise, lui et sa bande, elle entend les rires, les moqueries. Si d'ordinaire c'est elle qui élève la voix, à ne pas se laisser marcher sur les pieds, il est sa cryptonite. Il aime trop se moquer d'elle, se planter en face d'elle et lui dire, lui répéter, qu'elle ne sera jamais assez bien pour lui. Et ce n'est pas ce qui l'aide pour aller vers les garçons. Le traumatisme trop grand pour qu'elle puisse oser à nouveau, décline régulièrement les propositions en étant certaine qu'ils se moquent d'elle. Un célibat sûrement éternel.

pseudo London
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nombre de mots par rp ça varie mais je dépasse pas les 500
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<span class="pris">Lee Ga Hyeon</span> <span class="inv"></span> @"Lily Appleby"