r u ok ? (ruben)

r u ok ? | @Ruben Lazzarini
Soirée. Sourire sur le visage. Façade de bonne humeur. Tenue qui colle pour n’pas faire tâche. Robe sur le dos. Et surtout appareil photo coincé dans les mains pour elle. Elle n’est pas là pour faire la fête, elle est là pour travailler. C’est le plus important que tout – même si elle a une sainte horreur de ce genre de soirée. Ca ne devrait plus être permis, mais on n’peut pas faire la fine bouche quand on est son propre patron. Ce n’est que le temps de quelques heures, de quelques photos, de quelques souvenirs pour eux. Il y a pire comme boulot, comme endroit, elle le sait. Hors de question qu’on puisse croire qu’elle adore ça malgré tout. Elle ne se sent pas à sa place parmi ces sourires, parmi ces talons et elle qui fait un peu tâche avec ses baskets aux pieds. Elle aurait presque envie de rire la blonde. Dérange un couple pour les prendre en photo après avoir obtenu leur accord. Prend la salle en photo. La foule. Les sourires. Le véritable bonheur qu’on peut lire sur certains visages avant de tourner le dos à ce côté de la salle pour prendre l’extérieur en photo. Une vue à couper le souffle sur la plage, incapable de résister au paysage, elle le prend plusieurs fois en photo la blonde avant de changer de salle. Pour avoir un autre point de vue, pour en prendre pleins les yeux. C’est ce qui fait la différence avec les personnes présente ici, ils ont tous l’habitude de voir ça, pas elle. Alors quand elle peut, elle profite, enchaîne les photos même si ce n’est que pour elle, tant pis. Nouvelle pièce, vide. Alors Carter s’autorise une pause, souffle doucement avant de bouger la tête de gauche à droite et de poser l’appareil photo non loin d’elle. Les doigts qui attrapent une coupe de champagne – même si elle ne devrait pas, on ne viendra pas lui taper sur les doigts pour une petite coupe de rien du tout. Du courage liquide pour passer le reste de la soirée dans une bonne humeur, dans un bon mood avant de retrouver son appartement vide. Sans la présence de sa fille qui est actuellement chez ses grand-parent paternel, elle a beau lui parler tous les jours, elle lui manque. C’est comme ça, ça ne s’explique pas. Reprend une nouvelle gorgée de sa coupe tout en continuant de regarder l’eau, sans faire attention aux portes qui sont en train de claquer et sûrement du fait qu’elle se retrouve coincée dans cette pièce. Elle s’en moque Carter, elle profite de sa pause. De ce moment presque de paix.

:copyright: lumos solem.

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Énième soirée à laquelle tu n'as pas pu te dérober – et ce même si tu l'avais voulu. Voilà plusieurs mois que ton manager fait en sorte de te mettre au devant de la scène autre que dans un habitacle de véhicule de formule 1. Et le pauvre, le moins que l'on puisse dire c'est sa patience a été mise à rude à épreuve mais cette fois tu n'as pas pu échapper cette festivité mondaine. Genre d'événement loin de te ravir, tu en as horreur pour être tout à fait honnête mais c'est inconvénient de ta carrière de pilote professionnelle que tu ne peux déjouer. Les sponsors sont nombreux tout comme certains gourmets de la haute société comme tu les surnommes silencieusement, sans oublier la présence de la presse qui attend avec impatience le moindre de tes faits et gestes pour les rapporter par écrit et photos pour tout découvre à leur sauce. Dernièrement, tu t'étais fait encore plus discret dans la sphère médiatique, toi qui était déjà super compliqué à tracer. Non pas que tu aimais faire courir exprès les journalistes, c'est juste que tu n'aimais pas faire parler de toi autre que pour tes performances sur un circuit ou derrière un volant. Tu tenais à sa bulle privée, fait que les médias & compagnie peinaient à comprendre. Seulement, ton accident lors de ta dernière course avait fait couler de l'encre entre le registre de l'inquiétude et du soupçon portée sur une écurie concurrente. En y songeant attentivement, tu t'interroges également sur le déroulement de ce fameux jour où s'est passé l'accident. Tout avait été vérifié pourtant … soudain, un claquement de porte sourd t'indique que le personnel est en train de faire le tour du propriétaire pour vérifier l'état des pièces. Assis sur l'un des canapés du balcon avec une vue agréable sur la terrasse, tu observes songeur le paysage. Portant ton verre à tes lèvres, tu es quelque peu surpris lorsque tu aperçois une silhouette féminine visiter l'aile de la maison où tu as trouvé refuge au loin de toute l'agitation du rez de chaussé. Coupe de champagne à la main, la jeune femme ne semble pas avoir remarqué ta présence, tant mieux c'est pas le but recherché surtout lorsque tu reconnais de loin le visage de la photographe. A diverses occasions, elle était présente a tenté de prendre des clichés. Tu secoues la tête avant de poser ton verre jusqu'à ce que la sonnerie de ton cellulaire retentisse et trahir ton silence serein.
@Carter Grayson

(Invité)

r u ok ? | @Ruben Lazzarini
Est-ce que l’argent fait le bonheur ? C’est ce qu’on pourrait croire quand on voit l’endroit dans lequel elle travaille ce soir. On pourrait penser qu’on rate à côté de quelque chose quand on a pas assez de billets verts pour passer du bon temps, pour s’acheter ce qu’on aimerait, mais ce n’est qu’une illusion. Ce n’est jamais un plaisir de faire bonne figure, ce n’est jamais un plaisir d’être là simplement pour faire jolie comme beaucoup de femmes dans cet endroit. Est-ce que c’est sain d’être considérée seulement à cause de l’homme qu’on a pu épouser ? Est-ce qu’elle pourrait vivre comme ça ? Sûrement pas. Une grimace de dégoût se dessine sur son visage alors que les yeux continuent de regarder l’extérieur, elle n’a pas une belle vie – loin de là, on peut rêver mieux, mais jamais elle ne changerait tout ça. Jamais elle ne chercherait à vivre autrement alors qu’elle aurait pu vivre comme dans un conte de fée. Elle a été mariée à Dimitri après tout, elle avait été sa femme, qui aurait pu manquer de rien si les choses avaient fonctionnées entre eux, s’il avait été celui qui pourrait lui convenir et qu’elle aurait pu être celle dont il avait besoin, celle dont il avait imaginé. Les tromperies avaient été présentes, par deux. Incapable de rester sage et calme, incapable de lui donner l’image qu’il aurait voulu, d’être l’image de la femme parfaite qui attend sagement son mari, qui ne travaille pas parce qu’elle n’a pas besoin de le faire. Le bruit derrière elle, une sonnerie de téléphone, qui fait en sorte que le silence éclate, que la bulle s’évapore et les pieds se tournent légèrement pour qu’elle puisse voir de qui il s’agit, de quoi il s’agit surtout. Elle n’aurait pas dû être là la blonde, elle était simplement là pour prendre des photos après tout, mais besoin d’une pause, d’un repos avant de reprendre et de garder le faux sourire sur le coin de ses lèvres. Nouvelle gorgée de sa coupe alors que la tête penche sur le côté en entendant toujours le téléphone dans cette pièce bien vide avec seulement eux. Vous ne décrochez pas ? Elle l’avait reconnue Carter, elle avait déjà dû le prendre en photo par le passé et surtout elle se rappelle de son accident, de sa condition. Puis surtout de ce qui est capable de se dire sur lui, un retour, prochainement. Elle n’sait pas trop si elle doit y croire ou pas – pas forcément friande des rumeurs qu’on est capable d’entendre et elle n’fait pas partie de ses paparazzis qui cherchent simplement la bonne photo à vendre, qui cherchent simplement à faire du mal autour d’eux avec un appareil photo. Elle prend des photos pour garder des souvenirs, pour garder une trace de quelque chose, des sentiments, des émotions, un paysage, une heure, un sourire. Tout et n’importe quoi. Une marque qui sera gravée à vie. J’vais vous laisser. Il a surement envie d’être tranquille, d’être seul et c’est bien pour ça qu’il s’est retrouvé dans cette pièce-ci. Elle lève sa coupe légèrement avant de prendre la direction de la sortie pour retrouver l’agitation et surtout son boulot. C’est partie une nouvelle fois.

:copyright: lumos solem.

(Invité)

La sonnerie de ton téléphone est une fine traîtresse non seulement pour révéler ta présence mais aussi pour troubler le calme apaisant dont tu as besoin. Ce dernier aura été de courte durée. Tu saisis ton cellulaire pour y découvrir l'émetteur de l'appel en cours : guère surpris, tu secoues la tête avant de mettre fin à l'appel. L'interrogation de la photographe te sors de ta songerie passagère alors que tu portes ton regard clair sur ton visage. Un visage que tu as le loisir de découvrir en toute réalité et non derrière la finesse de son appareil photo. Nombreuses étaient les rumeurs courant sur cette profession que tu pensais ingrate surtout lorsque cela concernait la sphère de la notoriété. Une perte de valeur en d'autres termes. Tu avais eu vent de ton travail que cela soit par des collègues ou encore ton manager. Elle était douée, très douée mais comme beaucoup de ses collègues, rares ont été les clichés que l'on a pu prendre de toi. Tu n'aimais pas être le centre de l'attention, une parfaite contradiction avec ton statut de jeune pilote et champion de formule 1 mais c'était ainsi et tu étais un être particulièrement versatile en ce qui concernait ta vie privée que tu séparais grandement de ta vie professionnelle. Une réponse silencieuse qui se prolonge jusqu'à ce que tu la vois prendre la direction de la sortie. Seulement, la demoiselle semble oublier un détails, la porte a été fermé de l'intérieur : autrement dit vous êtes coincés tous les deux dans cette pièce. « la porte est fermé de l'extérieur. ». une vérité contre laquelle vous ne pouvez rien mais fort heureusement que la salle est ouverte sur la terrasse donc vous aviez une voie de sortie. « Rassurez-vous, je vais vous ramenez vers le centre des festivités même si quelque chose me dit que vous êtes venus dans cette pièce pour fuir la foule, non ?». ton timbre de voix est calme, léger.
@Carter Grayson

(Invité)

r u ok ? | @Ruben Lazzarini
La paix de la pièce qui permet à la jeune femme de réfléchir et sûrement de trop réfléchir justement, mais elle en a besoin de ce silence. De cette paix qu’elle ne retrouve pas souvent. Cette paix qu’elle retrouve généralement dans la salle de boxe quand elle frappe, quand elle se dépense et c’est autre chose actuellement. La vie loin d’être parfaite, elle aurait pu avoir mieux, mais finalement vie qui lui convient plus que ce qu’elle aurait pu avoir si elle n’avait pas fauté. Deux fois de suite. Les regrets qui ne font pas partis de sa vie, pas pour ces actes-là. Les choses sont ce qu’elles sont. Le silence qui prend fin. Les yeux qui s’arrêtent sur l’homme qu’elle reconnait, l’homme qu’elle a déjà réussi à prendre en photo sans même y croire et la jeune femme qui espère ne fait pas partie de ces personnes qu’il ne peut pas voir, ces personnes trop insistantes car elle essaye de faire attention. Essaye et arrive de se mettre à sa place en se demandant comment elle réagirait si on venait foutre son nez dans sa vie privée comme certains étaient capables de le faire. Pas certaine d’accepter. Pas certaine de gérer. Pas certaine de rester calme dans ce genre de condition. Gamine qui n’a pas pris la photo pour faire vivre ça. Gamine qui ne veut pas tout faire pour avoir la photo. Elle pourrait prendre une photo à l’heure actuelle connaissant son retour dans très peu de temps. Sachant qu’il ferait parler de lui – encore plus qu’actuellement et que tout le monde serait sur son dos. Ca pourrait être vendeur, mais non. Pas dans ses conditions. Pas quand il donnait l’impression d’avoir besoin de paix et de repos. Carter qui annonce son départ avant de se retourner face à la remarque, les dents qui jouent avec l’inférieur avant de reprendre la parole. J’avais oubliée. Détail ayant son importance, mais est-ce si horrible que ça ? La pause plus longue. Le calme avant la tempête qui ne peut que faire du bien. Pas forcément fuir, être dans un endroit plus calme et reposant. Comment dire que c’est pas son monde et surtout pas son truc ? Elle a besoin de travailler comme n’importe qui. Elle a besoin d’argent pour avoir un toit au-dessus de la tête et prendre soin de sa fille. Des responsabilités encore et toujours. Des choses qu’elle ne peut abandonner. C’est sûrement votre quotidien, mais ce n’est pas mon cas. Et.. ce n’est pas non plus ma tasse de thé. J’aimerais être partout sauf ici, mais.. je dois travailler. Montre l’appareil photo et se demande en même temps pourquoi elle parle autant à un homme qu’elle ne connaît pas. Après tout ce qui est dit dans cette salle restera dans cette salle, non ? Les murs ont sûrement des oreilles, mais pas à ce point.

:copyright: lumos solem.

(Invité)

Tes mots semblent quelque peu interpeller la jeune femme lorsque tu énonces le fait qu'elle recherchait peut être à fuir la foule des festivités. Tu serais toujours étonné de voir des journalistes prendre la poudre d'escampette alors qu'il pourrait tenir un bon scoop. Néanmoins, tu sais ne pas mettre tout le monde dans le même panier quand bien même tu demeures vigilant par nature. Tu hoches lentement la tête à sa réplique comprenant ce besoin de sérénité que tu cherches également en cette heur. Un rictus un brin moqueur bien que silencieux étire tes lippes face à sa deuxième réplique. « J'entends et je respecte cela, vraiment. ». Évidement. Tu respectais plus que n'importe qui les personnes qui se démenaient pour s'en sortir et encore plus lorsque les gens s'accrochaient de toutes leurs forces à la passion de leur métier. Tu te trouvais actuellement dans une position où la dualité de ta carrière se pose. Reprendre les courses de formule un avec les conséquences physiques que cela exigent ou reprendre l'ascension de ta carrière de dentiste. « Néanmoins, de là à dire que c'est mon quotidien je ne crois pas. ». Il était certain que les apparences étaient trompeuses. Tu étais détenteur d'une notoriété en puissance dans le monde de la vitesse, de la F1 et nombreuses étaient les attentions portées sur toi. Cependant, certaines collègues de la demoiselle avaient compris que tu fuyais la popularité et les attentions comme la peste. Rare était les clichés limpides que l'on pouvait avoir de toi. Seul le gratins des imbéciles de la presse américaine et européennes te prêtaient des histoires de cœur aussi improbable les unes que les autres. «En tout cas vous avez beaucoup de courage, vraiment. ». Ton timbre de voix est calme mais surtout très honnête car c'est une vérité que tu penses vraiment. « Rien de ce que vous venez de me dire ne sortira d'ici, je peux compter sur vous ? ». Tu avais une chance sur deux pour que cette anecdote se retrouve en page d'un magazine demain matin mais tu espérais la jeune femme différente. Du moins, tu percevais les choses ainsi. Peut être faisais-tu erreur ?
@Carter Grayson

(Invité)

r u ok ? | @Ruben Lazzarini
Pourquoi elle parle autant devant quelqu’un qui pourrait sûrement lui nuire ? Elle ne le connait pas la blonde. Elle a déjà entendue parler de lui, a déjà été capable de le prendre en photo, mais sans jamais aller plus loin que ça. Dans son métier, dans le monde de son métier plus exactement, elle est loin d’avoir des amis Carter. Elle ne cherche pas à en avoir, elle participe beaucoup trop à ce genre de soirée et aucun doute sur le fait qu’elle ne trouvera jamais quelqu’un comme elle. La gamine a déjà participée à ce genre de soirée il y a longtemps, quand elle avait la bague au doigt et non pas un appareil photo, et elle se rappelle bien des remarques qu’elle a été capable de prendre dans la tronche. Jamais, elle ne sera à sa place parmi ces gens. Jamais elle ne pourra penser comme eux. C’est un autre monde, trop compliqué pour elle. La tête bouge légèrement de haut en bas ne pouvant se retenir, ne sait toujours pas si elle peut le croire ou si elle doit se méfier. Carter, elle ne sait pas si elle doit s’en vouloir de s’ouvrir autant. Ce n’est pas du tout une experte pour savoir jauger les autres au premier regard, elle est du genre à se tromper et finit par être utilisée. Vous avez pas pour habitude de fréquenter ce genre de soirée ? La tête se penche doucement. Est-ce qu’il serait du genre à ne pas rentrer dans le moule qu’on essaye de lui donner ? Est-ce qu’il se moque de l’image qu’il est capable de donner par rapport aux autres ? Ruben est discret, personne ne peut le nier, tout le monde est au courant de ce fait. Mais quand même, il doit avoir pour l’habitude de participer à ces soirées où il doit faire bonne figure pour sa carrière, pour avoir des sponsors et toutes ces conneries. J’parlerais pas de courage... Et encore une fois, elle est prête à trop parler. Elle le sent, mais c’est plus fort qu’elle. Sûrement que c’est ce gars, c’est son calme qui pousse la gamine à argumenter, à parler. Trop s’ouvrir. Trop donner à un parfait inconnu. Mais j’ai des motivations dans la vie qui me pousseront à rester ici. J’ai des responsabilités. Je ne peux pas agir simplement en fonction de mes envies. C’est pas comme ça que marche la vie d’adulte. Pas quand on a une enfant de trois ans à s’occuper, à nourrir, à loger et à rendre heureuse. Sa fille est sa principale motivation. Sa fille est la raison pour laquelle elle a accepté ce contrat – on ne va pas mentir, elle gagne assez bien pour cette soirée, mais ce n’est pas une surprise. Qu’est-ce que j’y gagnerais à raconter tout ça ? Fais un signe des bras pour montrer la salle autour d’eux. Elle ne gagnerait rien, elle le sait parfaitement. Vous pouvez me faire confiance.. Si j’étais comme ça, j’serais déjà du genre à vous prendre en photo même sans que vous puissiez le remarquer et pourtant... Tourne l’appareil vers lui. Il est éteint depuis le début.

:copyright: lumos solem.

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Doucement, tu secoues la tête de gauche à droite afin de répondre à son interrogation. En effet, tu évoluais depuis quelques années au centre d'une lumière qui était loin de t'intéresser – contrairement à la presse et au monde du sport de course. Au loin de tout cela, ta nature première n'avait aucunement changé, tu n'avais pas pris le melon comme le disait autrefois ton cadet. Une expression rieuse que tu ne verrais désormais que dans le plaisir de tes souvenirs. « Comme je vous l'ai dit, c'est loin d'être mon quotidien. Je préfère de loin rester dans l'ombre même si ce n'est pas toujours simple mais je m'arrange dira-t-on. ». Et comment, tu fuis aisément les objectifs et l'attention des journalistes un brin trop envahissant. Un électron libre que l'information a du mal à attraper. Tu l'écoutes attentivement s'exprimer d'arguments qui en disent long mais la difficulté et les responsabilités demeurent un champ lexical particulièrement présent dans ses propos. Une maturité qui diffère de la tienne mais qui n'en reste pas moins égale au fait que chacun fait ce qu'il peut avec ses bagages. « Cela n'en reste pas moins du courage. ». ton assertion est d'une totale neutralité calme et compréhensive à la fois. « La vie d'adulte est à la portée de chacun, tout dépend de la manière dont elle nous apprivoise après tout. ». Des paroles que dont tu connais la vertu de véracité, tout cela pour dire qu'il n'y a pas d'âge pour être propulsé dans le monde adulte. Non, vraiment aucun. Quelques minutes plus tard, tu lui demandes en toute honnêteté si tu peux compter sur elle pour conserver le silence sur votre échange. Sa réaction prouve encore que la jeune femme a une certaine éthique de son métier, et certains devraient en prendre de la graine. Les mains dans les poches, le silence scelle tes lèvres alors que tu acquiesces d'un petit signe de la tête. « Je vois. Et vous faites dans la branche depuis un petit moment déjà ? ». Lui dis-tu tout en désignant son appareil photo de la main avant de la remettre dans ta poche.
@Carter Grayson

(Invité)

r u ok ? | @Ruben Lazzarini
Situation improbable, elle ne s’était pas imaginé finir coincée dans une pièce avec un parfait inconnu – du moins elle ne le connaissait pas personnellement et il reste discret dans sa vie. Tout le monde est au courant, ça semble presque une légende de réussir à avoir une quelconque information sur lui, mais tant mieux pour lui, non ? Cela lui permet de garder sa vie privée, de garder quelque chose simplement et uniquement pour lui. J’voudrais poser une question, mais j’ai peur que ce soit impoli alors j’vais me taire. Mais elle fait quand même le commentaire, pas qu’elle se sent obligée. Ca pousse la curiosité à le voir ainsi parler, elle a envie de savoir pourquoi il a autant besoin d’ombre, pourquoi il cherche à ce point à cacher ce qu’il se passe dans sa vie. C’est un risque quand on fait ce genre de métier, tout le monde le sait. Est-ce qu’il déteste ça ou c’est une simple question de jardin secret qu’il a besoin de garder ? Carter, elle a dû mal à voir du courage dans sa réaction. Tout n’est qu’une question de point de vue, peut-être il y en a à venir dans ce genre d’soirée, forcer à sourire à des inconnus qui doivent voir en elle qu’une potiche capable de prendre des photos. Une fille sans intérêt, mais qui aidera à les rendre parfait sous leur meilleur profil. Une fille qui ne comprend rien à ce qui se passe autour d’elle. Le corps qui se tourne de nouveau vers la fenêtre pour regarder l’extérieur, léger soupire qui doit se faire entendre dans la pièce. J’aurais préféré attendre quelques années avant d’rentrer dans le monde des adultes... Et surtout n’pas avoir un enfant qui doit faire les frais d’un début.. bancal dans ce monde. La poupée aurait préférée attendre d’aller mieux avant de construire sa propre famille. Attendre d’avoir une quelconque stabilité avant d’avoir un enfant et lui faire vivre ces erreurs. Elle est encore capable d’en faire. Mais on ne revient pas dans le passé. Il faut faire avec. Carter, elle se montre entière et honnête avec lui alors qu’il pourrait faire en sorte de la blacklister des prochains grands événements. Il a beau détester ça, elle n’doute pas qu’il soit toujours inscrit sur ses soirées. Tout le monde espérant pouvoir le croiser, prendre la photo parfaite et montrant son honnêteté avec lui, elle tourne son appareil photo – totalement éteint. Aucune chance de lui faire à l’envers et ça n’a jamais traversé son esprit. Elle préfère que ses modèles soient d’accords pour les photos sinon à quoi bon ? Ca va faire.. trois ans dans quelques mois. On peut dire que c’est récent. La langue glisse sur les pulpeuses. Et vous, vous allez bientôt reprendre à ce qu’on entend, non ? Les bruits de couloir, les rumeurs, on entend de tout quand on se promène dans ces grandes salles.

:copyright: lumos solem.

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La soirée était loin de t'emballer mais d'entrée ton manager avait été catégorique : ta présence était loin d'être négociable. Très bien, pour autant à l'image de ton attitude coutumière tu ferais office d'ombre dans le silence d'une plénitude qui te convenait bien. Alors autant dire que te retrouver coincé dans une pièce avec une personne travaillant dans le milieu de la pièce était un beau point virgule à la soirée. Sa première tirade a le don d'attiser un peu ta curiosité alors qu'elle émet vouloir te poser la question avant de revenir sur ses paroles. « Vous pouvez toujours la poser, ça ne vous engage à rien et moi je verrai si j'ai de l'argument a vous apportez ou pas ? ». Lui dis-tu tout en haussant calmement les épaules. Après tout, vous n'êtes contraint à rien l'un comme l'autre. Néanmoins, tu apprécies la démarche de la jeune femme qui est passionnée par son métier et l'éthique qu'elle tente de conserver. Au loin de tous les arracheurs de dents qui brodent des mensonges à longueur de journée dans leurs torchons. En quelques phrases seulement, tu cernes la situation compliqué de la jeune blondinette mais plus encore tu n'étais pas dans l'erreur. Le courage qualifie bien des choix qu'elle semble avoir pris. Tu ne connais rien à son existence mais ton instinct te murmure que tu n'es pas dans l'illusion bien au contraire. « Je crois qu'on est tous un peu pareil et que notre vie vous ouvre bien aisément les yeux sur cette sphère dites adultes. Et même si cette vie est bancale, compliquée … il y a aussi cet essentiel : vous êtes là pour votre enfant, et faites de votre mieux pour le rendre heureux. Vous le faites dans l'instant présent et non avec le regret de vous dire que vous auriez dû être là ... ». Ton timbre de voix est velours qui écume la tonalité d'un vécu sur une autre rive. En effet, tu étais souvent absent pour tes petits frères et sœurs quand bien même vous dialoguez souvent via les réseaux sociaux, les appels, les fêtes de famille, ou encore les vacances … mais tu n'as pas été pour Pablo. Ce petit frère parti trop tôt, trop vite – personne n'a rien vue venir. Tes pensées se bousculent dans ta tête alors que l'intonation de la jeune femme te ramène à l'instant propice au loin de ta mémoire antérieure et aux souvenirs lointains. « Je vois … les débuts ne sont jamais facile. ». Et tu sais bien de quoi tu parles car quand bien même le talent est une denrée rare les employeurs et les contrats demeurent des poids avec lesquels on ne sait pas toujours jouer dans le milieu. Heureusement que ton paternel était dans le métier du business et de la gestion, tu as su en tirer de la graine – si on peut le dire ainsi. Son interrogation soudaine est loin de te surprendre, nombreuses sont les personnes t'ayant poser la même question – toujours demeuré sans réponse. Pour l'instant tu étais en convalescence et l'interview récente de ton médecin avait été dans ce sens. « Les bavardages et les « on dit » ne sont pas toujours des vertus fiables, mais pour l'instant ma convalescence est de circonstance. ». une vérité tangible tandis que la proposition de ton mentor lors de tes études en médecine dentaire tourbillonne dans ton esprit.
@Carter Grayson

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