Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(jemella ♡) on cloud nine.
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal


(jemella ♡) on cloud nine.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

on cloud nine

@Jeremiah H.-Williams ♡ 18.10

Debout devant le miroir de la salle de bain, je regarde mon corps et tente de l’apprivoiser et de me faire à tous ces changements. Mes seins ont légèrement grossis, mes cuisses n’ont pas vraiment bougé mais mon ventre, lui, commence réellement à s’arrondir et à montrer le miracle qui y grandit. Je me mets de profil et observe à nouveau mes courbes, passant ma main sur mon ventre. Je suis fascinée autant que paniquée par tout ce changement, mon corps et mon esprit bien en phase avec ce qu’il se passe mais j’ai toujours du mal à y croire. La peur de faire une grossesse nerveuse, qu’il y ait un souci où je ne sais quoi. En sous-vêtements depuis dix minutes, je jette un coup d’oeil vers mon cellulaire et lorsque je lève le visage, c’est celui de Jeremiah que je croise dans le miroir. Je souris et souffle On ne pourra définitivement pas le cacher à qui que ce soit la semaine prochaine. J’en ris légèrement, ayant hâte d’annoncer la nouvelle à tout le monde en Angleterre mais aussi ici. je ne cesse d’enfiler des robes évasées, des tenues plutôt loin du corps alors que ce n’est pas du tout mon style mais on a choisi de protéger ce secret quelques mois alors… nous y voilà. J’ai hâte de l’annoncer à mes amis mais surtout à Snow et de voir sa tête de grand bêta ahuri. Je serai prête dans dix minutes. Que je souffle en me dirigeant vers lui et embrassant ses lèvres. Un doux baiser qui me prouve une fois encore que cette vie est la plus belle qui puisse exister. Je ne mets pas de crème de soin sur mon ventre - ayant lu que cela peut légèrement interférer lors de l’échographie - et enfile une jupe longue ainsi qu’un haut. Ma veste sur le dos, talons aux pieds, c’est main dans la main que nous nous dirigeons vers le gynécologue avec Jeremiah. L’attente me semble plus doucement et légère que ces douze derniers rendez-vous et je suis détendue pour la première fois depuis le mois d’octobre dernier. La prochaine fois, il faudra vraiment dire aux garçons de se débrouiller pour ne pas baptiser leur enfant pile entre deux week-end où la F1 est sur le continent américain. C’est quand même le comble. Un nombre certain de courses se passe en Europe et quand on y va, elles sont sur le continent Américain. Du nord au début puis du Sud deux semaines après. Heureusement, le baptême est entre les deux. C'est bien notre chance mais quand j'y pense, ça me fait doucement sourire, je ne peux pas le nier. Et quelques secondes après je dis, Alors papa, prêt à rencontrer ton enfant ? Ton bébé, notre bébé ? J'angoisse tellement. Il y a tellement de choses à discuter, à prévoir et le temps passe si vite !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Attablé à la salle à manger, une tasse de café et l’ordinateur portable sous les yeux, je vérifie rapidement mes mails afin de m’assurer qu’il n’y a rien d’urgent, avant de dire adieu à Williams Racing pour la journée. Aujourd’hui, je vais découvrir pour la première fois notre bébé. Il est hors de question que je passe une seule minute à penser au boulot ou tout autre chose d’ailleurs. Je termine mon café, place la tasse au lave-vaisselle avant de me rendre à l’étage pour voir où en est Ella. Je m'attendais à la voir prête avec quarante minutes d’avance, minimum, mais elle n’est toujours pas descendue. La raison, je la découvre bien vite quand je la vois observer ses rondeurs dans le miroir. Instantanément, mon sourire s’élargit car tout ceci est beaucoup plus concret dans mon esprit depuis que j’en ai une preuve visible. Saint-Thomas. « On aura plus aucune raison de le faire. » Dis-je avec un sourire confiant, même s’il y a toujours la possibilité qu’on nous dise qu’il y a un souci au moment de l’échographie. C’est l’instant de vérité, à la fois anticipé et crains même si je tente de ne rien laisser transparaître afin de ne pas inquiéter inutilement ma petite-amie. Je suis certain qu’elle n’a pas besoin de moi pour se faire un sang d’encre. « Dix minutes. » Je répète en activant le chrono sur ma montre, juste pour l’embêter parce que j’y crois moyennement. Ella Marriott, prête en dix minutes. Elle a beau changé chaque jour, je pense qu’elle a ses limites. J’embrasse ses lèvres puis me mets accroupi pour embrasser son ventre. « Fais toi beau pour ta première photo. » Je murmure, me redresse et embrasse une nouvelle fois Ella avant de la laisser tranquille pour se préparer.
En temps et en heure, on démarre pour l’hôpital et nous retrouvons dans la salle d’attente qui est à présent synonyme de bonnes nouvelles. « J'ai fait la réflexion à Jax, apparement le monde ne tourne pas autour de la F1. Je nous ai réservé une chambre à Oxford pour ne pas avoir à rentrer sur Londres le soir même. » Je n’ai peut-être pas l’intention de boire à outrance alors que ma petite-amie ne peut toucher à rien mais si on fait la fête jusqu’à pas d’heures, je préfère éviter de prendre la route, même si cela nous permettrait de dormir à la maison. « On est obligé de passer manger chez mes parents dimanche. » Le Sunday roast non-négociable avant de s’envoler à nouveau. « Je suis prêt depuis des semaines. » Je lui assure et porte sa main jusqu’à mes lèvres pour l’embrasser. Je n’attends que ça. L’écho, la preuve que tout va bien et que nous serons parents d’ici quelques mois. « Et toi, maman ? » Prêts ou non, le moment est venu et nous sommes appelés par l’infirmière.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il n’a pas tort. Dès que l’échographie aura eu lieu, nous n’aurons plus aucune raison de cacher cette grossesse à nos amis et notre famille. Dimitri est au courant de mon côté mais c’est tout. Ma mère ne sait rien, Eliott et Camila non plus et tous nos amis non plus, ne savent rien. Je ne suis pas franchement douée pour garder des secrets - surtout quand ils sont aussi positifs que cela - mais j’ai promis à Jeremiah de garder notre petit miracle caché pour quelques mois alors je le fais. C’est une histoire de confiance et de respect mutuel. Cette relation avec Jeremiah, c’est tout ce que à quoi j’aurais pu penser et même plus encore. Et quand je le vois s’accroupir pour embrasser mon ventre nu, je ne peux que fondre un petit peu plus. Je l’embrasse et le laisse filer, retenant la petite remarque perverse qui me titille les lèvres et les cordes vocales. Comment veut-il que je sois vraiment prête en dix minutes quand il fait chavirer mon coeur de la sorte et met la pagaille dans mes hormones aussi rapidement ? La flamme n’est vraiment pas prête de s’éteindre entre nous. Elle ne l’a jamais fait en dix ans alors pourquoi maintenant ? Mais pour ne pas être en retard à l’échographie, j’enfile rapidement ma tenue et le rejoins dans le salon. L’attente est plus légère qu’à l’habitude et je ne peux pas nier que j’aime cela. J’essaye de ne pas me stresser toute seule - ma grande spécialité - et me concentre sur mon petit-ami et le week-end anglais qui nous attend la semaine prochaine. Je pense qu’il est l’heure de changer d’amis... Que je souffle en riant légèrement. Non, c’est sur, tout ne tourne pas autour de la Formule Un mais les chances pour que ce soit des courses aux Amériques et nous en Europe étaient faibles. Tu sais quand même que c’est moi qui travaille pour la plus grande chaîne d’hôtel au monde ? J’aurais pu m’en charger. Que je souffle en me penchant vers lui, posant mes lèvres sur les siennes. Et toute proche de ces dernières, je souffle Merci d’y avoir pensé. Parce que je pense que j’y aurais pensé à deux heures de décoller, étant un peu all over the place ces derniers jours. Une de mes obligation préférée. Que je lance rapidement, pensant déjà au Sunday Roast de maman Williams. Je ne suis pas une grande mangeuse mais ça, il est presque impossible de m’arrêter. C’est la première fois qu’ils rencontrent leur petit enfant aussi... Et je sais que ça va être chargé en émotions, ce qui est normal dans n’importe quelle famille normalement constituée. Je suis prête aussi. Que je souffle alors que l’infirmière nous appelle pour entrer dans le bureau de la gynécologue. Quelques questions sont rapidement posées, mon état de santé, de fatigue et ma prise de poids contrôlés, me voilà allongée pour passer à l’examen. Le liquide froid sur le ventre, je glisse ma main dans celle de Jeremiah et le regarde, prête à voir son expression quand il verra le petit citron. Parce que c’est plus ou moins la taille du bébé à ce moment de la grossesse. Moi, je regarderai plus tard. Mais je veux profiter de tout.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je suis conscient que si elle a aussi hâte que moi, ma petite-amie a fait en sorte de repousser au maximum cette échographie de peur de reçevoir une mauvaise nouvelle. Pour moi, c’est l’inverse. J’aurais aimé avoir confirmation que tout allait bien il y a plusieurs semaines déjà, afin de ne pas m’accrocher à ce rêve et tomber de haut. Je pense d’ailleurs que malgré toute la joie que la nouvelle m’a apportée, le bonheur de voir son corps prendre des formes, je ne serai comblé à cent-pour-cent qu’après cette journée. Je ne suis pas naïf au point de me dire qu’une grossesse est sans risque mais j’ai besoin de voir ce bébé de mes propres yeux et entendre les battements de son petit cœur pour accepter que je ne rêve pas éveillé depuis deux mois. Et le moment est venu, nous ne pouvons plus le repousser.
Dans la salle d’attente, j’essaye de me concentrer sur ses mots et ma respiration afin de ne pas battre du pied ou lui triturer la main. Je veux être la personne confiante sur laquelle elle peut se reposer, son rock, et non celui qui cède à la panique au dernier moment. « Je pense aussi, mais ça m'ennuierait maintenant que les vols et l’hôtel sont réservés. » Dis-je amusé, avant de lever les épaules lorsqu’elle me parle de Marriott. « T’aurais pu mais on aurait fini dans un hôtel dans lequel tu aurais forcément été la cliente et la patronne à la fois. » Et je veux qu’on profite de cette petite escapade en amoureux et que celle-ci n’implique pas de stress lié au boulot. Je connais assez Ella pour savoir qu’il lui serait impossible de ne pas chercher le moindre défaut à l’hôtel afin de l’améliorer, encore et toujours. « Oui… Je pense qu’on va déjà repartir les mains pleines. J’ai abandonné l’idée de retenir ma mère sur les cadeaux. » A chaque fois que je l’ai au téléphone, elle me signale un nouvel achat “ parce que c’était bien trop parfait pour ne pas le prendre tout de suite “. Je ne bataille même plus, parce que je sais que ça lui fait plaisir de pouvoir être impliquée à sa façon dans la grossesse de ma petite-amie. La distance est compliquée à gérer depuis un an et ce bébé n’arrange certainement pas les choses à ce niveau là.
Dès qu’on appelle, j’oublie le reste du monde et me redresse sans jamais lâcher la main d’Ella. Elle répond à quelques questions puis s’allonge pendant qu’on nous explique rapidement l’examen à suivre. L’écran s’allume et je regarde ma petite-amie à qui je souris en serrant un peu plus ses doigts dans les miens. This is it. Je pense, embrasse ses doigts avant de tourner la tête vers l’écran sur lequel l’image apparaît. La gynécologue ne fait pour l’instant aucun commentaire et déplace simplement son appareil sur le ventre d’Ella, mais son visage est assez serein pour que je ne pose aucune question et me contente d’observer attentivement l’écran pour ne rien rater.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu me connais trop bien… En plus avec Eliott qui est à Oxford maintenant, j’aurais autre chose à faire. Je souris légèrement et embrasse doucement ses lèvres. Tout cela est arrivé tellement vite, quand j’y pense. Il était là et puis deux jours plus tard, il filait vers cette ville qui m’a tant apporté. Comme quoi il suit les pas de sa grande soeur, même s’il ne le dira jamais, trop fier pour cela. Il faudra qu’on lui présente la bande et lui montre nos anciens lieux de prédilection. Que je souffle, des petites étoiles dans les yeux. Je suis vraiment fière de lui et je sais qu’il en est de même pour l’Anglais. Et même si Eliott n’en voudra pas, je lui donnerai - avec l’accord des parents de Jeremiah et de Lewis - leur numéro en cas de souci. Je ne serai pas là pour le sortir d’un quelconque souci, Lewis peut-être un peu plus. Du coup, quand tu parles de vol… Tu parles de plan de vol ? Parce qu’on ne pourra pas tout prendre avec dans un vol commercial. Que je lance avec une petite moue qui se veut angélique. Je n’ai pas souvent volé économique de la sorte et ça ne me tente pas vraiment. Je fais partie de ceux qui ne pensent pas trop à la planète et qui sautent d’un avion à l’autre parce qu’ils veulent leur confort avant tout. Jeremiah est différent là dessus alors je le laisse faire à sa guise et nous verrons ce qui est acceptable et ne l’est pas. Tu crois qu’ils viendront nous voir plus souvent ? Que je finis par demander, un sourire sur le visage. Je sais bien qu’avec leur boulot, ils doivent être en Angleterre mais je ne voudrais pas que le petit - ou la petite - soit sans grand-parents parce que tout le monde est loin. Bien que tout s’améliore avec ma mère, ce n’est pas comme avant. Peut-être un jour mais pas pour le moment. On s’entend mieux mais je ne lui ai rien dis et cela prouve pas mal de choses je pense. Je voudrais accoucher en Angleterre d’ailleurs. Que je dis rapidement à Jeremiah, me doutant complètement que je le prends de cours. Nous n’en avons pas parlé mais c’est quelque chose qui me tient à cœur. Un petit anglais comme papa et maman. Et avant même que l’on puisse en discuter plus que cela - je sais que cela risque d’être embêtant puisque cela voudra dire partir au huitième mois de grossesse, changer le suivi gynécologique à la dernière minute… Nous avons encore le temps d’en discuter et là, je suis vite le ventre à l’air sur la table d’examen. Je regarde Jeremiah, scrutant chaque trait de son visage et c’est lorsque la voix de la gynécologue retentit dans la salle que je daigne lui adresser un regard, lâchant mon petit ami du regard. Vous avez été combien de mois sous traitement ? Je fronce les sourcils et me retiens de tout commentaire cinglant. N’est-elle pas censée savoir ce genre de choses ? Plonger le nez dans mon dossier avant notre venue était-il trop demandé ? J’ai commencé en Novembre 2020 et ait dû arrêter deux mois entre janvier et février pour changer le dosage et voir le réel effet. Je n’ai pas arrêté entre février et août. Que je dis rapidement, me rappelant que les premières piqûres me faisaient un mal de chiens au moment des règles. Une douleur tellement fulgurante que j’étais incapable de sortir du lit. Mais après ça… Pourquoi ? Il y a un problème ? Et la panique prend possession de mon visage. Je tente de me redresser et elle me fait signe de me rallonger, ce que je fais sans trop débattre. Pas du tout même. J’obtempère carrément et me sens terriblement mal. Pourquoi j’ai attendu si longtemps ? Je tourne le visage vers Jem, les yeux pleins de larmes et pince les lèvres, prête à m’excuser de nous avoir fait ça. Mais la voix de la spécialiste retentit à nouveau. Vous faites une grossesse multiple et je voulais bien tout vérifier. C’est-à-dire ? Des siamois ? Mon cœur bat à cent milles et elle repose la sonde sur mon bas ventre. Félicitations Ella et Jeremiah, vous attendez des jumeaux. Et à ces mots, mon cœur lâche. Je suis sûre que mon électrocardiogramme serait plat. Je reste quelques secondes à regarder Jeremiah puis tourne la visage vers l’écran qu’elle tourne vers nous, nous montrant les deux bébés sur l’écran, les deux tâches noires avec, à l’intérieur nos bébés. C’est bien trop pour moi, les larmes coulent sur mes joues, de joie et de terreur. Deux d’un coup. Oh. Mon. Dieu.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« J’allais presque oublier que ton frère est là-bas. Tu penseras à me réserver une heure ou deux en tête-à-tête quand même. » Parce qu’entre le baptême, les amis à voir, ma famille et la sienne… Il ne reste pas grand chose du voyage. J’espère d’ailleurs que tout cela ne sera pas trop stressant pour Ella, bien que j’ai déjà fait des recherches en lignes qui assurent que les vols sont sans risque à ce stade de la grossesse. « J’ai réservé l’hôtel pour quatre jours, pas dix. Il va peut-être falloir revoir les plans. » Dis-je amusé, parce que je ne vois pas quand Ella va trouver le temps de montrer tout ça à Eliott et lui présenter nos amis en quelques jours à peine. Ou il faut raccourcir notre séjour à Londres et en toute honnêteté, je n’en ai aucune envie, ne profitant pas suffisamment de mes proches pour sacrifier du temps à leurs côtés.  « Je parlais de vols, déjà réservés. Mais c’est pas faux... » Une petite moue se dessine sur mes lèvres car ça m’ennuie de l’admettre. Comment font les gens “normaux” pour voyager avec des tonnes de bagages ? Quelque chose me dit que ma petite-amie n’a aucune envie de le découvrir et sincèrement, malgré les efforts que je tente de faire, moi non plus. « Ils essaieront en tout cas. J’espère que ça ne sera pas trop compliqué pour nous de faire les trajets de temps en temps. » Entre les weekends de grand-prix et les événements auxquels ils font acte de présence, ça risque d’être compliqué pour eux. Je dois bien avouer que l’idée d’avoir mon grand-père dans un si long vol, régulièrement, ne m’enchante pas trop même si je sais qu’il risque de me rappeler que ce n’est pas à moi de lui dire comment vivre. Et puis nous, avec Cameron et un bébé, ça ne sera peut-être pas toujours facile de sauter dans un avion et dérégler totalement leur horloge biologique. Un tas de questions auxquelles je n’ai pour l’instant pas de réponse mais qui n’urgent pas, quand bien même ma mère risque de m’en parler fin du mois lorsqu’elle nous voit. Et puis Ella me parle de son accouchement et je ne peux m’empêcher d’écarquiller les yeux, parce que je ne m’y attendais pas du tout. Ce serait parfait pour mes parents, Lewis et mon grand-père, c’est certain… Mais Cameron dans tout ça ? Il est hors de question que je passe un mois, voir deux, sans ma fille hors Ella ne pourra plus prendre l’avion après un certain temps sans que ça représente un danger. Ca me semble juste impossible mais je n’ai pas le temps de lui présenter mes arguments parce que la gynécologue nous appelle et nous nous retrouvons vite face à l’écran et au moment de vérité.
J’ai beau essayer de rester confiant, mes doigts serrent un peu plus ceux d’Ella lorsque le médecin lui pose des questions sur son traitement. Quelque chose ne va pas. En quoi sa prise d’hormone influence-t-elle ce bébé ? Je ne parviens pas à relier les points, à comprendre l'intérêt des questions et laisse donc Ella y répondre avant de déglutir péniblement au mot multiple. Mes yeux glissent sur le ventre de ma petite-amie, comme si j’avais jusqu’ici raté quelque chose que je pouvais à présent voir à l'œil nu et je desserre doucement sa main, sans pour autant la lâcher. « Des jumeaux. » Je répète, pour intégrer l’information. Des jumeaux. J’ai eu une demi-seconde pour penser à “pire”, à plus, au point d’être presque - et je dis bien presque - soulagé lorsqu’elle nous annonce que nous attendons deux bébés. Abasourdi et le regard toujours rivé sur le ventre d’Ella, je mets plusieurs secondes à enfin en décrocher et le glisser sur l’écran sur lequel on nous présente nos bébés. Deux bébés. « Et. Hm. Ils vont bien ? » Je demande et tourne la tête vers Ella dont je n’ai pas encore croisé le regard depuis l’annonce, glissant une main dans ses cheveux. Je ne sais même pas quoi penser, ou ressentir, complètement assommé par la nouvelle. La gynécologue nous confirme que tout va bien, se concentrant sur un bébé à la fois pour nous faire écouter les battements de leur petit cœur tout en nous expliquant que les grossesses multiples ne sont pas rares lorsqu’il y une prise d’hormones. Et si je l’écoute, je ne suis pas certain d’imprimer le moindre mot, outre le fait qu’ils sont en parfaite santé.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ça me fait plaisir plus que de raison de savoir qu’Eliott est à Oxford, je ne peux pas le nier. Mon petit frère, sur les pas de sa grande soeur. C’est mon départ pour l’Angleterre qui a creusé un fossé entre le dernier de la famille et moi. Alors, qu’il aille là bas me touche, d’une certaine manière. Je souris à Jeremiah et acquiesce. Tu te doutes bien, de toute façon, qu’Eliott refusera de passer trop de temps avec moi. Et il a ses cours. Alors, on fera tout rapidement, un soir, après les cours, quand le soleil tombera sur Oxford et qu’on ira tous boire un verre ensemble. De soft, pour moi, et une bonne bière pour eux tous. Fais moi confiance, tout sera fait même en deux jours s’il le faut ! Je lui adresse un clin d’oeil et l’embrasse tendrement. J’aurais du temps pour toi et pour se reposer aussi, ne t’en fais pas. Que je dis d’une voix tendre. Je ne vais pas gambader dans toute la ville ni même raccourcir les quelques jours que nous allons avoir avec sa famille à Londres. Je sais à quel point c’est important pour lui et j’ai vraiment très hâte de revoir les Hanwell-Williams avec ce ventre qui ne cesse de gonfler. Et puis, bien entendu, je compte profiter de ces quelques jours pour me reposer un peu. Ce n’est pas que la vie est difficile ici mais je me demande comment mon corps va réagir aux heures de vols, au décallage horaire et à tout ce qui va avec. Si je n’ai jamais eu trop de soucis avec cela jusqu’ici, tout risque de changer avec ce voyage, ce qui me fait autant plaisir que peur. Et de voir la façon dont on se complète avec Jeremiah me montre tellement que les choix que j’ai fait, ces huits derniers mois sont les meilleurs choix que je pouvais faire. Un sourire constamment sur le visage, je l’écoute et acquiesce. On s’arrangera Jem. Que je souffle en glissant ma main dans la sienne. Il lui arrive des fois où il a besoin d’être en Europe pour le travail alors on ira et puis c’est tout. Notre situation géographique et familiale n’est pas la plus simple qui existe mais s’il y a bien une chose que je sais, c’est que nous ferrons tout pour que notre famille soit heureuse et que nous ne ferons jamais rien contre l’avis des médecins ou la santé des petits. Cameron ou le bébé, ils seront toujours notre priorité et ça, je sais que je peux le dire sans trop réfléchir. Et s’il y a des périodes où Jeremiah doit rester en Europe pour le travail mais que Cameron doit rentrer, je ferai le trajet avec elle et le bébé s’il le faut et… on attendra que papa rentre. Je ne sais pas comment ça se passera, ce qui sera faisable ou non mais je crois en nous et au fait que nous réussirons à tout gérer à notre façon. Nous avons le temps avant de devoir penser à cela. Comme pour l’accouchement. Pourtant, ce sont des questions auxquelles je réfléchis déjà. Il y en a même dont je connais la réponse depuis presque un an - parce que oui, je réfléchissais déjà à tout cela en étant célibataire et clairement pas enceinte. Et je sais que de longues soirées de conversations nous attendent, Jeremiah et moi, mais j’ai hâte. Hâte de voir ce sur quoi on se retrouve, quelles seront nos discussions les plus houleuses mais aussi sur quels sujets la discussion nous fera changer d’avis l’un et l’autre. Il y en a sur lesquels je serai intransigente - si nous venons à avoir un fils, son second prénom sera Howard, qu’il le veuille ou non - mais je suis sûre que les arguments de mon petit-ami sur d’autres sujets me feront réfléchir. Nous sommes deux grands communiquants alors cela risque d’être vraiment intéressant et stimulant. Presque excitant. Mais nous n’avons pas le temps de discuter de quoi que ce soit que la gynécologue nous accueille dans son bureau. Le ventre rond à l’air, le gel frais dessus et les minutes qui semblent être des heures. Je ne quitte pas Jeremiah du regard. Par hâte de le voir réagir mais aussi - je crois - par peur de voir quelque chose d’étrange sur le moniteur à mes côtés. Ça prend un temps fou et je ne crois pas que ce soit normal. J’ai regardé quelques vidéos, j’ai même demandé à ma belle-mère combien de temps le gynécologue avait mis pour leur dire que Jem puis Lewis allaient bien. Ne pouvant parler de cela avec personne, c’est vers la mère de mon petit-ami que je me tourne pour ce type de questions. Bien que je me sois réconciliée avec la mienne, elle n’est pas au courant et je n’ai pas vraiment envie de partager ces moments avec elle pour le moment. Je suis toujours un peu distante et réticente et c’est normal je crois. Peut-être que lorsque j’apprendrais que tout va bien, je soufflerais enfin et laisserais mon coeur exploser complètement. Peut-être que ça changera beaucoup de choses. Ou aucune, je n’en sais rien. Allongée, les questions fusent et mon stress monte légèrement. Est-ce que j’ai fait du mal à mon bébé en prenant ce traitement pendant aussi longtemps ? Aurais-je du arrêter ? Le mois d’août était le dernier prévu pour moi. Après ça c’était la ponction. Tout était clair dans mon esprit. Et je pense que l’on a pris la bonne décision de continuer d’essayer - hello, I’ve got a baby growing in my belly - mais en même temps ? Je suis en train de tout remettre en questions et lorsque la nouvelle tombe, j’ai l’impression qu’on vient de me couper les jambes. Ou la tête, j’en sais trop rien. Je crois que je respire enfin mais que mon coeur a lâché. Pas parce qu’il a explosé d’amour mais parce que ça bouscule un peu tous mes plans, toutes mes envies et tout ce qui va avec. Deux bébés. Est-ce que je vais être capable de produire assez de lait pour les deux ? À quoi va ressembler mon ventre ? Voilà pourquoi la cellulite s’est invitée depuis quelques jours ! Et les nausées interminables ! Je crois que je trouve des raisons pour tous ces petits trucs qui me semblaient bizarres. Je sais bien que toutes les grossesses sont différentes mais je ne pouvais pas ne pas me renseigner. La voix de Jeremiah m’arrive aux oreilles alors que les larmes continuent de couler sur mon visage. Je suis silencieuse pour la première fois depuis longtemps et je crois que ça perturbe tout le monde dans la pièce. Mon regard croise celui de Jeremiah et je ferme les yeux quelques secondes quand il passe sa main dans mes cheveux. J’écoute ses réponses et finis par tourner le visage vers l’écran pour regarder les parties du corps qu’elle nous présente. Les bras, les jambes, la tête et avant qu’elle dise quoi que ce soit, je souffle Je ne sais pas si vous pouvez le voir mais je ne veux pas connaître le sexe des bébés. Et elle m’assure qu’elle ne voit trop rien pour le moment, que ce serait plus jouer aux devinettes qu’autre chose. J’acquiesce et continuer de regarder l’écran, ma main toujours dans celle de Jeremiah. Je joue avec ses doigts, faisant glisser mon pouce sur sa paume et j’écoute les mots de la gynécologue. Ils sont en bonnes santé, il n’y en a que deux et pas de place pour un troisième, il ne faut pas qu’on s’inquiète. Je crois qu’elle essaye de nous détendre mais Jem comme moi sont muets comme des tombes. L’information met vraiment du temps à s’imprégner dans mon esprit, à me sembler logique et me faire du bien au coeur. Parce que si avoir un bébé pouvait nous sembler difficile, que va-t-il en être de deux ? D’un coup ? Un retour de couche, un an d’écart, pourquoi pas. Mais là ? À quoi va ressembler notre vie ? Et je me rends compte à ce moment que je n’étais pas prête pour cela. Une épreuve de plus mais nous allons nous en sortir, je n’ai aucun doute pour cela. Est-ce que vous pouvez mesurer la clarté nucale ? Que je demande à un moment, alors qu’elle explique qu’ils ne manquent de rien mais qu’il va falloir que je change un peu mes habitudes. Moins forcer, arrêter de porter des choses trop lourdes et me reposer au maximum. Deux bébés semblent vouloir dire deux fois plus de risques. Bien sûr. Et elle s’attelle à la tâche, expliquant à Jeremiah de quoi il s’agit - une manière de dépister une anomalie congénitale - et en nous assurant que tout va bien. Il va falloir confirmer le tout avec une prise de sang mais d’abord, c’est l’heure de la photo. 2D pour la photo. Que je souffle, étant carrément flippée par les photos en 3D, je dois bien l’avouer. Mais je me tourne vers mon petit ami et lui demande Tu en veux aussi une en 3D ? Parce que peut-être qu’il aime ça, lui. Sa réponse met quelques secondes à arriver et j’en profite pour demander à la gynécologue. Je sais qu’il est possible d’avoir des échographies en 4D. Vous faites ça ? Elle acquiesce et nous montre cela rapidement. Nos bébés ne sont plus noirs et blancs, ils ont l’air… Là. comme si mon ventre était une bulle de verre et qu’on pouvait les voir. Et il ne m’en faut pas plus pour pleurer de nouveau, de joie, de soulagement, de bonheur. Je pleure pour les heures à paniquer, les mois à me dire que je n’y arriverai jamais, les semaines à douter, à me dire que j’étais pas assez bonne pour cela, qu’aucun bébé ne voudrait s’installer parce que je ne suis pas une bonne personne, pas à cent pour cent du moins. Les sanglots de la délivrance.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Pour cette escapade sur le vieux continent, j’ai un programme bien à moi, inconnu de ma petite-amie, il va donc falloir s’assurer qu’elle le respecte sans se douter de quoique ce soit. Lydia et Jax sont dans le coup et je sais qu’ils feront tout pour m’aider, mais il va peut-être falloir que j’informe mini-Marriott pour ne pas qu’il vienne faire planter tous mes plans. Je n’ai cependant pas confiance en lui comme en Dimitri et souhaite qu’un minimum de personnes soient au courant avant de lui faire officiellement ma demande. « Tu dis ça mais ça va lui faire du bien de retrouver un petit bout de la maison, pour quelques jours. » Si je ne doute pas qu’Elliott se fasse des amis sur place, je me dis qu’il sera tout de même heureux de voir sa sœur et profiter de sa présence, avant de se retrouver à nouveau seul à Oxford. Ils n’ont jamais été proches comme Dimitri et Ella peuvent l’être, même lorsqu’il était à Boston, mais parfois la distance change tout. Je me souviens que malgré la liberté que procure la vie étudiante, loin de la maison, j’étais toujours heureux de retrouver ma famille. « Je te fais confiance. » Je souris et effleure ses lèvres avant d’y déposer un rapide baiser. J’ai juste un peu de mal à faire confiance aux timings de tous, surtout que ma petite-amie a tendance à n’en faire qu’à sa tête et si cette virée au spa avec Lydia ne l'intéresse pas, la jeune maman ne parviendra pas à l’y traîner. Je compte donc sur leurs retrouvailles et le besoin de profiter d’un moment détente entre filles pour que tout se passe comme prévu. « On verra le moment venu, oui. » Et pourtant, si j’ai l’air de reporter ce problème à un autre jour, j’y pense souvent. Trouver un équilibre entre deux continents et deux enfants en bas-âge risque d’être compliqué et je ne souhaite pas complètement les dérégler régulièrement. Pour le bébé, j’imagine que les premiers mois ne seront pas vraiment un obstacle, mais Cameron a ses horaires, son rythme et l’école maternelle et je dois penser à tout ça. Peu importe à quel point ma mère et mon grand-père souhaitent les voir le plus souvent possible, les voir grandir, c’est à l’équilibre des petits qu’il va falloir penser en priorité. Maintenant que Beatriz a repris les cours et que nous avons un arrangement qui fonctionne bien, je ne veux pas tout changer d’une semaine à l’autre en fonction de mes déplacements. Enfin, pour l’instant, ce n’est pas une question à se poser car ma seule préoccupation est de voir ce bébé à l’échographie et entendre la gynécologue nous assurer qu’il ou elle est en pleine forme.
L’annonce sur les jumeaux que portent Ella m'a abasourdi pendant plusieurs minutes. Si je parviens à me renseigner sur leurs états de santé - et obtenir rapidement des réponses rassurantes et positives -, je n’en ai pas moins l’impression de regarder cette scène de l’extérieur. Je redécouvre la définition “d’être en état de choc” et les larmes qui ruissellent sur les joues de ma petite-amie ne sont en rien là pour m’aider à relativiser. Est-ce qu’il s’agit de larmes de joie ? De peine ? Je continue de caresser doucement ses cheveux et suis rassuré lorsqu’elle se met à parler à nouveau pour renseigner le médecin sur notre choix à ne pas vouloir savoir le sexe des bébés. De ce que j’en sais, il est de toute façon beaucoup trop tôt pour le savoir mais nous avons eu assez de surprises pour aujourd’hui et puis nous nous sommes mis d’accord sur le fait de garder la surprise pour l’accouchement. C’est aussi ce qui nous permettra d’empêcher nos proches d’acheter des cadeaux et vêtements dont le sexe des bébés définissent la couleur et nous sommes tous les deux du même avis à ce sujet. Et lorsqu’Ella parle de clarté nucale, ma petite-amie me perd complètement. Je n’ai pas la moindre idée de ce à quoi elle fait référence mais quelque chose me dit que, si j’avais correctement mes devoirs, je devrais le savoir, je m’abstiens donc de poser des questions. Google sera mon ami lorsque nous sortirons de ce rendez-vous. Le point d'interrogation doit cependant se deviner dans mes yeux car la gynécologue m’explique tout en détail pendant qu’elle effectue l’examen, avant de nous confirmer que, a priori, tout va bien. « Non, 2D c’est bien. » Je souris et mes yeux quittent ma petite amie pour retrouver l’écran un instant. « La 3D te fait flipper mais pas la 4D ? » Je ne peux m’empêcher de me moquer avant d’ouvrir grand les yeux pour découvrir nos bébés, et l’avancée de la médecine. Ils sont là, presque palpables, ce qui me fascine autant que ça me panique. Ils sont bien trop petits, laissons-les au chaud dans le ventre de maman pour plusieurs mois encore. Ce n’est que lorsque j’entends les sanglots d’Ella que je parviens à décrocher le regard de l’échographie pour l’observer. Je me redresse de ma chaise et dépose un baiser sur sa tempe, serrant un peu plus ses doigts dans les miens. « Tu n’as pas seulement réussi, mon amour. Tu portes deux fois plus de bonheur. » Et j’en ris. Mes nerfs lâchent et je ris, alors que les larmes me montent aux yeux. Je ne devrais même pas être surpris ; Ella Marriott ne fait jamais les choses à moitié. Ce bébé, ce mini-nous, c’était une évidence. Deux c’est la grande surprise mais ce n’est que du bonheur - mélangé à une bonne dose de stress. « J’ai hâte qu’on l’explique à Cami. » Ma princesse va sauter de joie, ou peut-être nous détester de ramener non pas un mais deux bébés à la maison. Hors de question de penser au pire cependant, je ferai tout pour qu’elle ne se sente jamais plus, ou moins, aimée que ces deux petits haricots. La gynécologue donne à Ella de quoi s’essuyer le ventre, elle se rhabille rapidement et nous prenons rendez-vous pour la prise de sang ainsi que la prochaine échographie, avant de sortir de la clinique. On monte dans la voiture mais je ne démarre pas tout de suite le moteur, pivotant pour faire face à ma petite-amie. « De quoi est-ce que tu as envie pour fêter ça ? » Just name it et je ferai tout pour te le donner.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’espère qu’il a raison, que ça va faire plaisir à Eliott autant que ça me fait plaisir. Je dois avouer que lorsqu’il m’a annoncé être accepté pour un programme à Oxford, j’ai cru rêver. Oxford, c’est la maison, c’est la ville où vit notre famille mais aussi là où j’ai fait mes années d’études et où j'ai rencontré Jeremiah. Je ne savais pas qu’il avait ce projet d’aller étudier en Angleterre alors mon cœur s’est rempli d’un drôle de sentiment. Une fierté mélangée d’une certaine jalousie. Je ne devrais pas mais Oxford me manque plus que de raisons, nos amis qui y vivent aussi et puis, l’Angleterre quoi… Il y a tellement de choses que je veux faire là - bas mais je sais que maintenant que je ne suis plus seule - en couple, belle mère et future maman, rien que cela ! - je ne peux plus le faire toute seule et encore moins sur un coup de tête. Il y a des gens qui comptent sur moi et c’est peut-être la plus belle chose qui soit. Bien que ce ne soit pas tous les jours facile, je sais que nos voyages vers le pays des rosbeefs auront toujours lieu. Et je ne peux que remercier ma belle famille - et nos amis - de tout cela parce que ce sont eux, qui nous permettent cette escapade, bien que nous n’ayons pas réellement besoin d’une excuse pour filer là bas. Mes yeux sur Jeremiah, j’accueille son doux baiser avec un sourire aux lèvres. Notre vie a tellement changé mais nous avons trouvé notre équilibre, bientôt bousculé mais nous nous adapterons sans soucis aucun, je le sais. S’il y a bien une personne en qui j’ai confiance à cent pour cent, c’est lui. Je n’ai jamais perdu ma confiance en lui, en nous et cela n’est pas près de changer. Jeremiah est celui qu’il me fallait depuis le début et auquel je n’ai jamais voulu penser. Tout compartimenter, ne rien mélanger - sentimentalement parlant - de peur de souffrir et pourtant, la souffrance n’est pas en train de m’attendre au virage. Mais ça, il m’a fallu du temps pour le comprendre. Mieux vaut tard que jamais et notre histoire est bien différente de tous ceux qui se lancent sans trop réfléchir et perdent plus qu’autre chose. Ma main dans la sienne, je ne la quitte pas jusqu’à la dernière minute où je n’ai pas le choix de le faire. La découverte de cette grossesse gémellaire me fait tellement peur mais j’essaye de relativiser rapidement. Nous allons y arriver, on ne va pas sombrer et, surtout, nous allons avoir deux fois plus de bonheur. C’est comme ça que j’essaye de le voir mais le stress qui va aller avec est important aussi. Deux fois plus de couches, d’heures de sommeil en moins, de lait à produire. Est-ce que mon corps va être d’accord avec celà ? Est-ce qu’il va accepter ces changements que je lui fais subir depuis des mois déjà ? Il a réussi à tenir jusque là, il a fait tout ce qui était possible pour nous donner ce don de vie dont nous avions tous les deux terriblement envie mais n’est-ce pas terrorisant aussi, d’une certaine façon ? Je sais que l’on va y arriver. Vous voyez la confiance dont je parlais un peu plus tôt, c’est elle qui tente de me rassurer et qui me fait relativiser. Pouvais-je trouver meilleur partenaire de vie pour vivre cela ? Non, clairement pas. Je le sais et ce moment me fait m’en rendre compte encore un peu plus. Quelques questions posées, des sourires échangées et je regarde Jeremiah lorsqu’il se moque de moi. Mais en 4D ils bougent sur l’écran. En 3D, on dirait des amas de boules couleurs chairs, c’est flippant... Des amas de cellules alors que là, vraiment, ce sont des bébés. Je te montrerais la photos de James en 3D, tu verras, ça fait peur ! C’est hideux. On dirait un petit alien… Et nos enfants ne seront pas immortalisés hideux comme ça. Que je souffle, carrément sérieuse. Et lorsque mon regard se tourne vers le moniteur et l’obstétricienne, je dis J’ai rien contre l’évolution des techniques mais ça fait peur. Elle en rit légèrement et me rassure sur le fait qu’il n’y aura aucune photo en 3D pour vous. Elle peut cependant créer un court clip en 4D et nous l’envoyer par mail si on le souhaite. Et ça, je n’ai pas besoin de réfléchir à deux fois pour accepter. J’ai déjà hâte de les montrer à tout le monde, aux personnes autour de moi, celles dans l’entourage de Jeremiah et tous nos amis communs. Papa et maman. Bien sûr, je l’ai réalisé il y a des mois déjà mais là, de voir ces deux bébés qui grandissent en moi me font réaliser que cette fois-ci, il y a quelqu’un, il y a quelque chose qui va changer ma vie. Pas comme à l’automne dernier en soit. Un an et la boucle est bouclée. Et c’est rassurant. Je crois que ces larmes qui se mettent à nouveau à perler et glisser le long de mes joues sont l’expression de tellement de choses. La crainte de ne jamais tomber enceinte, de ne pas être capable de donner la vie et d’offrir cela à Jeremiah. Mais c’est aussi le résultat de tout ce que je vis depuis des mois. Les hormones en grande partie, la pression que je m’imposais moi même. Les heures à me regarder dans le miroir, me trouvant toujours plus grosse, non désirable, incapable de tomber enceinte à force de voir les tests négatifs revenir. J’en ai gardé des choses pour moi et aujourd’hui, je peux enfin laisser toutes ces craintes s’éloigner de moi. Il est l’heure de profiter pleinement de tout cela. Maintenant, je n’ai plus qu’à m’occuper de mon corps, de leur apporter tout ceux dont ils ont besoin. Je regarde Jeremiah, de mes yeux vitreux et dont la vue est brouillée par les larmes et souffle C’est effrayant. Je renifle doucement et ajoute Mais j’ai tellement hâte de vivre cela avec toi... Je sais qu’il le sait mais j’ai envie de lui répéter, encore et encore. Je vais finir par lui faire le même genre de peluche que j’ai pu faire à Eden. Une peluche avec ma voix à l’intérieur. Mon filleul a le droit à moi en train de changer mais Jem recevrait tous les messages d’amour que j’ai à dire à son égard. Le coeur de l’ourson ne sera surement pas assez performant pour les heures de messages mais ça, c’est autre chose. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas, qu’elle sera aussi heureuse que nous... Parce que je ne sais pas vraiment comment une gamine de trois ans est censée réagir à ce genre de choses et puis, elle n’aura pas eu son papa longtemps pour elle… Mais je crois qu’on peut faire confiance à Beatriz pour nous aider à lui expliquer que ça ne changera rien pour elle. Elle sera toujours la première de papa, la grande de la famille et je sais que la mère de la bambine sera de notre côté là-dessus. Elle a un grand frère et une jumelle, Cameron sait donc qu’avoir des frères et sœurs ne veut pas dire être mise de côté. Au début, il y aura peut-être moins de sorties tous ensemble mais je sais qu’on trouvera une solution avec Jeremiah. Quand ils iront au karting, je resterai à la maison avec une paire de mains supplémentaires et tout ira bien. Elle ne sera pas oubliée, elle ne sera pas mise de côté, oh non. Et il faudra aussi tout expliquer aux deux autres enfants en bas âge dans nos vies. Faire comprendre à tout le monde que chacun à sa place ici. Chez les Marriott-Williams, on a de la place pour bien du monde, notre coeur est assez grand pour cela. Je me redresse légèrement quand la gynécologue me donne le papier pour m’essuyer et je le fais rapidement, passant sur chaque partie de mon ventre arrondi. Le ventre sec, je me rhabille et retourne dans le cabinet principal où les rendez-vous sont pris, l’ordonnance pour les vitamines prénatales aussi et où j'essuie mes joues en tapotant dessus pour ne pas me démaquiller vulgairement. La journée est encore longue. Assise à côté de Jeremiah dans la voiture, mes doigts accrochés à la photo 2D imprimée par la gynécologue, je le regarde et souffle J’ai peut-être très envie de toi et une libido deux fois plus développées mais ce n’est pas ma faute ! J’en ris et l’embrasse doucement, du bout des lèvres. Je sais bien que cette réponse, il s’y attendait. Après tout, c’est mon petit ami et il me connaît, non ? Ce n’est clairement pas une nouvelle pour lui. Mais, plus sérieusement, je dis : Et si on allait acheter leur première tenue ? Il y a des tonnes de shopping à faire, des choses que l’on pourra faire sur internet, aucun doute là dessus. Et des choses que j’aimerais que l’on fasse ensemble. Des décisions à prendre à deux. Et tout ce qu’il faut pour l’allaitement ? Que je souffle rapidement. Je me suis interdit d’acheter quoi que ce soit pour le moment mais l’allaitement va être quelque chose d’important pour un bon nombre de mois et même si je sais ce que je veux faire mais aussi comme matériel, il faut aussi que l’on discute de cela. Et à parler de nourriture pour eux Je glisse sa main sur mon ventre. Je me rends compte que je meurs de faim… Cameron sort de l’école dans deux heures. On fait nos achats et on va manger une crêpe en famille ? Je crois que je ne lui ai jamais dis et je sais que j’ai été plutôt distante avec la petite à son arrivée dans la vie de mon petit-ami mais c’est ma belle-fille et elle va devenir la grande sœur de nos enfants. Tu veux qu’on lui annonce tout de suite ? Et ça, la décision lui revient.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Si mes plans pour l’Angleterre sont tout aussi importants que la visite qui nous attend chez la gynécologue, je les laisse pour l’instant de côté pour pouvoir se concentrer sur notre futur bébé et la grossesse de ma petite-amie. Tout ceci a beau être mon quotidien depuis plusieurs semaines, j’ai encore parfois du mal à y croire tant cette année a été mouvementée. Il m’arrive encore d’être émerveillé et surpris lorsque Cami m’appelle papa, alors que ça fait douze mois que ma princesse est entrée dans ma vie et qu’elle a bien vite abandonné le “Jememiah”. Certains jours, c’est comme si nous n’avions pas été privés des deux premières années ensemble. Je crois avoir créé un lien fort avec elle et je ne me sens plus sur la touche comparé à sa maman. Et puis d’autres, je ne peux m’empêcher d’énumérer tout ce que nous aurions dû vivre, tous les deux (trois), et que nous ne pourrons jamais rattraper. La grossesse d’Ella m’ouvre encore plus les yeux sur les moments ratés et je sais que ce sera pire quand le ou la petite sera là. Je ne peux cependant pas vivre dans le passé, avec des regrets, car la seule chose qui me reste est le présent, je tente donc de profiter de chaque minute avec la petite pour l'inonder d’amour et lui faire savoir que, si je n’étais pas là au début, je serai toujours là à présent. Cette famille que nous construisons avec Ella n’y changera rien et je crois que Cameron, comme Beatriz, l’ont bien compris.
En quelques secondes à peine, il nous faut se débarrasser de nos convictions à nouveau. Fini le tableau familial que nous nous imaginons depuis plusieurs semaines car nous n’attendons pas un mais deux bébés. C’est du bonheur à l’état pur mais je mentirais si je disais ne pas me sentir dépassé au moment de l’annonce. Pour l’instant, je n’ai pas trop le temps de réfléchir aux mois et années à venir car la gynécologue nous bombarde d’information mais de temps à autre, mon esprit s’évade et essaye de s’imaginer notre future vie à quatre. J’ajoute un bébé aux images qui étaient déjà bien ancrées et je parviens à nous y voir. Bien conscient que ça ne sera pas facile tous les jours, peut-être même jamais, je sais que nous allons nous en sortir et les aimer plus que tout. Tout ceci est d’autant plus réel lorsque l’échographie en 4D apparaît et nous présente, pour la toute première fois, nos bébés. Si je souris, ils sont si petits que c’en est terrifiant. 3D, 4D, même combat pour moi. Je me suis toujours imaginé une échographie en noir et blanc, comme on les voit dans les films, mais la technologie a évolué et là, de voir les petits presque palpables alors qu’ils ne ressemblent encore pas à grand chose me fascine autant que ça me fait peur. « Là aussi, ça fait un peu peur, non ? » Elle n’a pas peur, elle, de les voir si minuscules et… là ? J’ai beau savoir que ce n’est qu’une projection et qu’en réalité, ils sont bien au chaud dans son ventre, ça reste bizarre mais peut-être que je finirai par m’y habituer au fil des rendez-vous. Je hoche la tête lorsqu’Ella me dit que c’est effrayant, ce qui étrangement me rassure. Au final, l’inverse ne serait pas normal. Même les meilleurs parents du monde paniquent lorsqu’on leur apprend qu’ils attendent des jumeaux, non ? « Moi aussi mon amour. » Hâte, mais pas trop. Je veux qu’on profite de chaque instant en tête-à-tête mais aussi de sa grossesse, car c’est peut-être quelque chose que nous ne vivrons qu’une seule fois. C’est d’autant plus probable maintenant que nous savons qu’il y en a deux qui grandissent en elle. J’ai toujours imaginé ma vie future avec des enfants sans forcément en déterminer le nombre mais je me dis que trois, c’est déjà très bien. Il sera encore temps de revoir la situation dans quelques années, si l’envie nous en prend mais je ne tiens pas à me projeter si loin, préférant profiter de l’instant présent et de tous les moments que nous vivons et qui nous attendent. « Je suis certain qu’on arrivera à lui faire comprendre que ça ne change rien à l’amour qu’on lui porte. » Ce sera d’ailleurs ma première mission, de m’assurer que Cameron ne se sente pas délaissée d’une manière ou d’une autre. Si nous pouvons faire confiance à Beatriz, je sais que je peux aussi faire confiance à ma petite-amie pour ça car elle prend son rôle de belle-maman à coeur et Cami l’a acceptée dans notre petit duo.
Assis dans la voiture, je ne mets pas le moteur en route immédiatement et tourne la tête vers Ella, un sourire prenant place sur mes lèvres alors qu’elle vient y poser les siennes. « Je ne suis pas contre l’idée de rentrer à la maison. » Fêter ça sous les draps, je ne risque pas d’être celui qui s’en plaint. Ma petite-amie retrouve pourtant son sérieux et je ne râle pas, bien conscient que ce n’est que partie remise pour ce soir. « Tu veux aller où ? » Je ne sais pas exactement si elle a déjà un magasin particulier en tête, il faut donc qu’elle me guide. Autant dire que, même après un an, je ne suis toujours pas rodé pour le shopping à Boston, alors je le suis encore moins pour les magasins pour bébés. « Pour l’allaitement ? On a encore des mois devant nous mais si tu sais déjà ce que tu veux, on peut oui. » Son cerveau fonctionne définitivement plus vite que le mien car moi, je suis toujours à moitié assommé par la nouvelle de sa grossesse gémellaire. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre tout de suite le lien entre la crêpe et la nourriture pour les petits, mais la pièce finit par tomber et je hoche la tête. « Ça me semble être un bon plan. » Trop sonné pour faire des propositions, je vais me plier à ses demandes et prendre le temps d’assimiler tout ça pendant que nous achetons les premières choses pour les petits. « Pourquoi pas ? Sauf si tu penses que c’est trop tôt ? » Est-ce que sa grossesse est plus à risque qu’une grossesse normale ? Non, en fait je n’ai pas envie de penser au pire. « On va lui dire. On peut chercher un truc mignon pour lui offrir en double pour lui annoncer ? » Deux poupées, deux petites paires de chaussons, je n’en sais trop rien. Je garde l’idée pour l’annoncer à ma maman également, mais commençons par ma princesse car elle est la première concernée après Ella et moi.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)