AZRAEL NAM ► lee juyeon

l'entrée à harvard fût une évidence comme bien d'autres, un avenir tout tracé pour mener aux rêves les plus farfelus. à s'être démené jusqu'à obtenir des résultats avec grâce, garçon brillant, prêt à sacrifier n'importe quoi pour devenir le sportif professionnel qu'il voit lorsqu'il ferme les yeux. et quoi de mieux que la pforzheimer house pour l’accueillir ? à vouloir réussir peu importe ce qu'il devra donner pour y arriver, beau parleur qui offre sans jamais être sincère. à mentir sur lui-même, pauvre garçon qui se voit comme l'erreur, à pourtant se donner jusqu'au bout pour obtenir ce qu'il désire le plus.

sérieux brillant pieds sur terre conscient de la réalité menteur manipulateur beau parleur confiant protecteur

enfant maudit de ses conflits, c’est à l’intérieur de lui qu’il mène bataille. enfant qui se donne de son corps jusqu’à ressentir, aux émotions qu’il désire être, fiévreux d’être lui-même quand c’est pourtant pour l’amour de ses dieux qu’il désire être l’aîné. à la famille qu’il chérit jusqu’aux désirs de renoncer à son être tout entier, de sa chair jusqu’à ses rêves que l’on écrase sans jamais penser à l’innocence perdue. à donner de lui-même son âme, jusqu’à ce que l’aîné ne puisse être qu’encore un bout de l’enfant rêveur d’autrefois, à tenir le rôle du plus grand dans une lutte contre ses caprices d’adolescent. enfant maudit, au prénom qui inspire les terreurs, c’est encore des monstres sous le lit qu’il a peur. gamin foutu de ses mensonges, aux autres qui l’admirent quand il tait encore les peines qui surgissent. visage tentateur, c’est son sourire qui autorise l’oublie, amnésie quand il n’est qu’une beauté angélique. manie les mots d’une perfection quand il se voit erreur.

01. enfant né sous le nom maudit, beauté d’une ville pétillante qu’il observe pour la première fois, à baigner dans l'excentricité d’une famille qui n’a guère de lien avec la réalité. à toucher pourtant les cieux autrement, c’est le petit garçon que l’on ose approcher plus que les autres, pieds sur terre à la fouler sans jamais prendre pitié comme les autres. enfant maudit, on aurait presque pu écrire un roman à son effigie, pauvre garçon qui n’a rien d’une folie, lui. n’ose jamais réellement grandir comme l’aîné, petit prince des astres à qui l’imaginaire semble s’être épris un soir de myriades aux étoiles. à causer à la déesse lunaire comme à la femme que l’on charme, à n’être que marin dans l’immensité d’un univers qui demande encore bien des mystères aux insignifiants qui ose la dompter. se couronne de l’âge sans certitude, à rejeter les années, aux caractères qui se confrontent quand l’ange maudit se réfugie dans la réalité qui ignore les rêves et les songes du môme sur son astéroïde 02. il n’est rien d’autre que l’enfant manquant, c’est les rêves colorés qu’on lui reproche, où sont-ils, joli lapin blanc ? dépourvu des mêmes émotions, c’est aux rires qui se cognent contre la foule qu’il naît, l’enfant excentrique. jamais comme eux, c’est la fumée qui étouffe encore tard le soir, après minuit quand ils s’osent à la découverte de la vie nocturne. fouler les rues de paris, à fuir là les grands méchants dont on parle dans l’espèce de boîte mécanique. images enfermées qui causent, les mots qui s’écrasent contre le miroir de leur réflexion. et les rues s’animent, paris est jolie, féérique sous ses airs de grande dame. et c’est l’aîné qui ose s’en laisser charmer, à le perdre d’un pas sur la fontaine à ceux des grandes herbes dans les parcs. peter pan à la recherche de sa fée, aux rêves qui s’illuminent contre ses tempes sans jamais réellement prendre conscience du danger. aux forces de l’ordre qui l’aide toujours, enfant maudit, à retrouver l'illusionniste quand lui se fait désillusionniste 03. i had a dream mais rien d’un jeu intéressant. enfant rêveur devient l’aimé, au cœur d’un groupe sans jamais voir sûrement les autres comme lui les voient. méfiant, pauvre garçon dont le prénom inspire les terreurs, des grandes légendes qui l’entourent quand il n’est que l’arme d’une folie étrange. à suspecter parfois l’ignorance des parents, aimants sans jamais réellement aimer. ils inspirent les frayeurs, les monstres sous le lit, azrael, c’est le fantasque qui l’oblige à se plier à ses repères perdus. il tangue le petit garçon, se laisse se porter à ses rêves silencieux, au parfait petit accent français que l’on ose jamais vraiment lui reprocher, à tenter de se compléter en observant. il connaît encore sur le bout des doigts les baisers amoureux, les disputes d’ivresse passionnée, à scander le nom des grands journaux quand paris n’était que le cliché épuisant d’une ville littéraire. oh ma jolie divine, comme je ne te reconnais guère sous tes airs de grande dame, à la vagabonde nocturne dont je suis éperdument épris. 04. à grandir de prose et de rêves inavoués, c’est le corps athlète qui s’abandonne quand l’aîné n’est que l'œuvre d’une beauté poétique, lyrique, c’est la musique qui l’envoûte quand dans les prunelles il inspire la fierté. il inspire les plus doués artistes, nymphe des autres quand il n’est qu’une différence bien intégrée. mémoire défaillante, lui n’est qu’une brute, les pieds à suivre un bout de plastique. comme il est dommage, de si beaux traits, le visage d’ange que l’on pleure encore quelques fois quand ce sont les ecchymoses qui le décorent comme le visage d’un clown apeuré de lui-même. il essaie, enfant maudit, d’être la différence à son tour, l’échec d’incarner l’aîné dans ses moindres façons. son visage est une porcelaine, peu désœuvrée d’une histoire au conte de fée, il n’est pas lui, enfant doué de son corps en entier. y règne les univers dans le fond de son regard, à devenir l’être sérieux sans jamais oser se méfier des songes idylliques de son frère. 05. tu te poses toujours des questions que je ne me pose jamais
c’est bien pour ça que je me les pose et il devient encore le gardien de leurs secrets, des sorties nocturnes jusqu’à taire les inconnus des rires enfantins. cadet dans le rôle de l’aîné, c’est le sérieux qu’il arbore fièrement et les conseils inutiles, à perdre les mots dans une bataille infernale avec le môme gentleman. môme entré à harvard pour la passion d’être ce sportif que l’on reconnaîtra pour son don, à ne jamais croire en rien d’autre qu’à la passion qui l’anime lorsqu’il effleure là les brins d’herbe. à s’en tenir loin, à cette vie haute en couleurs, à se tenir pourtant si proche de son âme-sœur, frère qu’il affectionne comme la plus belle des vérités. enfant maudit devenu pourtant si merveilleux, à feindre la vie parfaite quand il en est pourtant tout le contraire aux dires des gens connus. il cache la misère d’autrefois, pauvre petit garçon aux fantasmes inutiles, à fabuler sur le nom qu’il porte aujourd’hui fièrement. azrael, enfant des fabulations.

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@"Azrael Nam" » <i>(art et techniques du sport)</i>

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<span class="pris">LEE JUYEON</span> <span class="inv"></span> @"Azrael Nam"